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CIRCEE & THADEUS ❧ you're gonna miss me when I'm gone [pm]
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Mar 25 Juin - 15:18.



i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..


★ noms des participants: Circée & Thadéus
★ statut du sujet: privé
★ date: milieu du mois
★ heure: fin d'après midi/début de soirée
★ météo: temps pluvieux
★ saison: saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 005
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 005
★ intervention de dominus: Nein CIRCEE & THADEUS ❧ you're gonna miss me when I'm gone [pm] 156512
★ récompenses: Pas encore (a)




Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Mar 25 Juin - 16:48.



« You spin my head right round, right round. »

« Bloody hell, I don't even have enough words for this. » C'était sûr que de toutes les choses que j'aurai pu imaginer, c'était le pire. J'avais des tas d'idées préconçues sur les femmes enceintes. Sur les femmes en général. J'ai souvent préféré penser qu'elles étaient fausses. J'ai souvent préféré penser que j'étais tout simplement trop coincé sur les idées qui étaient établies depuis déjà trop de temps. J'ai souvent préféré penser que les choses ne changeaient pas. Qu'elles étaient toujours identiques. Mais un jour, on se retrouve face à ce qu'on ne comprend pas. Face aux choses qu'on ne pourra jamais comprendre. Face à celles qu'on ne veut pas maîtriser et celles qui nous effraient. On improvise, on s'imagine que tout sera identique. On s'imagine que tout est simple. Qu'on pourra continuer à vivre de la même façon. Mais tout est bousculé. Tout se transforme en désastre, et on a pas le choix, on doit devenir d'autres personnes, d'autres histoires, d'autres acteurs. On doit inventer de nouvelles chansons, de nouvelles règles, comme si celles qui existaient auparavant n'avaient aucune valeur. C'est ça qui arrive quand notre monde est bousculé. Quand toutes les sécurités sont détruites. Quand tout n'est plus qu'un reste de ce qui aurait pu et de ce qui aurait dû exister. On s'enfuit au loin comme des voleurs, et on apprend à se défendre comme si on se battait pour quelque chose qui nous manquait déjà. Les couleurs s'envolent, les prévisions ne comptent plus. C'est ça qui arrive, quand l'ordre des choses est bouleversé. Quand la chaleur envahit nos corps, quand le manque commence à s'installer dans nos vies comme une maladie sans la moindre solution. On a beau essayer, on se détruit. On se laisser couler à chaque fois. Parce qu'on a plus de raison de se battre. On pense à ce qu'on était, on pense à ce qu'on aurait dû être. Et on sait que c'est terminé. Comme un jour d'été, tout s'envole au loin.

J'ai regardé la statue pendant de longues minutes, avant de poser ma main sur mon front. C'était un cauchemar. Un véritable cauchemar qui devait s'arrêter avant que je ne devienne fou et bon à mettre à l'asile. « God why did I choose to marry, why, just why ? » J'ai regardé à nouveau la forme imposante dans le salon. « I might as well get a dog. » Peut être que c'était une plaisanterie. Une mauvaise blague. En tout cas, je l'espérais plus que tout. Alors j'ai commencé à me retourner, pour déposer ma veste sur le canapé. « CIRCEE ! WOMAN, COME HERE. » C'était de la pure folie. Puis je l'ai vu arriver, et j'ai essayé de sourire, pour me calmer. Pour réaliser qu'au milieu de mon salon, il y avait une statue d'Albus Dumbledore, nu. Pour réaliser que c'était un putain de cauchemar et que j'avais envie de hurler tellement c'était fou.

On sous estime ces moments. Ceux où tout se fout en l'air. Où tout devient de plus en plus étrange. Où tout n'est qu'une plaisanterie qui ne s'arrête jamais. On voit l'ironie, mais on ne saisit pas le sens. On voit la haine, mais on ne saisit pas la logique. On voit l'appel au secours, mais on laisse le monde couler. Parce qu'on est préoccupés par ces minuscules instants qui n'ont ni queue ni tête. On est persuadés de perdre, et on est persuadés de gagner. Alors on laisse les minutes s'enfuir à une vitesse qu'on ne peut pas atteindre, et on laisse les jours défiler comme si c'était logique de tout abandonner. Je l'ai regardée avant d'indiquer la statue de ma main. « Why is this in our living room ? How much did you even pay for this ? » J'étais même pas en colère. J'étais effrayé par la situation.
Circée P. Whelan
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Message Posté Mar 25 Juin - 17:54.



if only i could turn back time
and you and i would make it through this




Circée était une personne distinguée. Elle avait reçu une éducation sévère et disciplinée. Elle connaissait le protocole et les règles de politesse par cœur. Elle avait fait de brillantes études. Elle n'avait jamais manqué de culture. Elle faisait partie de ces femmes à fort caractère qui impressionnaient même les hommes les plus machistes. Elle avait toujours son mot à dire et ses opinions étaient pertinentes. Sans compter le fait qu'elle était à la tête de l'Europe magique, on pouvait dire que Circée était une personne exemplaire et parfaitement mature. Une personne qui avait réussi sa vie sur tous les plans.  Sauf qu'elle n'avait jamais échappé à la règle. Depuis qu'elle était enceinte, elle n'était plus le monstre de ruse et de dignité qu'elle était auparavant. Elle oubliait tout. Elle riait à toutes les blagues.  Elle oubliait la fonction principale des objets. Elle rangeait ses clés dans le réfrigirateur et les yaourts de son fiancé dans des boites à chaussure. Elle perdait sa baguette douze fois par jour. Elle mettait des chaussures dépareillées. Lorsqu'elle était énervée, elle pleurait. Lorsqu'elle était triste, elle pleurait. Lorsqu'elle était heureuse, elle pleurait. Elle était incapable de tenir une heure sans aller soulager sa vessie. Elle était gouvernée par son état et par ses hormones. Elle n'avait jamais eu autant envie de son fiancé. Même si sa peau n'avait jamais été aussi rayonnante, elle n'était plus elle-même. Et elle achetait des sculptures hors de prix.

Au fond, ce n'était qu'une statue. Une sculpture très rare, lui avait-on dit, d'un Albus Dumbledore dans la force de l'âge qui laissait deviner au reste du monde l'étendue de ses forces. Elle était tombée sous le charme de cette sculpture coulée dans de l'or massif parce qu'elle brillait. Et Circée aimait tout ce qui brillait. Elle aimait les colliers, les boucles d'oreilles, les bracelets, les chaussures, les robes, tout ce qui était susceptible de scintiller et de capturer la lumière. Alors, lorsqu'elle l'avait vu, cette sculpture d'un homme qui brillait, elle n'avait même pas négocié. Elle n'avait même pas hésité une seule seconde.   Elle avait payé le matin, et l'après midi même, ils étaient venu la livrer. Elle était restée quelques minutes ou quelques heures à contempler son achat. Elle avait perdu la notion du temps.  Et, au fond, ce n'était rien de plus qu'une statue.

Elle avait passé le reste de la journée à vaquer à ses occupations. Elle avait lu sorcière hebdo à la recherche des derniers potins. Elle avait répondu à quelques lettres. Et puis elle s'était mise à la confection du dîner. C'est à peu près au moment où elle commença à éplucher les légumes qu'elle se rendit compte que la statue était peut-être un peu trop chère payée. Et qu'elle s'était servie sur le compte de Thadéus sans même lui demander la permission. Elle haussa les épaules. De toute façon, il n'était pas encore là. Elle avait le temps de réfléchir à un plan. Sauf qu'elle oublia immédiatement son inquiétude lorsqu'elle rencontra une recette de gâteau au chocolat qui éveilla sa curiosité. Après avoir cuisiné pendant plusieurs heures, elle a décidé de monter dans sa chambre pour aller se changer. C'est là qu'elle l'a entendue rentrer. Elle s'est immobilisée quelques instants pour écouter sa réaction. Ses yeux se promenaient dans la pièce, elle était à l'affut de la moindre exclamation. Mais le silence était complet, jusqu'à ce qu'il ne se mette à hurler. Elle sursauta.

« CIRCEE ! WOMAN, COME HERE. »  Merde, elle aurait peut-être dû la cacher, la statue, en fin de compte. Elle était en sous vêtement dans son dressing. Elle ravala ses larmes, sans savoir pourquoi elles coulaient. Elle attrapa un peignoir en soie avant de descendre les escaliers. Elle avait peur. Si elle s'était écouté, elle se serait cachée dans un placard jusqu'à ce que la colère passe. Enfin, si elle s'était écouté, elle aurait surtout mangé une boîte de sardines. Mais elle avait toujours été courageuse et dégoutée par l'odeur du poisson. Alors elle s'avança vers lui avec un grand sourire, comme si ça changerait quelque chose.   « Why is this in our living room ? How much did you even pay for this ?  »  Elle ne regarda même pas la statue et se rapprocha lentement de son fiancé, un sourire aguicheur fiché sur le visage. Elle l'embrassa pour lui dire bonsoir et resta blottie contre lui quelques instants. Elle murmura.   « You're so very handsome tonight, minister.  » Elle n'avait jamais réalisé combien ses yeux étaient bleus. Elle aimait ses yeux. Elle aimait ses lèvres. Elle aimait à peu près tout, sauf lorsqu'il était en colère après elle. Et elle le sentait qu'il lui en voulait. Elle ne savais pas exactement pourquoi, mais elle se doutait que ça avait quelque chose à voir avec la décoration du salon. Et plus précisément avec la statue. On y revenait toujours, à cette statue. Au fond, ça n'aurait pas dû le déranger plus que ça, il venait de s'en faire construire une à son effigie, elle ne faisait que restaurait l'équilibre de la nature. Oeil pour œil. Dent pour dent. Statue pour statue. Même elle ne croyait plus à ses excuses. Et elle savait que malgré toutes ses feintes, elle ne pourrait échapper à la confrontation. Ô rage. Elle essayerait quand même. Elle laissa sa main descendre jusqu'à la boucle de sa ceinture.  « If you ask me it wasn't that expensive for a such beautiful and unique masterpiece. They told me it was the only one in the entire world. And it's here. In our home. How wonderful is that ?   » Et puis elle finit par se tourner vers la statue qui l'éblouit encore une fois. Elle brillait. Et elle aimait tout ce qui brillait. Alors elle arrêta de déboucler sa ceinture pour s'extasier près de la statue.  « I think we actually should get some champagne for this. I know I'm not supposed to drink but I won't tell if you don't.  Or maybe you should arrest me, this could be fun.   » Toujours le même sourire, et un clin d'oeil.

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Message Posté Mer 26 Juin - 0:05.



« She made a fool out of you, and, boy, she's bringing you down. »


« You're so very handsome tonight, minister. » Je soupirais, mais je déposais tout de même ma main dans son dos. Et j'essayais par tout les moyens de me calmer, de réaliser que tout ça n'était qu'une mascarade. Les choses se compliquent. Les moments se déplacent dans le temps. On vit l'existence qu'on a choisit, et non pas celle des autres, parce qu'on est si décidés à s'en sortir qu'on préfère ignorer les images. Et j'ai toujours fait partie de ces personnes qui savaient se contenir. Celles qui savaient comment gérer les problèmes et comment trouver les solutions. Je faisais des plans et je réalisais les moindres détails jusqu'à ce que tout se transforme jusqu'à ce que la poussière se transforme en château et que les démons deviennent des anges. J'étais ce genre de personne qui se battait pour la logique et pour le paradis en même temps. Je ne me laissais pas avoir par le passé et je contrôlais les moindres instants de mon futur. Je laissais le temps passer et je savais exactement ce que je devais faire pour devenir quelqu'un d'idéal. Une âme parfaite qui serait capable de diriger ses idées vers un temps et une ère plus glorieuse. J'étais cet homme qui savait à quel point il était puissant et au combien il avait le contrôle. Mais ça, ça, c'était quelque chose que je n'arriverais pas à comprendre, ni à diriger. Ça, c'était quelque chose qui restait au dessus de mes forces. Quelque chose que je ne comprenais pas assez. Elle toucha la boucle de ma ceinture. J'ai essayé de parler, mais elle m'a coupée. « If you ask me it wasn't that expensive for a such beautiful and unique masterpiece. They told me it was the only one in the entire world. And it's here. In our home. How wonderful is that ? » J'ai une fois de plus essayé de parler, mais elle reprit. « I think we actually should get some champagne for this. I know I'm not supposed to drink but I won't tell if you don't.  Or maybe you should arrest me, this could be fun. »

J'ai regardé ailleurs. « I don't need champagne, I need a bottle of whiskey. Maybe two. Or a dozen. » Le problème c'était que c'était impossible. C'était une situation qui me rendait fou. J'étais un homme qui comprenait beaucoup de choses. Ça ne voulait pas pour autant dire que j'étais tolérant. « Darling, we must give it back, it's way too expensive, and... » J'ai continué à sourire. J'ai continué à regarde cette chose qui se trouvait dans notre salon. J'ai continué à observer les choses autour de nous, avant de me concentrer à nouveau sur son visage. « It's the most ugly thing I ever seen, to be honest. » Mon sourire se forçait de plus en plus. Mon sourire était un peu forcé. Un sourire qui allait bientôt se transformer en colère. En indignation. « I mean, honey, have you realised that... » J'ai laissé une seconde passer, j'ai pris une grande inspiration, et j'ai tout simplement hurlé. « THERE IS A BLOODY STATUE OF DUMBLEDORE, NAKED, IN OUR LIVING ROOM. NAKED. DUMBLEDORE. THIS IS FAR FROM OKAY. » J'ai posé ma main sur son bras, pour ne pas l'effrayer. « You know I love you, but this is not possible, this is far from possible. » J'étais comme un animal enragé. Un animal en cage. « What is happening to you, do you need a new dress ? You've gained some weight, I must say.  » J'ai souri à nouveau, et j'ai levé les yeux au ciel avant de reprendre. « Oh, I know, you want to have sex ? Just ask me and I will do whatever needs to be done to prevent these kind of things to happen. »
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Message Posté Mer 26 Juin - 12:44.



and i've lost who i am
and i can't understand why my heart is so broken rejecting your love




Il était en colère. Elle le savait, elle le sentait, et son cœur battait trop vite. Trop fort. Elle avait peur, parce qu'elle savait que son sourire ne tiendrait pas. Parce qu'elle savait qu'il essayait. Mais la colère l'avait toujours détruit. C'était la seule émotion qu'il ne maîtriserait jamais. C'était la seule once d'humanité qu'il exposait. Et elle savait mieux que quiconque la vitesse à laquelle il pouvait se transformer en animal. En ce monstre froid qui avait les yeux vides et le visage d'un loup assoiffé de sang. Alors elle prenait son mal en patience. Elle masquait sa peur derrière un visage apaisé. Elle masquait ses angoisses derrière des yeux doux. Mais elle avait tort. Cette fois-ci, mentir ne suffirait pas. C'étaient les mensonges qui avaient créé le monstre. C'étaient les mensonges qui avaient dévoré leur âme. Parfois, on aimerait perforé son crâne pour en faire sortir tous les démons et tous les mensonges. Parfois, on aimerait s'exploser la tête contre le sol en tombant pour laisser partir toute la souffrance qui s'y développait. C'était comme un cancer, c'était comme un poison, ça ne s'arrêterait jamais. Et à chaque fois qu'elle se pensait tirée d'affaire, il la tirait vers les abysses. Elle ne reverrait plus jamais le soleil.

Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle les sentit couler le long de ses joues. Elle sentit sa gorge se serrer. Et les sanglots arriver avec. Elle détestait ça. Elle détestait lorsqu'il la regardait comme si elle n'était plus qu'une sirène sans voix. Comme si elle n'était plus rien du tout. Elle détestait perdre le contrôle de son propre corps. Elle détestait sa vulnérabilité. Elle savait mieux que quiconque de quoi il était capable. Elle savait qu'il possédait toutes les armes pour la détruire. Et elle se laissait faire parce qu'elle n'arrivait plus à se battre. Elle n'arrivait plus à lutter. Elle était dans l'incapacité physique de conserver le peu de dignité qu'elle avait. Elle n'avait plus de fierté. A cœur ouvert, elle lui montrait tout ce qu'elle était. Et c'étaient des cendres. Et c'étaient des cadavres. Et c'étaient tous ces souvenirs qui s'étaient métamorphosaient en monstres chimériques et qui la happaient jusqu'à l'étouffer. Et c'étaient tous ses mots qui la blessaient jusqu'au plus profond de son être parce qu'elle n'avait pas envie de le décevoir, et c'était tout ce qu'elle faisait depuis qu'elle était revenue. Elle avait cru avoir fait tomber le roi. Elle l'avait élevée plus haut qu'il ne l'était déjà.


La colère et la peur provoquées par les hurlements furent accompagnées par le dégout lorsqu'il lui avait clairement fait comprendre qu'elle n'était plus désirable. Et c'était ça, sa plus grande peur. Qu'il se rende compte qu'elle n'était pas différente des autres. Alors elle essuya ses larmes, la gorge serrée, la colère au ventre et la peur dans les poumons. Une moue dégoutée s'installa peu à peu sur son visage. « You did not just say that.... » Elle regarda la statue. « Fine. Give it back. » Elle s'éloigna de lui, en reculant. Elle haussait le ton. «  Give everything back. Dumbledore. The house. Me. » Elle s'empara de sa baguette qui était posée sur un meuble. Elle lança un sort imprononcé qui fit léviter le gâteau qu'elle avait préparé jusqu'à eux.  «   There. Give the cake back. Give the dinner back. » Et d'un coup de baguette, le gâteau atterrit sur Thadéus. Elle savait qu'elle le paierait très cher. Elle savait qu'il allait en devenir fou. Mais même si elle était démunie, même si elle ne contrôlait plus rien, elle ne se laisserait jamais rabaisser comme ça par un homme. Et surtout pas par lui.  « I guess nothing good ever comes from your penis, Thadeus.   » Des larmes nerveuses revenaient envahir son visage. Et même si sa voix était forte, elle tremblait. Ses émotions étaient amplifiées et plus elle s'énervait contre elle même, contre lui, contre tout, plus elle se sentait fragile. C'était comme si elle pouvait mourir à tout moment. Mais pas une mort physique. Pas une mort qui emporterait son dernier souffle vers un monde qui n'avait jamais existé. Une mort qui la briserait jusqu'à ce que son cœur devienne noir tant il serait consumé par la rage et les regrets.  « You know what, cupcake ? I do need a new dress. Maybe two. Or a dozen.    » Un sarcasme froid dans des larmes chaudes. C'était pathétique. Elle se débattait et c'était pathétique.  Elle essuyait son visage. « But no, no sex for you. No sex for you for another... What is it ? Seven months ? That's your loss, really. Cause I was going to do some really dirty things to you tonight.    »  Elle allait quitter le salon mais elle se retourna au dernier moment, parce qu'elle ne contrôlait plus rien. Parce qu'elle laissait son corps lui dicter ses mots. Parce qu'elle laissait tout ce qu'elle taisait auparavant se révéler à lui dans toute son horreur.  « But hey, I guess you can just go to  Adamovitch for that, right ? Or some other woman. It's not like you don't have  options. Darling.   »
Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Mer 26 Juin - 23:30.



« Am I a part of the cure ? Or am I part of the disease ? »

Le soucis avec les problèmes, c'est qu'ils se multiplient. On a beau essayer de se battre, on a beau essayer de dévier les sorts et les cauchemars, tout n'est que peine perdue. On voit les photos et les souvenirs comme des délivrances. On voit les potions comme des remèdes. Rien n'est comme avant, et tout est semblable. On revit les mêmes événements, encore et encore, comme si tout allait bien. Comme si la loi était de notre côté. Et la vérité, c'est que j'étais en colère. J'étais en colère parce que je savais qu'on allait tomber. Parce que je savais qu'un jour, l'obstacle deviendrait trop grand. Je ferais l'erreur de trop. Je savais qu'un jour, je commencerais à devenir un pion qu'il faut enlever. Même si j'étais le roi. Même si j'étais le pion le plus puissant. On devrait me renverser. Parce que la vérité, c'était que j'étais un pion, comme tout les autres. Et que c'était le destin qui se jouait de nous. Il jouait avec nos vies, et il jouait avec nos espoirs. Il écrasait nos alliés et il se les appropriait comme si ils possédaient une quelconque valeur à ses yeux. On avait peur de pas réussir à convaincre le temps qu'on était meilleur que lui, parce que la vérité, c'est qu'on l'était. À chaque instant, à chaque minute gagnée, on s'offrait la possibilité de s'en sortir, plus que n'importe qui. À chaque minute volée, on se sauvait un peu plus de la destruction. À chaque minuté volée, on se rapprochait de cet idéal qu'on ne comprenait que trop peu. Celui qui m'était interdit, parce que je faisais partie de ceux qui était enfermé au loin du paradis. Je n’accéderais jamais à cet endroit là. Parce qu'on m'y refuserait. Parce que j'avais pas le choix. J'étais perdu quelque part en enfer. Quelque part dans un monde sans couleur. Un monde que j'acceptais sans vraiment le savoir. Un pacte que je n'avais pas signé. Un pacte dont je me fichais au fond. Parce que j'avais les cartes en mains.

« You did not just say that... » Elle reculé, et je me suis avancé. J'ai essayé de parler. Mais j'avais déjà brisé l'espoir. Elle avait mal et c'était de ma faute. Alors je devrais me battre comme tout les autres. Parce que j'étais humain. J'étais un monstre, qui possédait cette parcelle d'humanité que personne ne découvrirait jamais. « Fine. Give it back. Give everything back. Dumbledore. The house. Me. » Elle a commencé à faire léviter le gâteau, et j'ai senti que cette fois, c'était bon pour moi. « There. Give the cake back. Give the dinner back. » J'ai reçu le gâteau sur ma chemise. « I guess nothing good ever comes from your penis, Thadeus. » La colère n'était pas réelle. Du moins, j'essayais de m'en persuader. J'essayais de comprendre pourquoi la rage pouvait la contrôler à ce point. J'essayais de comprendre ce qui n'allait plus chez cette pauvre femme, sans succès. « You know what, cupcake ? I do need a new dress. Maybe two. Or a dozen. » Ça, je savais le gérer. Je savais contrôler l'argent, et je savais gérer les dépenses. Je ne comprenais pas les reproches, ceux qui n'ont jamais été faits, ce qui n'ont jamais été évoqués. C'était ça, qui m'échappait. Du début à la fin. « But no, no sex for you. No sex for you for another... What is it ? Seven months ? That's your loss, really. Cause I was going to do some really dirty things to you tonight. But hey, I guess you can just go to Adamovitch for that, right ? Or some other woman. It's not like you don't have options. Darling. »

Je l'ai regardé, incrédule, avant de m'approcher d'elle. « Come on, you are not even serious right now ? » Je m'en fichais du gâteau. De toutes façons, ce n'était pas moi qui nettoyait mes vêtements. « We talked about this, I do not wish to cheat on you. » J'ai laissé quelques secondes passer, parce que j'ai compris que la colère ne réglerait rien. Pas avec elle. Ni aujourd'hui. « I just don't know how to handle this situation. You are different, and sometimes, very, very strange. » J'ai même tenté de la prendre dans mes bras. Comme si c'était normal. Parce qu'au fond, ça l'était. Mais c'était une simple période de répit avant que la véritable guerre ne se mette en place. Avant que les boucliers ne se transforment en armes. Avant que la mort ne détruise tout sur son passage. C'était ça, le cauchemar de chaque être humain. « I need time to adapt, that's it. »
Circée P. Whelan
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Message Posté Dim 11 Aoû - 22:26.



you're part of the disease you idiot
let my stories be whispered when I'm gone.


Elle contemplait le carnage qu'elle avait elle-même orchestré. Elle n'arrivait pas à comprendre comment elle avait pu perdre le contrôle de la situation. Circée avait toujours été une personne logique. Lorsque quelque chose n'allait pas, elle savait exactement d'où ça venait et comment résoudre le problème. Elle avait toujours vécu dans les calculs et les manipulations. Dans les mensonges et les illusions. Elle savait comment altérer la réalité, elle savait comment jouer avec les miroirs et les lumières. Elle savait comment rebondir après avoir touché le fond. Elle savait comment se rattraper ce qui était en train de s'effriter. Elle savait contrer les attaques. Elle savait parer les défenses.  La seule chose qu'elle n'avait jamais su faire, la seule chose qui la distinguait de son fiancé, c'était qu'elle n'avait jamais réussi à enterrer ses émotions. Elle n'avait jamais réussi à se priver de sa compassion, de ce sentiment profondément ancré que chaque être humain est si précieux et si fragile que, jusqu'à preuve du contraire, il mérite toutes les protections que le monde peut lui offrir. C'est pourquoi elle ne s'était jamais sentie en sécurité à ses côtés. L'impression d'être constamment testée, évaluée lui empoisonnait la vie, parce qu'elle savait comment il réfléchissait. Un simple ratio coûts/avantages. Ca n'avait jamais été plus que ça, pour lui. Un éternel calcul d'intérêts, une balance injuste qui dictait chacune de ses actions. Qu'avait-il à gagner, avec elle ? Rien. Lorsqu'il s'en rendrait compte, elle finirait dans la fosse, elle aussi. Son visage pâle flotterait dans la mer de sang. Et plus le temps passait, plus elle le pré-sentait.

La situation était particulièrement ridicule, et elle était honteuse d'avoir dépassé les bornes à ce point. Elle ne pensait plus à la statue, elle aurait voulu qu'elle n'existe pas. Elle aurait voulu la détruire sur le champ, mais elle s'abstint, consciente, pour une fois, que ça n'arrangerait rien. Sa gorge était toujours aussi serrée, mais, par un miracle qu'elle ne put réellement expliquer, elle retrouvait peu à peu sa force et ses esprits. Elle l'écoutait sans le regarder lui dire qu'il n'avait jamais voulu la tromper. Elle l'écoutait lui parler de temps d'adaptation. Elle entendait chacun de ses mots et tout sonnait comme un vaste mensonge. Comme une mascarade interminable qui lui donnait la nausée. Elle se rendait compte qu'elle avait toujours été prise au piège. Même lorsqu'elle avait cru détenir un certain pouvoir sur lui, tout n'était qu'une illusion menée d'une main de maître. Il ne voulait pas de l'enfant. Il ne voulait pas d'elle. Il ne voulait qu'une image à livrer aux médias. Il voulait une apparence, une histoire qui n'existait pas. Et, elle le savait mieux que personne, toutes les histoires ont une fin. Quand serait la sienne ?

« Don't come near me.  You're covered with cake.   »

Un ton hautain, involontaire. Elle s'éloigna de lui avant de poser sa baguette sur le buffet. Elle se trouvait ridicule et stupide. Elle était embarrassée par ce qui venait de se passer. Et c'était fou de se dire que la seule personne dont elle ne devrait pas avoir peur la terrorisait. Elle avait peur de son jugement. Elle avait peur de perdre toute la valeur qu'elle avait cru gagner. Elle avait peur de lui faire honte. Elle avait beau se répétait qu'elle n'avait pas à craindre toutes ces choses, c'était plus fort qu'elle, et ça la tuait. Ca la tuait d'être prise entre deux eaux, de se tenir aux confluents de tout ce qu'elle aimerait être et de tout ce qu'elle était. Elle aurait voulu lui faire confiance, mais elle ne le pouvait pas. Elle aurait voulu être ce rêve, cette légende qu'il créait un peu plus chaque jour, mais elle ne le serait jamais. Elle n'était qu'humaine, après tout. Et ça ne serait jamais suffisant. Après avoir froncé les sourcils, elle le regarda dans les yeux.

« Actually, we never talked about it. I talked about it. I left. I came back. And now, we're acting like it's classified but it's not. It's not.  »

Elle ne pouvait pas passer sa vie à faire semblant. A raconter des histoires auxquelles elle n'avait plus envie de croire. Parce que tout s'effondrait trop tôt. Parce qu'elle avait une nouvelle responsabilité. Elle attendait un enfant. Elle n'était pas prête. Ca lui faisait peur. Mais c'était un problème qu'elle savait résoudre. C'était un problème qu'elle contrôlait. Thadéus, lui, était trop imprévisible. Il avait dix coups d'avance sur elle et elle ne pourrait jamais le rattraper. Elle ne pourrait jamais savoir ce qu'il pensait réellement. Et elle n'arrivait plus à faire comme si la situation lui convenait. Elle sortait de la pièce mais elle continuait à s'adresser à lui.

« Time is not what you need, a heart is what you need.  Do you think I enjoy being out of control like this ? I'm pregnant, what did you fuc...expect ? Do I need to teach you how it works ? Did you not go to school ? Do you want me to sign you in a sexual education program ? I'm sorry I'm not acting like myself, but maybe, just maybe, it is because I'm carrying another human being that is taking all of my ressources. I get to act like a fool, you get the easy part. You just have to be there for me and... »

Elle poussa un soupir, résignée. De toute façon, il ne comprendrait rien. Il n'était pas taillé pour ce job. Il s'en fichait bien d'avoir un enfant, tout ce qu'il voulait, c'était les photos dans les journaux. Il s'en fichait bien d'avoir une femme, il pouvait coucher avec qui il voulait.  Lorsqu'elle comprit enfin qu'elle parlait à un sourd, elle leva les yeux au ciel. Elle enleva son peignoir pour enfiler son manteau. Simplement vêtue de sous-vêtements, elle avait déjà froid, mais elle n'en avait pas grand chose à faire. Il fallait qu'elle sorte. Qu'elle s'éloigne de lui et de cette putain de statue. Elle enfila des talons qui traînaient là. C'était vraiment inconfortable, mais elle n'avait pas la patience de se rendre jusqu'à sa chambre pour aller chercher quelque chose de plus cosy. Et puis, elle allait rater son effet dramatique. Elle avait beau être enceinte et à l'ouest, elle ne ratait jamais ses effets. Il n'était pas question qu'elle commence aujourd'hui.

« Never mind. Good night.  »

Elle claqua la porte d'entrée derrière elle et, enfilant ses mains dans les poches de son manteau, se mit à marcher.
Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Sam 17 Aoû - 0:43.



« Cause you are the piece of me I wish I didn't need. »


Je l'écoutais parler sans l'entendre. Parce que c'était impossible. Parce que les choses n'étaient pas censées se passer de cette façon. Parce que les miracles n'appartenaient qu'aux morts. Parce que les visages se perdaient dans la foule. Et parce que la mort nous détruisait un peu plus chaque jour. Les mensonges devenaient des trahisons de plus en plus cruelles. Les miracles se faisaient de plus en plus rares. On essayait d'appartenir à un monde qui ne nous voulait pas. Un monde qui n'était plus suffisant. Un monde qui n'avait pas de logique, ni de honte. Un monde qui se perdait dans la peur et dans la crainte. Un monde qui mourrait un peu plus chaque jour. Un monde qui n'était qu'un monstre, perdu derrière des idées innovantes, et qui aurait dû m'appartenir. On essaye d'appartenir à cet état d'esprit, on essaye de contrôler les gouvernements, on essaye de manipuler les esprits, jusqu'à ce qu'ils nous appartiennent entièrement. Puis on maîtrise la logique, on maîtrise les visages inconnus. On dévisage les traîtres et on transforme les menteurs en héros. Parce qu'après tout, c'est ceux qui se sont protégés depuis le début. C'est ceux qui se sont battus dans un monde qui les rejetait. Ceux qui ont vu la mort de si près et de si loin à la fois. Ceux qui ont fait des mots une mélodie trop dure à entendre. Une mélodie bien trop mélancolique. Sans la moindre note d'espoir. On se rappelle de chaque visage comme celui d'une victime. Comme celui d'une opportunité qu'on a laissé filer. Parce que la facilité se trouvait là, droit devant nous. Et qu'on a su en profiter. On espère tout comprendre. Tout maîtriser. On espère tout détruire jusqu'à ce que le sang coule à flot. On espère tout réaliser. Les rêves. Les miracles. On espère devenir ceux qu'on a prévu d'être, parce qu'on refuse de voir une autre idée. On refuse d'admettre qu'on est capables de perdre. Qu'on est capables de se retrouver à la même place qu'auparavant. On est incapables d'imaginer que tout sera fini bien plus tôt que prévu. Bien plus tôt qu'on aurait pu l'imaginer. On vit sur un nuage où la perfection est tout ce qu'on a de plus précieux. On vit dans une illusion que l'on construit grâce à des pierres qui se transforment rapidement en poussière. On construit des châteaux sans pouvoir rester à l'intérieur. On laisse la mort faire son choix. On laisse le bonheur s'échapper. Parce que c'est ce qu'il fait de mieux. Depuis le départ. On ne change pas la nature d'un fait. On ne peut pas le changer, peu importe à quel point on essaye. C'est impossible. Et c'est ça, le plus cruel. C'est ça, la solution qu'on ne peut pas avouer. La solution qui se perd dans les mirages. Dans les malheurs. Dans la douleur. Et dans la force qu'on a pas su puiser.

J'ai entendu la porte se claquer sans que je ne puisse dire quoi que ce soit. Je me suis avancé vers la porte. « Is she being serious right now ? » J'ai attendu plusieurs minutes. Peut être que la laisser était une bonne idée. Après tout, je n'avais aucune idée de ce qu'elle voulait faire. Et c'était ça le soucis. Je n'avais pas de plan. Pas de prévisions. Je détestais ça. Autant que je me détestais pour imaginer pouvoir la suivre. Alors que j'avais raison. J'ai soupiré tout en avançant rapidement pour attraper et enfiler ma veste. J'ai pressé le pas, et j'ai ouvert la porte. « ...You incisive woman. » J'ai marché, et elle n'était pas très loin. Je l'ai suivi. J'ai marché un peu plus rapidement pour la rattraper et me placer devant elle. Un sourire affiché sur mon visage. Ça marchait à chaque fois. « Come on, Circée, love, we have to go home now, it's late. You're tired, I'm tired, I did not mean to be unfair and unkind to you. » Parce que je refusais d'admettre l'erreur. C'était ça le soucis. Je refusais d'avouer l'inévitable. C'était impossible d'imaginer que je puisse avoir tort. C'était quelque chose d'inconcevable. C'était quelque chose que je ne méritais pas de faire. J'étais censé toujours gagner. Sauf qu'avec elle, ça devenait de plus en plus dur. Parce qu'elle n'avait plus envie de me croire. Peut être qu'au fond, elle était celle qui avait raison. Mais ça aussi, ça faisait partie de ces choses que je ne pourrais jamais contrôler. Ces choses que je ne pourrais jamais maîtriser, ou expliquer. C'était tout ce qui me restait. La fierté d'imaginer que j'avais encore le pouvoir d'avoir raison avec elle. Le pouvoir d'être celui qui gagnerait. Mais c'était un mensonge de plus. Une illusion qui me berçait, comme pour me rassurer. Et elle me détruisait plus qu'autre chose, au final. Elle me torturait. Un long poison qui coulait, le long de mes veines glacées par l'envie de devenir le chef d'une nation qui m'acclamerait jusqu'à ce que je devienne plus qu'un mortel. J'ai déposé ma main sur son épaule, délicatement. « Would you offer me the pleasure of coming back home, with me, now ? » Je l'ai regardé pendant plusieurs secondes. « Please. »
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Message Posté Lun 19 Aoû - 17:21.



There's a storm on the streets, but you still don't run
Watching and waiting for the rain to come.


Voici la partie de l'histoire qu'on ne raconte jamais. L'amour tue. Il ne nous élève pas. Il n'est pas tout puissant. Il ne vaut ni les guerres, ni la mort. L'amour est un mensonge, un tour de magie, une supercherie. Une excuse qu'on se raconte pour pardonner des comportements inavouables. L'amour est une folie qui ne mène à rien. Une torture qui nous empêche de respirer. Des dédales qui avalent les rêves et qui les transforment en cauchemar.  L'amour est un hurlement que personne n'entend. L'amour est une agonie déguisée dans des battements de cœur. L'amour est un vase de crystal, fêlé.  Une tragédie. Un lever de rideau. Un adieu éternel. Mais voici le problème des humains. Ce sont des mortels qui se croient invincibles. Ils pensent qu'ils ont le luxe de perdre leur temps avec des considérations aussi futiles. Ils pensent qu'il existe des secondes chances et des branches auxquels se raccrocher. Mais il n'y a qu'un chemin, et il ne mène qu'aux enfers. Il n'y a qu'une chute, et elle déchire le ciel à tous les coups. Il n'y a qu'un essai, et il est bien souvent raté. Elle s'en rendait compte, à présent, que toutes ses tentatives étaient vaines. Que son retour n'avait rien amélioré. Qu'il resterait toujours le même monstre. Il ne changerait pas. Il était déjà trop haut. Il était déjà trop fort. Et personne, pas même elle, ne réussirait à le sauver. Il n'y avait plus d'issue et ça l'angoissait. Toutes les portes se fermaient, et il l'entraînait avec lui dans cette tempête qu'ils ne pouvaient plus arrêter. Dans ces limbes dont elle avait toujours rêvé avant de voir ce dont elles étaient réellement faites. Les céthédrales étaient batties sur le sang de ceux qu'il a fallut sacrifier. Les murs étaient formés d'ossements. Et tout ce qui brillait était englouti sous la poussière.  Elle entendait les armées marcher et faire trembler le sol. Elle entendait les bruits des canons et des sorts. Elle les entendait crier « à l'attaque » pendant qu'elle murmurait « à l'aide ». Et le pire, c'était qu'elle refusait d'y croire. Elle refusait de voir la réalité en face. Elle refusait de voir le monde s'écrouler de cette manière. Elle cherchait à s'occuper l'esprit pour ne plus jamais voir ce que James avait voulu lui montrer. Elle poussa un soupir. On était en plein milieu de l'hiver, et elle avait envie d'une glace. Un glace à la fraise, pour être exacte. Alors elle avançait. Pas à pas, elle s'éloignait de lui, comme elle le faisait jour après jour. Ses cheveux n'étaient éclairés que par la faible lumière des lampadaires. Elle prenait un chemin qu'elle ne connaissait pas. Peu importait où elle allait, du moment que c'était loin.  Elle a entendu la porte claquer. Elle a entendu les bruits de pas. Elle a accéléré le rythme, sans savoir si elle voulait vraiment lui échapper. Et puis il s'est retrouvé en face d'elle. Elle a été obligée de s'arrêter.

« Come on, Circée, love, we have to go home now, it's late. You're tired, I'm tired, I did not mean to be unfair and unkind to you. » Elle a levé les yeux au ciel, parce qu'elle le connaissait assez bien pour savoir qu'il ne le pensait pas. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'elle rentre à la maison, qu'elle s'assoie, et qu'elle se taise. Et plus elle y repensait, plus ça ressemblait à une prison. Elle avait tout sacrifié pour sa sécurité. Le bonheur, les espoirs, les rêves, ils étaient tous empilés derrière elle, sur cette route qu'elle avait prise et dont elle ne pourrait jamais revenir. Elle avait déjà essayé de s'enfuir. Et elle s'était rendue compte qu'elle ne pouvait pas vivre sans lui. Quelque part, elle le détestait pour ça. Pour l'avoir rendue faible. Pour l'avoir rendue dépendante à tout ce qu'elle n'aurait jamais. A ces rêves qu'il lui faisait miroiter. A ces mensonges auxquels elle croyait parce que c'était toujours plus facile.  « Would you offer me the pleasure of coming back home, with me, now ? » Elle fronça les sourcils. Il y avait deux possibilités. Soit il était devenu particulièrement guindé. Soit il se foutait ouvertement de sa gueule. Elle opta pour la deuxième solution et sentit que la colère bouillonait déjà dans ses entrailles. Non seulement il se moquait d'elle, mais en plus de ça, elle n'avait toujours pas sa glace et elle commençait à ressentir le manque de ce qui n'avait jamais existé. « Please.  » Son visage était dur. Elle était visiblement contrariée. Ses mains, dans les poches de son manteau, se resseraient.  « Hey. Don't talk to me like I'm an old lady. I'm not there yet.  » Elle le coupa avant qu'il ne puisse lui dire qu'elle commençait à avoir des rides ou un autre compliment servi avec les sympathies du ministère.  Elle lui aurait bien donné les véritables raisons de sa marche nocturne, mais elle n'avait pas non plus envie de s'entendre dire combien elle avait grossi. Elle était assez grande pour se regarder dans le miroir et pour savoir qu'elle n'était plus aussi désirable qu'auparavant. Elle le regardait avec dédain, comme si elle partait en guerre. Comme s'il était son ennemi. « And I'm not tired. I just need to go for a walk. I don't need you for that, so please, go back to your place, you're going to catch a cold and then you're going to be unbearable because you'll think that you're dying when, really, it's just a cold, and I'm going to have to make you soup and all, and I don't really fancy the idea of doing that right now. Plus, you're missing the quidditch match on telly. Your brother's playing.  » La dernière partie était un mensonge, il n'y avait pas de match. Mais si il y avait bien quelque chose qui pouvait le faire rentrer chez lui, c'était la possibilité de voir un Pritchard à la télévision. Elle se mit à le contourner, bien décidée à aller chercher sa glace, mais il se mit en face d'elle, encore une fois. Elle le fusilla du regard, avant d'essayer de passer de l'autre côté. Il recommença la manœuvre.  « Merlin, you're so annoying tonight. » Elle resta immobile quelques instants avant de faire une feinte. Un mini pas à droite, un autre à gauche. Mais non, il était toujours là. Avec le même sourire. « This is not funny.  »
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Message Posté Dim 1 Sep - 13:11.


« And I've been quickly ushered into a world that I confess I do not know. »

On s'imagine toujours des millions de choses. On a toujours des centaines de rêves. Des instants qui se transforment pour devenir toujours plus importants. On se dit que c'est suffisant, on se dit que c'est assez. On se rappelle de tout ce qu'on a, et de tout ce qu'on aura jamais plus. On s'imagine devenir de grands empereurs, on s'imagine faire des promesses qu'on sera incapables de tenir. Mais c'est une illusion. Un mensonge qu'on ne peut pas croire. Parce que chaque empereur avait une faiblesse. Parce que chaque monarque a son instant de doute. Et parce qu'avant de déclencher des guerres, ils se rappelaient de tout ce qu'ils n'auraient jamais plus. Ils se rappelaient de tout ce qui allaient disparaître. Toutes les vies qui allaient être prises. Les morts qui allaient s'accumuler. Les cadavres qui allaient s'entasser, les uns sur les autres. Ils savaient que c'était trop peu. Ils savaient que c'était le coût. Mais ils le payaient quand même. Parce qu'ils en avaient le pouvoir, mais aussi parce qu'ils semblaient invisibles. Parce que la guerre amenait encore plus de pouvoir. Et parce que celui-ci rapportait des richesses. On se noyait dans l'or et l'argent, en se disant que c'était cette vie-là, qui méritait d'être réellement vécue. On oubliait les victoires qui ont finis en désastre. Parce que les rois veulent toujours plus. Parce qu'ils sont attirés par la gloire. Et parce qu'ils veulent devenir les plus grands. Les plus forts. Parce qu'ils veulent des statues érigées à leur image, et parce qu'ils veulent leur nom gravé sur la pierre. C'est ce qui compte, quand il ne reste que des idées. J'entendais sa voix et ses reproches. Parce que je savais que je ne pouvais pas la gagner. Parce que je savais qu'elle n'était pas faite pour m'appartenir. Et que j'avais beau l'empêcher de disparaître, elle s'envolait à chaque fois, comme une fumée insaisissable. La seule chose que j'ai été incapable de garder. La seule qui finirait par me trahir, j'en étais persuadé. Mais je continuais à me battre pour elle parce que je n'avais pas le choix. Parce que j'avais besoin d'elle pour oublier que j'étais un monstre, derrière une image de parfait ministre. Un homme prêt à tuer pour grimper sur les corps et prouver sa suprématie. Je l'ai regardé en silence pendant plusieurs secondes, et j'ai fini par m'avancer, pour la prendre sur mon épaule. « I'm sorry darling, but I'm taking you home. » J'ai commencé à marcher sans difficulté, avant d'utiliser ma baguette pour éviter les débordements publics. « Silencio. » J'ai marché rapidement jusqu'à notre maison, puis je l'ai déposée délicatement sur le sol à nouveau. « Finite incantatem. »

Elle serait en colère. Comme à chaque fois. Parce que j'utilisais les armes que j'avais pour la gagner. Parce que je l'enfermais dans une tour d'ivoire, à cause de ma peur de la perdre définitivement. Parce que je choisissais la haine, tant qu'elle restait à mes côtés. Parce que je voulais tout lui offrir, et parce que je voulais qu'on règne sur le monde. Parce qu'elle méritait de tout avoir. Et c'était trop dur de lui expliquer de cette façon-là. Alors je la blessais. Je lui faisais du mal. Et elle partait, avant de revenir. J'ai déposé ma main sur sa joue. « Come on, Circée, you know that you're the most beautiful woman in the world to me. » C'était la vérité. C'était pas un mensonge déguisé. Je savais que je n'avais plus le droit de me cacher derrière des cartes. Je n'avais plus le droit de l'utiliser comme une excuse. Je n'avais plus la force de le faire avec elle de toutes façons. Parce qu'elle pouvait très bien repartir. Parce qu'elle pouvait fuir et ne jamais rentrer. Et parce qu'elle pouvait me détruire en faisant tout ça. « You also know that I love you. I would not be here in the first place if were not for you. You saved me from myself. You saved me from becoming a monster. » Je la regardais et j'essayais de lui faire comprendre que c'était tout ce que j'avais à lui donner. Que c'était la seule chose que je pouvais dire pour l'instant. Que c'était de cette façon là que je réussirais à lui faire oublier qu'elle me haïssait par moment. Même si c'était dur. J'étais le monstre qui lui arrachait sa vie. J'étais l'ombre dans laquelle je la forçais à se cacher. J'étais celui qui réduisait le monde en cendre, et j'étais celui qui lui montrait à quel point le monde pouvait être cruel. À quel point les hommes avaient soif de pouvoir. Et à quel point ils pouvaient se battre pour l'obtenir. Jusqu'à ce que le dernier survivant finisse vaincqueur. « It is just unbelievable. I never thought about children. It always were... Something else, something which sounds foreign to me. I am sorry for being such a... Prat, to you. »
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