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'cause i know you care ▬ thadéus&circée
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Circée P. Whelan
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Message Posté Sam 1 Juin - 17:42.



my heart breaks a little when i hear your name
should have bought you flowers, when i had a chance

★ noms des participants: Thadéus Pritchard & Circée Whelan
★ statut du sujet: Privé.
★ date: Vers la fin du mois de janvier 2057.
★ heure: Aux alentours de 19 heureus.
★ météo: Il neige.
★ saison: Saison 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Intrigue n°5
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Intrigue n°5
★ intervention de dominus: Non.
★ récompenses: Non.





Circée P. Whelan
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Message Posté Sam 1 Juin - 18:51.
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but look, i'm still around
and we're not broken just bent



Ca faisait mal de se retrouver devant sa propre maison sans oser y rentrer. Ca faisait trois semaines. Trois semaines qu'elle lui avait fait ses adieux. Trois semaines qu'elle avait découvert qu'il lui avait menti. Qu'il l'avait trahie. Ces trois semaines, elle les avait passées loin de lui, loin de tout. Elle était rentrée chez elle, elle avait rassemblé toutes ses affaires, et elle était partie. Juste comme ça, elle avait claqué la porte, et tout était fini. Elle s'était isolée dans un village irlandais où personne ne la connaîtrait. Elle avait renvoyé tous les hiboux à destination. Elle avait coupé tous les ponts avec Thadéus. Avec Londres. Avec le reste du monde. Elle avait disparu. Les gens disparaissent, c'est ce qu'ils font de mieux. Ils finissent toujours par partir. C'est la seule constante chez les êtres humains. La réponse universelle à toutes les questions. Les gens partent. Et elle, elle avait orchestré sa disparition d'une main de maître. Elle avait fait en sorte que personne ne puisse la retrouver. Elle avait fait en sorte que personne ne veuille la chercher. Mais ce n'était jamais aussi simple que ça. Tout ce qu'elle avait cru quitter, tout ce à quoi elle avait cru échapper, tout l'avait suivi jusque dans sa cachette. Elle n'avait jamais pu fuir ses souvenirs. Elle n'avait jamais pu fuir ses sentiments. Elle avait tellement essayé de le détester, de le haïr, qu'elle n'avait plus la force de le faire. Et elle détestait cette emprise qu'il finissait toujours par avoir sur elle, alors qu'elle se battait tant pour le fuir et pour l'oublier. C'était comme si tout était perdu d'avance. C'était comme si elle l'avait laissé gagner toutes les guerre à la seconde où elle avait dit oui. Alors elle regardait leur maison, sans oser faire le premier pas. Elle laissait la neige tomber autour d'elle, comme pour lui rappeler qu'elle aussi, elle était déjà tombée. Comme pour lui rappeler qu'elle finirait par tomber, encore et encore. Il n'y avait plus de voie dorée, juste une simple petite fatalité qui avait fini par prendre le dessus sur tout ce qu'ils avaient jamais été.

Parfois, elle se disait que sa vie ressemblait à un labyrinthe. Quel que soit le chemin qu'elle prenait, elle n'était jamais sûre qu'il la mènerait à la sortie. Elle n'était jamais sûre de ce qu'elle trouverait au détour d'un virage. Peut-être qu'un nouveau monstre l'attendrait. Peut-être qu'elle s'enfermerait dans une impasse. Elle ne savait pas pourquoi elle était revenue. Ou plutôt, elle savait, mais elle ne voulait pas se l'avouer. Parce que ça faisait trop mal de se dire qu'après tout ce qu'il lui avait fait subir, après les morts, après les coups, après les tricheries et les mensonges, elle n'arrivait pas à le quitter. Le fond du problème, c'était qu'elle ne se sentait en sécurité que lorsqu'elle était avec lui. Parce qu'il savait tout ce qu'elle avait enduré. Parce qu'il avait juré de la protéger. Et parce qu'elle n'avait plus envie de tout recommencer. Le fond du problème, c'était qu'elle avait aussi peur de lui. Elle avait peur de sa réaction, de ce qu'il lui dirait. Elle avait peur de ses mensonges et des souvenirs qu'il lui imposait. Elle prit une inspiration avant de poser sa main sur la poignée et d'entrer.

Les volets étaient fermés. La maison était plongée dans le noir. Seulement éclairée par la faible lumière des lampadaires de l'extérieur. Elle pouvait quand même voir que les fleurs avaient fané. Elle pouvait quand même voir les bouteilles vides posées sur le parquet. Elle pouvait quand même voir les dossiers ouverts, posés sur la table de la cuisine. Elle fit glisser ses doigts sur le mur poussiéreux. C'était comme si le temps s'était arrêté lorsqu'elle était partie. Elle ne put s'empêcher de sourire, parce que ça signifiait qu'il n'avait pas été totalement malhonnête avec elle. Parce que ça voulait dire que, quelque part, il l'aimait peut-être. Parce que ça voulait dire qu'elle ne s'était pas totalement trompée à son égard. Il y avait une part d'humanité chez Thadéus. Elle en était la preuve vivante. Elle regarda l'étendue des dégâts. Ca ne pouvait pas être une mise en scène. Personne ne pouvait mentir aussi bien. Elle posa son sac sur le sol et jeta un coup d’œil aux dossiers. Seuls cinq étaient ouverts. Les autres, empilés sur la table, se succédaient sans qu'elle n'ait le temps de les compter. Des photos. Des marques rouges. Executed Un frisson. Elle fronça les sourcils. Muggle Born Les nés moldus. C'étaient eux les ennemis, maintenant ? Elle soupira. Killed Elle pensait à leur enfant. Elle pensait à tout ce qu'il devrait vivre. Elle pensait au danger que représentait son père. Il faudrait qu'elle le protège de celui qui la protégeait. Mais déjà, tout était trop oppressant. Déjà, elle ne contrôlait plus rien. Et il était encore temps de partir. Elle pouvait encore partir. Tout ça, c'était une erreur. Elle n'aurait jamais dû revenir. Elle n'aurait jamais dû se confondre dans ses propres espoirs.

La lumière s'alluma tout à coup. Et, lorsqu'elle se retourna, il était là.
Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Sam 1 Juin - 21:33.
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« And the walls kept tumbling down, in the city that we love. Grey clouds roll over the hills, bringing darkness from above. »

Tout était parti. Il n'y avait plus que des ruines du passé. Au fur et à mesure des semaines, l'espoir était parti. Il ne restait plus rien du château de carte que l'on s'était construit. On devenait des monstres, et on devenaient des assassins. Elle était partie, et tout ce qui restait était le souvenir d'un monde qui n'a jamais existé. Le souvenir de l'amour qu'on avait partagé, comme s'il restait cependant inaccessible. Il ne restait que les cicatrices et les bandages. Et il n'y avait plus rien à part ça. C'était la seule chose qui demeurait intact. Les souvenirs. Les histoires que l'on a pu se raconter au fil du temps. Les mensonges que l'on a caché comme s'ils nous faisaient honte. Les erreurs que l'on a commises, et que nous n'avons jamais réussi à rattraper. Elle était partie et tout ce qui restait, c'était ça. Le vide. Le besoin d'exprimer ma colère et ma haine. Parce que sans elle, j'étais le même qu'avant. Sans elle, j'étais un monstre. Et le plus affreux, c'était de me dire qu'elle allait donner vie à un autre monstre. Un enfant qui n'aurait jamais dû se trouver dans l'équation. J'avais peur qu'il soit comme moi. J'avais peur qu'il devienne un monstre. Qu'il soit avide de pouvoir. Qu'il soit cruel et qu'il détruise tout sur son passage, comme si rien ne comptait pour lui. J'avais peur de ce qu'il obtiendrait, et de ce qu'il ferait pour obtenir ce qu'il voulait. J'avais peur qu'il soit la source de notre détresse.

Je les avais tués parce que ça me soulageait. Parce qu'ils étaient sur mon chemin. Et il n'y avait plus de souffrance, ou de culpabilité. Il n'y avait plus rien à part la haine. La différence, c'est que j'ai toujours cru que je pouvais me contrôler. Que si elle partait, ça ne me ferait rien. Mais c'était faux. Parce que je l'avais laissée me piéger, et c'était trop cruel de savoir que je l'avais laissé faire depuis le début. Que j'aurai pu m'en sortir, et que je ne l'ai pas fait. J'étais l'homme idiot qui avait laissé le destin se préoccuper de ses plans. Et la haine était tout ce qui me restait. La haine de savoir qu'elle ne reviendrait jamais, et qu'elle ne repasserait plus jamais le pas de la porte. Savoir qu'il n'y aurait plus de lumière à l'intérieur du grand manoir, et qu'il n'y aurait plus aucune raison pour personne de venir. Parce que Greg était en colère aussi. Parce qu'il ne possédait que de la haine. Parce qu'il voulait me faire du mal, et qu'il n'avait plus aucune raison de venir me rendre visite, maintenant que Circée n'était plus là. J'étais condamné à régner dans la solitude d'un royaume trop vaste pour moi. J'étais destiné à subir cet empire que j'ai moi même désiré. Comme s'il se transformait peu à peu en fardeau. J'avais peur de savoir qu'elle allait mieux. J'avais peur de savoir qu'elle serait toute seule avec un monstre à l'intérieur d'elle. Parce qu'il n'y avait plus aucun espoir pour lui. Parce que si j'étais son père, il était condamné. Et c'était cruel de se dire qu'il n'aurait pas de solution. Qu'il finirait comme moi, quoi qu'il arrive. Qu'il blesserait ceux qui l'entourent, comme moi. Et qu'il serait l'homme le plus cruel de toute la nation. Qu'il serait capable de tuer par colère.

Je l'ai entendu rentré. Et c'était comme dans un rêve. Comme si pour une fois, elle revenait parce qu'elle aussi, elle ressentait ce vide. « You're here. You came back. » Ma voix était enrouée par l'alcool. Celui que j'avais consommé plus tôt, mais qui s'était déjà totalement dissipé. Parce que je devais m'occuper. Parce que le sommeil n'apportait qu'un lot d'horreur. Et qu'il détruisait peu à peu le bonheur. Parce qu'il n'apportait que des souvenirs et des cauchemars. Il détruisait le peu d'équilibre que j'avais réussi à construire. Elle avait changé. Elle était plus rayonnante. Plus belle que dans mes souvenirs. Sa poitrine était plus forte. Elle était enceinte, et tout ce que ça m'apportait, c'était de la crainte. C'était la peur que tout se transforme en haine. La peur qu'elle m'en veuille. Je n'ai jamais connu un tel pic de peur. Parce que ce n'était pas dans mon caractère d'être effrayé par le futur. Ce n'était pas moi, d'être terrifié à l'idée de voir sa progéniture devenir un monstre. Je m'étais approché lentement, toujours dans mon costume devenu trop grand. Cerné par la fatigue qui s'accumulait. Épuisé à force de me battre contre des démons invisibles. Je m'étais approché, et dans un instant de faiblesse, je l'avais pris dans mes bras, pour me rappeler de tout ce que j'avais perdu, ce qui ne m'appartenait plus. Et ce qui me manquait. J'ai ressenti l'odeur familière de ses cheveux, et je l'ai respiré lentement, en attendant qu'elle me fasse part de sa sentence.
Circée P. Whelan
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Message Posté Sam 1 Juin - 23:02.
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like the legend of the phoenix
all ends with a beginning


Il était dans un état pitoyable. A peine reconnaissable. Il avait maigri. Il ne s'était pas rasé. Il avait les yeux cernés. Un peu trop. Il était pâle. Et il empestait l'alcool. Au départ, elle s'était sentie puissante. Parce qu'elle avait eu cet effet sur lui. Elle avait fait ça. Elle était la raison et la cause. Elle était le début et la fin. Elle avait réussi à le faire souffrir, au moins autant qu'elle avait souffert. Alors pourquoi est-ce que ça ne la rendait pas heureuse ? Pourquoi est-ce qu'elle ne souriait pas ? Pourquoi est-ce qu'elle ne profitait pas du malheureux spectacle qu'il lui offrait ? Parce que l'effroi vint remplacer la fierté. Parce que la peur succéda à la victoire. Un peu trop vite. Un peu trop intensément. Parce qu'au fond, ils avaient échoué, tous les deux. Et ça faisait mal de voir son rêve partir en miettes aussi facilement. Ils n'avaient jamais été des anges. Ils avaient toujours revêtu leur masque. Ils avaient toujours essayé de voler haut, très haut, pour atteindre les nuages. Mais ça avait toujours été un prélude à tout ce qui les attendait. A la chute. La chute longue et pénible. Difficile et douloureuse. Celle qui, contre toute attente, les réunissait. Ils avaient toujours été parfait, ensemble, pour une simple et bonne raison. Ils ne pouvaient pas exister l'un sans l'autre. Et ce constat, aussi éternel qu'éphémère, l'effrayait autant qu'il la réjouissait. Elle avait peur de tout ce qui l'attendait. Elle avait peur de perdre définitivement tout ce qu'elle était venue retrouver. Elle avait peur qu'il la tue, comme les nés moldus. Elle avait peur qu'il appelle les aurors. Elle avait peur qu'il sombre, définitivement. Sans elle. Elle avait peur de la mort, et de tous ses amis. Parce qu'il n'y aurait jamais plus de Soleil dans leur monde. Mais elle était soulagée par cette apparence délaissée. Par tout le chaos qui les entourait. Parce que ça voulait dire qu'il l'aimait. Parce que ça voulait dire qu'il m'avait pas menti.

« You're here. You came back. »

Il la prit dans ses bras. Et, encore une fois, elle ne savait plus ce qu'elle devait ressentir. Sa voix enrouée lui faisait peur. Son odeur la répugnait. Ses mots lui redonnaient de l'espoir. Son geste, son geste la confortait dans tout ce qu'elle avait découvert. Elle avait réussi. Elle avait réussi et elle se haïssait pour ça. Parce qu'ils étaient tous les deux détruits. Ils étaient tous les deux tombés si bas qu'elle ne savait pas s'ils pourraient se relever un jour. Et peut-être qu'il méritait tout ça. Peut-être qu'il méritait de croupir dans un manoir vide et poussiéreux. Peut-être qu'il méritait de contempler tout ce qu'il avait perdu. Parce qu'il avait tout gâché. Il l'avait abandonnée. Et elle, elle n'arrivait pas à savoir si elle devait lui pardonner ou pas. Elle n'arrivait pas à savoir si elle devait repartir ou rester. Alors, elle ne le repoussa pas tout de suite. Alors, elle posa ses mains sur son dos. Son visage contre son torse. Et ça la tuait de voir qu'elle n'avait jamais été plus forte que ça. Ca la tuait de voir combien il était facile pour lui de la faire succomber. C'est pour ça qu'elle reprit les armes. C'est pour ça qu'elle rassembla toute sa force et tout son courage.

« Let me go.  »

Elle était revenue à lui. Mais elle attendait quelque chose en échange. Elle attendait la vérité. Elle attendait de nouvelles promesses. Des vraies. Elle attendait une protection, celle qu'elle avait toujours eu. Mais elle avait peur de tout ce qu'elle ne connaissait pas. De ce que l'homme ravagé avait fini par accomplir sans elle. Elle avait peur de tout ce qui ne brillait plus. Des ruines qui les entouraient. De l'absence d'éclat dans ses yeux. Le problème, c'étaient les souvenirs de cette nuit-là. Cette nuit où elle était partie et où elle s'était juré de ne jamais revenir. Le problème, c'était qu'ils n'étaient plus seulement deux. Et que même s'ils n'en avaient pas envie, ça changeait tous leurs plans. Même si elle avait envie de rester dans ses bras une seconde de plus, même si elle avait envie de lui pardonner, et de tout recommencer, elle ne le pouvait plus. Parce qu'il y avait quelqu'un d'autre et que plus rien n'était léger. Parce que c'était là qu'il fallait cesser d'être égoïste. C'était là qu'il fallait cessé de se perdre dans des rêves qui ne se réaliseraient jamais. Elle s'écarta. Elle s'éloigna. Elle recula. Et, d'un coup de tête, elle désigna les dossiers éparpillés sur la table.

« You did that because of me ?  »

Le pire, dans toute cette histoire, c'était que, quelque part, elle aimait ça. Elle aimait le fait qu'il ait tué tous ces gens à cause d'elle, à cause de ce qu'elle avait fait. C'était juste une pensée à laquelle elle n'accorda que quelques secondes avant de s'en horrifier. Elle s'interdit d'y repenser de cette façon. Elle s'interdit de le laisser l'entraîner dans ses guerres et ses démons. Elle s'interdit de lui laisser le contrôle. Le problème, c'était qu'elle n'avait jamais été capable de tenir ses promesses.
Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Dim 2 Juin - 2:11.
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« For the life of me, I can not believe we'd ever die for these sins. »

« Let me go. » Le résultat de l'histoire, c'était ça. Trois mots qui ne ressemblaient en rien à ceux que j'aurai voulu entendre. Le résultat de l'histoire, c'était la mélodie tragique que l'on entendait à présent. C'était celle qui signalait la fin de l'histoire. Celle qui offrait la possibilité au spectateur d'imaginer la fin qu'il préférait. Ce n'était plus la liberté qui comptait. Ce n'était plus la souffrance. C'était l'unique manière dont je pourrais m'enchaîner de nouveau à tout ça. Parce que la prison était beaucoup plus douce que la séparation. Parce que la solitude était trop difficile à assumer. Elle ressemblait à un éternel recommencement. Elle ressemblait à la fin d'une existence peut être trop fière. Et juste comme ça, elle s'échappait à nouveau. Juste comme ça, elle recréait un mur invisible entre nous deux, parce que c'était ce dont elle avait besoin. Elle créait la séparation finale. La représentation de ce qui n'a jamais eu de valeur pour elle. C'était de ma faute, mais je refusais de le voir, parce que j'étais aveuglé par la colère. Aveuglé par le fait que ce secret aurait dû en rester un. Qu'il aurait dû continuer à être une histoire dont personne ne voudrait lire les pages.

Il n'y avait plus de lumière, plus d'espoir au bout du chemin. Il restait noir et sans autre possibilité. Il restait tout aussi invisible et tout aussi cruel. Il n'y avait pas d'autres solutions à part celle que l'on était en train de créer. Celle qui nous blessait tout autant qu'elle nous renforçait. On se voyait comme des étrangers, et comme des monstres assoiffés de sang. La condition humaine avait quelque chose de ridicule en soit. Elle était bien trop linéaire. On voulait toujours faire la différence, mais c'était toujours la même chose. On se retrouvait face à nos erreurs. Elles n'étaient que des rappels de la misérable condition humaine. L'humain est ridicule, dans chacune de ses actions. Il se bat contre tout, et contre rien à la fois. Il se bat contre lui même et il se bat contre ses peurs, en prétendant qu'elles ne font pas part de lui. Il vit dans le déni, et il vit dans la colère, dans l'excessif. C'est ce qu'il est, et peut être que Lucifer avait raison. Peut être que nous aurions dû tous tomber aux enfers à ses côtés. Peut être que la Terre n'était pas faite pour nous, et que nous étions déjà condamnés à brûler dans le plus grand des brasiers. Tout est une question de fierté après tout. Une fois trop fier, on refuse de voir l'histoire de cette façon.

« You did that because of me ? » Elle était fière de sa création. Elle était fière de m'avoir détruit. Parce qu'on l'avait fait à deux, au final. On avait détruit la totalité de nos espoirs. On avait détruit le monde, et on avait transformé nos rêves en illusions. On se tenait encore debout, mais on mentait. « What if I did, would it make you feel any better ? » C'était amer, parce que j'étais trop fier pour encore admettre qu'elle avait raison. Parce qu'elle me mettait à genoux, et qu'elle me forçait à regarder les cadavres que je n'ai jamais cessé d'empiler. « Would it change the fact that you're probably going to leave again ? » Parce qu'elle partirait à nouveau, puisqu'elle en avait la possibilité. Elle partirait à nouveau pour mieux me laisser pourrir sur le sol. Il n'y avait pas vraiment d'autres choix à cette situation. On laisserait le monde s'écrouler, et on verrait le gel transformer tout ce qu'on a connu en glace. Un palais pour des rois déchus. « If you came here to admire your work then, by all means, do it. » C'était peut être trop ironique. C'était peut être trop cynique et trop digne, alors que j'étais celui qui avait commencé toute cette histoire. Mais encore une fois, je m'aveuglais à l'aide de mes propres mensonges.

« I deserve it after all. » Je l'avais murmuré, sans la lâcher du regard. Parce que la colère n'était jamais arrivée. Parce qu'elle n'avait jamais pris le contrôle de la situation. Parce que le regret se mélangeait à celle-ci, et qu'elle me poussait dans le gouffre sans fond. J'entendais le même refrain et je refusais d'entendre les appels à l'aide. Je refusais d'entendre les avertissements, parce qu'ils n'étaient pas assez forts face aux armes que je possédais. Je laissais le silence s'emparer de la pièce avant d'aller chercher une nouvelle bouteille. Le plus dur restait de parler de ce qu'on arrivait ni l'un ni l'autre à accepter. « Is it okay ? »
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Message Posté Dim 2 Juin - 3:52.
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i know what you are.
what you are baby.

«  What if I did, would it make you feel any better ? »

Elle leva les yeux au ciel. Parce qu'au fond, oui, ça l'aurait soulagée. Ca l'aurait soulagée de savoir qu'il y avait une raison à ses excès de cruauté. Même si cette raison, c'était elle. Ca l'aurait soulagée de savoir qu'il n'était pas un monstre. Ou du moins, pas tout à fait. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de repenser aux noms. Aux photos qui trônaient sur la table, comme les trophées d'une guerre oubliée. Aux mots rouges et froids qui ornaient les dossiers. Ce n'étaient pas que des numéros. C'étaient des êtres humains. Et ça la dégoûtait. Would it change the fact that you're probably going to leave again ?  Elle laissa échapper un ricanement. C'était fou de voir cet homme si confiant perdre toute sa prestance à cause d'une femme. C'était fou de se rendre compte que leur vie reposait sur un équilibre si fragile qu'il avait seulement suffit d'une petite secousse pour que tout s'écroule. Elle ne partirait pas. Elle ne partirait plus. Pour des raisons qui étaient trop nombreuses. Mais beaucoup n'étaient que des excuses. Des prétextes, pour ne pas avoir à regarder la vérité en face. Il lui manquait. Il lui manquait et elle n'arrivait pas à le haïr. Il lui manquait et elle l'aimait. Il lui manquait et ça la tuait. If you came here to admire your work then, by all means, do it.  Elle croisa les bras, agacée par ses remarques. Parce que la vérité, c'était qu'elle ne savait même plus pourquoi elle était revenue. Elle savait seulement qu'elle ne voulait pas partir, et ça lui faisait peur. C'était comme si elle était tombée amoureuse de son bourreau. C'était comme si elle ne pouvait plus jamais revenir en arrière. C'était comme si elle s'était toujours mentie. Parce que personne ne l'avait forcée à revenir. Personne ne l'avait suppliée. Personne ne l'avait demandée. Elle avait sauté à pieds joints dans la gueule du loup.  I deserve it after all. Il méritait quelque chose, mais pas ça. Il ne méritait pas de sombrer, comme tous les autres. Il devait conserver une certaine prestance dans la chute. Il devait toujours retomber sur ses pattes. Parce que c'était la promesse qu'il lui avait faite, même si elle avait fini par se retourner contre eux.


«  Is it okay ? »

Les yeux écarquillés, ell le dévisagea. It. C'était comme ça qu'il voyait leur enfant. Comme une chose. Comme une simple éventualité. Comme un nouveau pion, sur son échiquier. Elle aurait au moins cru qu'il aurait été plus heureux que ça. Elle aurait au moins cru qu'il aurait accueilli la nouvelle avec le sourire. Mais ce n'était pas le cas. Et, quelque part, ça l'arrangeait. Parce que s'il s'en foutait, alors il ne lui ferait pas de mal, à cet enfant. S'il s'en foutait, il le laisserait tranquille, et elle ferait tout pour qu'il ne le blesse jamais. Elle savait mieux que quiconque de quoi il était capable, et elle ne voulait pas qu'il vive ça. Elle ne voulait pas qu'il connaisse ses désillusions. Ses peurs. Ses fuites incessantes. Il ne voulait pas qu'il connaisse tout ce qu'elle avait dû supporter, et tout ce qu'elle devrait continuer à faire pour assurer leur sécurité, à tous les deux. Ca faisait trop mal.

« Yes, Thadeus, your child is doing great.  »

Il s'était emparé d'une nouvelle bouteille. Elle viendrait compléter la collection qui ornait le plancher. Elle en profita pour regarder autour d'elle. Pour se faire une idée de ce qu'avait pu être sa vie, sans elle. Elle voyait son naufrage aux quatre coins du manoir. Elle voyait son abandon et sa lâcheté. Ca lui faisait mal de le voir comme ça. Ca lui faisait mal de voir qu'elle avait causé ça. Qu'elle l'avait brisé. Alors même que c'était tout ce qu'elle avait recherché à faire. Sa vengeance était amère. Elle était dégueulasse. Et elle causerait sa perte. Parce qu'elle n'avait jamais possédé la force de Thadéus. Elle n'avait jamais su rester impassible face à la souffrance des autres. C'était comme ça qu'elle sombrerait. C'était comme ça qu'il en profiterait. Elle posa sa main sur son bras.

« Don't... Don't drink. I think you've had enough already.  »

Elle lui retira la bouteille des mains avant de la poser sur la table.

«  I'm not leaving again.  »

C'était vrai. Elle ne partirait plus, parce qu'elle en était incapable. Elle avait essayé de vivre sans lui, mais c'était devenu trop dur. Et, au fil du temps, elle avait perdu l'envie de se battre contre leur propre destruction. Elle avait perdu l'envie de lutter contre tout ce qui les séparait. Le problème, c'était qu'elle ne savait pas s'il ressentait la même chose. Elle ne savait pas s'il était prêt à revivre avec elle. Même si tout indiquait qu'il n'avait pas réussi à tourner la page, elle le connaissait trop bien pour accepter les lauriers de la gloire. Tout cachait toujours un but. Un but plus grand et plus imposant. Une finalité qu'elle n'avait jamais su saisir. Alors peut-être qu'il avait tout orchestré pour mieux la laisser tomber. Parce qu'il voulait conserver sa fierté, celle qu'elle lui avait volé en partant. Peut-être qu'il finirait par la blesser encore plus, parce qu'il n'avait jamais réussi à dévoiler tous ses secrets. C'était pour ça qu'elle s'était trouvé des prétextes. C'était pour ça qu'elle avait choisi de se cacher.

«  But I didn't come back for you neither. The only reason I'm here is to save them from what you're doing. And because your conselors asked me to come back. They were worried about your image. And they weren't wrong. »

C'était faux. C'était tellement faux que ça en faisait mal. La vérité, c'était qu'elle n'avait jamais réussi à cesser de l'aimer. La vérité, c'était qu'elle était lâche. Qu'elle ne possédait pas sa magie, son don pour utiliser les gens sans jamais s'attacher à eux. Elle avait un plan. Elle avait des stratégies. Elle s'y réfugiait pour fuir les véritables raisons de son retour. Mais ça ne suffisait jamais. Et elle n'avait qu'à le regarder pour comprendre.

«  So, yes. I will stay here. I will clean this place. I will smile. I will marry you. I will do whatever you want from me. I don't care. »

Son cœur battait fort parce qu'elle ne savait pas ce qu'il lui répondrait. Elle ne savait pas s'il accepterait les termes ou s'il la chasserait. Elle insisterait. Elle ne lui laisserait pas le choix. Mais elle avait toujours peur de céder et de se dévoiler. Alors elle cachait ses cartes. Elle trichait. Elle s'enfonçait dans un jeu qu'elle ne contrôlait édjà plus. Elle s'approcha de lui, l'air menaçant.

«  But I swear to God, you will never see that kid. I will count every minute this child spends away from you as a victory.  »
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« Everybody bleeds this way, just the same. »

« Yes, Thadeus, your child is doing great. » C'était la réalité des choses, au fond. On ne se doute jamais de ce que la vie pour nous renvoyer en pleine face. On ne se doute jamais de se qui se prépare, alors qu'on a le dos tourné. Sauf que le destin nous joue des surprises. Sauf qu'il nous laisse avoir nos moments de faiblesse, avant de nous permettre de retrouver la force. Pendant plusieurs instants, j'ai continué à penser qu'il y avait peut être de l'espoir. J'ai continué à penser qu'on trouverait un moyen de s'en sortir. Parce qu'on a toujours réussi à le faire. C'était de ça, que j'avais peur. C'était de ces brefs instants sans aucune logique où tout notre palais se transformait en château de sable. C'était ce moment où la mer effaçait toutes les traces de notre passage, et qu'elle se riait de notre crédulité. Parce que j'ai été idiot de penser pendant ne serait-ce que quelques instants que je pourrais changer pour elle. Même elle, n'était pas assez forte pour l'en empêcher. Je resterais toujours le méchant de l'histoire. Je resterais toujours l'ennemi qu'il faudrait abattre. Et je réduirais toujours en miette le héros pour pouvoir prétendre avoir sa place. Sauf qu'elle voyait clair dans mon jeu. Qu'elle savait ce que je voulais faire, et ce que je voulais empêcher. Elle voyait ce dont j'avais peur, et elle n'avait aucune intention de ne pas l'utiliser. Aujourd'hui, les mensonges n'étaient plus que des souvenirs. Aujourd'hui, même la vérité avait disparu sous les eaux. On créait un nouvel avenir encore plus sombre et encore plus effrayant que le premier. On créait quelque chose sans aucune forme. Un monde qu'on aurait peut être dû déjà détruire.

« Don't... Don't drink. I think you've had enough already.  » J'ai senti sa main prendre la bouteille, et je continuais à regarder dans le vide. Parce qu'elle était là, et qu'il y avait encore une chance que tout redevienne comme auparavant. Et j'étais incroyablement naïf de penser qu'elle avait attendu pour moi. J'étais incroyablement naïf de me dire que je n'étais pas réellement un bourreau à ses yeux. « I'm not leaving again.  » Je souriais peut être sans qu'elle ne l'ait remarqué. Parce que je pensais de plus en plus vite. Parce que je pensais à tout ce que je pouvais lui répondre. Les excuses que j'aurai pu formuler. Et les choses que j'aurai pu faire pour peut être espérer changer. J'ai pensé à toutes les choses que j'aurai pu, et que j'aurai dû lui dire. Mais c'était trop bref. Un instant trop long et trop court à la fois, où j'ai sincèrement pensé que je pouvais arranger les choses. Mais l'illusion ne dure que peu de temps, après tout, n'est-ce pas ? Elle aussi, elle fini par se dissimuler entre les branches, elle fini par s'écraser comme le vent sur une fenêtre. Et on a beau espérer que tout ira mieux, tout devient de plus en plus dangereux.

« But I didn't come back for you neither. The only reason I'm here is to save them from what you're doing. And because your conselors asked me to come back. They were worried about your image. And they weren't wrong. » Et aussi simplement que ça, je reprenais le rôle de Thadeus Pritchard. Je reprenais le rôle du ministre cruel et sans pitié. Parce qu'il me protégeait. Parce qu'il était la partie de moi que j'ai toujours gardé pour être à l'abri de la douleur. Et parce qu'il m'empêchait de m'effondrer. Même si l'intérieur de mon corps s'était transformé en brasier ardent. Il n'y avait plus d'échappatoire. Il n'y avait plus de porte de sortie. Plus maintenant. Ce temps était terminé. « So, yes. I will stay here. I will clean this place. I will smile. I will marry you. I will do whatever you want from me. I don't care. » Ça me dégoûtait d'en arriver là. Ça me dégoûtait de l'entendre parler comme si notre vie était déjà tracée. Et comme si elle serait tout aussi monotone que la liste qu'elle venait de faire. Parce qu'il n'y aurait plus de surprise. Il n'y aurait plus de revirement de situation. Les dés étaient jetés. Et le résultat ont été vu par tout le monde. « But I swear to God, you will never see that kid. I will count every minute this child spends away from you as a victory. » Son venin se répandait, et je préparais le mien. Parce qu'on en était à se battre avec les mots. On en était arrivés au point où le monde se déchirait en deux. Où deux clans se créaient. « Fine then. The thing is that I don't want anything from you. » C'était amer. Je la regardais dans les yeux, et j'absorbais mon propre mensonge sans savoir qu'elle venait de faire la même chose. Je nous détruisais un peu plus, et je créais de nouvelles fissures, et de nouvelles cicatrices. « I don't want to see you, and I don't want to see this child. I don't want to live in this lie more than I have to. » Le ton froid était toujours employé, parce que j'avais perdu, et que c'était encore trop dur de l'admettre. Alors je prétendais. Je faisais comme si. « I don't want him near me, and I don't want him to know anything about me. »
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all my scars are open, tell them what i hope would be impossible
all i had is gone now.

« Fine then. The thing is that I don't want anything from you. »

Il la regardait dans les yeux. Et elle se maudissait déjà. C'était tout ce qu'elle avait redouté. C'était l'alternative qu'elle n'avait jamais voulu regarder en face, parce qu'elle savait qu'elle finirait par craquer. Elle savait qu'elle ne serait jamais assez forte pour lui mentir jusqu'au bout. Pourtant, c'était ça la solution. C'était ça, la promesse. Il l'avait déjà détruite et même si elle ne voulait plus jamais revivre ça, elle ne pouvait pas s'empêcher de revenir à lui. Alors elle devait mentir. Elle devait vivre dans cette illusion qu'elle tissait au fil des mots, au fil des regards et des phrases. Le problème, c'était qu'elle n'avait pas été assez prudente. Elle n'était pas assez préparée. Elle s'était lancée à cœur perdu dans un jeu qu'elle ne contrôlait déjà plus. Parce qu'elle avait toujours cru qu'il ne lui résisterait pas. Mais elle avait oublié que, dans l'histoire, elle n'avait pas été la seule à perdre quelque chose. Alors, c'était une nouvelle rupture. De nouveaux adieux. Un dernier baiser. Parce qu'au fond, elle n'arriverait jamais à le quitter s'il ne la chassait pas. Elle le savait. Et elle était persuadée qu'il le savait aussi.

« I don't want to see you, and I don't want to see this child. I don't want to live in this lie more than I have to.  »

Sa gorge se serrait. Ses yeux s'embrumaient. Elle ne voulait pas pleurer. Elle était en colère. Elle était en colère et furieuse parce que son plan n'avait pas fonctionné, et que, pour une fois, elle n'avait pas de plan B. Elle n'avait pas de filet de sécurité, et elle plongeait dans le vide en regardant le ciel. C'étaient les hormones, qu'elle se disait. C'étaient ces putains d'hormones. Mais c'était certainement le plus gros mensonge qu'elle s'était jamais raconté. Tout valait mieux que la vérité. Ca avait toujours été comme ça, avec eux. Se protéger par des mensonges qui finissaient par dévorer tout ce qu'il y avait de bon en eux. Parce qu'ils ne valaient pas mieux que le reste du monde. Ils avaient tous les deux tellement peur de souffrir qu'ils préféraient en choisir la raison et la cause. Elle aurait aimé baisser les yeux. Elle aurait aimé se cacher derrière un masque. Et elle essayait, bordel qu'est-ce qu'elle essayait de garder ce visage froid qu'elle avait décidé d'arborer en sa présence. Ses lèvres étaient fermées. Sa mâchoire, contractée. Mais ses yeux, c'étaient ses yeux qui la trahiraient. C'étaient ses yeux qui causeraient sa perte.


«  I don't want him near me, and I don't want him to know anything about me.  »

Elle essaya de rester forte. Elle essaya de garder la tête haute, comme elle l'avait toujours fait. Elle essaya de rassembler son courage. De compter les secondes. De laisser partir la peur. Mais elle n'en avait pas le temps. Alors elle plongea dans sa colère les yeux fermés. Elle laissa son sang bouillir dans ses veines. Elle laissa les plumes de ses ailes se consumer. Parce que c'était ça, qu'il voulait. Il voulait se battre. Il voulait voir qui finirait par gagner, sans savoir qu'il avait l'avantage depuis bien longtemps déjà. Sans savoir qu'elle lui laisserait tout si elle le pouvait. S'il le voulait. Parce que c'était ça, le cœur du problème, l'oeil du cyclone. Il ne la voulait pas. Et elle n'arrivait pas à l'accepter.

«  At least, we agree on something.   »

L'ironie avait toujours été le meilleur remède. Sa voix n'avait pas tremblé, mes ses yeux continuaient à briller. La vérité, c'était qu'elle aurait aimé qu'il le voit, son enfant. Elle aurait aimé fonder une famille avec lui. Elle aurait aimé que tout se passe comme dans les contes de fées. Mais elle n'avait jamais été aussi naïve. Alors elle avait tout simplement espéré que l'idée de devenir père l'aurait apaisé. Elle avait tout simplement osé croire qu'il pouvait changer pour elle et pour eux. Mais encore une fois, rien ne s'était passé comme prévu. Rien ne serait jamais aussi facile que dans les rêves. Elle avait été profondément immature de croire qu'il pouvait en être autrement. Alors elle choisi la seule voie qui marcherait. Son ego.

«  So, this is it, then ? You want to keep behaving like a coward, hiding in your house and drinking fucking Château Margaux ?  Is this what you want ?  »

Un lâche. C'était ça qu'elle devait lui faire croire. Mais ça ne suffirait jamais. Parce qu'il ne vivait que pour leur regard à eux. A ceux qu'il était en train d'exécuter sans scrupule. Alors, désormais, c'était ça qui devait l'emporter. Ce que pensaient les autres, parce qu'ils étaient trop lâches pour affronter leur propre regard. L'avis du peuple devenait plus imposant. Plus important que jamais. Parce qu'elle était persuadée que c'était ça qui les sauverait. C'était ça, la solution miracle. C'était ça, qui la ferait rester. Elle voulait rester.

«  I can leave, I don't care. But did you think it through ? Do you really need this kind of crisis when the country is at war ? What do you think will happen when they will learn that I left, and why I left ? What do you think will happen when they will learn that their hero is a fucking coward ?   »
Thadéus P. Pritchard
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« You only want what's out of reach, but you can't help holding on to me. »

« So, this is it, then ? You want to keep behaving like a coward, hiding in your house and drinking fucking Château Margaux ? Is this what you want ? » On se laisser absorber par des addictions. Par des différents moyens d'échapper à la réalité. On se laisse attraper par les erreurs. Et par les espoirs. On pense qu'on a gagné alors qu'on est en train de perdre. C'est ça, la tragédie de la vie. Tout commence à s'assombrir. On veut ce qu'on aura jamais. On espère tout donner, et au final, on ne reçoit rien. On espère que les choses s'arrangeront. Mais rien ne se passe. Les jours et les années passent. Et ils emportent tout avec eux. On reconstruit un monde qu'on est incapables de comprendre. On a peur des maladies et des soucis que l'on peut attraper en route. Des mots blessant qui s'installe à l'intérieur de nous. Parce qu'ils sont plus violents que tout le reste. « I can leave, I don't care. But did you think it through ? Do you really need this kind of crisis when the country is at war ? What do you think will happen when they will learn that I left, and why I left ? What do you think will happen when they will learn that their hero is a fucking coward ? » Elle avait fait son œuvre, elle avait réussi à me faire abandonner la partie. Parmi toutes les choses dont j'avais peur et toutes les histoires que j'ai pu raconté. Je m'étais moi même piégée dans la toile d'araignée que j'avais tissé. J'étais le prédateur et le bourreau à la fois. Que je faisais comme si je gagnais. Parce que tout ça faisait partie du jeu. Même si ce n'était pas loyal. Même si ce n'était pas une victoire.

« I'm not a coward. I won't keep hiding in my house, no, this is going to be far worse than that. » Je préparais un plan. Je me relevais tout en restant à terre. Je remplissais le paradoxe et je l'alimentais comme si rien ne comptait plus vraiment. Un nouveau tour de magie. Une nouvelle pirouette qui les impressionnerait tous. J'avais retrouvé l'inspiration pour me battre. L'inspiration de devenir un monstre de fer. Un robot préparé pour toutes les tâches qui se présenteraient devant lui. C'était ça, que j'allais devenir. J'allais devenir mon pire ennemi. Et elle le verrait. Elle sentirait la douleur, comme je l'ai ressenti au fur et à mesure des jours où elle n'était pas là. Je lui en voulais et je m'en voulais en même temps. Parce que rien n'était supposé se passer comme ça. On ne veut pas devenir comme son voisin. On ne veut pas devenir un raté. On veut tracer son propre chemin. On essaye de se dire qu'on aurait fait mieux. Que quelqu'un aurait fait mieux là où on a échoué. On connaît toutes les histoires et les blessures. Tout les souvenirs, et pourtant on les rejette, parce qu'ils représentent une faiblesse. On abandonne ce qui était, et ce qui sera. On se concentre sur ce qu'on veut avoir, c'est à dire tout.

« I'm going to pretend all of this is okay. I'm going to keep pretending, because this is what I do best, right ? » Je repris la bouteille, et je me versais un verre, tout en la regardant avec un sourire. Celui de l'homme qui est désespéré, et qui veut s'enfuir de la réalité. Celui qui se cache dans des politesses et derrière des fêtes qui n'ont jamais comptés. « I'll pretend I want this child and I'll pretend nothing changed. » Le soucis c'est que je prétendais à moitié. C'est que c'était un demi mensonge. Et peut être qu'en mélangeait illusion et réalité, je faisais une erreur. Et j'avais peur auparavant. Sauf que je n'avais plus peur aujourd'hui. Ce n'était plus mon but. Mon but c'était d'essayer de supporter la solitude. Essayer de m'y accommoder. De la supporter, comme une vieille amie qu'on ne veut plus comprendre. « I'll pretend we're still the perfect marriage all of them dreamed of, and this is going to be exactly what you expected. » Je m'approchais d'elle, tout en continuant à boire le verre. J'avais tout donné, et je perdais tout. J'avais tout donné, et j'aurai aimé que ça marche. Que ça ait une quelconque valeur. Mais ça n'en a jamais eu. Parce que je n'étais pas son sauveur. J'étais celui qui lui faisait mal, jour après jour. Et j'étais celui qui la détruisait. Qui l'enfermait dans une cage dont elle cherchait désespérément à s'échapper. « And I'll even pretend to be happy about that. This is what I'm going to do. Because I don't want this child to become the monster I am. » L'affreuse vérité éclate toujours. Même après des heures. Même après des années. Elle est là, et elle nous rappelle que l'on a perdu. Et qu'on a essayé.
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Message Posté Dim 2 Juin - 23:49.
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if heaven and hell decide, that they both aren't satisfied
i will follow you into the dark

On se demande souvent comment naissent les miracles. Certains placent toutes leurs espérances en un dieu qu'ils créent de toutes pièces. Ils invoquent la providence, parce que tout est déjà écrit, tout y compris les miracles. D'autres rejettent la faute sur le hasard. Le hasard absolu qui crée l'injustice et donne leur chance à ceux qui le méritent le moins. Circée n'avait jamais cru aux miracles, parce qu'elle avait toujours pensé que l'être humain écrivait sa propre destinée. Et que ceux qui prétendaient le contraire étaient des lâches qui se réfugiaient dans des excuses insensées. Mais les choses changent. Bien souvent, pour le pire. Alors, elle se retrouvait face à l'homme qui tenait sa vie entre ses mains. Et elle priait. Elle priait pour que ça marche et pour que ses vœux soient exaucés. Elle priait pour un instant de répit dans le mensonge. Elle priait pour une trève.


«  I'm not a coward. I won't keep hiding in my house, no, this is going to be far worse than that.  »

Son cœur battait un peu trop fort. Parce que tout était un peu trop intense. Ses espoirs. Ses vœux. La façon dont elle le regardait, comme s'il allait lui donner la réponse à toutes ses questions. La façon dont il lui souriait, comme s'il possédait ces réponses. Comme si c'était sa dernière chance de se rattraper. Elle ne pouvait pas partir. Elle ne voulait pas partir. C'était ça qui la faisait souffrir, dans l'histoire. Elle savait qu'il l'utilisait, mais elle en redemandait. Elle était attirée par la douleur, alors elle finissait par se faire du mal, juste pouvoir l'effet que ça lui ferait. Juste pour voir si ça lui rendrait tout ce qu'elle avait perdu.


«  I'm going to pretend all of this is okay. I'm going to keep pretending, because this is what I do best, right ?   »

Amer. C'était amer. Parce que c'était exactement ce qu'elle lui avait demandé. Mais c'était le contraire de ce qu'elle désirait. Elle voulait qu'il lui dise qu'il l'aimait. Elle voulait qu'il lui dise la vérité, toutes les vérités. Mais c'était comme si, derrière ce masque, les sentiments disparaissaient. On dit que si on croit assez fort en quelque chose, ça peut se réaliser. C'était exactement ça qui lui faisait peur. L'idée même de sombrer dans le mensonge. De finir par croire que tout ce qu'ils se racontaient était vrai. Perdre pour de bon et à tout jamais. Et il y avait quelque chose de touchant dans leur chute. Ils sombraient ensemble sans oser se regarder. Ils contemplaient la mort de tout ce qu'ils avaient créé sans oser suaver quoi que ce soit. Parce que ça voulait dire qu'ils tenaient encore l'un à l'autre. Et c'était le seul secret qu'ils ne révèleraient jamais. Elle acquiesça.

«  I'll pretend I want this child and I'll pretend nothing changed.   »

Par réflexe, elle posa sa main sur son ventre. On pouvait sentir le cœur battre. Quelque part, ça la rassurait. Parce qu'elle n'était plus seule, face à lui. Elle avait enfin l'impression qu'ils se battaient à armes égales. Elle avait l'impression que l'enfant était la seule raison pour laquelle il ne la tuait pas sur le champ. Peut-être par simple curiosité. Probablement par pitié. Cet enfant, c'était la seule carte qu'elle pouvait jouer. Ca la dégoûtait de devoir l'utiliser. Mais, quelque part, elle n'avait jamais eu le choix.

«  I'll pretend we're still the perfect marriage all of them dreamed of, and this is going to be exactly what you expected.   »

Ca serait exactement ce à quoi elle s'attendait. Ca serait exactement ce qu'elle avait voulu. Mais ça sonnait faux, et, déjà, elle se sentait écoeurée. Ils avaient raté leur chance. Ils avaient regardé le temps passer, le sable s'écouler, les chances s'émietter, le soleil se coucher. Ils auraient pu décider de recommencer à zéro. De s'offrir une nouvelle vie. Mais ce n'était pas aussi simple. Et c'était trop tard.

«  And I'll even pretend to be happy about that. This is what I'm going to do. Because I don't want this child to become the monster I am.   »

Elle déglutit. Elle ravalait tous ses espoirs. Le plus triste, c'était de savoir que le monde continuerait à tourner, dans sa ronde lamentable et désincarnée. Le plus triste, c'était de savoir qu'ils n'avaient pas le pouvoir d'arrêter le temps, ne serait-ce que l'espace d'une soirée, pour retrouver la vérité qui était la leur. Ils n'étaient pas des dieux. Ils n'étaient pas des rois. Ils étaient des anges déchus qui erraient dans un royaume qui était devenu trop grand et trop imposant.

«  I'll just pretend I believe you, then.  » Elle lui avait rendu son sourire. Elle avait toujours du mal à croire ce qu'il lui disait. Si elle avait pardonné, elle n'avait pas oublié. Elle n'oublierait probablement jamais. «  First things first, let's cut out the wine.    » Elle s'empara de son verre et le vida dans l'évier. Il était hors de question qu'elle le regarde se détruire sans rien faire. Puisqu'à présent, il n'y avait plus que la conquête du pouvoir qui les liait, alors tout devait être parfait. Ca commençait par lui et son apparence délabrée. «  Then, go have a shower. And shave, for God's sake. You always wondered if you'd look good with a beard, I think we all have the answer now.    » Elle avait dit ça sur le ton de la plaisanterie. C'était comme si rien ne s'était jamais passé. «  I'll clean the place and make some dinner in the meantime.    » C'était comme s'ils s'étaient quitté la veille. En plus amer. «  Oh, and I hate to ask, but could you give me my ring back ?    » Le symbole d'une nouvelle promesse. Beaucoup plus sombre que la précédente.
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