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♣ soirée de charité ; sujet global
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Sam 6 Aoû - 22:47.
    Zéphyr ne fit aucun cas de Werner qui la laissait pour aller parler à on ne savait qui. Ils se faisaient des politesses depuis un petit quart d'heure, ce n'était pas normal. Non, ce qui était normal entre eux ressemblait à quelque chose de beaucoup sanglant et violent en général ; et surtout pas en habits de soirée. Zéphyr ferma les yeux un instant et poussa un long soupir. Elle n'aimait pas être ici, elle détestait ça même. Elle ferait mieux d'arracher la langue de Lukas en rentrant, lui et ses idées fabuleuses... Nianiania. Zéphyr sortit une nouvelle cigarette -quoi onestdansunhôpitalçasefaitpas?!- et réfléchit quelques instants à ce que Werner venait de lui dire. Un Impardonnable, hein ? Le regard de la chasseuse de prime se détourna vers le petit groupe composé du couple Foreston, Sejdic et Tokarieva discutaient. Elle eut un sourire en voyant le ministre s'étouffer d'une façon peu charmante et essuyer son menton d'une façon qui l'était encore moins. Pourtant, elle détourna bien vite son regard, l'envie de refaire le portrait de Ryan restait très présente. Ce type n'était qu'un vieux macho arriéré !

    Une voix familière la tira de ses pensées moroses. Carrietta se tenait devant elle, resplendissante. Zéphyr lui accorda un de ses rares sourires sincères. La chasseuse de prime affectionnait beaucoup la Directrice du département des mystères, et ce depuis le premier jour ; elle voyait en elle comme une mère, une vraie, pas de celles qui donnent leurs filles en pâtures pour une histoire d'honneur, d'argent ou autre. « Tu es magnifique, ce soir ! J'espère que tu le feras amèrement regretté au mignon qui t'a planté ici comme une pauvresse. Oh, merci, trésor. ». La jeune femme répondit par un hochement de tête au fils de son amie qui venait de la saluer avant de lui répondre. « Je ne peux pas en dire autant de toi. Ta première sortie publique depuis ton attaque. Tu est rayonnante, Carrietta. » Pas la moindre gène de parler de l'agression de son amie, elles avaient dépassé depuis longtemps de le stade des politesses et ne tournaient plus autour du pot quand il fallait dire quelque chose. « Quant à Werner, ne vais sûrement pas lui courir après. Il a beau avoir une belle gueule, sa présence me crispe. ». Zéphyr eut un sourire carnassier.

    « Comment te sens-tu ? Je n'ai pas beaucoup eu le temps de venir te voir durant ta convalescence, mais j'ai été surchargée de travail. Mais sois sûre que tous les jours, j'avais une pensée pour toi. » Zéphyr avait été l'une des premières à se rendre au chevet de Carrietta, après ses fils. Mais après tout, la femme qui se tenait à ses côtés était sa mère spirituelle et si Zéphyr avait dû avoir des frères, elle aurait choisi les fils Rosier, sans aucun doute. Elle avait veillé la première nuit après l'attaque dans la chambre de son amie, aussi inquiète que ses fils, incapable de consoler Harvey qui pleurait toutes les larmes de son corps.

    Zéphyr avait juré de son côté de retrouver les agresseurs de Carrietta et de faire sa vendetta de son côté, ainsi que d'épauler son plus jeune fils dans celle-ci. Il ne servait à rien d'essayer de l'empêcher de venger l'honneur de sa mère, dans l'optique où elle partageait les mêmes pensées que le cadet. Et le jour où elle trouvait ce fils de pute qui avait osé attaqué Carrietta dans le dos, elle se ferait un petit plaisir de le tuer à petit feu. Et elle, elle s'assurerait qu'il ou elle serait bien mort avant de brûler sa dépouille. Cela dit, Carrietta ne savait rien, et quand bien même elle se doutait de quelque chose, elle n'aurait pas pu enlever cette idée de l'esprit de Zéphyr. « Quand es-tu partie ? J'avais cru comprendre qu'il te restait deux semaines clouée au lit avant de reprendre ta liberté de mouvements ? Au fait, Johanna te passe le bonjour. Il faudrait que vous veniez manger à la maison avec nous un de ses jours, tes fils, Johanna, Lukas et moi. »
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Message Posté Jeu 11 Aoû - 18:21.


J'eus un sourire discret en écoutant l'échange entre Themis et Niels. Je savais bien que les deux s'étaient déjà rencontrés, mais je savais également que c'était le genre des deux de faire semblant de rien pour s'amuser. Généralement, les gens les regardaient d'un air étonné, se disant que c'était bizarre qu'ils fasse semblant de ne pas se connaitre alors que ça faisait la quatrième fois qu'ils se serraient la main en public. Ça les faisait rire, et c'était là l’essentiel. Je jetais un oeil à la salle bondée, laissant mes camarades échanger quelques propos. La directrice du département des mystères faisait son entrée au bras de son fils, n'importe lequel, je ne faisais pas trop la différence. Quoiqu'il me semblait que c'était celui qui concurrençait régulièrement Evinrude. Enfin, pas sur. Je ne savais pas. Ce que je savais en revanche, c'était que la directrice avait subit une attaque dans son propre département il y avait peu de temps, et avait passé un long séjour dans un service de l’hôpital magique. La voir ici prouvait deux choses. Petit un, que l’hôpital faisait des miracles, et petit deux, que Carrietta Rosier était une femme d'un grand courage qui ne se laissait jamais faire. Impressionnant. J'admirais cette femme, même si je n'avais jamais eut l'occasion de la rencontrer. Puis la directrice se mit à parler avec la femme avec qui parlait Niels avant de venir me rejoindre. Hum, il ne me semblait pas la connaître. Mais bon, des fois je ne me souviens pas de tout.

_ Vous croyez que ce punch est alcoolisé, vous ?

Je me retournais. La conversation avait tournée vers l'alcool possible dans les boissons. Niels avait eut l'idée de demander s'il y en avait dans le punch. Ce à quoi Themis avait éclaté de rire, déclenchant les regards interloqués des gens. Puis il prit un air innocent et se tortillait un peu comme quelqu'un qui sait quelque chose mais ne veut pas le dire. Je savais ce que cela voulait dire : Themis avait fait un truc. Je regardais mon propre bol avec soupçon. C'était le deuxième que je buvais, moi qui essayais de boire le moins possible d'alcool. Ok, qui a fait quoi ?

_ Themis... je pense que si... par extraordinaire... quelqu'un a mit quelque chose dans ce punch, il serait bien que cela soit connu.

Ce qui, en langage poli piónien voulait dire "si tu craches pas le morceau, je te fais avaler ce truc par les narines". Des gens commençaient à se tourner vers nous pour voir ce que l'on trafiquait. L'air pseudo-angélique de Themis et le sourcil étonné que je faisais étaient un cocktail qui ne passait pas inaperçu. La rançon du succès on pourrait dire. Nous avions l'habitude, et c'était devenu un jeu. Mais bon, les gens ne le savaient pas et risquaient de prendre tout au premier degré. Je me tournais vers eux et leur fis un grand sourire. Les gens se retournèrent, visiblement satisfaits par ce sourire. Ils n'avaient pas tellement envie de se gâcher la soirée pour rien à vrai dire. Ou alors j'étais un bon comédien... au choix.

Spoiler:


Dernière édition par Pió A. Da Braccio le Ven 12 Aoû - 13:28, édité 1 fois
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Message Posté Jeu 11 Aoû - 22:32.

Alors que la jeune libraire commençais fermement à s'ennuyer et surtout à souffrir à cause de ses maudites chaussures, elle entendit une voix familière qui lui redonnait le sourire rien qu'à l'entendre. Allis Seward, une auror hors paire, une femme extraordinaire que June adorait tout simplement pour sa simplicité, sa joie de vivre, son naturelle, sa spontanéité. On a toujours besoin d'une amie comme ça, qui égaie ta journée avec un simple sourire. June aurait aimé être comme ça, vivante et enjouée. Mais elle avait perdue toute sa fraicheur, elle souffrait d'un mal être qui la rongeait encore et encore. Elle n'avait pas cette chance d'être heureuse comme les gens qui l’entourait dans la salle. Elle avait vécue des choses à seulement vingt quatre ans et qui allaient restées à jamais graver dans sa mémoire.

« Surprise ! Je suis lààà ! Et d‘ailleurs, je t‘interdis à partir de maintenant de ne pas me quitter d‘une semelle de toute la soirée, il y a ici des sorciers que j‘n‘ai pas trop envie d‘affronter seule ce soir. »

June lui sourit, contente de la voir. Elle admirait son amie, si elle n'avait pas était là, June aurait quitté la soirée avant même qu'elle soit finie. Elle serait rentrée chez elle déprimée pour finalement s'allonger dans son lit et penser à lui. A son homme. Son éternel amour. Toutes ses pensées étaient tournées vers lui et elle s’efforçait de l'oublier mais il revenait sans arrêt la hantait dans ses rêves, dans ses cauchemars. Son sourire. Quel monde cruel.

T'as pu venir !!! Une minute de plus et je serais partie. T'as de la chance. Et promis je ne te quitte, moi aussi il y a des gens à qui je ne tiens pas à parler.

Son regard se posa sur un groupe en particulier. Sa belle famille. Elle avait pour habitude d'être à toutes les grande soirée mondaine. Elle était riche et puissante, elle se devait d'être là. June avait oublié ce petit détail qui la perturbait. Elle prit une autre coupe de champagne qu'elle pu d'une trait. Se détendre. Fallait qu'elle se détente, juste un peu. Juste le temps de quelques heures.

« C’est que tu es très élégante ce soir June ! Superbe ! Tu as tellement plus de classe que toutes ces femmes ici ! »
« Toi aussi tu es superbe. Et puis t'as vu on est assorti ! » commenta t-elle en souriant à nouveau.
« Non, sérieusement, ne me laisse pas seule, surtout si Werner ou le Ministre s’approchent, d’accord ? Hein ? S’il te plait ? Par pitié ! »

Werner et le Ministre rien que ça. Le problème d'Allis c'était qu'elle connaissait tout le monde mais pas les bonnes personnes. Le Ministre... Elle connaissait le ministre et le petit doigt de la jeune libraire lui disait qu'ils devaient surement bien à ce connaitre. La jeune femme s'approcha de son amie et lui demanda en chuchotant :

« Dis, t'aurais pas omis de me parler de certaines choses, toi ?! Parce que pour ne pas voir Monsieur le Ministre et Niels Werner, il faut avoir de bonnes raisons !! »
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Message Posté Lun 15 Aoû - 22:16.


    La soirée battait son plein, les gens souriaient, discutaient, critiquaient, marmonnaient.. Le champagne coulait à flot, la salle se remplissait de personnes importantes, les belles robes scintillaient, les bijoux, les costumes, les faux semblants.. Voilà ce que c’était un gala de charité. De la puanteur politique. Des poignées de mains. Des arrangements. Et du champagne. Et au milieu de tout ça, il y avait cette rousse à la robe rouge et au sourire vrai, Allis. Dire qu’elle avait tenté, elle aussi, d’être à la tête de tout ça, de tout ces sorciers, de gouverner. Tenté sans vraiment le souhaité. Quelle drôle d’idée elle avait eu là. Qu’importait maintenant, Sejdic avait été élu, et le Monde Magique continuait de plonger tandis que l’Organisation prenait de la grandeur de jour en jour. Mais non. Pas ce soir. Ce soir c’est le gala. C’est le champagne. Alors buvons !

    « T'as pu venir !!! Une minute de plus et je serais partie. T'as de la chance. Et promis je ne te quitte, moi aussi il y a des gens à qui je ne tiens pas à parler. »

    June. Jolie blonde au beau sourire et au regard profond. Allis l’appréciait énormément. Et ce soir, elle l’appréciait encore d’avantage, car c’était bien l’une des rares personnes qui ne lui parlerait pas affaire politique et autre blabla sans intérêt. Un petit clin d’œil à son attention quand June lui promis de rester à ses côtés. Et d’ailleurs, elles risquaient bien d’attirer les regards, vêtus toute deux de belles robes rouges. Elles en feraient des jalouses (a) C’est à ce moment, alors que June lui disait qu’elles étaient assortis, que son regard croisa celui d’un sorcier qu’elle ne connaissait que trop bien. Werner. Il osa lui faire un clin d’œil, geste qu’elle ignora complètement, se rappelant malgré elle de sa matinée déshabillée en compagnie de ce sorcier..

    « Dis, t'aurais pas omis de me parler de certaines choses, toi ?! Parce que pour ne pas voir Monsieur le Ministre et Niels Werner, il faut avoir de bonnes raisons !! »

    Petit sourire. Allis posa ses yeux sur June et son sourire s’agrandit. La rousse omettait très souvent des détails croustillants de sa vie, car elle n’aimait pas se confesser, elle n’aimait pas tout dire, elle n’aimait pas se dévoiler complètement. Parler, oui, mais jamais trop. Elle ne disait jamais tout à ses amis proches, ils devinaient, ils comprenaient, ils imaginaient.

    « Crois-moi, j’ai de très bonnes raisons. »

    Elle n’était pas dupe. Elle savait que June ne se contenterait pas de ça. Mais avouer avoir couché avec l’un et être amoureuse de l’autre n’était pas vraiment dans ses volontés. Alors elle plongea ses yeux dans ceux de la belle blonde pour lui faire comprendre qu’un jour elle lui en parlerait, mais pas tout de suite, pas dans un gala de charité, pas en présence de la moitié de la communauté magique de Londres.

    « Viens, on vas danser ! »

    Oui, danser. Personne ne dansait actuellement, et d’ailleurs personne dans les invités n’avaient sans doute imaginer que l’on puisse danser à un gala de charité, mais Allis avait envie de danser, de s’amuser, de se défouler et de rire. Prenant la main de June dans la sienne, elle l’emmena un peu plus au centre de la pièce et commença à balancer son corps sans aucune honte. Il n’y avait que la musique calme d’un petit orchestre tranquille qui n’était là que pour faire musique de fond, mais cela suffisait amplement à Allis Seward, qui pouvait bien danser dans n’importe quelle circonstance. Un sourire aux lèvres, alors qu’elle dansait en rythme accompagnée de June, elle croisa le regard de son ami Benjamin ainsi que de Pió, et elle leur lança des clins d’œil amusés. Un petit tour sur elle-même, un éclat de rire, et ça y’est, Allis se sentait déjà mieux. Son petit neveu, son père, sa soeur cachée, l'homme qu'elle aimait, tout ça n'était maintenant plus dans les pensées de la jolie rousse. Et déjà, des regards curieux observaient les deux jeunes femmes qui s’étaient mise à danser. Et au plus profond d'elle Allis espérait que Matvei la verrait. Elle, et rien qu'elle. Pas toutes ces belles femmes importantes au robe courte, non, juste elle, Allis dans sa longue robe rouge. Juste elle..


Dernière édition par Allis Seward le Mer 7 Sep - 16:05, édité 1 fois
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Message Posté Mar 16 Aoû - 7:03.
    L'éclat de rire de Themis le rassura tout de suite : oui, ce punch était alcoolisé. Et il avait beau faire sa petite moue angélique, comme s'il n'avait rien fait, quiconque le connaissant un minimum pouvait deviner que ce visage n'annonçait rien de bon. Ça lui plaisait tout ça, finalement.
    Niels se tourna un peu plus franchement vers le bol de punch, terminant d'allumer sa cigarette. Il souffla la fumée vers le plafond, soutenant le regard désapprobateur d'un Médicomage qui passa près d'eux, avant de se demander s'il allait se chercher un verre de ce merveilleux nouveau punch. Tant pis pour les coupes de champagne : c'était l'heure de se mettre au véritable alcool ! Un regard à ses deux nouveaux compagnons de la soirée. L'air soupçonneux de Pió le fit pouffer de rire, surtout qu'il était aucunement assorti au visage sage de Wagtail. Décidément, il avait un don pour choisir des fréquentations qui amenaient du divertissement assuré dans les moments ennuyeux. Un mouvement vers le bol de punch le fit revenir à celui-ci.

    Oh merde.
    Le brun recula d'un pas, prudent, en croisant le regard d'Harvey Rosier. Ils étaient collègues, à la Gazette, celui-ci étant photographe, et ils se croisaient aussi quand il avait des trucs à partager au Boggart. Ceci dit, depuis qu'il avait eu la mission de tuer sa mère... il le voyait un peu moins régulièrement. Une simple question de prudence, tout simplement. Un signe de la main tout de même, poli et faussement amical, un sourire hypocrite au possible, renvoyé par le blond à la moue boudeuse. S'il était ici... ça voulait dire que sa mère aussi. Ses yeux bleus balayèrent la salle. Touché. Plus vivante que jamais, resplendissante, même. Et elle parlait avec Shâd.
    Bon. Abandonner l'idée de retourner voir la chasseuse de primes.
    Il se pencha vers Wagtail et Da Braccio pour leur parler, avant de partir vers la table plus loin :

    « Je reviens. Le bol de punch me hurle d'aller en chercher un verre. »

    Il n'avait que deux mètres, voire trois, à faire, mais peu importe. Ça restait une expédition.
    Le sorcier partit donc se chercher un verre de punch, qu'il renifla prudemment avant d'y tremper ses lèvres. Pur-Feu. Wagtail était fou. Ça lui plaisait définitivement. Dommage qu'il s'entêtait à rester bêtement hétérosexuel. Du pur gâchis. En se retenant de glousser de rire, Niels revint à ses compagnons en prenant une bonne gorgée de son verre. Un regard à Pió. Maintenant, il allait falloir le rassurer sur le contenu de ce verre. Il savait que l'Italien ne buvait que peu...

    « T'inquiète, y'a rien là-dedans. Mot d'expert. À la limite, les fruits ont un peu fermenté, mais rien de plus. »

    La blague. Un sourire tout aussi angélique que celui de Themis.
    Comment ils ne devaient être aucunement crédibles, tous les deux.
    Niels avisa Allis et June qui dansaient sur la piste de danse. Deux gamines. Ça le fit sourire et prendre une nouvelle gorgée de son verre de punch, sa cigarette entre ses doigts. Danser. Ça lui donnait presque envie de les rejoindre, même s'il ne serait probablement pas apprécié comme compagnie. Et puis, il n'était pas le seul à avoir remarqué ces deux beautés en train de danser. Normal, me direz-vous.

    « Vous comptez rester ici longtemps ? Parce que je sais pas pour vous, mais je déteste les galas. »

Vera E. Adamovitch
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Message Posté Mar 16 Aoû - 18:35.
Le regard vague, Vera était encore à son bureau. Tous les employés avaient déjà quittés les bureaux de la Gazette mais elle n'y arrivait pas. Quelque chose la chagrinait, seulement elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Était-ce le sort d'Azraël, ce petit loup-garou français qui était devenu son fils par la faute de ce crétin de Werner ? Non. L'absence de Pió depuis plusieurs jours à leur table habituelle ? Non plus. Il y avait quelque chose en plus, comme si elle était en permanence sous surveillance sans parvenir à déterminer pourquoi.

  • « Mademoiselle Adamovitch ? Vous êtes encore là ? Je croyais que vous deviez vous rendre à la soirée de charité ce soir. »
    « Effectivement Ralph, j'allais partir. »


Le cœur battant encore à tout allure à cause de la surprise provoquée par l'irruption de son jeune apprenti dans son bureau, Vera attrapa son manteau et transplana dans son appartement situé en plein centre de Londres. Il était rare qu'elle y passe plus de trois heures d'affilées tant son emploi du temps était surchargé.
Même le ministre de la magie n'avait pas une vie aussi remplie que la sienne. Soirée de charité de l'hôpital St-Mangouste, cette année il s'agissait de récolter des dons pour les enfants atteints de la dragoncelle, en ces temps de crises c'était le seul moyen pour obtenir de l'argent. Sur son lit, s'étalait déjà une magnifique robe noire d'apparence très sobre si l'on avait décidé d'ignorer la fente sur tout le long de la jambe droite remontant aux limites de l'indécence. Vera était lasse et pourtant elle s'y était engagée et tiendrait parole. Enfilant sa robe et ses escarpins noirs, elle releva ses cheveux en un chignon avant d'attraper son sac et de transplaner à nouveau jusqu'à St-Mangouste.

L'endroit été déjà noir de monde et la rédactrice en chef fut immédiatement aveuglé par le flash des journalistes présents à l'entrée. Elle lança un sourire à Evy, photographe de la Gazette et également le meilleur ami de Pió avant de pénétrer dans l'établissement. D'habitude, elle adorait ce genre de soirée. Elle était reconnue et aimait fréquenter les grands du monde magique. En haut des marches, elle surplomba durant quelques instants l'assemblée afin de repérer d'éventuelles connaissances. Elle aperçue Matvei et Avdotia en compagnie du couple Foreston et abandonna l'idée de les rejoindre. Elle ne pouvait supporter l'ancien ministre de la magie, et ses sentiments étaient réciproques. Son regard se posa ensuite sur Allis Seward et l'une de ses amies en train de danser. Pathétiques. Benjamin Hadisson ? Intéressant, mais elle n'était pas d'humeur à remuer le passé, peut-être plus tard avec trois ou quatre verres d'alcool dans le sang. Zéphyr était également présente mais en pleine conversation avec Carrietta Rosier et son amie lui pardonnerait certainement d'avoir passée son tour pour ce soir. Au final, elle se dirigea vers Pio qu'elle venait d'apercevoir. Seulement, ce qu'elle n'avait pas remarqué, c'est qu'il n'était pas seul.

  • « Pió da Braccio, encore vivant à ce que je vois. La prochaine fois que tu ne me donnes pas signe de vie j'envoie une escouade d'auror à ta recherche, compris l'italien ? » Alors qu'un sourire commençait à fleurir sur le visage de la russe, ce dernier se fâna aussitôt quand son regard se posa sur le compagnon dudit italien. « Werner, je ne savais pas que vous étiez capable d'être présentable. »


Regard glacial, depuis leur rencontre "familiale" en compagnie d'Azraël, Niels avait soigneusement fait attention de ne pas la croiser. Elle lui en voulait d'avoir mentis à ce petit, certes elle était également complice, mais elle avait tenté de dire la vérité à Azraël, mais ce petit était tellement entêté qu'elle s'était vue contrainte de céder à son fantasme de famille parfaite.

  • « Themis Wagtail n'est- ce pas ? Vera Adamovitch, heureuse de faire votre connaissance. »


Décidée à ignorer Werner ce soir, Vera était à présent tournée faire le célèbre rockeur, un sourire charmeur aux lèvres. Son journaliste n'était pas le seul capable de se taper tout Londres après tout.

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Message Posté Mar 16 Aoû - 19:44.


    Il faut l'avouer Themis est quelqu'un de complètement cinglé et borné. Il suffit juste de l'avoir à côté de soi pour s'en rendre compte facilement. Pio le connaissait depuis longtemps pourtant il semblait étonné que le chanteur ait versé ou non une goutte d'alcool dans le punch non alcoolisé. Themis savait bien que quand Pio lui disait « Themis... je pense que si... par extraordinaire... quelqu'un a mit quelque chose dans ce punch, il serait bien que cela soit connu » il pensait Crache le morceau ou je te le fais regretter jusqu'à la fin de ta vie. Mais Themis s'en fichait royalement à vrai dire et le confirma en prenant son air bien à lui qui veut dire qu'il a fait quelque chose mais qu'il n'est pas au courant. Il se trémoussait comme une fillette ou un petit garçon de cinq ans qui a fait une bêtise et qui passe devant ses parents pour être interrogée. Heureusement que Niels était là pour l'aider. Ce dernier avait éclate de rire devant la tête de Pio ce qui n'avait fait qu'accentuer l'envie de rire de Themis. Il serrait les dents et pinçait les lèvres pour éviter qu'un nouveau fou rire ne vienne confirmer cette pensée complètement absurde que la si angélique et beau Thémis Edouard Wagtail soit à l'origine de l'alcoolisation de l'innocent ponche là sur son coin tout seul. Non non. Thémis suivit du regard Niels allant de chercher un verre de ponche non alcoolisé bien sûr. Quand celui-ci revint vers eux le verre à moitié vide et un sourire dans le coin de la bouche Thémis n'en fut que plus amusé.

    NIELS - « T'inquiète, y'a rien là-dedans. Mot d'expert. À la limite, les fruits ont un peu fermenté, mais rien de plus. »

    Themis se tourna vers Niels pour éviter que Pio ne le voit rigoler silencieusement. Il était vraiment très fort ce Niels. A vrai dire ils formaient vraiment la paire pour ce genre de choses.

    NIELS - « Vous comptez rester ici longtemps ? Parce que je sais pas pour vous, mais je déteste les galas. »

    Un sourire espiègle vint se dessiner sur la visage de Thémis. Il posa son coude sur l'épaule de Niels et s'y appuya avant d'attraper le verre de Niels et de l'avaler d'une traite. Le chanteur chercha des yeux un endroit où poser le verre vide pile quant un serveur passait avec son plateau dans le coin. Il le posa et revint à son ami.

    THEMIS - « Tu veux faire un plan à quatre c'est ça ? »

    Le chanteur et guitariste de rock ricana et attendit la réponse de Niels qui sera sûrement aussi étonnante qu'agréable. Si il y avait bien un seul homme sur cette terre pour le convertir en bisexuel c'était bien lui.

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Message Posté Mar 16 Aoû - 20:48.
    Carrietta eut un rire coquet quand Zéphyr la complimenta, posant une main faussement modeste sur son coeur. Charmante, tout à fait charmante. Zéphyr était la fille qu'elle n'avait jamais eu la chance d'avoir, celle qui complétait à merveille le tableau de sa descendance uniquement masculine. Elle avait du chien et leur affection avait été immédiate, liée par la mort dès le premier jour. Oui, elles se comprenaient. Un rire cynique au commentaire sur Werner. Ah, oui, ce nom lui disait quelque chose. Il avait été à Poudlard en même temps que Shyann et Griffith, et sa soeur dans les mêmes années qu'Harvey. Ceci dit, pas plus de connaissance sur le cas du jeune homme. Apparement travaillait-il avec son benjamin, également. Ça expliquait qu'ils se soient salués. Elle prit une gorgée de sa coupe de champagne, laissant le liquide couler dans sa gorge avec délice. Des mois sans pouvoir toucher à une seule cigarette ou à une goutte d'alcool. Une véritable torture. Pas qu'elle soit alcoolique, ou une fumeuse invétérée, mais tout le monde avait ses vices occasionnels... elle également. Elle replaça une mèche de ses cheveux machinalement, souriant à sa presque fille quand celle-ci lui parla. Un sourire compatissant quand elle s'excusa de ne pas avoir pu venir à son chevet une fois le travail repris, elle ne lui en tenait point rigueur.

    « Comment te sens-tu ? Je n'ai pas beaucoup eu le temps de venir te voir durant ta convalescence, mais j'ai été surchargée de travail. Mais sois sûre que tous les jours, j'avais une pensée pour toi.
    - Comme un charme. J'ai réussi à empêcher les Médicomages de rentrer dans ma chambre et j'ai laissé Shyann me soigner. J'ai mille fois plus confiance en mon fils empoisonneur qu'en ces crétins.
    - Y'a juste nous et une infirmière, qui pouvaient rentrer. Les cheveux des autres prenaient automatiquement en feu, compléta Harvey avec un sourire narquois.
    - C'était merveilleux. »

    Nous avons tous une vision différente du merveilleux.
    Harvey prit une gorgée de son verre de punch et s'étouffa un peu dans celle-ci. Probablement un fruit avalé de travers. Pendant ce moment où son bébé se débattait avec sa gorgée de punch, Carrietta prit un paquet de cigarette dans la poche de son pantalon. Elle ne fumait que des Shalimar, les plus fortes, et toujours avec l'élégance du porte-cigarette qu'elle prit également dans la poche du pantalon de son garçon. Une cigarette au bout du porte-cigarette, un coup de baguette et l'odeur parfumée de ses cigarettes l'entoura, nuage rassurant.

    « Quand es-tu partie ? J'avais cru comprendre qu'il te restait deux semaines clouée au lit avant de reprendre ta liberté de mouvements ? Au fait, Johanna te passe le bonjour. Il faudrait que vous veniez manger à la maison avec nous un de ses jours, tes fils, Johanna, Lukas et moi.
    - Je suis partie il y a de cela quelques jours, j'en avais par-dessus la tête de cet hôpital à la noix. Merde, ils voient pas que je suis en bonne santé ?! Je suis totalement remise de cette attaque et c'est pas ces imbéciles avec des diplômes trouvés dans la Gazette du Sorcier qui vont me faire croire le contraire. Une moue de mépris, qui se changea rapidement en un sourire ravi. Mais tout à fait ! Cela fait si longtemps que je n'ai pas vu Lukas et Johanna, et les garçons vont être enchantés d'un tel souper. N'est-ce pas, chéri ? », glissa-t-elle finement à son benjamin, qui grimaça comiquement.

    Ledit benjamin disparut subitement, voyant un de ses amis au loin, laissant les deux femmes seules.
    Parfait, elles allaient pouvoir parler de choses sérieuses. Comme l'air immensément perturbé du Ministre de la Magie, plus loin, des deux jeunes femmes qui dansaient, ou de Foreston, qui s'était miraculeusement remis sur pied après son attaque au Ministère. Dommage. Un regard malicieux en sa direction. Ce ne serait pas raisonnable de lui jouer un tour ici...

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Message Posté Mer 17 Aoû - 14:27.


Themis fit semblant de ne pas avoir entendu. Plus il faisait ça, plus mes doutes se confirmaient. Et en plus de ça, Niels crut bon d'en rajouter une couche.

_ T'inquiète, y'a rien là-dedans. Mot d'expert. À la limite, les fruits ont un peu fermenté, mais rien de plus.

C'est ça, et prend moi pour un imbécile aussi. Je haussais un sourcil peu convaincu. Themis lui chipa son verre des mains, et le but d'un trait avant de le poser sur le plateau d'un serveur qui passait pas là. Je collais le mien dans les mains de l'animateur, résolu à ne surtout pas le boire. Après l'avoir humé un peu, je savais désormais que du pur feu y avait trouvé refuge, surement ajouté par le chanteur. Je n'allais certainement pas boire comme un trou à un gala de charité et ensuite me ridiculiser en faisant des choses grotesques. Qu'est ce que je risquai à être ivre ici ? O, trois fois rien... me jeter sur Niels pour l'embrasser, traverser la salle et demander Allis Seward en mariage, aller coller mon poing dans la figure de monsieur Foreston ou de Hadisson. Au mieux, me mettre à danser comme un pingouin sous acide. Jamais de la vie. Ça aurait peut être été drôle à voir, mais ça ne me faisait pas rire. Je ne dis rien, prenant un air renfrogné. Heureusement, Vera vint me sauver. Je la vis traverser la salle vers nous d'un pas décidé. J'allais presque crier hourra... mais je déchantais un peu quand elle se mit à me parler.

_ Pió da Braccio, encore vivant à ce que je vois. La prochaine fois que tu ne me donnes pas signe de vie j'envoie une escouade d'auror à ta recherche, compris l'italien ?

Bien sur, parce que c'est toujours à moi de bouger mes fesses pour les autres hein ? Et pourquoi tu viens pas toi même ? Ma mine renfrognée devint boudeuse, et je croisais les bras. Quelle charmante soirée vraiment. Et dire que j'avais été content de venir. Heureusement, je ne formulais pas tout haut ce que je pensais, même si tout devait se voir sur mon visage. Je marmonnais quelques mots.

- Vais chercher à boire. Sans alcool.

Et je quittais le petit groupe. Je ne savais pas trop ce que j'avais à ce moment là. Ça faisait plusieurs jours que je me sentais irritable, ou alors neurasthénique. J'étais bien, et tout d'un coup un petit rien me mettais en rage. Les gens pensaient que j'étais toujours souriant, toujours avec l'envie de rire. Et au final, personne ne se demandait ce que je voulais vraiment. Pió le bon copain, toujours prêt à donner de son temps pour les autres. Non, en fait je n'étais même pas sur que c'était ça le problème. En fait, j'en voulais à la vie entière parce que je me sentais investit d'une mission que je me collais tout seul sur le dos. Comprenez, une mission baby-sitting. Je commençais doucement à me mettre la pression pour aider Allis avec son neveu. Moi qui n'ai jamais put supporter les bambins, j'étais en train de me dire qu'il fallait que je m’occupe du neveu de la femme que j'aime mais à qui je ne veux pas dire que je l'aime parce que j'ai toujours eut peur de ne pas savoir prendre mes responsabilités. Allez comprendre. Et en plus, j'en voulais à Niels et Vera de jouer les faux parents d'un gamin abandonné comme s'il s'agissait d'un jouet pour jouer au papa et à la maman. Ce que, bien sur, je ne trouvais pas particulièrement responsable de leur part. Même si je savais par ailleurs qu'ils n'avaient pas vraiment eut le choix face au petit monstre. Tant pis, je leur en voulais quand même. Irrationnel, mais pratique pour alimenter mon irritation actuelle et la justifier en même temps.

Je pris un verre de soda magique sur le plateau d'un serveur et je m'asseyais sur les marches d'un escalier de service. J'espérais pouvoir penser à autre chose pendant un moment. Enfin, ça semblait quand même difficile.

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Message Posté Jeu 18 Aoû - 18:17.


En règle générale, João Millsworthy Wilkes, au contraire de ses parents, n'aimaient pas particulièrement les bains de foule. En fait, il n'aimait même pas du tout ça. La faute à une minuscule particularité, nommée Asperger, et qui faisait que, même après des années de normalisation, notamment grâce à l'ainé des Rosier, il avait encore du mal à avoir des contacts sociaux corrects avec trop de monde en même temps. Donc les soirées n'étaient pas son fort. Et ce soir là n'allais pas faire exception. Surtout lorsqu'on savait qu'il était là sur insistance de son père, le super Dr. Emerson Millsworthy Wilkes, chef de service en ces lieux. Une soirée de charité, tout ce qui ne cadrait pas avec le ténébreux trentenaire. Un dealer qui promeut l'appel au don, autant demander à Adamovitch et Werner de danser un tango langoureux au milieu de la piste de danse. Ridicule, nous sommes bien d'accord.

Il avait tout de même revêtu un superbe smoking de circonstances. Mais sans le noeud pap', faut pas déconner non plus. On est pas à la soirée "habillons nous en pingouins pour sauver la banquise". Merlin savait que Millsworthy détestait ces trucs de charité. Oui bon, il faut bien donner des fonds pour faire progresser la science et la médecine, ce n'était pas lui le fils de guérisseur et ancien étudiant en médicomagie qui allait dire le contraire. Mais il préférait de loin que ça soit l'Etat qui donne les fonds pour ça, par le biais des impôts, plutôt que de compter sur le bon cœur ou la culpabilité des riches. Bien sur, ça lui allait bien de dire ça, lui qui ne payait pas une grande partie de ses impôts, vu les origines illégales de la plupart de ses activités.

Une fois préparé, il se rendit au domicile de ses parents. Ils devaient arriver ensemble, comme la belle famille soudée qu'ils étaient. Emerson, en costume sombre, mettait ses boutons de manchettes, tandis que son épouse Leocadia faisait tenir son chinions avec un sort magique. Ils sourirent tous les deux à leur fils, et mirent la dernière touche à leur tenue. Leocadia eut un regard sévère sur le costume de son fils, cherchant des imperfections, puis son visage s'illumina quand elle réalisa qu'il n'y en avait pas. Comme toujours, sa progéniture était implacable. Il avait hérité d'elle son gout de la perfection dans les moindres détails. Quelques conseils de son père dits d'un ton paternaliste, et ils transplanèrent dans le hall de l’hôpital.

Les parents du dealer allèrent rejoindre l'estrade pour se tenir derrière la directrice lors de son discours. Millsworthy lui se dirigeât vers un serveur pour prendre un verre de punch. Il le but d'un trait. C'est bon les fruits. Il aurait bien mit de l'alcool dedans mais ce n'était pas de bon ton pour un fils de bonnes familles comme lui. Car oui, ce soir il était João Millsworthy, fils d'un guérisseur de Ste Mangouste. Il n'était pas Augury le dealer. Enfin, sauf si quelqu'un le demandait. Il regarda Madame Rosier entrer dans la salle, magnifique. Comme toujours. Mais elle commença à parler avec Zephyr Shad. Il n'allait pas aller les déranger. Même s'il les aimait bien toutes les deux. Alors il attendit un peu en prenant un autre verre de punch. Oula, rien qu'à l'odeur, il pouvait dire que celui ci contenait du pur feu. Il le savait bien, vu qu'il en vendait. Tant mieux, ça serait plus drôle.

Il vit entrer Vera, et la regarda traverser la salle jusqu'à un petit groupe. Il identifia tout de suite Werner et Da Braccio, mais tiqua sur le troisième. Il faut dire à sa défense qu'il n'était pas fort en musique moderne. Enfin bon, il pouvait aller la voir, et même voir les deux animateurs aussi. Au moment où il se lança, il vit l'italien quitter le petit groupe, visiblement agacé. Tant pis. Le dealer traversa la salle tout de même, et s’arrêta près du petit groupe avec un sourire.

    - Bonsoir messieurs. Bonsoir Vera.


Il tendit la main et lui fit un baise main comme dans les films anciens. Il était toujours un parfait gentleman après tout. Gentleman dealer.

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Message Posté Mer 24 Aoû - 13:25.
    Les paroles de Carietta tirèrent un petit rire à la chasseuse de primes. Elle aurait pu s’en douter, ce n’était en rien étonnant que son amie ait refusé obstinément les soins que Sainte Mangouste proposait. Zéphyr avait la chance d’avoir Johanna et ses études de médecine bien utiles et son passé dans le service des urgences. Ca lui évitait bien des problèmes de santé grave et surtout d’avoir à se justifier auprès des autres pour le sang d’autrui qu’on trouvait sur ses vêtements. Hum. Et la pointe d’humour mélangé au ton badin formaient un mélange merveilleux que la jeune femme appréciait plus que tout chez son aînée. « La Gazette aussi se plaît à faire croire que tu encore mourante… » marmonna Zéphyr en réponse aux dernières paroles de Carrietta. « Ils ont oublié qui tu étais, il semblerait. »

    Zéphyr suivit le regard de sa mère spirituelle et sourit en voyant qui il pointait. Foreston et Sejdic. Elle aussi était intriguée par ce qu’il pouvait se dire, l’air subitement soucieux du Ministre. Mine de rien, reprenant un toast qu’elle mordilla d’un geste détaché, Zéphyr s’adressa à son amie. « Et toi, tu en penses quoi de cette attaque du Ministère et de la salle des Prophéties ? Tu as dû hurler d’être bloquée dans ta chambre sans pouvoir rien faire. Juste avant, j’en parlais rapidement avec Werner. On raconte des choses folles sur ce qu’il s’est passé cette nuit là, et le ministère reste comme une tombe, pas un mot. Les rumeurs racontent que Krushnic y était et que c’est lui qui a attaqué Sejdic. Krushnic, c’est ce professeur de magie noire à Durmstrang, tu sais… Mais Werner me dit qu’il était présent en Russie au moment de l’attaque. J’imagine qu’il l’a vu. Et Krushnic ne doit pas vraiment peupler les rêves ni les fantasmes de Werner, je ne pense pas qu'il ait inventé ça. ». Zéphyr marque une pause. Tout ceci la perturbait fortement et l’avis de son amie l’intéressait encore plus que celui du journaliste. « J’en ai parlé à Eve Deschanel rapidement –j’ai eu quelques dossiers à lire dans son armoire. Elle aussi trouve ça étrange ; elle me dit que son service bosse comme des fous pour retrouver les coupables et qu’ils n’ont rien du tout. Pas une piste. » La jeune femme reposa son regard sur le ministre, pensive. Et eux, que savaient-ils ? Le regard espiègle de Carrietta posé sur Foreston lui donna une idée. Une mauvaise, certes, mais une idée quand même.

    Zéphyr n’aimait pas l’ancien ministre, la personne qu’il était pour ses pensées arriérées et conservatrices et pour son ancien travail en tant que ministre. Le petit sourire de la kazakh devint brutalement plus… carnassier. Mauvaise idée. Très mauvaise idée, qui plaisait pourtant tellement à la jeune femme. Elle attrapa une coupe de champagne d’une main, en donna une autre à Carrietta et de sa main libre, lui attrapa le bras. « Marchons, tu veux ? ». Un geste de la tête en direction des deux politiciens vers lesquels elles se dirigeaient. « Ils sont venus te voir au moins ? Enfin, si Foreston ne s’est pas pointé, on ne lui en tiendra pas rigueur, il doit te mettre dans le même panier que moi, avec ses idées à la con. Mais Sejdic, il est venu ? Ou à défaut, il a fait un effort pour prendre de tes nouvelles ? Même courtoisement, il va sans dire. » Badinant de choses et d’autres, elles arrivèrent près du petit groupe composé de Sejdic, Foreston, sa femme et une autre femme que Zéphyr connaissait comme tous, comme la sœur du Ministre.

    Elle n’accorda pas un regard au président du Magenmagot et salua poliment le Ministre ainsi que la femme qui l’accompagnait. En réalité, Zéphyr appréciait assez Sejdic. Sans dire qu’ils étaient amis, elle lui portait du respect, sûrement parce qu’il avait était l’un des seuls à se réjouir et à la féliciter à la mort de son mari. Elle lui tendit la main et d’une poigne ferme la lui serra. « J’espère que je ne vous dérange pas », dit-elle d’un ton absolument pas désolée ni même concerné par le fait que peut-être, éventuellement, elle dérangeait une conversation privée et important. C’était son but et si on voulait parler de choses cruciales, on ne le faisait pas en public. NA. « Avec miss Rosier, nous voulions nous assurer que vous vous portiez bien, suite à cette attaque désastreuse au ministère. Sachez que si vos services n’arrivent pas à mettre la main sur les coupables, vous avez toujours des moyens détournés. ». Sourire charmant et calculé à la perfection, sous entendu grossier et frisant le manque de respect. Zéphyr était une femme décidément charmante et délicieuse.
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Message Posté Mer 24 Aoû - 17:55.
    Il y a des moments dans la vie où il est important de savoir se faire violence. Il faut savoir se sacrifier pour ses amis, mais surtout pour sa famille. Et aujourd'hui est un de ces moments. J'avais pourtant clairement refusé de pointer le bout de mon nez là-bas et Lukas a eu le tact de ne pas insister. Franchement, qu'est-ce que je pourrais bien aller faire à ce genre de gala ? Oui, il est vrai que la cause m'intéresse par essence puisque c'est en rapport avec la médecine, et d'ailleurs, cela fait un moment que je n'ai pas revu mes anciens collègues de travail. Sauf que dans la balance du pour et du contre, ces deux points ne font vraiment pas le poids en comparaison avec l'argument qui m'a poussée à refuser. Je n'ai aucune envie de croiser les amis et connaissances de mon détesté époux. Au moins je me rappelle de son existence, au mieux je me porte. Alors ce sera non.

    C'est ce que je croyais il y a encore une heure. Pour déculpabiliser de laisser Zéphyr se débrouiller alors que je sais pertinemment qu'elle n'aime pas ces événements, j'ai décidé de prendre un bon bain délassant. Sauf qu'au final, je suis sortie en m'énervant, sans même prendre le temps de vider la baignoire. Non, je ne peux décemment pas laisser ma petite sœur affronter cette horde de loups affamés de la moindre bourde, d'autant plus qu'il devrait y avoir des amis et connaissances de son défunt mari. Il est donc de mon devoir d'y aller, qu'importent les présences détestables. Tout de même, me préparer en moins d'une heure a été un véritable exploit. Je mettrais ma main à couper qu'il aura fallu à ma cadette le même temps uniquement pour s'occuper de ses cheveux ! Je suis bien heureuse de ne pas être obsédée comme elle...

    C'est ainsi donc que je suis arrivée au gala de bienfaisance de l'hôpital Sainte-Mangouste, vêtue simplement d'un pantalon de tailleur écru et de la veste assortie, sans rien d'autres que des sous-vêtements en dessous. Je n'y peux rien, le décolleté me paraissait indispensable, tout comme la paire de chaussures à talons assortie et la pochette dans les tons. J'ai fait dans la simplicité, pour une fois. D'un côté, vu le peu de temps imparti à la tâche, je crois que je n'aurai pas pu faire mieux. Je vérifie que mes boucles sont restées ordonnées avant de faire mon apparition en public. Bien évidemment, je suis en retard. Voilà qui ne m'aidera pas à rester discrète... Histoire de faire passer la pilule, je commence par saluer mes anciens collègues et glisser quelques pièces dans l'urne. Je ne suis pas à ça près. J'ignore royalement certaines personnes auxquelles je n'ai vraiment aucune envie de parler et en salue d'autres. En cours de route, un jeune homme à peine sorti de Durmstrang m'interpelle sur l'absence d'alliance à mon doigt. Je lui adresse un regard agacé avant de le remballer, remarque acerbe à la clé.

    Puis je pars en quête de ma sœur. J'aperçois des visages connus que j'esquive habilement avant de tomber enfin sur celui que je recherche. Je m'attendais à la trouver dans un coin, en train de ruminer sa colère et sa frustration d'avoir du venir, mais finalement elle ne semblait pas avoir besoin de moi. Elle ne me semble ni être isolée, ni ennuyée à mort. Non, elle fait la causette avec le ministre et son prédécesseur, en compagnie de la femme du premier et de la sœur du second, tenant le bras de Carietta. J'ignorais d'ailleurs que cette dernière était de nouveau sur pied. Je soupire et intercepte une coupe de champagne, pour me donner du courage et pour avoir quelque chose à balancer à la figure d'un quelqu'un qui m'ennuierait un peu trop. J'aurai vraiment mieux fait de ne pas venir. Pour l'heure, je me faufile jusqu'au petit groupe.

    « J'étais venue te soutenir mais j'ai l'impression que tu n'avais pas besoin de ma présence ! Bonsoir messieurs-dames. Carietta, je suis ravie de vous revoir ! »

    Rien de bien passionnant somme toute, d'autant plus que je semble être intervenue au milieu d'une conversation qui, compte tenu de l'air arboré par Zéphyr, ne doit pas avoir vraiment plu à certaines personnes. La connaissant comme je la connais, je dirai qu'elle s'est amusée à tirer dans les pattes de Foreston... Je me plante près de ma cadette, un sourire poli collé à mes lèvres.
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Message Posté Ven 26 Aoû - 0:42.
La journée avait été bonne pour Elena, elle avait été en cours, comme d'habitude, mais bizarrement, elle eu l'esprit à apprendre, à découvrir. Non pas que d'habitude elle ne soit pas attentive en cours ou qu'elle n'aime pas, mais d'habitude, elle ne prête pas tant d'attention que ça à son professeur qui devait, le pauvre, se sentir offensé. Tout ça pour dire qu'elle était de bonne humeur ce soir. Pourquoi? Parce qu'elle allait rencontrer son frère. Le seul, l'unique. Celui dont elle avait toujours rêvé. Raphaël. Elle avait tant d'espérance, tant d'attentes sur lui. Elle s'était renseignée de tous les côtés, elle connaissait tout de lui - enfin presque. Elle se demandait comment il serait en réalité. Mieux? Sûrement. C'était quand même son frère! Certes pas Prince légitime mais elle partageait son sang avec lui. Alors, pour lui, elle s'était habillée très élégamment, pour qu'il soit honoré. Elle avait revêtu une somptueuse robe blanche qu'elle avait acheté pour l'occasion. Elle avait aussi posé sur son chef sa couronne de Princesse de Monaco. Elle ne la portait qu'en de rares occasions et celle-ci en était une. La rencontre de son frère, et aussi le bal de charité.

Elena devait nourrir son statut de bonne Princesse chez les sorciers également - pour les relations - alors elle se présentait toujours lors des bals, des soirées de donation et autres choses faites pour le peuple. Le monde devait l'aimer. Ce soir, comme tous les soirs, elle arriva en retard. Quand elle vit le bal, de loin, les gens dansaient déjà, et des groupes distincts s'étaient déjà formés mais elle ne pouvait pas différencier les gens... d'autant plus qu'elle ne connaissait pas beaucoup de personnes à Londres. Elle avança vers la salle qui semblait bondée. Comment allait-elle apercevoir son frère parmi eux tous? Puis elle vit le Ministre, Mr Sejdic. Elle devait obligatoirement aller le voir, ne serait-ce que par courtoisie entre leurs patries. Elle entrevit une rousse, ainsi que deux femmes, extrêmement semblable, presque jumelle, mais non, elles étaient seulement sœurs. Il y avait également plusieurs hommes séduisants dans la salle... sur lequel allait-elle jeter son dévolu? A moins qu'elle ne se réserve pour Erik mais ce n'était pas vraiment dans l'optique de la princesse...

    -Bonjour monsieur le ministre, c'est un plaisir de vous voir.


D'un coup d’œil, Elena vérifia que Raphaël n'était pas là: coup de chance, pas de signe de lui. Dans un coin, elle voyait l'endroit où elle pouvait déposer ses dons. Elle ne se souvient même plus combien elle avait préparé... 1000 gallions? 2000? Peu importait, ils étaient à portée de main et dès que l'attention sera sur elle, elle montrera au monde sa générosité. Un bal de charité c'était fait pour faire des dons non? Bien la princesse les ferait à sa manière. Malgré tout, peu de gens savaient qu'elle faisait des dons régulièrement à cet hôpital... Et oui, même les princesses ont un cœur.
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Message Posté Ven 26 Aoû - 6:54.
    Pas de réponse immédiate de la part de Ryan. Il ne pouvait donc qu'imaginer le pire, à savoir que soit il lui hurlerait qu'il n'était qu'un meneur, ou même qu'il était dans l'Organisation et qu'il ne disait rien simplement pour protéger ses camarades. Oui, c'était tout à fait son genre, après tout, et il prenait le thé avec Krushnic et Blomkvist, aussi, le dimanche matin.
    De toute façon, son attention était désormais entièrement focalisée sur Allis Seward qui dansait au milieu de la salle, accompagnée de son amie. Plus aucune pensée cohérente dans son esprit : que celle qui lui disait qu'elle était magnifique. Que s'il avait été du genre à danser, qu'il aurait bien aimé la rejoindre. Qu'elle dansait bien. Qu'elle avait l'air heureuse. Qu'il aimait son rire. Qu'il aurait bien voulu qu'elle lui adresse un clin d'oeil, à lui, comme elle semblait avoir fait avec Benjamin et Pió. Matvei ne voyait plus les gens qui entraient et sortaient de la salle, ne pensent même pas au fait que fixer de façon aussi intense une de « ses » Aurors n'était peut-être pas tout à fait approprié. Ou difficile à remarquer, même. Subtilité zéro.
    Par contre, lorsqu'il vit que quelqu'un l'approchait, il réussit à revenir sur terre. Deux femmes s'avançaient vers le petit groupe qu'il formait et c'est avec un visage plus qu'avenant et reconnaissant qu'il les accueillit.

    « Mesdemoiselles. »

    Une poignée de main à Carrietta Rosier, sortie de Sainte-Mangouste. Probablement que l'hôpital était même plus qu'heureux de son départ : son caractère n'était pas qu'une légende... et une autre poignée à Zéphyr Shâd.

    « J'espère que je ne vous dérange pas.
    - Pas du tout. Au contrrairre. »

    Il ne put la remercier de vive voix, mais sa poigne ferme et son regard étaient équivoques. Sans le savoir, elle était venue le sauver d'une discussion à laquelle il ne voulait pas DU TOUT prendre part. Son prince charmant sur son blanc cheval, version kazakh, sorcière et gala de charité barbant. Le reste de sa proposition le fit sourire malicieusement et oublier le fait qu'elle lui parlait tout simplement d'utiliser ses services de chasseuse de primes. Il n'était point encore rendu là. Un signe de tête poli pour la soeur de la demoiselle Shâd, dotée de ce même visage volontaire que l'autre. Le Russe échangea un regard complice avec sa soeur avant de répondre :

    « Vous en serrez les prremièrres averrties, je vous le prromets. »

    Le jour où il ferait appel au monde de l'illégalité pour régler ses problèmes, le monde entier allait probablement l'écrire à la une des journaux, également, mais oui, elles seraient les premières averties de cette décision.
    Une autre jeune personne se joignit subitement à eux, après une entrée remarquée par les multiples flashs des photographes en fonction. La princesse de Monaco. Point princesse du côté sorcier, évidemment, puisque la noblesse et la royauté n'existaient pas, du côté moldu bien entendu, mais la princesse tout de même. Ornée de son diadème, même. Celle-ci le salua bien poliment, bien qu'ils ne se connaissaient pas de façon intime : il fallait reconnaître qu'elle avait le sens des conventions, à tout le moins.

    « Bonsoirr mademoiselle. C'est un plaisirr également. Un bref regard à la salle, bondée de gens. Je ne sais pas si Mademoiselle Rroberrts a prrrévu un autrre discourrs... ou au moins quelque chose. »

    Ce n'est pas qu'il s'ennuyait, mais oui.
    Serrer les mains de gens inutiles avait au moins de bon que ça le distrayait. Et l'empêchait de toujours reporter ses yeux clairs sur Allis, ou de scruter la foule en se demandant si ce chien galeux de Krushnic avait osé mettre le pied sur son territoire une nouvelle fois. Venant de lui, tout était à prévoir : il aurait bien pu s'amuser à venir à ce gala juste pour le narguer.
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Message Posté Dim 4 Sep - 8:52.
    Difficile de se rappeler de quoi il parlait au moment où Vera entra dans la salle. Pendant quelques secondes, le journaliste sentit clairement son QI s'abaisser d'une cinquantaine de points, ainsi que son taux de salivation augmenter clairement. Niels déglutit et observa la femme descendre les marches avec grâce, les yeux brillants. C'était une robe, ça ? Cette chose qui dévoilait sa jambe, jusqu'à donner envie de deviner ce qui se cachait à peine plus haut ? C'était permis de porter quelque chose du genre, quand on s'appelait Vera Adamovitch et qu'on était la personne la plus sexy de cette salle ? Elle ne semblait pas l'avoir vu, mais elle se dirigeait tout de même vers lui. Vers eux, en fait.
    Niels tourna la tête vers Da Braccio. Sans doute qu'elle venait voir son ami -logique, même. Il était la seule personne qui allait voir ses ennemis en premier, dans des soirées du genre, et Vera savait vivre, contrairement à lui. La délicieuse Russe arriva bien vite jusqu'à eux, malgré le fait qu'elle portait des chaussures un peu (hrm) hautes, et l'ignora avec une superbe impressionnante. Hé bien, c'est qu'il allait presque en être insulté... après tout, en tant que journaliste préféré de la dame Adamovitch et père de son fils (faux fils), il avait quand même de quoi prétendre à un minimum d'attention de sa part.

    « Werner, je ne savais pas que vous étiez capable d'être présentable.
    - En effet, je fais un effort tout particulier quand je suis persuadé que je ne vais pas vous croiser, miss. »

    Un sourire entendu avec Themis. En voilà, un chanceux qui se faisait aborder avec le sourire charmeur de la brune. Si ça lui tentait de partager, d'ailleurs, il était prêt pour être de la partie. Themis qui vide son verre rapidement, avant de s'appuyer sur son épaule :

    « Tu veux faire un plan à quatre, c'est ça ? »

    Il l'adorait, c'était définitif. Un haussement de sourcils suggestif, ses yeux qui descendent insolemment sur les lèvres de Themis, vont rapidement sur le visage de Vera avant de revenir au guitariste :

    « Toujours partant pour ça. Quoique là... Un coup de menton vers Pió qui venait de quitter. Trois, c'est pas mal non plus. »

    Oui, il n'avait aucune notion de savoir-vivre, mais c'était tout à son honneur : il était en l'honneur de Themis Wagtail, et ensemble, ils semblaient perdre toutes les rares bonnes manières en eux. En plus, là, s'approchait Sieur Millsworthy Wilkes, mieux connu par le mafioso sous le nom d'Augury. Tiens tiens... il allait les faire paraître pour des hommes encore moins éduqués. Vraiment merveilleux, finalement. Un petit baisemain par ici, du messieurs par là... Le sourire du mafioso se fit large, amusé par toute cette mise en scène. Augury le faisait bien rire : tout à son contraire. Aussi élégant qu'il savait être le pire des salauds... ça mettait un peu d'action, quand ils se voyaient et se disputaient la même proie, donc Vera. Quoiqu'il n'était pas jaloux, et très bon joueur de surcroît.

    « On peut vous laisser seuls, aussi, les mômes. Themis et moi, on a d'autres trucs à faire. Mm ? »

    Une façon subtile de dire à Themis qu'ils pourraient sortir par-derrière et aller se fumer un truc plus ou moins légal avant de poursuivre la soirée.

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Message Posté Dim 4 Sep - 20:34.
Raphaël, employé modèle.
Franchement, il aurait vraiment mérité ce titre avec toutes les heures qu'il faisait à la Gazette. Bon, ce n'était pas non plus comme s'il avait vraiment autre chose à faire, puisqu'il n'avait pas une vie sociale particulièrement développée, mais justement, si ça continuait à ce train là, il n'en aurait jamais de vie sociale ! Il était bien tard aujourd'hui, et Ralph était toujours au même endroit. Assit devant son bureau. Au moins, lui, il avait un bureau, ce qui n'était pas si mal. Contrairement à Niels, par exemple, qui devait travailler dans un placard. Enfin, lui-même n'avait pas l'air de s'en plaindre, alors pourquoi est-ce qu'il le ferait, lui ? Le roux releva la tête de son papier, et fût découragé en voyant l'heure. Il était déjà à la bourre pour la soirée de charité. Magnifique. Premier évènement important auquel il allait participer, et il était en retard. Non pas que ça changeait de ses habitudes en fait, mais bon, ce n'était jamais bien vu. Rassemblant les quelques affaires qu'il prenait avec lui - sa baguette, son porte-feuille, et son manteau - il éteignit la lumière, et se dirigea vers la sortie. C'est là qu'il se rendit compte que la lumière dans le bureau de sa patronne était encore allumé. Etrange. Il était toujours le dernier à s'en aller, d'habitude. Et puis, Vera ne devait-elle pas déjà être à la soirée ?

« Mademoiselle Adamovitch ? Vous êtes encore là ? Je croyais que vous deviez vous rendre à la soirée de charité ce soir.
- Effectivement Ralph, j'allais partir. »

Raphaël laissa échapper un sourire en la voyant transplaner. Même si elle était bizarre, il l'aimait bien sa patronne. Et puis, elle lui avait quand même donné un boulot, comme ça aussi ! Un peu fier d'avoir réussit à lui faire, ne serait-ce qu'un peu peur en faisant irruption dans son bureau, il éteignit toutes les lumières dans l'édifice, et ferma porte d'un sort, avant de lui aussi transplaner, chez lui. Il n'avait jamais vraiment aimé transplaner, mais s'il voulait arriver à la soirée avant qu'elle ne s'achève, il ne pouvait pas l'éviter.
Arrivant directement dans sa salle de bain, il prit une rapide douche, avant de mettre quelque chose de présentable. Un costume donc. Raphaël avait une tonne de costume dans son placard. Il ne savait même pas pourquoi, puisqu'il n'avait pas l'occasion d'en porter tout les jours ! Certes, il lui arrivait quelques fois qu'il doive rencontrer quelques personnalités importantes du monde magique, mais rien de bien grand... Bref, Ralph enfila le premier costume qui lui tomba sous la main, attacha sa cravate, prit sa baguette, son porte-feuilles, et transplana de nouveau, directement dans l'hôpital de Ste Mangouste. Il ne s'y était rendu que très peu souvent, pourtant, il trouva son chemin sur le champs, rien qu'en suivant les éclats de voix et de rire.

Il y avait du monde. Beaucoup trop de monde. Beaucoup plus que ce qu'il avait imaginé. Inspirant un bon coup, il entra dans la salle, bien content de ne pas attirer l'attention sur lui. Apercevant le buffet au loin, il s'y dirigea d'un pas assuré. Il attrapa une coupe de champagne, et l'avala cul-sec. Bien quoi ? En attrapant une nouvelle - qu'il prendrait bien le temps de déguster, cette fois - il se retourna pour détailler la foule. Il pouvait voir Vera, Niels, Pio et un autre homme qu'il ne pouvait identifier dans un coin. Les soeurs Shâd étaient là, elles aussi, occupées à parler avec une femme qui devait avoir un certain âge. Et au milieu de la foule, Matvei Sejdic, le nouveau ministre, en compagnie d'une rousse, dont le visage lui était étrangement familier. Non, il n'irait pas les voir. Après tout, il ne les connaissait pas. Mettant son don - 1.000 gallions - dans l'endroit prévu à cet effet, il crut apercevoir Allis, non loin du ministre. Il pouvait faire d'une pierre deux coups, non ? Traversant la foule, il s'arrêta devant le ministre et la rousse,

« Добрый вечер сэр ! dit il avec un hochement de tête poli. »
« Bonsoir, Monsieur le Ministre ! »

Comme quoi, déserter la France pour visiter le monde pouvait toujours s'avérer utile.

« Mademoiselle. »

Autre hochement de tête poli. Il était dans une soirée de charité après tout. Un « Salut mec ! » n'aurait probablement pas fait bon effet. Bon. Et maintenant, Ralph, tu fais quoi ? Excellente question. Avec un sourire, le roux s'éloigna du ministre, et s'avance dans la foule. Allis avait disparut. Génial.
Il attrapa une nouvelle coupe de champagne, et regarda simplement la foule, à une distance plutôt appréciée du Ministre. Il savait que certains russes étaient particulièrement bon enfant, mais il n'avait aucune idée de si c'était le cas du Ministre. Alors autant ne pas le déranger, et se contenter d'observer tout ce petit monde, venu faire pour la plupart leur bonne action de l'année.
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Message Posté Dim 11 Sep - 15:29.

L'établissement s'est effondré. Vous êtes pris au piège sous les décombres, au milieu de nombreux cadavres. Il est temps de prendre des décisions. Attendre les secours ? Déblayer les gravas ? Utiliser la magie ?

Bonne chance à tous...

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Message Posté Lun 12 Sep - 4:12.
    Des cris. Des hurlements.
    Et puis, plus rien.

    Matvei ouvrit les yeux. Sur son torse, un poids immense. Dans sa main, une autre main. Et dans sa tête, un millier d'idées mélangées. Qu'est-ce qui était arrivé ? Il ne le savait pas. Un instant, il était avec Ryan, Avdotia, tout le monde, et celui d'après, ici. Couché. Oui, il était couché. Où était-il ? À Ste-Mangouste encore ? Il faisait si noir... Il avait de la difficulté à respirer. Et dans sa main, toujours cette autre main. À qui ? À Avdotia, il l'espérait. Oui, il se rappelait avoir prit la main d'Avdotia, sans qu'il se souvienne pourquoi.
    Péniblement, il tourna la tête vers la gauche. Enfin, essaya. Quelque chose lui donnait mal au cou, mais il réussit à tourner la tête. Oui, c'était Avdotia. Sa main, son bras, sa chevelure sombre, sa robe rouge sang. Bougeait-elle ? Était-elle vivante ? Et lui, était-il réellement vivant ? Et les autres ? Trop de questions pour sa tête. L'autre question concernait sa baguette : où était-elle ? Il ne se rappelait pas l'avoir prise, donc elle devait être dans la poche de son habit de gala... oui, le gala. Le gala de charité. Puis, soudainement, les torches qui s'éteignent et le ciel qui leur tombe sur la tête, des gravats, des pierres, du feu, sa main qui prend celle d'Avdotia, un hurlement en russe pour lui dire de faire attention, et finalement, la mort. Le noir. Son souffle dans le silence de la salle.

    « Avdotia. »

    Un chuchotement rauque, brisé. Ses doigts serrèrent ceux de sa soeur, espérant un contact semblable en retour. Un mot, peut-être, un regard, son visage qui se tourne pour le regarder.
    Il avait mal.
    De la pierre sur lui. Il avait beau être fort, il restait écrasé sous une tonne de pierres. Il avait beau être puissant, il restait incapable d'atteindre sa baguette. Et il avait beau être le Ministre de la Magie, il restait un homme qui ne savait pas si sa soeur était vivante. Il tenta d'arquer ses hanches, mais non, impossible.

    Il savait qu'il n'aurait pas dû venir à ce gala.

    L'homme regardait toujours sa soeur. Il ne pensait pas aux autres. Ou presque. Oui, il pensait à Pió. À Vera. À Allis, Allis, où était-elle ? À Benjamin. À Ryan. Mais surtout à Avdotia. Il fallait qu'elle ne soit pas trop blessée. Vivante. Une autre pression sur les doigts minces de la Russe : qu'elle réponde. Deuxième murmure.

    « Avdotia. »

    Juste son nom.
    Il devait sortir d'ici.
    Sa main droite était tout aussi écrasée que le reste de son corps et la gauche tenait celle d'Avdotia. Il était incapable de magie sans baguette, pour son plus grand malheur actuel. Quoique... Matvei bougea un peu son bras et étouffa difficilement un cri de douleur : cassé. Il avait un truc de cassé dans le bras, son bras entier peut-être ?, ou dans son épaule. Bouger faisait un mal extrême. Avait-il déjà eu aussi mal ? Pas à son souvenir. Mais peu importait. Il continua de bouger son bras, de tous les côtés, jusqu'à pouvoir situer à quelle distance de son corps il était. Il fallait qu'il le bouge encore, pour effleurer sa baguette du bout des doigts, glisser sa main dans sa poche, toucher le bois rassurant de sa baguette magique et survivre. Avec toute cette pression sur la poitrine, il n'allait pas être longtemps de ce monde... mais impossible de se mouvoir. Trop de pierres sur lui, trop de douleur également. Et tout ce silence qui n'augurait rien de bon. Des gens avaient dû être prévenus, des gens qui allaient venir les déprendre de tout cela... et les malades de l'hôpital ? Combien de morts ? Quel était le but de cette attaque ? Encore l'Organisation ? Matvei referma ses yeux trop clair, mordant sa lèvre pour ne pas crier. Il le fit tout de même. Un long hurlement de bête blessée, plus animal qu'humain, avant qu'il ne rouvre les yeux.
    Y avait-il quelqu'un ?

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Message Posté Lun 12 Sep - 17:39.
    Avdotia salua en retour la femme qui venait d'arriver avec Mrs Rosier (Merlin soit maudit, elle avait failli se trahir en voyant la vieille carne avancer vers elle et Matvei, craignant d'être reconnue avant de se rappeler que ça n'était que Macha que Rosier avait entraperçue avant ce meurtre foiré). Zéphyr Shâd, chasseuse de primes, du moins officieusement. Avdotia ne la connaissait pas, officiellement. Mais en revanche, Macha avait déjà croisée Shâd une ou deux fois. Merci Merlin, Shâd n'avait pas fait le lien avec la blonde qui avait tenté d'assassiner Carrietta Rosier et ladite Macha qui travaillait souvent en duo avec Mockingbird (aussi appelé Niels Werner). Bref, les joies de l'illégalité.
    Une bonne idée qu'elle avait eu, quand même, de ne pas agir dans la Mafiya sous son vrai visage. Sans cela, elle aurait dû tirer un trait sur certains agissements à partir du moment où Matvei était devenu Ministre de la Magie. Avoir une sœur qui tue des gens aurait pu gêner sa campagne… Et lui attirer un certain discrédit.

    Mais ne parlons pas de malheur, il n'était rien arrivé de tel, Avdotia Tokarieva et la tueuse à gages Macha étaient deux personnes tout à fait distinctes, officiellement, et avec des buts totalement différents : l'une protégeait le Ministre et était prête à mourir pour lui ; l'autre avait clamé haut et fort que Sejdic était sa proie et que quiconque le buterait avant elle connaître une mort horrible, lente et extrêmement douloureuse.
    Revenons à nos chaudrons et à cette réception ennuyante à mourir. Shâd venait d'offrir ses services à Sejdic, au cas où les Aurors du Ministère n'arrivaient pas à choper les membres de l'Organisation. Un regard entendu et complice avec Matvei, et deux secondes plus tard, il ne déclinait pas totalement l'offre mais ne l'acceptait pas. Bien du Matioucha tout craché, ça.
    De toute façon, le jour où Matvei Sejdic aurait recours à des moyens moins légaux, Avdotia le saurait la première. Quand même, c'était sa sœur, il ne fallait pas négliger les liens du sang (bon, du presque sang, certes.)

    Quelqu'un les approcha de nouveau : une petite rouquine qui… Ah oui, sa tête lui disait bien quelque chose. Un air de ressemblance avec ce flemmard de Grimaldi, un collègue de la Gazette. La jeune Grimaldi, la princesse de Monaco, qui venait rendre hommage au Ministre de la Magie. Plus glamour, tu meurs.
    Avdotia voulait se pendre tant ce gala lui donnait envie de dormir. Elle reporta son regard sur cet abruti de Werner qui lui avait mis la main au cul plus tôt en passant -salopiaud, elle le lui ferait payer. Et sentant Matvei sur le qui-vive, elle le fixa longuement alors qu'il scrutait les alentours. Craignait-il lui aussi une nouvelle attaque ? Commençait-il aussi à se dire que c'était une idée à la con de se rendre à ce maudit gala ?

    Et dire qu'Avdotia avait eu raison de vouloir le retenir à la maison. Elle aurait dû être plus convaincante, franchement. Ça aurait évité tout ce qui suivit.

    D'un coup, une explosion se produisit. Le plafond de la salle de gala se fissura… se craquela… puis s'effondra sur les gens présents à cette soirée de charité de malheur. Terreur, effroi, chaos sont les trois mots qui peuvent résumer clairement la situation qui découla de l'effondrement. La nuit était venue et avec elle toutes les peurs les plus primitives. Avdotia avait senti la main ferme de Matvei saisir la sienne, elle avait entendu son hurlement qui -grâce à la proximité de leurs deux corps- avait couvert le fracas.
    Elle s'était protégée la tête avec le bras gauche, sa main droite tenue par celle de Matvei. Un bout de plafond en tombant avait frappé son épaule. Elle avait trébuché, avait entraîné Matvei dans sa chute. Et puis plus rien. Les débris avaient achevé de les ensevelir.


    Et maintenant ? Maintenant Avdotia était entre la conscience et l'inconscience depuis qu'elle avait chuté. Elle était tombée la tête la première, heureusement encore protégée par son bras gauche. Face contre le sol carrelé fissuré à présent. D'autres choses lui étaient tombées dessus. Pas eu le temps de réagir, de se protéger plus que ça. Merlin, ils étaient des sorciers et la soudaineté de l'attaque -car ça ne pouvait malheureusement pas être une catastrophe naturelle- leur avait enlevé tous leurs réflexes civilisés. La fuite, les cris… Instinct encore fortement animal. Teinté de civilisation, de conscience d'appartenance à une famille. Se raccrocher au frère de cœur, fermer les yeux, implorer les Mages…
    Sauf qu'Avdotia, en tombant n'avait pas eu le temps d'implorer les Mages. Juste eu le temps de rouler un quart de seconde sur le côté, en tenant toujours la main de Matvei. Le visage tourné vers lui. Ils allaient traverser cette nouvelle épreuve ensemble, pour une fois. Elle le lâcherait pas. Pas maintenant. Elle se l'était juré.

    Une pression sur ses doigts lui fit rouvrir les yeux. Enfin "rouvrir"… Disons que ses yeux étaient deux fentes, vraiment. Pas ce que j'appelle "ouvrir grand". La pénombre (causée essentiellement par les yeux qu'elle avait du mal à ouvrir) lui masquait le visage de son frère mais elle l'entendait qui l'appelait. Sa voix était faible, son prénom chuchoté, difficilement. Elle aurait voulu répondre mais elle avait le goût du sang dans la bouche (elle s'était mordu la langue en tombant, jusqu'au sang, elle avait mal, elle ne pouvait pas parler).

    Gala de merde, en somme.

    La voix de Matvei, de nouveau :

    « Avdotia. »

    Elle aurait voulu se tourner vers lui, bouger. Elle ne pouvait pas. Ses jambes étaient coincées sous un poids, écrasées par ce poids inconnu. Quelqu'un avait trébuché par dessus elle, étalé sur son dos. Mort, de surcroît, tué par la chute d'autres pierres du plafond. C'était grâce à cet inconnu décédé qu'Avdotia était encore en vie. Sans cela, nul doute que les pierres l'auraient achevée. Ne pensons pas à ça.

    Avdotia avala sa salive, difficilement. La joue contre le sol désormais crasseux et poussiéreux, elle tentait d'ouvrir plus ses yeux qu'ils ne l'étaient. Pour voir Matvei. Elle entendit son cri de douleur et sa main finit par serrer celle de Matvei en réponse. Une pression faible, cependant. Son bras était coincé sous une autre pierre, ou un corps, ou quelque chose de gênant en tout cas.
    Les seuls mots qu'elle put prononcer furent des mots russes, bien entendu.

    « Да. Я… с…десь. »
    « Yes. I'm… he…re. »

    Bon. Elle ferait mieux la prochaine fois.

    « Тебе… больно ? »
    « Are you … hurt ? »

    Question stupide, deuxième prise. Elle parlait faiblement, mais elle était en vie.
    Ils allaient s'en sortir.
    Bordel, ils avaient survécu à un combat contre des membres de l'Organisation, c'était pas pour crever comme des rats à cause d'une soirée pourrie et d'un plafond qui s'effondre !

    Elle toussa, serra plus fort la main de Matvei, cracha le sang qu'elle avait dans la bouche et finit par dire, d'une traite sans reprendre son souffle.

    « Мы собираемся пройти через это. И потом, мы убьем их всех. »
    « We're gonna get through this. And then, we'll kill them all. »

    Avdotia était en colère. Elle avait mal à la jambe droite -probablement entaillée- mal au dos -le poids du cadavre commençait à se faire vraiment trop lourd- mal aux bras, à la langue, au front… Mal partout. Et elle avait décidé de tenir le coup. Elle avait connu pire -bien pire, demandez à son père quel entraînement il lui a donné avant qu'elle le rejoigne dans la Mafiya- elle allait s'en sortir. Il fallait juste donner espoir à Matvei.
    Rien de tel que de lui promettre qu'une fois sortis de ce merdier, ils allaient buter les membres de l'Organisation un à un.

    Bon… Après… On peut se douter que ça va être légèrement retardé par le fait que les membres de cette Organisation de malheur seront devenus les maîtres du Monde Magique.
    Mais ça n'est qu'un détail.
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Message Posté Lun 12 Sep - 18:09.
    Ce soir-là, Léra Kamenskaïa aurait pu être à Sainte Mangouste, à assister au gala de charité. Non pas à cause d’un engouement particulier à participer à ce genre de soirées mais tout simplement pour accompagner Matvei. Heureusement pour la rouquine, c’était Avdotia qui s’était collée à la tâche, à son grand soulagement. Soutenir le russe était une chose. Faire des ronds de jambe aux gros poissons de la société londonienne, graver un sourire hypocrite sur son visage, à s’en rompre les zygomatiques, et se percher sur des hauts talons meurtriers, c’en était une autre. Peu désireuse de s’adonner à cette jouissance sans pareille, la jeune russe avait donc décidé de ne pas se rendre à ce gala.

    Elle n’avait pas donné d’explications particulières, autres qu’un simple « je n’ai pas envie » franc et direct. Et c’était vrai, comme c’était également vrai le fait qu’elle avait du travail à terminer et qu’elle n’avait pas le temps de s’éterniser pour un gala soit disant pour les pauvres mômes. Chose qui selon elle n’était qu’une sombre excuse pour venir se pavaner et discuter de choses qui n’avaient rien à voir, ni de près ni de loin, avec la dragoncelle. Ensemble pour les gosses. Mon œil oui.

    Attablée face à ses dossiers, au calme dans le bureau qui lui était réservé, la demoiselle finissait donc de noircir un énième parchemin, tout en piochant dans un paquet de sucreries qui se trouvait près d’elle. Bien plus appétissantes à ses yeux que les petits fours taille XS qu’elle avait sûrement manqués en choisissant de ne pas se présenter à l’hôpital. Sur son bureau, il n’y avait pas grand-chose d’autre, Léra n’étant pas du genre à accumuler le travail en retard et par conséquent à disparaitre derrière des tonnes de paperasse et de dossiers à traiter. Son travail était vite fait, appliqué, correctement rangé dans les armoires qui l’entouraient. La russe mettait un point d’honneur à être efficace dans son travail. Un peu trop de zèle pour la demoiselle…Sans doute, mais elle ne comptait pas monter les échelons juste grâce à sa belle gueule, l’efficacité restait donc l’unique solution.

    Pour l’accompagner ce soir, un homme tout de même, de nom: Gaïus McMillan. Pas vraiment le genre à qui elle aurait demandé un rendez-vous galant, et ceci alors qu’elle n’avait jamais vu sa tête…Seulement, la voix grave de l'animateur radio l’accompagnait dans le silence de la nuit, lui donnant un fond sonore somme toute agréable. McMillan pouvait se targuer d’avoir au moins UNE auditrice chevronnée –ou presque-, disposée à écouter son exposé sur la botanique bolchévique…

    Ce soir-là, malheureusement, cela n’arriva pas. Alors que l'homme allait se lancer dans son exposé prometteur, il s’interrompit soudain. Intriguée, la rouquine leva un instant les yeux de son parchemin, attendant la suite de ce qui semblait être une grande première dans l'émission nocturne...Un blanc...Mais la voix du commentateur se fit entendre de nouveau, curieusement hésitante et tremblotante...

    La plume qui se mouvait seule sur le parchemin, tenue en l'air par un sortilège, s'affaissa soudain sur le papier, laissant de sombres tâches éparpillées. Léra n'y préta même pas attention et resta un moment immobile, les yeux perdus dans le vide, alors qu'elle tentait tant bien que mal d'assimiler ce qu'elle venait d'entendre. Attentat...Sainte Mangouste...dégâts...Les mots tourbillonnaient dans sa tête et un seul visage face à elle. Celui d'un grand russe blond, bien vêtu, serrant des mains à la pelle...

    Quand elle récupéra ses esprits, réalisant enfin ce qui venait de se passer, elle se leva d’un bond, laissant tout son travail en plan. Saisit sa baguette et se précipita hors de son bureau. Dans les couloirs, la nouvelle semblait déjà être arrivée aux oreilles des rares personnes qui se trouvaient encore au Ministère. Les gens sortaient dans le couloir, s’interpellaient…Léra ne s’attarda pas à discuter avec eux, elle avançait simplement tout droit, sans but précis, écoutant à droite et à gauche les commentaires de ceux qui n’en savaient pas plus qu’elle.

    Soudain, au détour d’un couloir, elle reconnut un visage familier, celui d’Alabaster Caulfield. Sans le connaitre vraiment , elle échangeait régulièrement quelques mots avec lui. Poli, agréable…Sans plus, leurs échanges restaient toujours courtois. Cette fois-ci fut quelque peu différente. Emportée par la panique, la rousse se rua aussitôt sur l’homme, s'interposant sur son chemin et elle lui attrapa les deux avant-bras.

    - Saint'Mangouste...Matvei...Avdotia...Ils sont là-bas...Il faut aller les aider...

    Ses paroles incohérentes et ses balbutiements n'aidaient en rien à la compréhension de ce qu'elle disait. Heureusement pour elle, Alabaster devait être lui-même déjà au courant de ce qui s’était produit.

    - Vous y allez ? Je…je veux…je dois vous accompagner...S'il vous plait, s'il vous plait, s’écria-t-elle.

    Elle le voyait dans ses yeux, il n’avait pas l’air très enclin à la laisser l’accompagner, mais elle insista, lui laissant peu ou pas le temps de défendre son point de vue. Après un bref échange, elle obtenait finalement son accord...il allait venir avec elle, il allait l'aider à sauver Matvei...En espérant que le russe n'ait pas besoin de cette aide, justement. Quelques secondes plus tard, ils transplanaient ensemble près de Sainte Mangouste. Ou plutôt de ce qu’il en restait. A peine arrivés sur place et déjà témoins de la catastrophe, le bâtiment qui s’était écroulé sur lui-même. Des tonnes de gravats qui avaient attrapé ceux qui se trouvaient à l’intérieur, sans leur laisser la moindre chance de pouvoir s’en sortir.

    Les yeux écarquillés par la surprise, horrifiée par cette vision apocalyptique, Léra posa une main sur sa bouche ouverte pour étouffer un cri. Incrédule, fébrile, incapable de faire le moindre geste. Ses doigts simplement refermés sur sa baguette dans la poche de sa veste…

    Elle finit par se retourner vers Alabaster qui se trouvait à ses côtés.

    - Et maintenant? On y va? On...on ne peut pas rester ici sans rien faire!

    Panique à bord, et pas des moindres. Ok, elle ne s'était jamais retrouvée dans une situation pareille. Que fallait-il faire, agiter sa baguette en hurlant Wingardium Leviosa à tout bout de champ en espérant lever toutes les pierres de l'édifice? C'était stupide., inutile..Alabaster...Lui, il saurait comment réagir. Il saurait quoi dire...Elle l'espérait.


Dernière édition par Léra V. Kamenskaïa le Lun 12 Sep - 22:08, édité 2 fois
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Message Posté Lun 12 Sep - 19:27.
Oh my God, ohmygod ohmygod ohmygooood! C'était lui, sur le pas de la porte, entre l'hôpital et le rien du tout qu'il y avait dehors, celui qu'elle attendait avec impatiente, celui qu'elle rêvait de revoir, enfin de rencontrer plutôt, le même qu'elle n'avait jamais vu mais dont elle s'informait régulièrement. Raphaël. Mais non, pas son petit ami, ni son flirt du moment où n'importe quoi de ce genre, c'était son frère. Demi-frère plus précisément. Le cœur d'Elena battait la chamade, de plus en plus fort: bam-bam... bam-bam, bam-bam. Il s'arrêta et balaya la salle d'un seul geste. Qu'est-ce qu'il lui ressemblait à son père. Leur père. Les mêmes cheveux roux, la même allure déterminée, les mêmes tâches de rousseurs. Oh mon dieu. Il s'approchait d'elle. Elle se redressa d'un coup sec en risquant un regard vers lui. Plusieurs regards même. Avec de la chance il ne les aura pas remarqué ou alors... il croira qu'elle lui faisait des avances. Elena passa sa main dans son cou, geste qu'elle avait l'habitude de faire quand elle était anxieuse, stressée. Et on ne pouvait pas en dire moins sur cette situation. Sa première rencontre avec son frère. Il était de plus en plus proche... 3... 2... 1...

    -Добрый вечер сэр! dit-il poliment à l'adresse du ministre. Mademoiselle.


Mademoiselle. C'était le premier mot qu'il lui avait dit. De toute leur vie, le tout premier. Mademoiselle. Heureusement qu'elle savait parler toutes les langues qu'il parlait, ou alors quelle honte pour elle de ne pas savoir ce qu'il racontait au ministre. Enfin quoiqu'il en soit, Elena était figée sur place, incapable de prononcer la moindre parole et lorsque qu'elle retrouva l'utilisation partielle de ses membres, son frère s'était déjà éloigné de son petit groupe. Elle le suivi des yeux. Il tournait la tête un peu partout, on aurait dit qu'il cherchait quelqu'un. Visiblement pas elle, il ne l'avait même pas reconnue. Ni la princesse elle, ni la sœur elle. Rien du tout. Nada, niet. Et voilà qu'il partait, lui tournant le dos, comme si jamais il n'était venu lui parler. Good Elena, now he's gone! Is that what you wanted? Non, bien sûr que non. Il fallait qu'elle le retrouve. Discrètement, elle le suivait, avec un espace assez conséquent entre eux pour ne pas éveiller ses soupçons, ni ceux des autres d'ailleurs.

Et là tout s'effondra, pas d'un coup, mais un craquement sonore se fit entendre. Le sol se mit à trembler mais en fait, ce n'était pas vraiment ça... De gros bout du plafond atterrissaient lourdement sur le sol sans se soucier de ceux qui se trouvaient en-dessous. La poussière provenant des craquelures se faisait de plus en plus dense. Elena ne pouvait rien faire, elle n'avait pas sa baguette avec elle, elle se mit à tousser en protégeant sa tête de ses mains frêles. Son diadème si précieux à ses yeux tomba, signe que dans ces situations, tous les êtres humains, sorciers, femmes, enfants se retrouvaient sur le même rang, sans distinction de sang, de couleur de peau, de magie, d'âge. Non, les débris ne se souciaient rien de tout ça, ils s'abattaient simplement sur la tête de plusieurs personnes à la fois. Et puis bam. Un poteau avait décidé de venir se poser sur son corps mince, au début, elle ne s'en rendit pas compte, la douleur et la peur ne vinrent pas tout de suite, mais c'est en voyant les femmes descendant des escaliers en courant, voyant les infirmières porter des nourrissons dans leurs bras en criant, en entendant les prières silencieuses de ceux qui étaient présents. C'est à ce moment qu'elle vit que tout allait changer dans sa vie et qu'à jamais elle sera marquée par ces morts, ces cris.

Et la douleur vint, entaillant son âme en de petites parties indépendantes, l'empêchant de bouger ou même de hurler. Doucement, elle sentit qu'un liquide glissait de son épaule jusqu'au sol. Du sang. C'était son sang. Elena n'avait jamais été confronté à ce genre de situation. La panique s'empara d'elle, la peur de ne plus jamais revoir sa famille. Raphaël. Où était-il?! Elle l'avait perdu de vue même si dans son champs de vision tout semblait tourner au ralentit. Elle ne le voyait pas et ne pouvait pas tourner la tête, elle était bloquée. Dans un état second, elle observa ce qui se passait: l'hôpital s'effondrait, des gravats tombaient du ciel dans un mélange de hurlements insensés et de sons annonçant que l'établissement entier allait sombrer sur eux. De loin, quelques silhouettes courraient vers les sorties vêtues de masque et de capes. L'Organisation. C'était eux. Puis le calme revint peu à peu mais la poussière était encore présente, on ne pouvait pas voir grand chose. Les décombres prenaient toute la place, autour d'eux, au-dessus d'eux. Partout. Les gens commençaient à hurler, à demander de l'aide, des médecins mais ce qu'ils ne comprenaient pas c'est que les médecins étaient eux-mêmes sous les débris.

    -Somebody help? dit-elle d'une voix brisée. Il fallait tout tenter. Elle avait peur. Et elle avait froid. Please...


Loin d'elle, sous un morceau de lit d'hôpital elle voyait son diadème, totalement défiguré mais toujours aussi étincelant, signe que peut-être y avait-il un espoir au milieu cette tragédie.
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Message Posté Lun 12 Sep - 19:30.

Une respiration saccadée, des doigts douloureux sous la force qui faisait tenir la baguette dans sa main, des épaules meurtris par les multiples bousculades. Pleins de sorciers couraient en tout sens, certains hurlaient mais aucun mots clairs et distincts ne parvint aux oreilles d'Alabaster. Dans les couloirs du Ministère, c'était la folie. Beaucoup essayait de contrôler la situation, d'empêcher des actes de peur mais la terreur des autres semblait sauter à la figure de chacun, une oppression, un sentiment d'étouffement face à l'impuissance que le monde sorcier se prenait en pleine face. Parce que oui, c'était ça, en ce moment, ils se sentaient impuissants.

Seoc n'était revenu qu'une fois au ministère depuis l'annonce de l'attaque des écoles. Il ne cessait de penser à son fils, à espérer qu'il saurait se débrouiller, qu'il ne perdrait pas ses moyens face à cette agression. C'était la première journée de son retour au travail et il avait quelques dossiers urgents à terminer, la soirée avait commencé depuis un moment mais il était hors de question de rentrer chez soi tant que ce histoire de moldu pseudo-médium n'était pas réglé.

    « Jenkins, éteins cette radio, y'a pas moyen de se concentrer ! » hurla-t-il à son collègue, Paul Jenkins qui avait son bureau quelques mètres plus loin

C'était un ami fidèle, gentil et drôle mais pas très dégourdi au travail. Ils se connaissaient depuis des années et avaient du accomplir ensemble certaines missions qui avaient resserrées leur lien. Le son était toujours aussi fort et Seoc cria à nouveau d'éteindre ce maudit objet avant qu'il ne lui fracasse sur la tête. Mais pas de réponse. Je parie qu'il s'est encore endormi. En poussant le battant de la porte il s'attendait à voir son collègues au milieu des centaines d'archives bien rangées mais rien, personne. Juste la radio de son collègue, sa mallette et ses lunettes posés tout près. Alors qu'il allait éteindre la radio, l'annonce se fit ; Sainte-Mangouste avait été anéantie.
A peine eut-il le temps de déposer l'objet sur la table qui entendit un puissant vacarme tout autour de lui. C'était la panique, le chaos dans les couloirs.
Il tenta d'arrêter quelques personnes pour leur demander si ils avaient vus Paul, mais personne ne répondit, le repoussant violemment et courant vers les sorties. Dans cette soirée de gala, il y avait pleins de gens du ministère, des proches invités mais aussi tous les malades, les médecins,... Tous morts sans doute. Certains couraient peut-être pour prendre la fuite et espérer pouvoir échapper à ces derniers événements. Mais Seoc se dirigea dans l'autre sens, bataillant contre le flot des sorciers et sorcières. Paul. Il avait du monter chercher des infos ou alors était aller demander des archives au Magenmagot. Il devait en être certain.

Mais alors qu'il longeait l'angle d'un mur pour éviter de se cogner à d'autres personnes, il vit une femme foncée sur lui. Il connaissait son visage mais dans l'agitation il ne parvint plus à mettre un nom sur cette personne. Elle agrippa ses deux bras, elle semblait apeurée, paniquée, elle murmurait des trucs qu'il comprenait très bien mais qu'il refusait d'accepter. Les aider ? Et Jenkins alors ? Je dois savoir où il est ! Elle le suppliait. Le Ministre. Avdotia. Il ne portait pas vraiment le ministre dans son cœur pour des milliards de raisons qui lui semblaient correctes de son point de vue et c'est sur que si ils étaient tous deux devant un dragon et que l'un devait se sacrifier pour que l'autre survive, il n'hésiterait pas à pousser le russe dans la gueule du monstre.

    « Vous y allez ? Je…je veux…je dois vous accompagner...S'il vous plait, s'il vous plait » cria la jeune femme
    « Je dois retrouver mon ami. Désolé mais je ne peux pas vous aider ! »

Mais Léra Kamenskaïa -son nom lui revint quand elle parla de Matvei, il la croisait régullièrement dans le Ministère et ils s'adressaient toujours des politesses riant parfois à une blague douteuse d'un autre employé dans la cage d’ascenseur- ne semblait pas lui demander son avis et c'est sans trop s'en rendre compte qu'il agrippa le poignet de la jeune femme et se fraya un chemin parmi les autres sorciers après lui avoir hurlé un « C'est bon on y va ! » remplit d'exaspération. Il ne fallait pas tarder.

Le transplanage ne fut absolument pas un problème mais lorsqu’ils arrivèrent, une scène impressionnante se dévoilait devant eux. Des pierres, de la poussière, des hurlements, et tout autour déjà des Moldus qui affluaient, l'hôpital étant situé dans le centre moldu. Il va vite y en avoir plus. En tant qu'employé du Département des Accidents et Catastrophes Magiques il se demandait vraiment comment ils allaient gérer ça. Le mieux serait de faire passer ça pour une fuite de gaz ou un truc dans le genre, mais il était donc hors de question d'utiliser la magie. A ses côtés, Léra semblait tétanisée par la vision devant eux. Ça sentait déjà la mort.

    « Sans baguettes, ou alors de petits sorts qu'on peut camouflés. Venez ! »

Étonnamment il ne tremblait pas, ne se sentait pas paralysé. Garder son sang froid était une chose qu'il savait bien faire quand un poison n'infiltrait pas ses poumons et que la seule personne chère à ses yeux n'était pas menacé. Il savait que sous ses pieds qui gravissaient le gros du tas de décombres se trouvait des morts, des enfants, des époux, des visages qu'ils avaient peut-être croisé. Pour autant, il laissa bien loin la peur de lui. Et dire que Jenkins voulait qu'on y aille ce soir ! Si jamais je le croise, je lui... Il stoppa net sa montée prudente entre les bois, les barres de métal et les pierres pour sentir une petite douleur dans sa poitrine. Paul avait du changer d'avis et venir finalement, il lui avait dit qu'une fille qui lui plaisait lui avait proposé de l'accompagner mais avait refusé parce que trop de travail. Paul, me dit pas que t'as fait ça. Il avançait en silence, guettant un souffle parmi les décombres. Parce qu’ils pouvaient retirer toutes les pierres qu'ils voulaient, ils finiraient par tomber sur quelqu'un, mais plus probablement des corps sans vie.

    « Mademoiselle Kamenskaïa ,il y'a quelqu'un ici ! »

Il venait de s'appuyer contre ce qui semblait être une poutre et avait fait glisser par mégarde quelque gros rochers. Un fin trou, assez pour passer un bras, se distinguait dans cet amas, soutenu sans doute par d'autres gros débris. Et au fond, un souffle. Qu'importe qui c'était, même si il espérait que ce soit Jenkins. Ça sent déjà le sang... Resté sur place ne lui plaisait pas et il était trop pessimiste pour croire qu'on puisse sauver plus de dix personnes de cet accident. Il n'avait pas désirer être là mais maintenant que son ami pouvait être là-dessous, il haït Léra de l'avoir entrainé sur le lieu. Alabaster appela, il cria dans le trou pour voir si se souffle n'était pas une illusion. Il s'était agenouillé dans le petit espace disponible, entouré d'autres débris qui pouvait lui tomber dessus mais laissant assez de place pour que Léra et lui se tiennent à guetter une réponse.
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Message Posté Mar 13 Sep - 10:55.


Tout avait explosé. Alors que j'étais toujours assit sur les marches de l'escalier de service, un grand bruit, sourd, détonnant, avait supplanté les conversations enjouées des participants. Une explosion, une vraie, comme je n'en avais jamais connu. J'étais assit, et en une seconde, j'étais propulsé contre un mur. Enfin, je pensais que ça devait être un mur. Je ne voyais pas ce que cette masse dure pouvait être d'autre. Je heurtais durement la surface verticale. Les hurlements, les bruits d'éboulis, tout devint atténué, puis inexistants. Je ne saurais dire combien de temps je suis resté inconscient. Personne ne peut jamais dire combien de temps il a été dans le coltar. Ce fut pareil pour moi. Je clinais des yeux, un peu dans le flou. Je cherchais des formes qui bougent, des signes que quelque chose de vivant se trouvait là, quelque part. Je voyais vaguement du mouvement. Mais quelque hose clochait. Oui, quelque chose d'autres que le fait que l'hopital avait explosé. J'essayais de mettre le doigt dessus. Qu'est ce qui ne cadrait pas là dedans ? Et soudain...

_ Merdo !

Je poussais ce juron dans ma langue natale, et ceci suffit à me confirmer mon inquiétude. Je n'entendis pas ce juron que jue venais moi même de prononcer. De même que je n'entendais pas les cris, les gémissements, les appels à l'aide, qui auraient dut inévitablement emplir l'espace sonore. Respirant avec amplitude, je calmais mon stress. Du moins j'essayais. J'entrepris de vérifier l'état de mon squelette et de mes muscles. Voyons, qu'est ce qui est cassé ? Mon pied, mon genou, et le reste de ma jambe droite fonctionnaient manifestement bien. La jambe gauche par contre répondait difficilement, tardivement. Enflée et douloureuse, limite impotente. Merde. Respirant plus fort et moins calmement, je bougeais mon dos, et le torse avec. Je sentais des pointes me lancer sur le flanc gauche, et mon épaule du même côté aurait hurlé de douleur si elle avait put. Je levais mon bras droit, sentant que demander au gauche de le faire serait peine perdue, et je tatais délicatement l'arrière et le sommet de mon crane. Une bosse, vague, pas trop grosse. Tant mieux, pas de commosion. Je tatais mes côtes sur le côté gauche. Heureusement, aucune ne semblait cassée. Bilan des courses, un bras KO, une jambe récalcitrante, et une épaule beaucoup trop criante à mon gout. Je réussit à me lever en me panchant sur le côté droit et en faisant levier avec ma main. Debout sur mes deux pieds, le poids du corps répartit sur le droit pour soulager l'autre, je constatais aussi que mon popotin était douloureux. Bah vla autre chose. Je fis quelques pas précautionneux au milieu des gravas.

Je vis tout de suite. Je vis ou compris plusieurs choses. D'abord, l'horreur de la sitation. En haut des marches où je m'étais assit plus tôt et d'où j'avais été éjecté, j'avais un point de vue défiant toute concurrence. La poussière blanche, grise, recouvrait tout. C'était un bordel indescriptible. Des bouts d'humains qui émergeaient de par endroits, des gens qui s'affairaient au dessus, cherchant les rescapés. La désolation mêlée à l'espoir. Un putain de bordel. Et la deuxième chose que je compris, était la chance énorme que j'avais eus. La structure de l'escalier avait supporté le souffle de l'explosion et, bien que j'ai été projeté comme un brin de paille, je n'avais rien reçut sur le corps. Aucun morceau du plafond ne m'avait attérit dessus, contrairement à tous ces pauvres gens. Je fermais les yeux, murmurant mentalement le début d'une prière.

_ Santa Maria, madre di Dio...

Je frissonnais, mais je rouvris les yeux. Qu'est ce que je fais maintenant ? Je regardait encore la salle d'un oeil circulaire. C'était flou, et je ne pouvais pas dire si c'était à cause de mon propre état où de la poussière de gravas qui ne cessazit aps de retomber autour de nous. J'était dans le silence total, et perdu dans un enfer gris. J'entrepris de descandre quelques marches. J'ignorais si elle supporteraient mon poinds, si mes propres jambes le supporteraient. Je ne savais pas l'étendu exact de mes blessures, quoique j'avais constaté qu'elles étaient supportables. Je pouvais bien être en train de pisser le sag pour ce que j'en savais. Mais c'était pas grave. Rien n'était plus grave que le spectacle se déroulant devant moi. Mon esprit recommençait à marcher normalement, se réveillant de leur sommeil comateux. Et il faisait apparaitre ce pour quoi il fallait s'inquiéter maintenant. Voyez vous, l'humain est qualibré pour penser d'abord à sa propre survie. Maintenant que j'avais constaté que la mienne n'était plus en danger, je passais à l'étape suivante, c'est à dire la survie des autres, des gens qui m'étaient proches et qui étaient dans la pièce. Fortement ou faiblement, j'apelais leurs noms. Je ne savais pas la force de mes appels vu que j'étais devenu subitement sourd.

_ Alliiis ? Veraaa ?

Putain, j'aurais même été heureux d'entendre la voix d'Hadisson, c'est vous dire l'état de nervosité dans laquelle je me trouvais.

_ Matveiiii ?

Comme d'habitude, j'écorchais la prononciation de son prénom. Mais je devinais qu'il ne m'en voudrais pas dans de telles circonstances. Je continuais à les appeler, tus les trois, et j'ajoutais Niels et Themis aussi de temps en temps. Mais quand bien même j'appréciais ces trois hommes, il fallait avouer que les prénoms de la rousse et de la rédactrice revenaient bien plus souvents que les leurs, plus angoissés, plus effrayés, ammenant avec eux ders pensées horribles. Et si elles étaient mortes ? Jamais ! J'écratais ces idées et continuait à avanczer péniblement. Même une tortue asthmatique serait allée plus vite que moi. Mais soit, j'étais déjà plus efficace que si j'avais été sous un bloc de pierre. Je tendais l'oreille, mais je n'entendais rien bien sur.

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Message Posté Jeu 15 Sep - 6:45.
    Il n'avait jamais pensé que fumer un joint pourrait lui sauver la vie.
    Niels avait proposé à Wagtail d'aller fumer dehors, laissant Vera aux bons soins d'Augury. Il était plein de considération envers lui, tout de même, un vrai charme. Le musicien et lui étaient sortis par la porte arrière de la salle de réception, riant comme des gamins en allumant le pétard, se foutant d'être pris en flagrant délit par un Médicomage quelconque, ou encore un membre de la Brigade. L'air était frais et il faisait bon de penser à autre chose que tous ces idiots qui buvaient des coupes de champagne à l'intérieur. Une seconde, il avait son visage trop près de celui de Wagtail, bien décidé à changer son avis sur son orientation sexuelle bêtement dirigée vers un seul sexe. Et la seconde suivante, il le plaquait au sol parce que derrière eux, Ste Mangouste explosait.
    Jamais non plus il n'avait autant apprécié d'être un mafioso.
    D'avoir des réflexes calibrés au moindre cillement, au plus petit bruit inattendu, à pouvoir dégainer sa baguette à une vitesse rarement vue chez un humain lambda. Il l'avait sortit de son pantalon et avait lancé un « Protego ! » au-dessus de Wagtail et lui, avant de poser ses mains sur ses oreilles.
    Et devant leurs yeux, Ste Mangouste s'effondrait. Effaré, Niels voyait les murs de l'hôpital tomber, puis le toit, en un fracas assourdissant. Couché sur le sol, à moitié étendu sur le chanteur de rock, il n'avait pas la force de faire autre chose que de regarder l'hôpital tomber. Tomber sur ceux à l'intérieur, laissant un immense vide dans le paysage sorcier. Du feu, des explosions encore, des morceaux de pierre qui volaient vers eux et ricochaient sur leur abri magique de fortune, Niels qui déglutissait, immobile au sol. Il ramena un peu ses jambes vers lui, se recroquevillant dans un réflexe de protection bête. Inutile. Instinctif.

    Le spectacle sembla durer longtemps. Et lorsqu'il cessa, le mafioso osa à peine bouger de peur que quelque chose d'autre s'effondre et ne les épargne pas, cette fois. Il leva sa baguette et défit le sortilège qui les protégeait, revenant totalement à l'air libre. Dans l'air, justement, de la poussière. Une lourde odeur de sang. Des cris faibles. Mais surtout, un silence qui semblait enrober tout cela.

    « Merde. »

    Niels se releva du sol, les bras ballants, puis rangea sa baguette dans la poche de son pantalon. Sortit son paquet de cigarettes de ses poches, s'en alluma une, nerveusement. En tira une bouffée.
    Il y avait des gens à l'intérieur de ce qui avait été la salle de réception, Des gens auxquels il tenait peut-être, un peu, relativement. Mais surtout, des êtres humains écrasés.s sous des blocs de pierre.
    Une longue bouffée, sa main qui tremble le long de son corps. Des gens commençaient à affluer et les regardaient étrangement, ces deux hommes indemnes devant la scène de mort. Deux hommes en habit de gala, dont un qui tenait une cigarette entre ses lèvres. Niels regarda son camarade de fumette. Merde. Ils avaient survécu à cause d'un joint. Qu'on ne vienne plus jamais lui dire que la drogue le tuerait un jour.

    « Je vais voir. »

    Les gens arrivaient. Des gens du Ministère, d'ailleurs. Niels s'avança vers l'ancienne salle de réception, marchant sur les débris qui lui semblaient stables, sûrs, et point trop recouverts d'humains potentiellement décédés. Des sorciers arrivaient, paniqués. Il pouvait voir la chevelure rousse d'une amie du Ministre, une jolie demoiselle de la Coopération Magique. Un blaireau du Bureau des Accidents et Catastrophes Magiques. Et Da Braccio. Un signe de la main vers l'Italien, qui boitait en criant des noms. Son nom.

    « T'inquiète, c'est pas ça qui va réussir à tuer Niels Werner. »

    Un humour délicieux en toutes circonstances.
    Et maintenant, il faisait quoi ?
    Il s'avança vers l'Italien, observant les lieux en tentant de se rappeler où étaient les autres. Le Ministre, là. D'ailleurs, entendait-il crier ? Entendait-il du russe, sous ces décombres ? La voix d'Avdotia ? Ou il hallucinait ? Avec un joint dans le corps, pas impossible. Le mafioso mit sa cigarette entre ses doigts et se pencha vers les décombres, hurlant dans son anglais vulgaire et provocant :

    « SHÂD ET TOKARIEVA, BORDEL DE MERDE ! Vous allez pas mourir comme ça ? Vous auriez au moins pu attendre qu'on tire notre coup ensemble, PUTAIN, VOUS FAITES CHIER ! SORTEZ DE LÀ OU JE VAIS VOUS BOTTER LE CUL EN ENFER, APRÈS QUE JE VOUS AI BAISÉ ! »

    Si elles ne réagissaient pas, elles étaient bel et bien mortes, c'était dit.

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Message Posté Dim 18 Sep - 0:36.
    Le ministre ne déclina pas la proposition de Zéphyr, qui lui répondit par un parfait sourire éclatant. A la grande surprise de la chasseuse de primes, Johanna, sa sœur aînée vint les rejoindre. La cadette adressa un grand sourire à celle-ci. Si pour n'importe qui, Johanna pouvait sembler à l'aise et pas trop mécontente d'être ici, Zéphyr savait, elle, remarquer les petits détails qui trahissait sa sœur : sa crispation sur son verre de champagne, son sourire un peu trop faux, son ton légèrement tendu. « J'étais venue te soutenir mais j'ai l'impression que tu n'avais pas besoin de ma présence ! Bonsoir messieurs-dames. Carietta, je suis ravie de vous revoir ! ». Zéphyr accorda un regard à sa sœur, un regard que seule Johanna pourrait décrypter, qui résumait bien tout son avis sur ce gala de charité à la mord-moi-le-nœud. Pourtant... « Non, je m'en sors très bien, vois-tu, je venais de proposer nos services à monsieur Sejdic qui n'a pas l'air de bondir de joie à l'idée d'utiliser nos services. »

    Tout le monde semblait trouver ces mondanités chiantes à mourir et Zéphyr partegeait l'avis de la majorité. Au loin, elle aperçut Wagtail en compagnie de Werner et d'un type qu'elle ne connaissait que de vu et dont le nom lui échappait. Pour peu, elle quitterait cette charmante compagnie pour aller jouer un peu avec les nerfs de la rock star et parler karma avec Werner ; ça ne pourrait être qu'amusant. Et comme Zéphyr se fichait particulièrement d'une éventuelle image publique ou quelque chose de ce goût, s'afficher avec des personnes qui en manquaient, de goût, cela ne lui ferait ni chaud ni froid.

    A peine le temps d'échanger un regard avec Wagtail, elle n'eut pas le temps de faire un pas.

    Un bruit assourdissant.

    Zéphyr attrapa la main de Johanna par pur réflexe mais n'eut le temps de rien.

    La douleur la brûlait. La douleur la clouait au sol. Et une seule pensée, une seule pour. Johanna. Une pensée douloureuse qui lui vrillait l'esprit et l'empêchait d'agir avec bon sens. Puis une autre. Rosie. Par un immense effort de volonté, Zéphyr bougea son bras, hurlant à cause de la douleur provoquée par un geste aussi simple. Cassé ou quelque chose du genre, elle avait vu pire de toute façon. Par contre, la douleur dans son ventre, celle là, elle ne la connaissait pas. Et elle était insoutenable, insupportable, de même que ce goût de sang dans la bouche qui cette fois lui donnait une puissante envie de vomir.

    Zéphyr maudit Lukas autant qu'elle le pouvait de l'avoir presque forcée à venir ici, si jamais elle sortait vivante de ce merdier, elle lui arracherait la tête elle-même avec les dents s'il le fallait et Johanna pourrait prendre les restes comme bon lui semblait. D'ailleurs, elle sentait quelque chose de chaud dans une de ses mains... celle de Johanna, qu'elle avait attrapé plus tôt. La jeune femme serra la main de sa sœur dans l'attente d'une réponse, de quelque chose que, d'une pulsion. Elle maudait Werner, parce qu'il était là et qu'il fallait bien un coupable de toute façon et qu'il avait la tête de l'emploi et un putain de karma de merde qui attirait les merdes à cinq cent kilomètres aux alentours. Bordel de merde, si elle attrapait les cons à l'origine de ce bordel, elle s'en occuperait en même temps que Lukas.

    Elle avait de plus en plus de difficulté à respirer et n'arrivait pas à ouvrir les yeux sans être prise de vertiges, alors même qu'elle était encore allongée. Tout son corps lui hurlait la douleur et Zéphyr devait se contenir pour ne pas se laisser aller à hurler elle aussi.

    Elle bougea quelque peu son bras cassé, son autre main tenant toujours Johanna, et réussi à saisir sa baguette. Elle marmonna le sortilège qui lui permettrait de se faire remarquer qu'importe l'endroit. Une gerbe d'étincelles rouges au dessus d'elle pour signaler sa présence et sûrement celle de tous ceux qui se trouvaient avec elle au moment où … c'était arrivé. Elle eut l'impression d'entendre l'insupportable voix de Werner, qui comme pour beaucoup lui donnait des frissons tant elle était agréable à écouter, hurler des choses stupides, comme tirer un coup avec lui ou baiser. Ben tient ! Il perdait pas le nord lui. Zéphyr grimaça de douleur et se concentra sur un autre sort à lancer. Un patronus, celui d'un gros chat de gouttière à la Thomas O'Maley, qu'elle envoya pour le journaliste. Sans message, mais avec la mission d'indiquer sa présence. Werner connaissait son patronus, non ?
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