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Evénement international ● inauguration
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Micaëla T. Delibes
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Je viens de Beauxbâtons
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Message Posté Lun 2 Juil - 14:15.

Featuring...
Micaëla Thaïs Delibes - Hébé
ft. Mischa Barton
9ème année - Cycle III
Rosalina C. Bertone - Hébé
ft. Alexis Bledel
9ème année - Cycle III
Pénélope I. De Courterois - Professeurs
ft. Sophia Myles
Directrice et professeur d'anglais
Cygnus de Sainte-Croix - Londres
ft. Matt Dallas
Karen Westwood - Durmstrang
ft. Angelina Jolie
Directrice
Prénom Nom - Groupe
ft. Célébrité
+++


Encore un discours. Celui de Kurt. Encore un discours et je suis incapable de me concentrer sur ses mots, alors pourtant que je me focalise dessus pour ne pas sombrer. Je comprends son sentiment de honte, mais je voudrais pouvoir lui dire qu'il n'a pas à l'être et qu'autour de nous, ceux qui sont là comprennent.

« Et tous ces morts. Ceux-là mêmes à qui nous tentons de rendre hommage aujourd’hui. Ils sont morts injustement, ils sont morts innocents, pour nous protéger… »

Une vibration dans les esprits autour de nous me met plus mal à l'aise encore et je ferme les yeux. Elle résonne trop fort, relayée par je ne sais combien d'âmes. Je ne tiens plus, et je ne vois pas l'orateur s'adresser à ses deux camarades d'infortunes, je ne l'entends même plus vraiment, en fait. Pourtant une phrase m'interpelle et je rouvre les yeux pour scruter le visage de Kurt.

« J’ai vu Paula, son fantôme. J’ai vu ses yeux égarés, j’ai senti son cœur lourd, le cœur d’une jeune fille à l’avenir plein de promesses, partie trop tôt, trop brusquement. J’ai vu nos morts. »

Un instant, je me mets à m'interroger sur ces mots. Est-il comme moi ? Si c'est le cas, il gère mieux que moi, et j'ai à apprendre de lui. Pour l'heure cependant, il fuit l'estrade et moi je fuis cette assemblée. Tremblante, chancelante, je me lève et bredouille un « Excuse-moi » mal assuré pour Cygnus à mes côtés. Je n'ai même pas le courage de le regarder et je m'accroche aux dossiers de chaises pour traverser, tant bien que mal, les rangs vers la sortie. C'est au tour d'Enora, sans doute, mais si sa voix s'élevait parmi la foule, je n'étais plus vraiment capable de l'entendre. Je cherchais ma cousine du regard, je sentais bien que je ne tiendrais pas debout très longtemps. Regarder autour de nous, disait la championne, moi j'en étais incapable, je fixais Rosa et me dirigeai maladroitement vers elle. Il fallait que je m'éloigne, et je m'en voulais de la priver de la fin de l'inauguration, mais avais-je réellement le choix ?

« Je tenais à adresser un message aux familles de mes camarades… Ben et Zazy… »

« Tu les adresses aussi à Ben et Zazy et Paula… » songeai-je, pendant le silence qui suivit, et qui me paraissais interminable. Ils étaient tous là, sans surprise. Les nommés et les anonymes. Les champions et les victimes. Et je n'arrivais plus à en faire abstraction depuis un bon moment déjà.

« Et pour partir sur une note un peu plus joyeuse, profitez bien des Jeux Olympiques, et n'oubliez pas combien, ensemble, nous sommes forts. »

J'atteignis enfin Rosa, livide et vacillante, et posais une main sur son bras, le visage ravagé de larmes, aussi mal que honteuse de ne pas pouvoir contenir suffisamment mon don. C'était pour ce genre de choses, notamment, que Maman me manquait terriblement. Elle, elle aurait pu m'apprendre à gérer ça, je crois. Sans elle, même si je pouvais voir son fantôme parfois, j'étais démunie. Je ne connaissais personne partageant ma particularité, et ça restait une croix bien lourde à porter, même si je ne souhaitais pas me renier, malgré tout.

« Il faut... que je m'éloigne... »

Je n'en pouvais plus. Réellement. Je n'étais plus capable de tenir debout, même, et m'effondrai au sol, encore consciente, à genoux et les bras tremblant sous le poids de mon torse, mais plus capable de grand chose malgré tout.

« Je suis désolée... »

Je m'en voulais d'incommoder ma cousine. Si j'avais pu, je serais partie dignement, je lui aurais assuré que tout allait bien, j'aurais fait en sorte de ne pas l'inquiéter. Mais c'était hors de portée à présent, j'avais attendu trop longtemps.
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Message Posté Jeu 5 Juil - 0:02.
    Bien qu'il n'ait pas pipé mot depuis le début de la cérémonie, le Ministre de la Magie était bel et bien présent.

    Il écoutait, à vrai dire. Il avait préféré s'effacer, aussi difficile cela puisse-t-il être ne regard de son poste et de son allure, écoutant les discours remplis d'émotion. Il avait une certaine difficulté à croire qu'après tout ce qu'ils avaient vécu, ils étaient là, réunis, et que tout allait bien. Assis aux côtés de Cassandre, il tenait sa main, ne la relâchant que pour applaudir poliment les personnes qui faisaient un discours.

    Pénélope. Madame Westwood. Monsieur Dashwood. Une directrice qui avait trahi ses élèves pour en sauver une, et qui finalement avait refusé de voir plus de ses enfants mourir. Un qui était mort au combat, défendant son école jusqu'à le payer de sa vie, fantôme qui planait au-dessus de cette nouvelle directrice qu'il ne connaissait pas réellement. Matvei tourna ses yeux vers Wiskey Blatzeim, qui regardait la nouvelle directrice avec un regard vide d'émotions. Le discours de Westwood était étrange, mais prônant somme toute l'unité. Un directeur qui avait vécu les mêmes horreurs que ses étudiants.
    Ariel Zoé. Kurt. Enora. Une championne qui avait vu ses camarades mourir. Un champion qui avait remplacé une collègue. Une championne qui avait été forcée à rejoindre la compétition. L'homme avait senti l'émotion de la foule devenir très forte quand les jeunes champions étaient montés sur l'estrade, leurs mots sonnant plus que juste. Sûrement plus que ceux que tous les autres et que les siens, quand son tour allait être venu.

    Finalement, c'était à lui.

    Matvei se leva de son siège, après un court baiser à son épouse, échangeant un regard amusé avec elle, et monta sur l'estrade sous les applaudissements qui accueillaient la fin du discours d'Enora, ainsi que sa propre arrivée. Il n'était pas vêtu de noir, comme à son habitude. Il avait accepté de revêtir une chemise blanche, dans son pantalon gris clair, et mine de rien, malgré tout le travail qu'il avait à faire, il avait l'air bien plus en santé que depuis le début de son mandat en février dernier. Plus reposé ? Peut-être. Peut-être aussi juste moins soucieux.

    Et pourtant.

    « Bonsoir à tous. Je suis heureux de vous voir ici, aussi nombreux, pour assister à cette cérémonie. C'est à moi que revient la tâche, et même l'honneur, de découvrir la statue qui commémorera cette bataille. Avant, j'ai quelques mots à vous adresser. Salutations faites, un sourire pour la foule, et le discours commençait vraiment. Il avait travaillé son accent pendant l'été et avait réussi à l'aplatir, le roulement caractéristique de ses R ne ressortant que sur certains mots. Devenir Ministre alors que le Tournoi des Trois Sorciers battait son plein, qu'une organisation secrète menaçait de tout détruire et que le monde magique était en guerre n'a pas été la décision la plus reposante que j'ai prise. Et pourtant, même au plus fort de tout ce qui est arrivé, je n'ai jamais regretté de m'être présenté aux élections.

    Il ne faut pas avoir peur des mots, ni peur des noms. Des gens ont été tuées. Des enfants sont morrts. Des jeunes champions qui ne voulaient qu'apporter prestige à leur école, qui avaient la vie devant eux et qui ont été forcés à faire d'horribles choses. Si le but premier de l'Organisation Secrète était de s'élever contre le Tournoi lui-même, celui-ci s'est perverti jusqu'à devenir cette soif de contrôle et de pouvoir qui a fauché tous nos repères. De par leurs actions, la confiance que nous avions en plusieurs choses à été détrrruite. Celle que nous avions en le Ministère, certes, mais celle que nous avions en nos directeurs, nos professeurs, nos amis, nos collègues, nos frères, nos soeurrrs. Nous étions isolés. L'action d'une personne est grande, mais celle d'une foule encore plus, et cette unité que nous avons retrouvé dans l'adversité, au moment le plus crucial et le plus sombre de tous, est la chose la plus belle et la plus importante que nous avons.

    Rien ne remplacera ceux que nous avons perdu. Ils seront toujours dans nos coeurs et dans nos esprits. Nous sommes ici pour témoigner de leur bravoure, de leur bataille. Ils ne sont pas morts en vain, et c'est leur mémoire, leurs gestes, que nous honorrrons.
    »

    L'homme fit une pause, captant le regard de sa soeur. La nervosité et l'émotion l'avait pris, subitement, faisant tomber son allure fière et assurée. Il se rappelait du corps de Paula, des pleurs de Ryan, des siens, de Violet et Eva qui avaient purement et simplement disparues. Et pourtant, il devait rester fort. Il prit une longue inspiration et continua son discours :

    « On m'a également demandé de parler des gobelins et de l'Orrganisation Secrète, ou plutôt du revirement de situation de la Bataille de la Troisième Tâche. Les conflits avec les gobelins ont été nombreux, mais cette alliance nous a permis de constater que ce monde n'est pas que le nôtre. Il est le leur, comme il est celui des autres créatures magiques, et leur apport à la société magique est important. La reconstruction du monde magique a été faite, et se fait encore, avec leur collaboration et plus que jamais, nos peuples sont unis. Nous sommes là pour les écouter.

    Quant aux membres de l'Organisation qui ont décidé de se retourner contre leurs collègues et de revenir vers notre cause, je dirai simplement que nous faisons parfois de mauvais choix, que nous croyons bons. Parfois, il est trop tard pour en rréaliser toutes les conséquences et il leur a été donné la chance de se racheter. Ces personnes seront jugées, comme toutes, mais leur rébellion et leur apport à la bataille seront pris dans leur défense. La justice s'applique avec égalité, même à ceux qui ont fait rrégner l'injustice.
    »

    C'était bientôt fini. Il avait hâte de découvrir cette statue, puis de retrouver sa soeur et son épouse, pour rester encore quelques minutes à faire la potiche et ensuite partir. Boire un verre de vin, jouer aux échecs, être loin de tout cela. Il n'avait jamais été un homme de foule et cela n'avait pas changé, malheureusement pour la fonction qu'il effectuait. C'était la dernière ligne droite. Matvei replaça machinalement une mèche de ses cheveux et reprit son sourire rassurant.

    « Comme l'a dit Ariel, je ne peux vous prrromettre que tout ira pour le mieux. Je préfère vous promettre que peu importe ce qui arrivera, je serai là pour affronter les événements avec vous. Je ferai toujours tout ce qui est en mon pouvoir pour que le monde magique que nous connaissons vive en paix. Maintenant, il faut vivrrre. Vivre dans la mémoirre de ceux que nous avons perdu, mais aussi pour ceux qui marcheront dans nos pas et verront ce que nous avons fait, tous ensembles. »

    Et voilà. C'était la fin. La foule se leva pour l'applaudir. Il espérait avoir fait bonne impression, ne pas avoir parlé dans le vide. Son sourire s'agrandit et il baissa la tête, humble. Il se recula et pointa sa baguette sur la statue, pour, d'un sort informulé, faire tomber le drap blanc qui cachait l'oeuvre.
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Message Posté Ven 6 Juil - 2:17.
[Mon message au tour d'avant a mystérieusement disparu... Anaïs m'a dit de reposter mon RP en complétant avec la réponse de Matvei, et qu'on me compterait mes points quand même. Désolée du dérangement, je hais Forumactif.]

Tant de douleur. Tant de peine, dans ces mots qui défilent, s'enchaînent.

Kurt, Enora – ils ont le même discours qu'Ariel, et tu peux entendre dans leur voix les vestiges de l'horreur et la douleur de leurs cœurs saccagés par les mois écoulés. Des cicatrices, ils en auront, pour le restant de leurs jours sûrement, et tu ne peux t'empêcher de pleurer en silence, dans le secret de ton être, sur leur jeunesse meurtrie, sur leurs espoirs déçus, sur leurs rêves brisés. Tant de larmes et de sang, pour une génération traumatisée.

Une trahison, en quelque sorte, de l'Organisation envers ceux qui succèderont aux dirigeants actuels. Comme si le souvenir sombre de leurs exactions planait au-dessus de l'assemblée, comme si leur ombre se penchait encore sur les innocents martyrisés qui assistent en silence à l'hommage rendu aux disparus. Tu te rappelles le chaos, les cris, la poussière pendant la bataille des gradins – la course éperdue dans les couloirs du château, les duels ici et là, les poutres qui s'effondrent, le souffle saccadé qui te brûle les poumons, le martèlement de tes talons sur les dalles de pierre, la violence des affrontements, et les corps des morts étendus au sol. Les regards atour de toi en te voyant te ranger du côté des résistants, des combattants de la liberté – l'incrédulité, la rancœur, la hargne, le reproche. Tout cela, c'est dans la voix de Kurt, dans les yeux d'Enora. De tous ceux qui sont assis là, à écouter les acteurs de ce drame funeste parler, et dévider pour eux l'écheveau de leurs souvenirs, bien peu savent réellement l'ampleur du drame qui s'est joué, bien peu ont conscience de la profondeur des cicatrices qui en résulteront.

Enora se tait.

C'est au Ministre de parler, sûrement, maintenant.

Il arrive sur l'estrade. Tu l'as repéré, bien sûr, dès le début de la cérémonie, alors que tu discourais devant le pupitre. Chemise claire, pantalon gris, et la main dans celle de cette femme qu'il a épousée. A ce moment-là, tu t'étais focalisée sur ton discours et n'avais rien ressenti d'autre qu'une discrète pointe de... de quoi ? De jalousie ? Peut-être. Cette même jalousie teintée d'un océan de regrets alors qu'il l'embrasse avant de se placer devant l'assemblée. Le discours, Pénélope, le discours – écoute ce qu'il a à dire.

Un beau discours. Un discours noble, franc, direct. Un beau résumé de ce que tu ressens, et tu ne peux t'empêcher d'interpréter certaines de ses paroles comme si elles t'étaient destinées. Ne plus avoir confiance en ses directeurs... Oui, tu fais partie de ceux qui ont trahi, et pourtant tu te tiens encore là, à la tête de Beauxbâtons, fière et droite comme si rien ne s'était passé, seule à savoir l'ampleur de cette blessure qui t'a frappée au cœur lorsque tu as décidé de sacrifier ta fille pour sauver l'ensemble de tes élèves – du moins, ceux qui n'étaient pas encore tombés. Matvei l'a compris, peut-être, quand tu le lui as avoué – un instant, vos regards se croisent par-dessus les têtes silencieuses de l'assemblée, mais tu ne parviens pas à déchiffrer le sien, derrière cette barrière glaciale de distance qui s'est élevée entre vous et qui te pèse. Ce soir il m'est plus Matvei, il est le Ministre, et toi... toi, tu as trahi. Tu as mérité cette sévérité, et pourtant une part de toi hurle et s'insurge. Chacun son combat. La justice... Matvei parle de justice. Toi, tu ne seras pas jugée. Tu n'as jamais agressé quiconque, tu as simplement laissé ton école être occupée. Impunité pour la directrice de Beauxbâtons qui divise les esprits, suscitant autant de louanges que de critiques. Justice, injustice... et les cas particuliers.

Cette société finira par s'effondrer, et tu n'es plus vraiment sûre de vouloir la sauver.

Matvei a terminé. Il s'incline, se tourne, dévoile la statue en faisant glisser le drap blanc qui la recouvrait. Ça y est, les simagrées sont finies. Tu vas te mêler à l'assemblée, boire un verre au buffet, sourire comme la poupée cassée que tu es, et rentrer en France verser tes larmes dans le secret de ton intimité.

Les plus grandes douleurs savent rarement s'exprimer.
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Message Posté Ven 6 Juil - 20:54.
in loving memory of who died and fought with us

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Le Ministre, d'un geste de baguette souple, fit se soulever le drap blanc qui cachait la statue, sous les applaudissements de la foule galvanisée par son discours d'espoir. Plusieurs sorciers soupirèrent, enfin la cérémonie était terminée, mais ils n'étaient pas au bout de leur peine. Un étrange grésillement se fit entendre, sentir même. Une électricité nouvelle qui fit sursauter la baguette de Sejdic et lorsqu'il la lâcha, comme si elle venait de lui brûler la main, un sort vint frapper la statue et fit éclater en morceaux la colombe posée sur l'élève de Durmstrang. Des éclats de pierre volèrent et dès que la baguette du Ministre toucha le sol, les trois champions tombèrent au sol. Perte de connaissance subite, brutale, et dans l'esprit de ceux qui avaient eu le temps d'analyser la scène, une seule question :

Qu'est-ce qui se passe ?

Le staff de Londres.
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Message Posté Mar 10 Juil - 0:28.
Le regard fixé sur ma cousine, je n’en écoutais pas moins avec attention les derniers discours, même si ce n’était pas toujours des plus faciles à comprendre pour moi. Je parlais anglais, certes, mais pas non plus… Et, ne les regardant plus, cela ne me facilitait pas la tâche. Mais qu’importe. L’essentiel, c’était Micaela, qui était là, un peu plus loin devant moi et qui ne semblait pas au mieux de sa forme. Qu’attendait donc son voisin pour s’occuper un peu d’elle, pour s’assurer qu’elle allait bien ? J’eus un claquement de langue réprobateur en voyant que non, décidément, il était aveugle au bien être de ma cousine. Etait-ce lui, ce type dont elle m’avait parlé ? J’espérais bien que non, sinon, il allait m’entendre… Pourtant, l’espace d’un instant, mon regard se détourna de ma cousine : l’ancien champion de Durmstrang parlait des Jeux Olympiques. J’avais hâte… Dieu que j’avais hâte… Et aussi tellement envie d’y participer… Je n’avais pas la moindre idée de ce que je pourrais y faire, mais j’avais envie d’y être. Envie d’en être… Cela faisait-il de moi quelqu’un qui aspirait à la reconnaissance ? J’espérais bien qu non, car ce n’était pas dans cette optique là que je me plaçais. J’avais, surtout, envie de me dépasser, de donner le meilleur de moi, de repousser mes limites de… D’être admirée. Oui, cela faisait de moi quelqu’un d’imbus, visiblement. Je me renfrognai à cette idée, mais applaudis néanmoins lorsqu’il descendit de scène.

Ce fut ensuite au tour d’Enora de monter sur scène. La championne de Poudlard. Elle me laissait une impression un peu bizarre, arrivée seulement à la dernière tâche. Certes, Poudlard avait été très éprouvé par ce tournois, mais… Bah… C’était sans doute juste un petit sentiment de jalousie car elle n’en était pas moins admirable qu’Ariel et Kurt. Mais… Elle n’avait rien d’une championne. En témoignait son discours qui, lorsqu’il débuta, donna l’impression d’avoir été mille et une fois préparé, répété, revérifié. Il était… Sans vie. Elle sembla s’en rendre compte rapidement, puisqu’elle s’arrêta au beau milieu d’une phrase avant de se reprendre. Mais mon attention l’avait quittée pour se fixer sur ma cousine qui semblait peiner à me rejoindre si telle était bien son attention. Je m’écartai de ma colonne pour me rapprocher d’elle. Je détestais littéralement la voir comme ça. Dans ces cas là, souvent, j’avais envie d’être comme elle pour tous les envoyer bouler. Pour qu’elle leur foute la paix. Certains fantômes, nous pouvions tous les voir. Ce n’était, alors, pas grave, ils ne l’embêtaient pas. Mais ceux qu’elle était seule à voir…

Je voulus passer un bras sous son épaule pour l’aider à s’éloigner, mais n’en eus pas le temps, comme elle tombait au sol, encore consciente avant de s’excuser.

« Non ! Ne t’excuse pas ! Tu n’y es pour rien ! »

Bien qu’elle soit plus grande que moi, je n’en passais pas moins son bras sur mes épaules, entourant sa taille du mien pour l’aider à se relever et à sortir de là, alors que notre ministre montait sur l’estrade pour entamer son discours. Nous parvînmes à la porte au moment où sa baguette beuga, il n’y avait pas d’autre terme et où une explosion retentit. Je tournai la tête au maximum pour voir ce qu’il s’était passé et blêmis. Là où aurait dû se trouver la fameuse stelle, il n’y avait plus que des débris.

« Viens… » dis-je en pressant un peu plus ma cousine pour sortir. Je ne savais pas ce qu’il se passait, mais je ne voulais pas qu’elle reste là dans l’état dans lequel elle était.
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Message Posté Mar 10 Juil - 15:26.
Alors que Kurt avait atteint l'estrade, Olympe observait ses gestes raides et probablement un peu stressés. Sa démarche était, selon elle, plutôt confidente, déterminée à se aller sur l'estrade, et à prononcer son discours aussi bien qu'il avait été préparé, et finalement, redescendre pour se reprendre sa place dans le public, et laisser Enora monter à son tour. Cela se passa un peu comme la blondinette l'avait pensé, et fut légèrement secouée par le discours du champion de Durmstrang, car certaines de ses paroles lui correspondaient, et lui parlaient d'une certaine façon. Mais comme elle se l'était promise, elle essaya de ne pas se laisser dépasser par ses émotions, car si cela se passait, elle commencerait à pleurer, entourée de gens dont elle ignorait l'identité, elle paniquerait probablement d'être au milieu de cette foule monstrueuse, et elle prendrait sûrement la poudre d'escampette, alors que ce n'était pas le but d'aujourd'hui. Personne ne devait être égoïste, puisque chacun des sorciers présents ici étaient là pour la commémoration. La blondinette ne serait pas celle qui, naturellement généreuse, serait si égoïste en ce jour de deuil et de rassemblement de la communauté magique. A l'instant où la jeune Zeus relevait les yeux, Kurt quittait la scène, et Enora gravissait les marches qui l'y amènerait.

Attentivement, la jeune fille décida de se replonger plus sérieusement dans les discours, et elle n'eut pas besoin de s'y forcer, car celui de la championne de Poudlard la transperça bien plus que n'importe quel speech qui lui avait précédé. Enora était sublime, classe et même majestueuse. Et quand elle parlait de cette générosité, ce fait d'être ensemble, et de la paix, l'estomac de la française se serra, et son coeur manqua un battement. Ses lèvres se pincèrent, et elle serra les poings le temps que le discours de l'anglaise se termine. Ben... Zazy... Paula... Ces pertes avaient été particulièrement douloureuses, car même si le Tournoi était une compétition, il était aussi là pour rapprocher les écoles, et ces trois champions décédés avaient déjà jeté un grand froid sur l'évènement, qui ne fit que dégénérer par la suite, pour finir en Guerre Civile. Tout le monde a été touché d'une manière ou d'une autre. Olympe, elle, a prit un sacré coup au moral pour chaque mauvaise chose qui s'était alors produite. Cela avait d'ailleurs probablement contribué à ce mutisme psychologique. Enora parlait avec tant de grandeur et d'émotions. Olympe en était véritablement touchée. Ce discours était de loin le plus émouvant, le plus beau. Et sans aucun doute le plus sincère, contrairement à ce que sa camarade Rosalina pensait en silence de son côté. Les Jeux Olympiques arrivaient, ils allaient bientôt être organisés et mis en place. La peur, l'anxiété pouvait se lire sur les expressions de chacun des sorciers, qui devaient tous se faire une réflexion sur cet évènement à venir, en espérant à l'unisson qu'aucun problème ne viendrait troubler l'ambiance qui est sensée régner durant ces Jeux. Gracieusement, la belle anglaise s'écarta, puis descendit les marches pour reprendre sa place dans le public.

C'était à présent au tour du Ministre de la Magie, Matvei Sejdic. Son discours était formel, politique et dénu de toute émotion. Mais peu importait à la jeune française, qui avait perdu la foi en cet homme qui n'avait, selon elle, pas été digne de son rôle. Elle ne savait pas mettre des mots propres sur ses ressentis par rapport à cet homme, mais elle croyait en ses sentiments, son instinct. Elle savait que ce qu'elle pensait de lui et de ses actions était juste et fondé pour elle, et c'était manifestement le plus important. Cependant, quand le Ministre sorcier pointa sa baguette sur le drap blanc, qui représentait ce pourquoi chacune des personnes présentes en ce jour était là, et lança un sort informulé pour laisser apparaître la statue, les yeux de la blondinette s'écarquillèrent. Enfin...
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Message Posté Dim 15 Juil - 22:21.
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Je ne supporte pas cet événement.

Assis aux côtés d'Hayleen, j'ai écouté les différents discours des personnalités présentes sur l'estrade. De belles paroles, certes. Des interventions très solennelles. Des mots lourds de sens. Des connotations. Et puis des larmes aussi, dans l'assemblée. Des murmures. Penelope prend la parole. Des soupirs. Elle a changé depuis l'époque où elle vivait avec mon frère. Pas un regard. Pas un seul. Elle semble déterminée et je n'ose imaginer à quel point sa position a été inconfortable ces derniers mois. A vrai dire, ça a du être terrible – pour nous tous, remarquez. C'est bizarre. Je me rends compte à quel point... elle ne m'a pas manqué. Je pensais, à l'époque, la connaître jusqu'à la fin de mes jours. Et pourtant. Je perds le fil de son discours dans mes pensées et reviens à la réalité lorsque les applaudissements retentissent autour de moi. Puis ce sont des sourcils froncés qui succèdent aux murmures lorsque la nouvelle directrice de Durmstrang prend la parole. J'essaye de me persuader qu'elle est de notre côté, celui de l'avancée et de la paix. J'essaye de croire à son discours. Mais je n'y arrive pas. Je la sens fausse. Comme si elle cachait quelque chose. Peut-être que je me trompe – et je l'espère. Puis vient le tour du directeur de Poudlard. Dashwood. Chacun des sons qui sortent de sa bouche me donnent des frissons. C'est une drôle de sensation, mais j'éprouve un certain réconfort. Il était mon directeur, après tout. Je me sens certainement plus touché par ses paroles étant donné qu'il représente une figure familière pour moi. Une proximité qui ne peut exister avec nul autre directeur. Ce fameux lien élève – directeur, une sorte de fascination déconcertante. Ses paroles sonnent comme avec une arrière-pensée, un sens cachée. Tout un message que Dashwood tente de faire passer implicitement aux sorciers venus de toute l'Europe pour l'écouter. Les applaudissements qui accompagnent son départ sont plus nourris.

Je plisse les yeux. Il s'agit du tour d'Ariel de monter sur l'estrade. Silence dans l'assemblée. C'est la première fois que les champions effectuent une intervention publique depuis la Guerre. La dernière fois qu'on les a vu ensemble, c'était pour s'entretuer. Cérémonie symbolique.

Je ne connais Ariel que de vue. Je l'ai vue à l'anniversaire d'Enora. Nous nous étions brièvement rencontrés, la veille de la Première Tâche, aux Trois Balais – je ne sais même pas si elle s'en souvient. Dans tous les cas, son discours est apprécié au vu des nombreux applaudissements qu'il suscite. C'est enfin au tour de Kurt. Mon second binôme, celui avec qui je partage ma chambre. J'ai l'impression de le connaître depuis toujours, même si nous nous sommes parlés pour la première fois le soir de la Troisième Tâche. Il a faillit tuer Enora. Je ne l'oublie pas. Mais il m'a sauvé. Il m'a accompagné. Il m'a soutenu lorsque j'ai retrouvé la baguette de Solomonia – j'éprouve un frisson rien qu'à entendre son prénom. Il était là lorsque Thalia a perdu son bébé. Il était avec moi dans un des pires moments de ma vie, et je n'oublierai jamais ce qu'il a fait pour moi. Je souris lorsqu'il termine son discours. Relevons-nous ensemble, pour tous ceux qui ne sont plus là. Ces mots résonnent dans ma tête pendant plusieurs secondes. Je ne peux m'empêcher de penser à mes parents. Auraient-ils été fiers de moi ? Certainement. En fait, je n'en sais rien. Peut-être m'auraient-ils éduqué d'une toute autre manière. Peut-être que pour échapper à la Confrérie, ils m'auraient appris à me conformer à la société sans me poser de questions. Me fondre dans le décor. Au fond, n'est-ce pas ce que j'ai toujours voulu, passer inaperçu ?

Enora prend place face au pupitre. Je retiens mon souffle. Mon cœur se met à battre aussi fort que si c'était à mon tour de prononcer un discours. J'ai l'impression d'être aussi stressé qu'elle. Je déteste cette sensation. Cependant, j'oublie toutes les personnes autour de moi. Je reste suspendu à ses lèvres. Son discours n'est pas meilleur que les autres. Mais je ne peux décrocher mon regard. J'ai envie de la tenir dans mes bras, la garder pour moi, et moi seul. L'enlever à toutes ces personnes en train de l'écouter. Elle semble si fragile, et si forte à la fois. Je comprends chacune de ses paroles. Je comprends tout ce qu'elle ressent.

J'éprouve du soulagement lorsque son discours s'achève et qu'elle s'assoie. J'ai de plus en plus de mal à supporter cette foule autour de moi. « Je m'en vais après le prochain » je murmure à Hayleen. Je ne sais comment je vais traverser cette rangée de chaises, mais je le ferai. Je ne me sens pas bien, ici. Si Enora et Kurt n'avaient pas participé, je ne serai même pas venu. Cela semble déplacé, de penser à ça, pendant le discours du Ministre – auquel je voue un profond respect et une grande admiration. Ce n'est pas logique, étant donné à quel point j'ai haï l'Organisation et au vu de mon implication dans la résistance. Mais c'est comme ça. Tout ce que je veux, moi, c'est oublier.

Je ne comprends pas tout tout de suite. Je suis brusquement ramené à la réalité lorsqu'un bruit sourd retentit suivi de nombreux cris d'effarement parmi le public. Je relève la tête et aperçois avec stupeur que le haut de la stèle a été détruit. Puis un cri. Différent, cette fois-ci.

Une femme pointe le doigt sur les champions. Ariel. Kurt. Enora.
Tous à terre.

Je me lève d'un bond en manquant de renverser ma chaise, mais quelqu'un me retient par la taille...

hs : help me laissez pas seul avec cet accompagnateur mystère Evénement international ● inauguration - Page 3 156512 & hésitez pas à faire comme si c'était vous, c'est le but (a)
Micaëla T. Delibes
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Message Posté Jeu 19 Juil - 1:27.
Featuring...
Micaëla Thaïs Delibes - Hébé
ft. Mischa Barton
9ème année - Cycle III
Rosalina C. Bertone - Hébé
ft. Alexis Bledel
9ème année - Cycle III
Pénélope I. De Courterois - Professeurs
ft. Sophia Myles
Directrice et professeur d'anglais
Cygnus de Sainte-Croix - Londres
ft. Matt Dallas
Karen Westwood - Durmstrang
ft. Angelina Jolie
Directrice
Prénom Nom - Groupe
ft. Célébrité
+++


« Rien ne remplacera ceux que nous avons perdu. Ils seront toujours dans nos coeurs et dans nos esprits. Nous sommes ici pour témoigner de leur bravoure, de leur bataille. Ils ne sont pas morts en vain, et c'est leur mémoire, leurs gestes, que nous honorons. »

C'est au ministre de prendre la parole tandis que je m'évertue à rejoindre ma cousine, et je l'entends de tellement loin... Je ne vois plus qu'elle, le monde autour de moi me semble parfaitement flou, perdu dans une brume épaisse. Je suis déjà debout, quand la foule l'acclame. Je suis debout, mais dos à lui, cherchant la sortie, désespérément, honteuse de perturber la cérémonie, désolée de devoir incommoder ma cousine.

« Non ! Ne t’excuse pas ! Tu n’y es pour rien ! »

J'entends les mots qu'elle prononce comme à travers une vitre, Comme si elle était perdue au loin. Pourtant je sens ses bras autour de moi, cherchant à me relever. Je sens à peine mes jambes, supportant difficilement mon poids pourtant léger.

« Viens… »

J'entends tout comme au loin, et pourtant je perçois le vacarme. Et je chancelle encore, quand les champions tombent à leur tour.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? »

Je n'ai rien vu, je n'ai même pas la force de me retourner pour assister au sinistre spectacle. Des voix murmurent, pourtant, autour de moi, parmi les morts. L'indignation, la colère, la tristesse et la peur règnent en maître. Et moi je regrette d'avoir mis les pieds à Londres, pour y trouver un homme qui jamais ne me regardera comme moi je le regarde, pour y avoir subi les faiblesses de mon don encore erratique, pour être incapable, finalement, de réellement comprendre ce qu'il s'y passe. Il me tarde d'être à demain, de revenir en France. Si je survis jusque-là.

Je trébuche encore, m'agrippe à la première personne qui passe, sans me rendre compte que ma chute a repoussé ma cousine. Je ne sais pas qui je retiens, pas même si c'est un garçon ou une fille, tout ce que je sais, c'est que je ne parviens pas à défaire mon emprise, trop vacillante pour tenir debout toute seule. Et je m'y accroche, comme à une bouée de sauvetage, sans savoir qu'il cherchait à venir en aide aux malheureux champions, inertes. Je n'ai aucune idée de ce qui leur est arrivé, je n'ai aucune idée de l'état de la stèle. Le drame, je l'ai entendu de loin dans un brouillard diffus. Mais des mots me parviennent pourtant, prononcés non par les vivants, mais parmi les morts. "Attentat". "Drame". "Explosion". "Trahison". Je pleure encore, plus que jamais. Je suis incapable de me battre ni contre les traîtres en questions, ni contre mon don. Je ne suis même plus capable de m'accrocher encore à lui, et mes doigts se dénouent. Ma vision se brouille plus encore, le monde autour de moi s'obscurcit. Et dans un dernier murmure avant de sombrer dans l'inconscience, je prononce le nom de ma cousine, la seule ici à vraiment se soucier de moi.

« Rosa… »

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Message Posté Dim 22 Juil - 8:26.
    Ça, par contre, ce n'était pas tout à fait prévu, disons-le.
    À peine avait-il fait le geste pour soulever le drap que les sorciers avaient applaudi. Oui, la statue était magnifique. Il y avait quelque chose. Subitement, sa baguette, dont il connaissait les moindres inflexions, les moindres caprices, le brûlait. Le brûlait ? C'était intenable, comme si quelqu'un faisait remonter un Incendio et un sort de choc le long de sa baguette. Il la lâcha brusquement et un sort frappa la colombe posée sur la statue, faisant pleuvoir sur lui des éclats de pierre.

    Un étrange silence suivit cette explosion, puis un brouhaha intense autour des trois champions, qui venaient de s'écraser au sol, victimes d'un malaise soudain. Les trois au même moment. Pas besoin d'être exceptionnellement brillant pour savoir que quelque chose clochait. Des Aurors s'approchèrent d'eux, escortés des Médicomages évidemment présents en cas de problèmes. Il entendait les clameurs de leurs commentaires. « Il faut les emmener à Sainte-Mangouste. » Matvei fixa sa baguette au sol, puis se pencha et la reprit doucement dans sa main. Il y avait quelque chose. C'était profond. Sa baguette n'était plus aussi chaude, mais elle l'était encore assez pour qu'il la supporte difficilement entre ses doigts. Des journalistes s'approchèrent de lui pour le photographier. Foutus journalistes. Il se tourna vers eux et dit, d'une voix calme assortie d'un sourire poli qui n'avait rien de sincère :

    « Il faut croire que j'ai été trrop enthousiaste. J'inviterais quelqu'un à réparer la colombe : ma baguette pourrait décider d'amputer un des personnages de son bras. »

    Quelqu'un s'avança et répara la statue, après cette boutade qui fit sourire les journalistes, mais sans plus.
    Matvei descendit de l'estrade et alla rejoindre son épouse, lui glissant un petit « On va chez moi » à mi-voix, avant de transplaner avec elle sans même rester pour saluer encore et trop longtemps. Éviter les journalistes jusqu'à ce que ceux-ci viennent le chercher au fond de son bureau ? Oui, c'était sa tactique. Et là, il avait besoin de partir.
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