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THADEUS&CIRCEE - you'll never see me again (pm)
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Circée P. Whelan
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Message Posté Lun 27 Mai - 14:41.



it's never as easy as we believe
coming to terms, starting to learn

★ noms des participants: Thadéus Pritchard, Circée Whelan.
★ statut du sujet: Privé.
★ date: Le soir du nouvel an.
★ heure: Vers 2 heures du matin.
★ météo: Il fait.... nuit THADEUS&CIRCEE - you'll never see me again (pm) 156512
★ saison: 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 5
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 5
★ intervention de dominus: On va s'en passer.
★ récompenses: Nope.





Circée P. Whelan
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Message Posté Lun 27 Mai - 15:27.
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Everyone says I'm getting' down too low
Everyone says you just gotta let it go you just gotta let it go



Elle avait évité ce moment. Celui où elle devrait lui faire face. Elle avait aidé les blessés à trouver leur chemin. Elle avait aidé les infirmières à faire le tri. Elle s'était impliquée corps et âmes à réparer ce que les résistants avaient détruit. Elle avait discuté avec les parents, inquiets. Elle avait rassuré les enfants, perdus. Elle avait fait tout son possible pour vaincre l'invincible fatalité : la guerre était déclarée. Au fond, elle aurait aimé que ça se passe autrement. Mais les gens comme elles ne vivaient qu'à travers les conflits. Qu'à travers la possibilité de prouver au monde qu'ils étaient les plus forts. Les gens comme elles savaient maîtriser les conflits. Ils connaissaient l'art de la guerre comme s'ils l'avaient inventé. Ils possédaient tant de ruses qu'ils finissaient par s'y perdre. Ils effectuaient des calculs si poussés qu'ils finissaient par épuiser l'infinité des éventualités. Pourtant, ça, elle ne l'avait jamais vu venir.

Alors qu'elle errait dans les couloirs, quelqu'un l'avait interpelée. Elle ne l'avait pas reconnue, au début, l'ancienne secrétaire de Thadéus. Elle n'était pas seule. Avec elle, un autre conseiller de son mari qui était dans un piteux état. Son visage avait été défiguré par un sort. Ensanglanté, on peinait à voir ses traits derrière toutes les blessures et les brûlures. Et ils cherchaient, paniqués, un médicomage. Circée les avait alors aidés à trouver leur chemin. Elle avait tenté de les rassurer. De leur dire que tout irait bien. Et la secrétaire s'était prise de sympathie pour cette femme qui ne savait rien. Qui ne voyait qu'un bout du iceberg. Qui était tant enfermée dans ce qu'elle pensait savoir qu'elle oubliait qu'elle ne pourrait jamais tout connaître. Tout maîtriser. Ca avait commencé lorsqu'elle avait entrevue Adamovitch dans un des couloirs. Elle lui avait raconté que Vera avait pris l'habitude de venir assez souvent voir Thadéus. Circée lui avait alors répondu que, compte tenu de son travail, c'était la moindre des choses. Et c'était là que tout avait commencé. Oh, I'm pretty sure they were more than just professionals, sweetie. On emploie des mots innocents. On croit qu'on fait une bonne action. On dit la vérité pour en cacher une autre. On se laisse porter par les fantômes de souvenirs illusoires. Elle avait tenté de conserver le sourire. De se dire que c'était n'importe quoi. Elle avait tenté de se persuader qu'elle lui faisait confiance. Mais quand le conseiller confirma, elle vit tous ses espoirs fragiles voler en éclat. Everyone knew that when she came to the office, there was a 'do not disturb' policy. Elle se sentait conne. Parce que c'était stupide de croire à ce genre de choses. A l'amour. Elle s'était faite avoir, comme tous les autres. Elle avait bu ses mensonges comme on boit les paroles d'un prophète. Elle avait cru qu'elle avait le dessus. Elle avait cru qu'elle maîtrisait la situation. Mais elle n'avait jamais été qu'un pion de plus sur son échiquier à lui. Pourtant, elle avait calculé. Elle avait pensé à tout, à la mort, aux accidents, à la grossesse, au ministère, mais pas à ça. Et au final, elle aurait dû s'en douter. Il l'avait enfermée dans un rêve. Il avait recréée tout ce qu'elle avait toujours voulu. Il lui avait offert un manoir, des vêtements, des bijoux. Il lui avait dit qu'il l'aimait et qu'il l'emmènerait au sommet. Elle avait eu la naïveté de le croire. Bordel, qu'est-ce qu'elle avait été naïve. Elle se tenait devant sa porte. Sans oser l'ouvrir. Parce que quelque part, elle avait peur de la vérité qu'elle y trouverait. Quelque part, elle avait peur de perdre son rêve. Même si, de toute façon, il était déjà brisé. Well, you know, the door would be locked up but you could still hear what happened there. And it was dirty. Elle les avait remercié avec un sourire lorsqu'ils étaient enfin arrivés à la salle d'attente. Quelques minutes plus tard, un médicomage était venu la trouver pour lui expliquer que son mari avait été admis et qu'il était actuellement en salle de soins. Elle avait conservé un visage impassible. Elle avait pris un air faussement inquiet. Et elle était retournée s'oublier pour s'occuper des autres. Elle était retournée s'occuper l'esprit parce que ça faisait trop de mal de se rappeler de tout ce qui était faux. Mais au bout de deux heures, les patients avaient tous été pris en charge. Et, de nouveau, elle se retrouvait seule avec ses pensées. On lui avait indiqué le numéro de chambre de son mari. Elle avait pris tous les détours possibles pour ne pas avoir à s'y rendre. Mais ça l'obsédait. La vision de Thadéus avec Vera la hantait. You know I love you, right ?  Elle ne savait pas ce qui la dégoutait le plus. Les mensonges ou la trahison. Peut-être les deux. Parce que, pour la première fois depuis longtemps, elle n'était pas sûre de ce qui allait se passer. Elle ne savait pas s'il allait avouer ou se moquer d'elle. Elle ne savait pas s'il allait lui dire qu'il l'aimait ou que tout ça, ce n'était que du vent. Elle n'était pas sûre d'en avoir grand chose à faire, parce que tout avait déjà été détruit. Parce que tout ne reposait que sur des éclats brisés d'un passé mensonger. La seule vérité, c'était la douleur. C'était de penser qu'elle était compromise. Parce qu'elle attendait son enfant. Et qu'elle ne pouvait pas s'enfuir. Elle se souvenait de tout. De chacun de ses mots. Elle se souvenait de ses regards. Et l'idée que tout ça n'était qu'un ramassis de mensonge lui donnait la nausée.

Alors elle avait évité ce moment. Celui où elle devrait lui faire face. Mais elle ne pouvait plus fuir. Alors elle ouvrit la porte. C'était comme s'il l'attendait. Quand ses yeux se posèrent sur elle, elle se sentit salie. Horrifiée. Mais elle referma la porte derrière elle. Elle pris quelques instants pour constater l'ampleur des dégâts. En temps normal, elle lui aurait demandé de lui raconter ce qu'il s’était passé. En temps normal, elle aurait eu l'air effrayé. En temps normal elle l'aurait pris dans ses bras. Elle aurait appelé le médicomage pour qu'on lui explique. Mais tout ce à quoi elle pouvait penser, c'était Thadéus avec Adamovitch.

« I saw Vera Adamovitch in the corridor. It looks like she's waiting for you. I didn't know you too were close... »


Dernière édition par Circée P. Whelan le Mer 29 Mai - 0:10, édité 1 fois
Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Lun 27 Mai - 22:04.
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« My girl, my girl, where will you go ? I'm going where the cold wind blows. »

« I saw Vera Adamovitch in the corridor. It looks like she's waiting for you. I didn't know you too were close... »

C'est comme un monde qui s'écroule. Un monde qui se fend en deux. Parce qu'il n'y a jamais eu d'espoir, après tout. Parce qu'il y a toujours eu cette incertitude, et ce besoin de vivre en monstre. Parce qu'il y avait la personne que j'ai été et la personne que j'étais. Et parce que le doute devenait de plus en plus inquiétant. Parce que j'étais tombé. Parce qu'il avait suffit de quelques petits sorts pour m'approcher un peu plus de la mort. Et parce qu'il y avait une limite. Je m'étais approché du gouffre en pensant que je n'aurai aucune égratignure si je plongeais dedans. J'étais même persuadé que j'étais invincible. J'étais persuadé que je n'étais pas un simple humain. Que j'étais bien plus. Et ça m'avait perdu. Parce que je n'ai jamais été plus que les autres. Parce que j'étais comme eux. C'était ça, la chute. Savoir qu'il n'y avait pas d'éternité, ni d'opportunités de rattraper ce que j'avais perdu. Savoir qu'il n'y avait pas de paradis ou d'enfer. Savoir qu'il n'y avait que la réalité, et que j'allais devoir affronter toutes les conneries que j'ai pu faire. C'était mon rôle depuis le début après tout. Faire comme si tout allait bien. Être persuadé que j'étais plus que les autres. Et j'ai fait l'erreur de penser qu'elle suivrait. J'ai fait l'erreur de penser que toutes les mauvaises opportunités saisies et que toutes les erreurs seraient oubliées. Parce que c'est plus simple de penser qu'on peut effacer les souvenirs et le passé aussi facilement que ça. C'est un rêve qu'on peine à réaliser, et un rêve qui s'éloigne toujours peu à peu.

La vérité c'est que j'avais peur d'elle et de sa réaction. La vérité c'est que j'avais tellement peur que j'enfilais une armure pour prétendre que je ne craignais rien. Je souffrais en silence des blessures physique. Je sentais la douleur envahir peu à peu chacun de mes nerfs dès que je bougeais, et pourtant, c'était comme si plus rien ne comptait. Parce qu'il y avait deux choix. Soit c'était une coïncidence, soit elle savait. Et le plus ridicule, c'est que je préférais penser de façon optimiste. Que je préférais agir comme si elle ne savait rien. C'était bien trop dur de prétendre que tout était fini, alors qu'il restait une minuscule chance que tout ça ne soit qu'un malentendu, un hasard ironique qui me faisait perdre tout. Alors je continuais à reprendre le même sourire rassurant. Refaire les mêmes mimiques, et presque les mêmes gestes, comme dans une pièce que j'aurai trop répété.

« She helped with controling my image you know, these kind of things. I guess she just need to ask a few questions about last night and she'll be gone. »

C'était comme ça que je sauvais ou détruisait la situation. C'était comme ça que je posais mes dernières cartes, comme un joueur qui aurait trop abusé de sa chance. Parce qu'un jour, la roue fini par tourner, et que ce n'est pas toujours en notre faveur. Même s'il reste de l'espoir, même si l'on veut se cacher, on se retrouve finalement exposés à la lumière du grand jour. Il n'y a aucune excuse au monde que je pourrais lui donner pour lui montrer que j'avais merdé. Parce que j'étais trop fier pour ça. Parce que j'étais incapable de lui dire ce que je ressentais sincèrement, parce que j'ai tout simplement tout refoulé pendant trop longtemps. Et il y avait tant de raisons, de « parce que » et de « et si » que j'aurai pu employer pour tenter de me justifier, mais rien ne marcherait. Tout était déjà perdu depuis longtemps, et peut être qu'on l'a toujours su au final. Peut être qu'on savait depuis le début qu'on se retrouverait ici, à cet endroit, face à un destin que l'on aurait préféré éviter. Face à la mort et face à la vie que l'on a laissé de côté. Il n'y avait pas de raison à l'échec. C'était juste un mauvais enchaînement d'action, une mauvaise coordination qui nous a poussé face à un ravin et qui nous a poussé à y sauter pieds joints parce que l'autre suppliait de le faire. Et nous étions ces deux idiots qui n'ont pas su se protéger contre les balles qui leur étaient destinés. On était les perdants face à un jeu qui ne permettait pas de rejouer à nouveau. Et c'était ça, le plus dramatique dans l'histoire. Savoir qu'il n'y avait aucun moyen de retourner en arrière.

« Is there something bothering you ? »
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Message Posté Lun 27 Mai - 23:04.
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throw me in a landfill
don't think about the consequences



« She helped with controling my image you know, these kind of things. I guess she just needs to ask a few questions about last night and she'll be gone. »

Un soupir exaspéré. La mâchoire crispée. Il avait tout dit. Le pire, c'était de savoir qu'il mentait. Qu'il pouvait la regarder en face, droit dans les yeux, et lui sortir le plus beau mensonge du monde sans faire le moindre effort. Avec les illusions macabres venaient les doutes. Elle n'était pas dupe, elle avait toujours su qu'il lui mentait. Mais pas sur ça. Pas sur leur relation. Elle avait toujours cru qu'il avait été honnête avec elle. Et plus elle y repensait, plus elle se rendait compte que, si ça c'était faux, alors tout le reste l'était probablement aussi. Comme un château de carte bousculé par un souffle, tout s'écroulait autour d'elle sans qu'elle ne puisse se raccrocher à quoi que ce soit. Tout perdait son sens et tout se détruisait dans des cris froids et morbides. Et puis il y avait l'enfant. Le secret qu'elle gardait parce qu'elle attendait le bon moment. Mais il n'y aurait plus de bon moment. Il n'y aurait plus rien. Parce qu'il avait tout jeté par dessus bord sans penser aux vagues que ça finirait par créer. Et c'était fou de se dire qu'il fallait attendre que sa vie soit parfaitement équilibrée pour qu'il détruise tout, à nouveau.

« Is there something bothering you ? »

Elle répondit à son sourire par un rictus sarcastique. A ce moment-là, elle lui en voulait. A ce moment-là, elle le haïssait de l'avoir mise dans une telle situation. Elle n'avait pas besoin de la pitié d'une foutue secrétaire. Elle n'avait pas besoin des rumeurs qui courraient sur eux. Elle n'avait pas besoin de vivre ça. Pas maintenant. Elle était censée accéder aux sommets. Elle était censée dominer le monde, de la-haut, des nuages. Elle avait toujours cru que la vue y serait meilleure. Mais tout ce que ça lui avait apporté, ce n'était pas du pouvoir. Et encore moins du bonheur. C'était tout simplement du temps, entre la chute et l'impact. Entre le moment où il l'aurait poussée, et où elle aurait compris qu'il n'avait jamais été son allié. Elle le détestait autant qu'elle se détestait pour avoir cru tout ce qu'illui avait dit. Elle se détestait pour avoir cru qu'elle était différente. Qu'elle était autre chose qu'un pantin qu'il manipulait sans remords. C'était ça, le pire. C'était qu'il continuait de lui sourire comme si de rien n'était. Comme si elle était la seule à souffrir. Il devait souffrir. Elle le foudroya du regard.

« Don't lie to me. »

Sa voix était sèche, froide. Parce qu'elle ne jouait plus. Elle n'entrait plus dans ses manigances. Elle se fichait bien de se ridiculiser. De passer pour la femme jalouse. Elle n'en avait plus rien à faire, des conventions et des usages. Parce que ça ne comptait plus. Il avait menti. Il l'avait trahie. Alors, soudain, tous les coups étaient permis. Elle n'avait plus d'honneur, parce qu'il l'avait déjà sali. Elle n'avait plus de fierté parce qu'il la lui avait volée. Tout ce qu'elle avait, c'était cet argument secret, mais elle n'était même pas sûre qu'il ferait pencher la balance. Parce qu'elle n'avait plus envie de reste ici. Sa vue le dégoutait. Tout, chez lui, devenait abject et monstrueux. Elle le voyait enfin comme celui qu'il avait toujours été. Et ça n'avait rien de beau, ni de prestigieux.

« Controlling your image ? Really ? That's one twisted way of putting it. »

Elle aurait aimé qu'on le lui dise plus tôt, que les rêves étaient empoisonnés. Qu'il y avait toujours une once de mal cachée derrière le bien. Elle aurait aimé savoir plus tôt qu'il finirait par la détruire, elle n'aurait pas passé autant de temps à se reconstruire. Elle était condamnée à revivre le même enfer. A se perdre dans le royaume d'Hadès sans pouvoir trouver la sortie du dédale. Il avait été son fil d'ariane. Sauf qu'au lieu de le mener à la victoire, il l'avait menée à sa perte. Alors la colère se mêlait à la déception. Et la déception à cette impression d'être totalement vide. Parce qu'il lui avait tout pris. Et qu'elle voulait lui infliger la même chose.

« Come on, admit it, at least. You owe that to me. You fucked her. Come on, tell me ! How was it ? Did you enjoy it, at least ? I mean, maybe I should leave you two alone and come back in what ? 15 minutes ? I don't know, maybe you last longer with her. Who knows ? Because apparently there's a whole part of your life I know nothing about. »

Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Mar 28 Mai - 1:02.
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« When I think more than I want to think, do things I never should do. »

« Don't lie to me. » J'ai cru pendant plusieurs secondes que tout irait bien. J'ai cru pendant tout ce temps qu'elle allait me dire que c'était une coïncidence. J'ai cru que j'avais gagné. Tout comme j'ai pensé gagner avec January. Parce que j'étais celui qui devait tout gagner. J'étais l'homme qui devait devenir plus fort que quiconque. C'était mon rôle de me battre contre tout ceux qui refusaient d'obéir et aujourd'hui j'étais à la place du faible. J'étais sur un lit d'hôpital sans la moindre possibilité physique de la retenir. Parce que je savais que les mots ne serviraient à rien de toutes façons. Ils n'ont jamais eu d'emprise sur elle. Ils étaient toujours de simples substitutions, de vagues mensonges qui n'avaient aucune valeur. Aujourd'hui elle n'était pas celle à qui on s'attendait. Aujourd'hui, elle n'avait pas de faiblesses. C'était moi qui avait perdu. Moi qui chutait. Et moi qui tentait de remonter à la surface en tendant la main, sauf qu'elle ne l'attraperait pas. Elle continuerait à me regarder couler parce que c'est ce que j'ai fais avec toutes les promesses que je lui ai faite. J'ai tenté de réaliser ce que je pouvais, sans réellement être capable de faire plus. Mais j'étais le menteur, et quoi qu'il arrive, j'aurai toujours ce rôle. Il me collait à la peau et je n'arrivais pas à m'en débarrasser, parce que c'était comme essayer d'arracher sa propre peau. C'était comme vouloir souffrir un long supplice parce qu'on refuse d'entendre d'autres gens hurler. Le rôle n'allait bien qu'à moi, alors je l'ai choisi. J'ai vécu dans un monde désespérant parce que je n'avais plus foi en l'âme humaine. Et désormais, je vivrais seul dans un rêve que j'avais prévu pour deux. Parce que j'avais brisé les promesses et les pactes.

« Controlling your image ? Really ? That's one twisted way of putting it. » C'était un venin qui se répandait dans mes veines et qui se déplaçait sous ma peau dans le but de la transpercer à coup d'épines. Je n'avais plus de secrets. Je n'avais plus de moyens de pression. C'était elle qui avait tout en main, et ça serait elle qui jetterait le paquet de carte. Ça sera elle qui me regardera perdre encore plus sans elle parce que la logique n'était plus la même. Parce que de nouveaux paramètres étaient venus en compte. Je restais de marbre face à ses répliques, parce que je savais qu'elle allait tout détruire. Parce que je savais qu'elle rêvait de voir mon cœur arrêter de battre et mes artères se rompre. C'était cruel mais sincère. « Come on, admit it, at least. You owe that to me. You fucked her. Come on, tell me ! How was it ? Did you enjoy it, at least ? I mean, maybe I should leave you two alone and come back in what ? 15 minutes ? I don't know, maybe you last longer with her. Who knows ? Because apparently there's a whole part of your life I know nothing about. »

Elle ne savait rien. Elle n'a jamais su tout ce que j'ai sacrifié pour en arriver là. Parce que sinon, elle serait déjà loin. C'est pour ça que Grégory fuyait. Parce qu'il savait la vérité. Il était au courant de quelque chose que je n'ai jamais pu saisir. « It was a mistake. » Je parlais avec plus de sincérité qu'à l'ordinaire. Parce qu'elle m'échappait doucement mais j'étais toujours incapable de sortir les bons mots et les bonnes phrases pour essayer de retenir son attention. Ça n'a jamais été ma mission. Ça n'a jamais été dans mes capacités. J'étais plutôt celui qui fabriquait des plans, celui qui en parlait pendant des heures, et qui trouvait forcément des gens pour transformer les yeux. J'étais le prophète et j'étais l'homme qui savait utiliser les mots en sa faveur, mais avec elle, il n'y avait plus de logique dans les mots, et il n'y avait plus de logique dans les paroles. « I was only using her. It has been over for a while now. » ça aussi c'était la vérité. Et ça aussi elle ne le croirait pas. Parce que j'avais détruit le peu qu'on avait réussi à construire. « If she's really in that corridor, she'd just be here to poison me. » Ce n'était pas encore désespéré. C'était plutôt une demande. Une envie, ou encore un besoin.« Listen, I'm sorry. And there's no apology in the world that could make it up to you. » Je la regardais, tout en sachant que c'était déjà perdu d'avance. J'assistais à l'échec de mes propres méthodes. « But it's over, and there's no way I'll ever go back to her. »
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Message Posté Mar 28 Mai - 18:38.
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There's a degree of difficulty in dealing with me.
From my haunted past comes a daunting task of living through memories.



It was a mistake. Elle secouait la tête. Parce qu’il savait très bien que c’était plus qu’une erreur. Avec ça, tout était remis en cause, absolument tout. Des rêves, des courages, des batailles, des secrets il ne restait plus que le constat éphémère. C’est-à-dire, rien. Et c’était si ironique que ça en devenait amer. Parce qu’elle avait la couronne et le royaume. Mais elle n’avait jamais eu le roi. I was only using her. It has been over for a while now. Il continuait d’admettre ses torts. Et elle comptait ses vices. Tout ce à quoi elle pouvait penser, c’était qu’il lui avait menti. C’était qu’elle aussi, il l’avait utilisée. Au fond, il lui avait raconté une histoire, et elle y avait cru. Elle se sentait salie. Elle se sentait vide. Elle se sentait morte. Morte comme l’homme qu’il avait tué sous ses yeux. Morte comme tous ceux qui ne survivraient pas à cette soirée. Sauf qu’elle se tenait encore debout. Et les morts étaient couchés. Alors, toute la force qu’il lui restait, elle la concentrait sur son visage. Parce que même si sa gorge se serrait, la colère prendrait toujours le dessus. Parce que même si elle avait tout perdu, il lui restait la vengeance. Il lui restait toute la douleur qu’elle voulait lui infliger. If she's really in that corridor, she'd just be here to poison me. Et le pire, c’est qu’elle était sûre qu’elle l’en aurait empêché. Parce qu’après tout ce qu’il avait fait, après tous les mensonges, après les coups, après les disputes, elle était encore prête à tout pour le sauver. Et ça la tuait. Ca la tuait de voir qu’il avait réussi à s’immiscer en elle. Lentement. Comme un poison. Il la paralysait. Il l’enfermait. Et chaque fois qu’elle essayait de s’enfuir, il réussissait à la retenir. Mais pas cette fois. Parce qu’elle s’était toujours promis qu’elle ne retomberait jamais sous la coupe d’un homme. Elle s’était toujours promis qu’elle devrait être plus forte que ça. Alors elle le laisserait seul face à cette guerre dont elle ne voulait plus. Elle le laisserait à une autre qu’il manipulerait tout aussi bien. Parce que c’était ce qu’il faisait. Il mentait. Il calculait. Et personne ne connaitrait jamais la vérité. Listen, I'm sorry. And there's no apology in the world that could make it up to you. Il avait raison. Il aurait beau lui dire qu’il était désolé, qu’il s’excusait, qu’il regrettait, ça n’effacerait jamais les actes. Ca n’effacerait jamais les mensonges. Le mal était déjà fait. Et rien, pas même le temps ne pourrait réparer quoi que ce soit.

« But it's over, and there's no way I'll ever go back to her. »

Elle laissa un ricanement s’échapper de sa gorge. Elle était persuadée qu’il était sincère. Mais elle n’arrivait plus à croire un seul mot de ce qu’il disait. Parce que chaque fois qu’elle posait ses yeux sur lui, tout ce qu’elle voyait, c’était Adamovitch. Et tout ce qu’ils avaient pu faire ensemble. Ca la dégoutait de se dire que tout ne tenait qu’à un détail. Si elle n’était pas passée par ce couloir, si elle n’avait pas reconnu la femme qui l’avait interpelée, alors tout serait resté comme avant. La chute aurait été retardée. Et même si elle aurait préféré savoir depuis le début, une partie d’elle continuait à regretter ces moments où tout allait bien. Une partie d’elle regrettait les mensonges. Parce que la vérité avait toujours fait trop mal.

« Good for you. »

Elle avait dit ça avec un sourire. Un de ces sourires froids et dangereux. Un de ces sourires qui ne présageaient rien de bon. En silence, elle alla doucement s’asseoir sur le bord de son lit.

« How long ? »

Le pire, c’était qu’il ne semblait pas du tout affecté par le fait qu’elle connaissait la vérité. Par le fait qu’elle avait vu clair dans ses mensonges. Il pensait tellement qu’elle lui appartenait qu’il avait oublié qu’elle pouvait s’enfuir. Parce que cette fois-ci, elle ne resterait pas. Elle avait toléré les coups. Elle avait toléré les morts. Elle avait toléré les regards et les folies. Elle avait toléré les orages. Mais ce mensonge-là, c’était le seul qu’elle ne pourrait jamais lui pardonner. C’était le seul capable de tout briser. De détruire tout ce qu’ils étaient, si jamais ils avaient déjà existé. Enfermé dans le royaume des dernières chances, il ne voyait pas que sa couronne tombait déjà en poussière. Il ne voyait pas que toutes les vérités tombaient dans des ruines dégueulasses. Et que rien de ce qu’il pourrait dire ne rattraperait quoi que ce soit. Les sentiments disparaissaient peu à peu. Et la vengeance grandissait. Tout était destiné à tomber. Lui. Elle. Et leur empire. Ils avaient assez souffert. Ils avaient assez vécu. Ce soir, ce serait la dernière fois qu’il la ferait souffrir. Mais, déjà, elle savait que c’était une promesse qu’elle ne pourrait pas tenir.

« For how long have you been lying to me ? How long did it last ? When did you end it ? Did you end it ? Or did she ? For God’s sake, what were you thinking ? I mean, what’s wrong with you ? When did it become alright to fuck everyone just because you can use them ? »

Le faire souffrir. Le forcer à parler. Le forcer à avouer tout ce qu’il avait fait. Le forcer à la faire partir. Tout lui foutre sur le dos. Transformer son erreur en un magnifique désastre. Empoisonner son air jusqu’à ce qu’il étouffe sous le poids de ses mensonges. Devenir le fantôme d’un passé qui n’avait jamais réellement existé. Et, avant de fuir, profiter de ces derniers moments pour le détruire comme il l’avait détruite. Elle posa sa main affectueusement sur sa joue endolorie. Elle caressa sa peau quelques instants, en silence. Et elle relâcha les lions.

« Come on, don’t be shy, honey. If I can take your slaps, I can take your words. »

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Message Posté Mar 28 Mai - 23:52.
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« If I was you I'd run from me most nights, maybe I was meant to be left behind. »

« Good for you. » C'était la peur. De tout les sentiments qui auraient pu revenir, c'était la peur qui dominait. La crainte que tout s'arrête. Le fait d'être terrifié à l'idée que le monde se transforme en entité cauchemardesque, parce qu'il n'y avait plus assez d'espoir. Parce que c'était comme ça. La peur domine tout. On est absorbés par les erreurs que l'on a pu faire, et par celles que l'on aurait pu éviter. On est terrifiés d'avoir peut être choisi la mauvaise voie, parce que ça semblait logique sur le moment. On est terrifiés d'avoir accepté un marché à double tranchant. D'avoir écouté une histoire sans se soucier des différentes possibilités qui se cachaient derrière celle-ci. On a peur de la peur elle même, alors on se cache derrière des déguisements et derrière des belles paroles pour rattraper le fait que l'on est terrifiés à l'idée de tout rater. C'est cette peur là qui domine, quoi qu'il arrive. Parce qu'on construit tous un empire de poussière dans lequel il est impossible de pénétrer. On s'enferme à double tour et on jette la clé à la mer, parce qu'on a peur que les occupants décident de fuir à leur tour, parce qu'ils sont les seules choses que l'on ne peut pas contrôler, celles qu'on doit laisser disparaître au gré du vent. Celles qui sont aussi tranchantes que des lames une fois qu'on les a aiguisé.

« How long ? » Je restais impassible, alors qu'elle déversait sa colère sur moi. Qu'elle déversait sa haine et la honte qu'elle pouvait ressentir. C'était le reste du passé, c'était le reste de tout ce qu'on aurait pu avoir. J'avais besoin de savoir qu'il y avait un médicament, une potion, un sortilège qui serait capable de réparer les dommages. Sauf qu'à sa place, je ne me pardonnerais pas. À sa place, je partirais immédiatement, sauf qu'elle avait encore le droit de m'achever. Elle avait le droit de détruire mes espoirs et mes rêves. Elle avait le droit de transformer l'illusion en cauchemar. C'était son droit le plus simple. Parce qu'à sa place, c'est ce que j'aurai fait. Parce qu'à sa place, j'aurai tout détruit sur mon passage, jusqu'à ce que la colère s'apaise. Mais elle était plus intelligente que ça, elle l'a toujours été. Elle savait utiliser ses attouts. « For how long have you been lying to me ? How long did it last ? When did you end it ? Did you end it ? Or did she ? For God’s sake, what were you thinking ? I mean, what’s wrong with you ? When did it become alright to fuck everyone just because you can use them ? »

C'était le monstre que j'étais devenu. Celui dont elle avait eu peur. Celui qui était devenu le bourreau. Alors que j'étais censé être le prophète, l'homme parfait pour elle et j'étais censé être tout ce dont elle a pu rêver, mais ce n'était qu'un bref espoir. Elle a pensé qu'elle pourrait me sauver de la perdition, mais elle n'y arriverait pas, pas cette fois. Parce que j'étais tombé trop bas, et que cette fois, même elle refuserait de me rattraper. Je n'avais pas la carrure du héros. J'avais celle de celui qui obtiendrait tout des autres, mais jamais rien d'elle. Elle s'approchait, et déposa sa main sur mon visage. « Come on, don’t be shy, honey. If I can take your slaps, I can take your words. » C'était un nouveau coup de poignard. Comme si tout ce que je refoulais revenait à la surface. Et je devais garder le contrôle de la situation. Ou du moins, prétendre que je l'avais encore.

« It lasted two months, I ended it. » Un ton froid qui cachait de la peur. Ma voix tremblait un peu, et c'est là que j'ai réalisé que c'était toujours elle, qui l'a eu, le pouvoir. C'était elle qui avait la capacité de brûler mes os et de faire comme si le sang coulait à nouveau de chaque plaie. Elle avait cette capacité de faire mal à chaque instant, et de raviver des sentiments que je n'ai jamais pensé pouvoir ressentir à nouveau. Des sentiments que j'ai décidé d'enfouir pour le bien de tous. Parce que la vérité, c'est que la vanité n'a été mon but que plus tard. « I never wanted to hurt you. I did it, and I'll always hate myself for that. » C'était la vérité, et c'était une nouvelle arme que je lui tendais, mais je ne pouvais pas la laisser penser que j'étais un monstre. Un monstre de toutes les manières possible. Je savais qu'elle ne verrait que des mensonges, mais ça semblait plus rassurant de lui dire ce que je pensais sur le moment. « It never was alright. None of this was supposed to be alright. » C'était toujours calme. Mais avec une pointe d'indignation. Parce que j'ai réalisé que j'avais fait une erreur, encore une fois. « This went too far, and I know it. » C'était ça, le pire. Savoir que je ne pourrais pas empêcher ma propre chute.

« I just don't want to lose you. »
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Message Posté Mer 29 Mai - 11:56.
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FLames to dust, lovers to friends
why do all good things come to an end ?



It lasted two months, I ended it. Deux mois. Ca avait duré plus longtemps que ce qu'elle avait pensé. Ce n'était pas juste une erreur. C'était deux mois d'erreurs. C'était deux mois de mensonges et de trahison. Et pendant ce temps, elle ne se doutait de rien. Parce qu'il avait fait comme si de rien n'était. Il était rentré du boulot en souriant. Et elle avait cru que c'était parce qu'elle le rendait heureux. La vérité était beaucoup plus compliquée et beaucoup plus noire. Le pire, ce n'était pas la colère. Le pire, c'étaient les doutes. Les doutes qui se  logeaient contre son crâne. Peut-être que vera n'était pas la seule. Peut-être qu'il y en avait d'autres. Et elle n'osait pas s'aventurer à rechercher les raisons qui l'avaient poussé à faire ce qu'il avait fait. Parce que ça lui faisait trop mal de se dire qu'elle n'avait jamais été assez bien pour lui. Ca lui faisait trop mal de se dire que, quelque part, c'était de sa faute. Parce qu'elle n'avait jamais su lui donner ce qu'il voulait. Elle n'avait jamais su être à sa hauteur. Alors, elle concentrait toutes ses forces sur son visage. Elle ne voulait pas qu'il la voit affaiblie. Elle ne voulait pas qu'il voit combien ça l'atteignait. Elle ne voulait pas craquer. Pas maintenant. I never wanted to hurt you. Elle n'était pas blessée. Elle était détruite. Parce qu'il y avait trop de questions qui n'auraient jamais de réponses. Et elle avait perdue l'envie de se battre pour obtenir ces trésors impossibles. Ca n'en valait plus le coup. Il n'en valait plus le coup. Elle avait déjà trop perdu dans cette histoire pour trouver une raison, une excuse, un pardon. Elle avait déjà trop perdu pour voir en lui autre chose qu'un connard. Qu'un monstre. It never was alright. None of this was supposed to be alright. Elle lui avait tout dit. Elle lui avait confié tous ses secrets. Il avait fait d'elle sa prisonnière. Et elle avait été la victime consentente. Parce qu'il y aurait toujours cette partie d'elle qui l'aimait. Parce qu'elle s'était prise à son propre piège. Elle savait que le pouvoir était entre ses mains. Elle savait qu'elle était celle qui prendrait les décisions. Elle savait qu'il s'en foutrait, parce qu'il avait toujours été mieux tout seul. Mais elle se plaisait à croire qu'il y avait une petite part de lui qui avait cru à tous ses mensonges. Une seule part de lui qui l'aimait vraiment. Et c'était cette part là qu'elle détruirait. C'était la seule solution. This went too far, and I know it. Les êtres humains laissent toujours des traces de leur passage. Mais bien souvent, ces traces, ce sont des cicatrices. Des plaies. Et peu importait la profondeur de la plaie. Peu importait la force de l'impact. Ca faisait toujours aussi mal. Et rien ne compenserait jamais la douleur, à part la douleur elle-même.


« I just don't want to lose you. »

Un sourire jaune. Lui aussi, il se perdait dans des mensonges. Dans des espoirs qu'il avait détruit avec elle. Mais elle ne comprenait pas pourquoi il tentait de la retenir. Elle ne comprenait pas pourquoi il n'appelait pas sa garde pour l'amener, loin. Peut-être que c'était par lâcheté. Ou par respect. Parce qu'il savait qu'elle s'en irait. Parce qu'il lui devait la vérité. Au fond, ils avaient toujours su qu'ils étaient différents. Ils s'étaient toujours persuadés qu'ils avaient une destinée. Mais ils ne valaient pas mieux que les autres. Ils se manipulaient, ils se mentaient, ils se détruisaient. Et, quelque part, ils aimaient ça. Mais il avait franchi la limite. Il avait dépassé le seuil de tolérance. Il n'y avait plus de retour en arrière possible. C'était fini.

« You already did when you decided that I wasn't enough for you. »

C'était fini, et ça la détruisait. Ca la détruisait de devoir partir. Elle n'était pas prête à vivre ça. Elle n'était pas prête à se retrouver toute seule. Alors elle retardait le moment fatidique en sauvant ses dernières armes. Mais elle hésitait. Elle hésitait parce qu'elle savait que si elle le lui disait, elle ne pourrait jamais réellement s'enfuir. Elle hésitait parce qu'elle savait que si elle le lui disait, elle le ferait souffrir autant qu'il l'avait blessée. Elle hésitait parce que c'était sa dernière arme, son coup fatal, son chant du cygne. Et qu'il fallait la manier avec précision.

« You know what the worst part is ? I thought we were great together. »

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Message Posté Sam 1 Juin - 15:36.
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« When oblivion is calling out your name, you always take it further than I ever can. »

Tout partait en fumée. On voyait le monde s'écrouler sous nos yeux et on savait qu'il n'y avait pas d'échappatoire. Parce qu'on avait raté les opportunités. Parce qu'on étaient devenus enfin les monstres qu'ils avaient tous prédits. On ne peut pas se rattraper. On se perd dans ce qui a été et entre ce qui n'a plus aucune logique. Parce qu'on a tous peur, pas vrai ? On a tous cette impression que le monde n'est qu'une vaste contrée sans la moindre satisfaction au bout du chemin. On voit le futur comme positif, parce qu'après tout, sans lui, on se retrouve dans la même situation. Sans lui, on perd l'espoir. On perd ce que l'on aurait aimé gagner. Et j'étais le grand perdant de l'histoire. Parce qu'elle ne reviendrait pas. Elle partirait, et je pourrais compter mes erreurs une à une au fur et à mesure. Parce que je ne pouvais même pas la retenir. Je devais la voir partir. Je devais la voir disparaître en étant sûr et certain qu'elle ne reviendrait jamais. Et le plus dur était de savoir que tout était de ma faute. Que cette erreur de deux mois, elle avait tout foutu en l'air. Il n'y avait plus de place pour l'amour, ou pour la joie. Il n'y avait plus de place pour le bonheur. C'était quelque chose d'inaccessible aujourd'hui, et je repensais à tout ces moments où j'aurai dû la sauver, et où je n'ai pas réussi, parce que c'était devenu trop difficile. Je n'étais pas son héros. Je n'étais pas celui qui la sauverait. Elle se sauverait seule, et je la regarderais fuir au loin avec toutes les illusions que j'ai pu nourrir.

« You already did when you decided that I wasn't enough for you. » C'était ça, la fin de l'histoire. Ce moment où on a découvert qu'on a toujours été trop pour l'un et l'autre. Qu'il n'y avait pas de bonheur possible pour nous. C'était la violence de tout ça qui nous détruisait peu à peu. C'était la violence de notre déchéance. Et ça faisait mal. Pour la première fois depuis longtemps, je ressentais cette douleur à l'intérieur de moi, celle qui passait comme un ouragan et qui avait tout détruit. Celle qui avait tout effacé et qui a rendu le monde trop ridicule et trop insupportable. Ce n'était plus de la douleur, au bout d'un moment, c'était une dague en plein cœur, qui m'empêchait de respirer et qui me rappelait que je n'aurai jamais rien de ce qu'elle possédait. Je n'aurai jamais sa générosité, ni sa gentillesse. Je n'aurai jamais rien de sa part. Parce que je ne méritais plus rien. « You know what the worst part is ? I thought we were great together. »

Encore un rappel de ce qu'on avait perdu, et encore un rappel de ce qu'on ne pourrait plus jamais toucher. La lumière était partie, et on restait debout en observant les dégâts, séparés par un mur de pierre. On entend nos respirations, et on entendait les hurlements de douleur silencieux, comme s'ils étaient permanents. On ne trouvait plus le chemin. On était juste perdus, et on avançait dans le noir en contemplait les horreurs que l'on avait pu créer. « You were enough. But I never was what you dreamed of. » Encore une vérité qui éclatait, et encore une nouvelle histoire sans fin heureuse. C'était notre châtiment pour avoir fait confiance au destin, sans se douter qu'il nous jouerait des tours. « I wish I was, but I'm not. I'm selfish. And I care only about power. I'm self centred. And you're everything I could never have. » Toujours des mots de plus en plus blessants, qui soulignait la fin du rêve, et le début du cauchemar. C'était comme ça qu'on tombait, elle et moi. Sans savoir ce qu'il y avait en dessous. « We were great. The difference is that I ruined it. » Je la regardais en sachant que c'était peut être les derniers mots qu'on échangerait. En sachant que lorsque je rentrerais, je ne trouverais plus rien qu'une maison vide. « And there's no going back to what we used to be. » On était heurtés de plein fouet par ça, même si on en avait cruellement besoin. Même si on avait tellement besoin l'un de l'autre que c'était un déchirement d'en arriver là. C'était le signal de la fin. Le signal qu'on attendait pour regarder les autres rire en nous regardant disparaître dans un monde totalement différent. Je n'étais pas le gagnant. J'étais celui qui finissait dans la fosse aux lions. Et c'était à cause de moi. Tout était de ma faute, et il n'y avait aucun moyen de rattraper ça. Cette fois, les mots n'auraient aucun impact. Et peut être qu'ils n'en ont jamais vraiment eu. « Because you'll never forgive me. As I'll never forgive myself. » Et ça sonnait cruellement comme un au revoir. « There's nothing I could do to stop you from leaving, is there ? » Et les flammes nous consumais déjà dans le brasier ardent.
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Message Posté Sam 1 Juin - 17:13.
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i thought i heard you love me
i'm choosing my confession, trying to keep up with you



« You were enough. But I never was what you dreamed of. »

Il était tellement obsédé par ses rêves qu'il avait oublié qu'il en faisait partie. Il cherchait ce qui se trouvait juste devant lui, dans le reflet du miroir. Mais ses calculs et ses mensonges avaient fini par l'aveugler totalement. C'était pathétique, d'en arriver au point où ils n'avaient plus rien que des souvenirs. Dans le présent, ils étaient des intrus. Ils n'avaient plus leur place ici, dans le temps qui passait et qui défilait. Ils étaient des créatures du passé. Ils avaient vécu le rêve. Maintenant, maintenant il fallait se montrer courageux. Maintenant il fallait affronter la réalité. Et c'était toujours plus difficile qu'on le leur avait dit.

« I wish I was, but I'm not. I'm selfish. And I care only about power. I'm self centred. And you're everything I could never have. »

Alors c'était ça. Ils étaient trop différents pour que ça marche. Il la laissait partir de son plein gré, non mieux, il lui donnait l'autorisation de partir en lui dévoilant toutes les raisons qui pouvait lui faire claquer la porte. Encore une fois, il tournait l'histoire à son avantage. Il l'arrangeait dans le sens qui lui plaisait. Parce que ça le tuait trop de ne plus avoir le contrôle. Parce qu'il détestait ne pas avoir de pouvoir sur elle, sur ses choix. Ca n'avait toujours été qu'une question de pouvoir, au fond. Et elle aurait du s'en douter.

« We were great. The difference is that I ruined it. And there's no going back to what we used to be. »

Il abandonnait. Il l'abandonnait. Et ça la dégoûtait. Ca la dégoûtait de voir qu'elle était aussi peu importante qu'il ne se battait même pas pour la retenir. Ca la dégoûtait de voir qu'il possédait toujours cet effet là sur elle et qu'elle ne pouvait pas lutter. De voir qu'elle voulait encore lui appartenir, même après tout ce qu'il avait fait. Mais elle ne pouvait pas le forcer à l'aimer. Tout ce qu'elle pouvait lui faire, c'était du mal.

« Because you'll never forgive me. As I'll never forgive myself. »

Elle entendait ses mots, mais elle n'y croyait plus. Elle le connaissait trop bien pour qu'il ne puisse la berner une nouvelle fois. Elle savait que, dès qu'elle serait partie, il continuerait à faire ses plans, ses calculs, ses manipulations pour obtenir toujours plus de pouvoir. La seule différence, c'était qu'elle ne serait plus dans son échiquier. Elle aurait quitté la partie. Parce qu'il l'avait tuée. Et c'était peut-être mieux comme ça. C'était peut-être mieux qu'elle tombe de haut, mais qu'elle tombe seule. Parce qu'elle n'arrivait plus à supporter son regard. Son visage. Tout ce qu'elle aimait, chez lui, s'était transformé en un monstre abject qui l'étouffait.

« There's nothing I could do to stop you from leaving, is there ? »

Elle le regarda un instant, en silence. Elle voulait se souvenir de chaque moment. De chaque mot. De l'expression sur son visage. Elle voulait se souvenir de combien il lui avait fait mal. Et de combien elle le ferait souffrir. Elle voulait se souvenir de tout ce qu'ils avaient perdu, pour ne jamais refaire la même erreur. Elle lâcha sa main. Elle se releva.

« Don't you dare. Don't you dare making all of this about you. Don't you dare making me feel guilty about any of this. You did this. Now, face it. Face everything you destroyed, just because you were too much of an asshole to keep your business in your pants. »

Elle aurait aimé que ça soit si facile. Elle aurait aimé qu'il ne suffise que de quelques injures pour que la douleur s'estompe. Mais elle ne partait pas, la souffrance. Elle grandissait. Elle grandissait comme un monstre assoiffé de sang. Elle n'avait plus aucune logique. Plus aucune raison. Elle n'avait qu'une obsession. Sa destruction. Mais, déjà, en croisant son regard, elle abandonné à moitié la bataille. Parce qu'elle avait beau le haïr, elle ne savait pas si elle aurait la force de partir. Elle n'en avait pas envie. Elle avait peur de tout ce qui l'attendait, dehors. Elle avait peur de la guerre. Elle avait peur de la solitude. Elle avait peur du néant. Parce qu'elle n'avait plus rien, plus rien du tout. A part la dernière arme. Celle qu'elle déposerait sur le champ de bataille avant de s'enfuir.

« I never asked you to be a dream for God's sake ! I always loved you for who you were, all I ever asked was for you to love me back. I never cared about stupid dreams. It was always about you. »

Mais il était tellement perdu dans ses propres rêves, qu'il avait toujours oublié la définition même, du rêve. Le rêve n'est qu'un fantasme, une illusion. Le rêve n'est rien, comparé à ce que la réalité peut offrir. Et leur réalité n'existait déjà plus. Parce qu'il l'avait détruite, balayée. Il l'avait recouverte de mensonges et de mirages, et elle avait fini par découvrir que, depuis le départ, elle était assise sur un trône de poussière et de sable, que la mer emportait en le dévorant de ses vagues salées. Il était trop tard pour rattraper tout ce qu'ils avaient perdu. Il était trop tard pour changer quoi que ce soit. Son choix était fait. Mais avant, il fallait qu'elle le lui dise. Parce que c'était la dernière chose qui lui appartenait. Et elle l'emmenait avec elle. Loin de lui, des manipulations, des horreurs et des morts. Loin de tout ce qu'il représentait, et qu'elle voyait, à présent.

« Thadeus, I'm pregnant. »

Elle lui avait dit ça d'un air désespéré. Parce que c'était la seule raison pour laquelle elle ne pourrait jamais vraiment s'échapper. Parce qu'elle avait peur de tout ce que ça engendrerait. Mais elle prenait le risque. Elle commença par retirer ses boucles d'oreilles. Puis son collier. Puis sa bague de fiançailles. Elle ouvrit la main, et elle les posa dedans. Avec tous leurs rêves. Avec tout ce qui avait brillé, et qui était maintenant consumé par la rouille. Elle le regarda une dernière fois.

« Goodbye. »

Elle se retourna. Elle referma la porte derrière elle. Elle quitta l'hôpital. Mais, déjà, elle n'y croyait plus.

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