Le silence se fit dans la salle de réception. Le ministre, accompagné de sa fiancée, venait de faire son entrée. Saluant l'audience par un geste de la main, il grimpa sur l'estrade et tapota le micro pour s'assurer qu'il marchait. Sous les yeux de tous, il livra son discours. Contrairement à ses prédécesseurs,il n'avait pas été élu. Contrairement à ses prédécesseurs, il avait tout à prouver. Alors, il prit une grande inspiration, et, d'une voix assurée, il commença.
« Mes chers concitoyens, je vous remercie de m'avoir fait l'honneur de votre présence ce soir. Je sais ce que, pour beaucoup d'entre vous, signifie cette soirée. Car l'an dernier, je me tenais sur le pont, parmi vous. L'an dernier, j'ai vécu ce que vous avez vécu. J'ai subi ce que vous avez subi. J'ai perdu. Beaucoup. Avant d'avoir cru gagner. Mais ce soir, chassons le passé de nos esprits. Ne parlons ni de l'organisation Vulnera Samento, ni des traîtres. Ne parlons pas de guerre, ni de masqués. Ce soir, parlons du futur. L'avenir, mes amis, n'attend plus que nous ! La magie nous revient peu à peu. Votre ministère est fort. Réfléchissons à nos bonnes résolutions. Pensons à nos examens de fin d'année, à nos vacances, à nos projets. Parce que, sorciers, sorcières, français, anglais, slaves, européens, j'ai l'honneur de vous annoncer qu'à partir de ce soir, vous vivez dans un monde en sécurité ! »
Un tonnerre d'applaudissement accueillit la fin du discours ministériel. Les sorciers levaient leur verre et buvaient allègrement à la gloire du ministère. A leur gloire. Après des temps sombres, la paix, mais surtout l'ordre, semblait à nouveau régner entre les européens. Les convives se dirigeaient vers le buffet. D'autres s'empressaient d'aller saluer le ministre. Les aurors, dispersés aux quatre coins de la salle assuraient la sécurité. Peut-être, que ce soir, trop d'espoir fut concentré en un seul endroit. Parce que, soudainement, les bougies magiques qui flottaient s'éteignirent, avant de s'écraser contre le sol qui se mit à trembler. La salle de réception fut plongée dans un noir opaque et un silence de mort avant que la panique ne l'emporte.
Quelques instants après, alors que la stupeur et la tension étaient encore palpables, des mouvements au niveau de la scène attirèrent l'attention de la foule. Alors qu'il était impossible de voir quoi que ce soit, une voix surprit les sorciers présents. Grâce à un Sonorus, Rosaleen McCardle se présenta au public tout ouï en lui annonçant qu'elle possédait des informations importantes à leur communiquer. Les aurors qui avaient réussi à rétablir quelque peu la lumière grâce à l'installation de bougies magiques de secours, demandèrent à la foule de se calmer. Mais personne, pas même eux, n'était prêt à vivre ce qui allait se passer ce soir-là.
INSTRUCTIONS - Ceci est un sujet global, ce qui signifie que tout le monde peut y poster. Il vous est permis de créer des sujets parallèles, mais Dominus n'y interviendra pas. - Tous les habitants de l'Europe sorcière sont conviés aux festivités. - Privilégiez les réponses courtes afin que tout le monde puisse suivre l'évènement. Si vous pensez que votre réponse est longue, n'hésitez pas à rajouter un mini résumé en notant les actions de votre personnage en spoiler ou, tout simplement, en soulignant les actions. - Cet évènement est d'une importance capitale pour la suite de l'intrigue, nous vous invitons à le surveiller de très près
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Rosaleen G. McCardle
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Je viens de Poudlard
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Posté Dim 28 Avr - 17:53.
Le stress me rendait malade. Mon corps rejetait toute sorte de nourriture, et un étau de plus en plus serré compressait mon estomac, nouait ma gorge et faisait trembler mes mains. Le poids qui reposait sur mes épaules était considérable, abominable, intenable. Si je n’avais pas été aussi déterminée, ce fardeau aurait fait céder mes genoux, et je me serais retrouvée à terre, sans pouvoir me relever tant la douleur aurait été pénible. Mais j’étais là, cachée. Le ministre racontait à qui voulait l’entendre que le monde magique était à présent sûr, qu’il était responsable de cette quiétude. Si les gens avaient su… Bientôt, ce serait à nouveau la panique.
J’avais choisi mes mots, les pesants avec attention, réécrivant mille fois mon discours avant de l’apprendre par cœur, la peur au ventre à l’idée de le déclamer. Mais j’avais promis, et j’avais foi en ce que j’allais faire. Elle m’avait dit qu’Elle allait me donner un signal. Elle devait s’en occuper, Elle me l’avait dit… J’étais plongée dans la pénombre, ma baguette à la main, prête à amplifier ma voix dès qu’Elle m’aurait dit d’y aller. Pritchard s’attendait à ma venue, il m’avait prévue dans le déroulement de la cérémonie, mais pas comme ça. J’attendais, tremblante, jusqu’à ce que des cris retentissent. Je passais la tête pour voir ce qui se passait, et mon cœur s’arrêta. C’était à moi d’y aller, à moi de faire ce que j’avais à faire, pour le plus grand bien. Alors que des hurlements s’échappaient toujours de la foule, je portais ma baguette à ma gorge, et murmurait : Sonorus. Enfin, je prenais une immense inspiration et m’élançais sur la scène, devant le regard interloqué de Pritchard qui, près de moi, pouvait me voir en plissant les yeux. Je lui lançais un sourire se voulant apaisant, histoire qu’il ne m’arrête pas sur-le-champ.
« Communauté magique ! »
Le silence se fit, tandis que des aurors allumaient leur baguette aux quatre coins de la salle. Etonnés, ils n’intervinrent pas tout de suite, ne sentant pas le danger. Je ne pouvais m’empêcher de les croire incompétents.
« Il y a un mois de cela, notre cher Ministre Pritchard m’a envoyée en mission. Il voulait que je traque les noms des membres de la Résistance pour venir vous les communiquer aujourd’hui même. J’ai donc été envoyée en Russie à ces fins. Et je les ai trouvés. J’ai rencontré la Résistance, et elle m’a ouvert les yeux. Chers concitoyens, ON VOUS MENT ! On nous oblige à trahir d’autres sorciers simplement parce que le ministre en fonction a peur d’eux. Mais où est passée la vraie JUSTICE ? Elle mérite qu’on se batte pour elle ! La quiétude que vous pensez vivre n’est qu’un leurre, pour mieux vous anéantir. Mes amis, ouvrez les yeux. Cependant, comme je suis une femme de parole, je vais tout de même vous présenter les membres de la RESISTANCE ! »
Je devais faire vite, avant qu’un auror ne se précipite sur moi pour m’arrêter. Dans la pénombre toujours, j’allumais moi-même ma baguette magique. Mon visage apparut alors à sa lueur, et j’entendis des exclamations dans la salle. Sûrement y avait-il bon nombre de mes connaissances, qui n’en revenaient pas de me voir ainsi braver l’autorité du ministère. Mais qu’importe, je les chassais de mon esprit et reprenais.
« Bien sûr, vous la connaissez… January Lockhart ! »
Mon doigt se pointa dans l’assemblée, vers la personne qui était celle dont January avait pris l’apparence. Je la vis sourire, tandis que des cris de terreur envahissaient la salle et que les aurors tentaient de se frayer un chemin jusqu’à elle.
« Vous les connaissez également… Philip Humphray ! Ryan Foreston ! Vous les connaissez peut-être… Sergeï Levine ! Valeska O’Hara ! Violet Evans ! Solomonia Marcovic ! Louve Kaffman ! ›
A chaque nom que je citais, je pointais un doigt vers l’assemblée, dénonçant mes camarades cachés dans la foule. Je savais qu’ils m’en voudraient, et que je serais rejetée. Mais January et moi avions décidé.
J’avais créé assez de remue-ménage dans la salle. Les gens couraient en tous sens, tentant de se protéger des viles membres de la Résistance. Pour ma part, je ne préférais pas faire long feu sur la scène, et j’en descendais en sautant, m’élançant en courant pour rejoindre les rangs de la Résistance.
Dernière édition par Rosaleen G. McCardle le Dim 28 Avr - 21:14, édité 1 fois
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Posté Dim 28 Avr - 19:03.
It all ends tonight no matter what
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Posté Dim 28 Avr - 21:47.
La pénombre, des cris, la terreur. Les bras de Sergeï m’emprisonnèrent dans leur étreinte protectrice. Désireuse de réconfort, je me collais à lui tandis que j’imaginais les pires horreurs. D’expérience, je savais qu’il n’y avait jamais là bonne augure lorsque les lumières d’une salle s’éteignaient soudainement. Sur le qui-vive, j’attendais l’assaut. D’où l’attaque allait-elle surgir cette fois ? Je ne pus m’empêcher de penser aux paroles que venait de prononcer le ministre, et je réprimais un rire sardonique. En sécurité ? Voilà qui prouvait bien le contraire. Même si j’avais foi dans le Ministère pour l’avoir défendu farouchement l’an dernier, je n’avais jamais beaucoup aimé Pritchard… Son sourire était bien trop enjôleur pour être sincère.
Une jeune fille s’avança sur la scène, à la lueur des baguettes magiques des aurors qui tentaient de calmer la population. Mon regard fut de suite captivé par cette fille aux cheveux roux. Elle était l’élément perturbateur, mais elle avait l’air tellement innocent que le contraste était saisissant. Là était donc le danger qui rôdait ? Je sentis Sergei se raidir contre moi tandis que la voix de la fille emplissait la salle, amplifiée magiquement. Son discours n’en fut que plus écouté, et à chacune de ses pauses un silence de mort régnait. Dans son regard brûlait une flamme de rébellion lorsqu’elle alluma sa propre baguette magique. Elle cita des noms, et je vis son doigt se pointer… January Lockhart, ici ? Mon cœur bondit de surprise, et Sergeï resserra sa prise autour de moi pour m’empêcher de bouger.
- Sergeï Levine.
J’en restais coite. Micha ? Un résistant ? Je levais un regard interrogateur vers mon ami, tandis qu’il s’interposait entre moi et le reste de la salle. Dans le tumulte qui suivit, je me posais un millier de questions. M’avait-il toujours menti ? Si Micha était du côté de la Résistance, était-ce parce que la vérité se trouvait là-bas ? Ou était-il simplement fou ?
- Je suis incapable de t'expliquer maintenant ce qui se passe mais je te laisse deux choix... Partir loin d'ici ou rester avec moi. Si tu as confiance en moi, alors... restes...
Je le regardais dans les yeux, toujours abasourdie. Je devais me décider rapidement. D’un côté, les promesses de bien-être du Ministre en qui je n’avais nulle confiance, ou une Résistance dont j’ignorais tout, mais dont Micha en faisait partie ? L’idée même de me séparer de lui, de ne pas savoir où il se trouvait ni comme il allait me glaça. Non, je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas… Vivre sans lui.
- Je te fais confiance.
Alors il embrassa mon front, pris ma main et m’entraîna. Un Sectumsempra me frôla et je levais ma baguette magique. J’avais vu l’auror qui avait voulu lui infliger cela. Le stupéfix fusa, tandis que je me laissais emmener vers une demoiselle inconnue que Sergeï semblait connaître.
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Posté Dim 28 Avr - 22:04.
Fight for your rights. Fight for your life.
Nous y étions enfin. Ce soir serait le grand soir. Nous avions travaillé si dur afin que tout se déroule selon le plan. Après la chasse à l’artefact, je m’étais rendue à Londres en compagnie d’autres camarades résistants afin de réaliser une mission. Nous avions réussis, avec de la ruse et de l’entraide, tout s’était déroulé selon le plan. Et c’est ce qui expliquait ma présence ce soir. J’avais, pour l’occasion, revêtue une jolie robe bleue, une jolie paire d’escarpin et mes cheveux étaient remontées en une queue de cheval haute. J’essayais de passer inaperçue, je ne voulais pas être identifiable. Je ne me présentais pas, ne parlant qu’avec ceux que je connaissais. Je ne voulais pas risquer des ennuis avant que tout soit terminé. Quelques banalités échangées, une coupe à la main et voilà que je me trouvais non loin du ministre. Il allait commencer son discours. J’avais écouté chacun de ses mots. Il essayait plus de se convaincre lui-même que les sorciers en face de lui. Il était risible. Un rictus s’était formé sur mes lèvres avant que je ne termine mon verre d’un coup. La foule applaudit vivement avant de se disperser, la soirée était lancée. Je repérais quelques aurors, que mon père connaissait, parmi les invités. Ils étaient surement en nombre inférieur par rapport aux résistants.
D’un coup l’obscurité se fit. Je n’en comprenais pas l’origine, mais je pouvais aisément comprendre que la Résistance se réveillait. Les bougies flottantes s’étaient écrasées au sol, plongeant la salle dans l’effroi. Une voix s’éleva. Une voix que je ne connaissais que trop bien. Rosaleen , ma correspondante et camarade résistante, prenait la parole. Pourquoi, je ne le savais pas, mais je pouvais deviner que ça ne serait pas sans conséquences. Je pris ma baguette entre mes doigts . Elle proclamait, elle-aussi, un discours. Elle tentait de motiver la foule, de lui montrer la vérité. Puis elle présenta Janurary, alors cachée sous un autre visage, puis d’autres résistants.
« Louve Kaffman ! »
Mon nom sortit de sa bouche, se révélant aux oreilles de tout les invités. Je me figeais. Qu’avait-elle fait ? Le sourire satisfait que j’arborais quelques minutes avant s’effaça lorsque qu’elle pointa sa baguette sur moi, éclairant mon visage. Je ne mis que quelques secondes à réflechir. J’étais découverte, je risquais gros. Mes yeux papillonnèrent sur les gens qui m’entouraient, certains avaient déjà levé leurs baguettes. Un stupefix résonna quelque part. Puis un autre sort, et encore un autre. Je vis un auror me fixer, et n’eu que le temps de répliquer « Protego ! ». Le bouclier se matérialisa devant moi, déviant le sort envoyé par l’auror. Ses intentions n’étaient pas louables, et je devinais son intention : me mettre hors-service. Je ne souhaitais pas sa mort ni celle de qui que ce soit, mais si je n’avais pas le choix, je n’hésiterais pas. Je relevais le pan de ma robe pour me permettre de courir, baguette en main, je répliquais à mon agresseur. « Everte Statim! »
Dernière édition par Louve B. Kaffman le Ven 3 Mai - 19:03, édité 1 fois
Hayleen R. Blackburn
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J'étudie à l'université
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star : Leighton Meester
crédit : tearsflight
lettres postées : 59
date d'entrée : 27/03/2011
Posté Lun 29 Avr - 1:19.
Cela ne faisait même pas une semaine que j'avais fuis Poudlard pour rejoindre mon cher Amadeus à Durmstrang, que nous avions reçu les invitations du Ministre pour assister à son discours du Nouvel An. Il était hors de question pour mon ami de s'y rendre, puisque son nom devait déjà se trouver bien haut dans la liste des traqués. Je n'avais aucune envie qu'il se fasse arrêter et lui non plus, il ne prendrait donc pas le risque de s'y rendre. Pour autant, assister à l'évènement pouvait nous apporter bien des informations sur la situation, je pris alors l'initiative de m'y rendre, même si cela n'enchantait guère le français. Mais de nous deux, j'étais la plus disposée à m'y rendre sans danger. Après tout, je n'avais quitté Poudlard que depuis quelques jours et il y avait peu de chance pour que le ministère en soit déjà informé.
Je me trouvais donc au milieu de la foule, tandis que Pritchard débutait son discours. Reconnaissant de temps à autres quelques têtes que j'aurais pu croiser lors de soirées organisées par ma famille, je leur souriais tranquillement, ne lâchant pour autant pas d'une miette les paroles du Ministre. Il parlait de monde en sécurité... Vraiment? Alors pourquoi certains devaient encore se cacher? Je connaissais assez bien ce sourire triomphant, pour savoir que je l'arborais à chaque fois que j'avais satisfaits mes intérêts personnels. Je n'arrivais décidément pas à avoir confiance en Pritchard.
Soudain, les bougies flottant tout autour de nous s'effondrèrent au sol. Plus un bruit. Puis ce fut la panique. Une impression de déjà vu... Le Bal de Beauxbatôns plongé dans le noir, puis une lueur verte et le cadavre d'une auror. Ces images ne cesseraient de me hanter... Je revins à la réalité lorsqu'une jeune femme prit la parole à quelques mètres du Ministre. Il s'agissait de Rosaleen McCardle, étudiante à l'université de Poudlard, que j'avais croisé pour la dernière fois à ma fête clandestine. Elle commença son discours en affirmant que le Ministre nous mentait. Enfin! Enfin quelqu'un qui allait amener la vérité. Un instant, j'eus l'espoir que les choses s'arrangent pour Amadeus et tous les autres. Mais la seconde d'après, Rosaleen clamait haut et fort les noms des résistants avant de les montrer du doigt, les jetant en pâture aux lions. Tous les aurors présents se jetèrent alors immédiatement sur les "traitres". Pourquoi faisait-elle ça? Ce n'était pas logique avec le début de son discours. Je ne comprenais pas... et visiblement les autres non plus. C'était l'effervescence dans la salle. Des sorts avaient déjà fusé alors même que l'étudiante n'avait pas terminé sa liste de nom. Puis j'entendis le nom de Louve. Louve? Elle était ici? Je suivis alors la direction que prenais la baguette de Rosaleen pour trouver mon amie. Ni une ni deux, mon cerveau n'eut même pas le temps de réfléchir que je courais déjà dans la direction de l'ancienne serpentarde. Elle se battait déjà contre un auror. Décidément, ils ne perdaient pas de temps. Elle l'envoya valser, lorsqu'un deuxième se précipita sur elle, baguette levée, prêt à attaquer. Seulement, il n'en eut pas le temps, puisque des cordes, sorties de nulle part, vinrent le ligoter. Je venais d'utiliser un Incarcerem.
« Contente de te retrouver sur le champ de bataille! Espérons juste que ça ne se termine pas comme la dernière fois! »
January D. Lockhart
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J'ai un autre job
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star : Jennifer Lawrence
crédit : Mystique.
lettres postées : 443
date d'entrée : 01/03/2010
Posté Lun 29 Avr - 17:58.
« Toi, ramène moi deux coupes de champagne. »
J'acquiesçai en bronchant. Si j'avais réussi à m'introduire à la célébration, ça avait été au prix de nombreux compromis. L'un d'entre eux résidait dans mon apparence. Puisqu'on ne devait pas se faire repérer, j'avais du boire du polynectar pour me transformer en elfe de maison. Un dénommé Polkev, qui était tout sauf ravissant. Pour autant, j'obéissais à tous les ordres que je recevais pour ne pas attirer l'attention. Polkev avait été chargé du service en salle. Alors je servais les autres. Comme si rien n'allait se passer. Comme si tout était normal. Comme si j'y croyais, moi aussi, à cette image de paix qu'on voulait nous faire avaler. A l'intérieur, je bouillonnais.
Le pire, c'était de se cacher. D'être libre, et prisonnière à la fois. J'avais vu William. Bien sûr, il ne m'avait pas reconnue. Comment aurait-il pu ? Mais Humphray, déguisé en auror, me rappela rapidement que je n'étais pas là pour ça. On avait un plan. Alors je concentrais mon regard sur les autres, sur Pritchard. Et sur l'artefact.
Le discours du ministre fit son petit effet. Si je n'étais pas l'ennemi public numéro 1 du monde magique, j'aurais sûrement versé une larme. Et puis, quelque chose d'étrange se passa. La lumière s'éteignit tout à coup. Et le sol se mit à trembler. Un regard vers Humphray. Il n'avait pas l'air surpris. Il cachait quelque chose. J'en avais toujours été sûre. Il y avait quelque chose qu'il ne nous avait pas dit. Quelque chose qui pourrait remettr en cause tous nos plans. Quelque chose qui nous mettait tous en danger.
« Qu'est-ce qu'il se passe ? » « Quelque chose d'insensé. »
Il n'en dit pas plus. Réquisitionné par le reste des aurors, il était à présent chargé de rétablir le calme dans la salle. Moi, je gardais un œil sur l'artefact. Mais le signal n'était pas encore donné. Rosaleen n'avait pas encore parlé. Mon cœur battait à la chamade. Tout se jouait ce soir. La résistance, la paix, la guerre, la magie. Tout. Il n'y avait pas de demi mesure. Il fallait gagner. Ou nous tombions tous.
Lorsque la lumière fut rétablie, Rosaleen monta sur l'estrade. On avait beau avoir tout prévu, j'avais un mauvais pré-sentiment. Quelque chose n'allait pas. Quelque chose allait tout faire foirer. Et lorsqu'elle donna mon nom, lorsqu'elle me pointa du doigt, je compris que je n'avais plus le temps de réfléchir. Tout alla très vite. De là où je me tenais, je fis un clin d'oeil à Pritchard avant de disparaître dans la foule, déjà coursée par les aurors. J'entendais la panique des autres. La peur des innocents. C'est là que je compris que la justice avait un prix. Et qu'on s'apprêtait à payer le prix fort.
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Posté Lun 29 Avr - 18:47.
Je pensais rentrer à Beauxbâtons pour le réveillon et fêter avec mes amis français la nouvelle année. Et puis, la lettre était arrivée, alors il n'avait plus été question de rentrer. Après les recherches que nous avions menées, avec Wade et Maxence, après ce que nous avions appris, après ce qui avait été décidé, je ne pouvais pas me tenir à l'écart d'un tel événement. Cela promettait d'être intéressant. Comme convenu, je retrouvai Wade devant le bâtiment, qui grâce à la magie était invisible aux yeux des moldus. Je le saluai, sans savoir que dire. En fait, je ne savais même pas vraiment pourquoi notre présence ici était si importante. Ce qu'elle allait changer. Je ne voyais pas ce que nous pouvions faire dans cette salle, pleine d'invités bien habillés. Nous étions tous prêts à entendre les bonnes paroles du ministre. Les paroles d'un héros, les paroles qui devaient nous redonner de l'espoir. Je sentais que quelque chose allait se passer, que cet instant allait être décisif. Mais ma place, dans tout ça, je n'arrivais pas à la trouver. Pas encore.
J'étais encore partagée entre l'envie de boire ses paroles et d'y croire, et celle de résister à la tentation, au rêve qu'il faisait miroiter devant nos yeux ; entre rester une petite fille sage et prendre mon indépendance ; entre écouter ou me battre, lorsque soudain, tout devint noir. Les bougies suspendues étaient tombées sur le sol, s'éteignant sur le coup. D'abord, il y eut le silence. Puis la panique. Je me tournai vers Wade, la seule personne qui pouvait me dire ce qu'il se passait. Il était au courant. Forcément. « Tu... c'était prévu ? Est-ce que c'est... la résistance ? » Le dernier mot fut prononcé tout doucement, comme si j'avais peur qu'on m'entende. Comme si le prononcer était déjà un crime.
Une voix s'éleva bientôt au-dessus des cris. La voix me semblait familière, mais je ne la reconnus pas tout de suite. Il me fallut un certain temps pour en être sûre, mais c'était bien elle. Rosaleen. Je ne l'avais pas vue depuis longtemps, mais la même passion l'habitait. Seulement, cette fois-ci, elle ne racontait pas des contes celtiques, mais des histoires bien plus dangereuses. Elle continua à parler, devant l'assemblée hypnotisée. Elle pointa du doigt un affreux elfe de maison. Ou plutôt, elle pointa du doigt January Lokhart, déguisée en un affreux elfe de maison. Aussitôt, des aurors se lancèrent à ses trousses, et le combat commença tandis que Rosaleen énumérait les noms, encore et encore, des résistants. Encore une fois, je ne pus pas m'empêcher de presser Wade de questions. Après tout, il était plus vieux, et je le considérais comme mon « mentor » dans la résistance. Et puis, je n'avais pas pu le joindre pendant deux jours, peut-être qu'il était parti à Durmstrang. Pour rejoindre la résistance. « Tu crois qu'elle va dire nos noms ? Après ce qu'on a fait à Beauxbâtons... Tu crois qu'elle va dire ton nom ? » Je n'étais pas certaine que ce soit une mauvaise chose. Oui, au fond, je souhaitais presque qu'elle dise mon nom, même si je n'avais encore rien fait contre le ministère. Je souhaitais en faire partie, même si les conséquences me retenaient. Un peu.
Je gardai les yeux rivés sur Rosaleen, buvant ses paroles. Du coin de l'œil, je vis un auror s'approcher d'elle, et lever sa baguette. Sans réfléchir, je levai également la mienne, et lançai un Stupéfix, pour protéger mon amie. Ma baguette baissée, je faillis m'enfuir en courant, mais je me retins et me tournai à la place vers Wade, tout en me dissimulant un peu derrière lui. « Oh mon dieu. J'ai lancé un Stupefix à un auror. J'ai agressé un auror. Oh mon dieu. Wade, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? » Ma voix tremblait alors que je chuchotai ces mots. Tout mon corps tremblait. J'étais tétanisée à l'idée de ne pas avoir pris la bonne décision. Et les sorts pleuvaient, des deux camps, tout autour de nous.
Wade J. Winchester
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Je viens de Beauxbâtons
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star : Adam Brody
crédit : bazzart
lettres postées : 25
date d'entrée : 30/12/2012
♦ Nota Bene : : : * Balais Friselune et un Nécessaire à balais * Lot de portoloins (LD) * Une fiole de philtre de confusion * Une fiole de potion de sommeil * Un sérum de vérité * Une fiole d'antidote * Une cape d'Invisibilité * Balai encore unique en son genre produit dans un bois encore inconnu qu'on ne connait pas (forcément si il est inconnu) et fait en poils de fesse de troll !
Posté Lun 29 Avr - 23:59.
L'heure était enfin arrivée. En soit il n'avait officiellement rejoint les rangs de la résistance qu'au-début du mois mais il y réfléchissait depuis bien plus longtemps que ça et dès son arrivée, il avait déjà hâte d'enfin être arrivé au jour où ils allaient se montrer. Au courant du mois, Jeanne et lui avait commencé à former une résistance à Beauxbâtons et ce fut donc tout naturellement qu'il décida de se rendre à la réception du Ministre avec elle. Quand il vit Jeanne à l'entrée de la salle, il lui adressa un petit sourire complice et l'accompagna à l'intérieur de la salle. Le lieu était rempli de sorciers de tous les horizons et tout était magnifique. Le buffet avait l'air délicieux et des elfes de maisons distribuaient des coupes de champagne. Dans d'autres circonstances, il en aurait sûrement pris une ou deux mais pas ce soir-là... Quelque chose était sur le point d'arriver, il le savait. A Durmstrang il était arrivé un peu en retard pour vraiment participer à l'événement mais il avait aimé voir les visages de ses compagnons de combat et passer un peu de temps avec January.
A la fin du discours du Ministre Pritchard, un tonnerre d'applaudissements retentit dans la salle. Pour ne pas attirer l'attention sur lui, l'écossais acquiesçait de la tête tout en applaudissant... Décidément les discours du Ministre ne l'inspiraient vraiment pas. Une grande partie des convives décida de se rendre au buffet grignoter quelques canapés et prendre une coupe de champagne. Dans d'autres circonstances, il aurait sûrement été des premiers à boire mais pas ce soir. Ce soir il était à l’affût du moindre mouvement que ferait la résistance. Il était prêt. Quelques minutes plus tard, toutes les lumières s'éteignirent...
J e a n n e – « Tu... c'était prévu ? Est-ce que c'est... la résistance ? »
Il savait que quelque chose devait arriver mais il ne savait pas exactement quoi... Instinctivement, il se rapprocha de Jeanne. Depuis qu'il était arrivé en France c'est une des seules personnes avec qui il avait vraiment tissé un lien. Leur relation n'était pas basée sur des futilités et des conversations superficielles et c'est ce qui faisait qu'il aimait être à ses côtés. Même s'ils ne parvenaient pas toujours à leurs fins, ils avaient réussi ce qu'il fallait réussir... Ensemble.
R o s a l e e n – « Bien sûr, vous la connaissez… January Lockhart ! »
La sourire de Wade disparu sur le coup. Il n'arrivait pas à y croire... était-ce prévu ? La jeune fille continuait à donner des noms et la remarque de Jeanne ne le rassura pas vraiment... Allait-elle dire leurs noms... ? Il ne l'espérait pas, même si au fond de lui il s'en fichait. Il n'avait rien à perdre et en fin de compte il savait qu'à la fin de son discours, tous les convives devraient choisir leur camp et le sien était tout décidé. Autour de lui, Wade voyait que les esprits commençaient à s'échauffer... Il ne savait pas très bien ce qu'il devait faire, ce qui avait été prévu par la résistance. Il se sentait un peu stupide et quand il entendit un Stupéfix sortir de la bouche de Jeanne, Wade ne put s'empêcher de dégainer sa baguette. Il était prêt à riposter.
J e a n n e – « Oh mon dieu. J'ai lancé un Stupefix à un auror. J'ai agressé un auror. Oh mon dieu. Wade, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? »
Le garçon l'attrapa par la main et courra vers un coin de la salle. Il n'était pas question qu'ils fuient mais il ne voulait pas que l'un deux soit blessé et il se disait que sur un côté ils auraient une meilleure vision de ce qui était en train de se passer. Baguette levée, il était prêt. De là où ils se trouvaient, Wade et Jeanne avait une vue sur toute la salle... Ils avaient du mal à distinguer toutes les personnes qu'ils cherchaient à cause de tous les sorts qui fusaient mais ils allaient bientôt se jeter dans le tas... C'est vrai que dans un premier temps, Wade avait préféré se mettre un peu en retrait pour voir jusqu'où le Ministère comptait aller et apparemment, ils se fichaient des innocents qu'ils pouvaient croiser sur leur passage. Tout ce qui les intéressait c'était la résistance, les résistants. Tout ce qui les intéressait, c'était nous.
W a d e – « On se bat. »
Rosaleen G. McCardle
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Je viens de Poudlard
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♦ Nota Bene : / : hamlet woodcroft, aubépine de severac, kathaleen mackenzie, et bien d'autres. : /
Posté Mar 30 Avr - 18:04.
Je vis l'auror fondre sur moi, et je n'eus pas le temps de lever ma baguette magique. Surprise sur le fait, je m'immobilisais, les yeux dans les yeux avec cet être infâme qui avait l'intention de m'arrêter. Mais même si quelques jours auparavant, j'avais cru en mon emprisonnement, je ne pouvais plus l'accepter, à présent. Ma liberté était dorénavant ce que j'allais chérir de tout mon être, quitte à mourir pour elle. Alors que je m'apprêtais à lancer un incarcerem à mon assaillant, il s'immobilisa et tomba face contre terre. Derrière lui apparut alors Jeanne, que je reconnus instantanément. Mon coeur bondit de joie et je lui lançais un sourire reconnaissant, tandis que je me réjouissais qu'il y ait encore des gens pour me venir en aide après ce qui venait de se passer.
Mais maintenant qu'elle avait ouvertement déclaré qu'elle était de mon côté, elle n'était plus en sécurité. Même si les forces de l'ordre n'en avaient que faire de toucher des innocents, leur cible restait la résistance, et quiconque se mettait à la protéger serait immédiatement pourchassé. Alors que je m'apprêtais à la retrouver pour la protéger, un garçon la tira par le bras et l’entraîna dans un coin de la salle. Je ne me rappelais pas avoir vu ce jeune homme aux réunions, si bien que j'en déduisais qu'il ne faisait pas partie de la Résistance. Aussi, je décidais de les protéger tous les deux, et me lançais à leur poursuite. Alors que je courais tête baissée, je sentis une odeur de brûlé. Un auror venait sans doute de me manque de peu. Me retournant, je le cherchais des yeux et lançais un sort dans sa direction, sans savoir s'il l'avait atteint. Je pus enfin rejoindre Jeanne et le garçon.
- Jeanne ! Merci infiniment. Mais maintenant vous allez tous les deux être associés à la Résistance. Restez avec moi, il faut attendre January ou Humphray.
Sur ce, je m'élançais dans la salle une nouvelle fois, cherchant l'elfe des yeux.
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Posté Mar 30 Avr - 18:45.
La cérémonie allait commencer, du moins la fête. Mais Julian n’était pas tranquille. Posté dans un coin de la salle, il fixait les gens discrètement. Quelque chose clochait. Son instinct le trompait rarement et là il le sentait. En même temps, seul un fou aurait pu nier que cette soirée aurait pu être une bonne occasion pour que tout ce passe mal. C’était étrange, ses collègues étaient étranges. Il gardait sa baguette en main dissimulée sous la manche de son long trench-coat. Pour le moment, les sorciers présents se contentaient de raconter des âneries toutes plus banales que les autres et de boire du champagne. Un grognement fin s’échappa de sa gorge lorsque deux étudiantes le bousculèrent et qu’une vieille bourgeoise voulu lui offrir une coupe de champagne. Il l’envoya paître grâce à un magnifique : Certains sont là pour travailler, ce que la vieille femme n’apprécia pas vraiment à vrai dire. Il avait une tête d’homme à cougar ? Non pas vraiment. Croisant ses bras, il soupira faiblement jusqu’à ce que les lumières ne s’éteignent d’un coup, créant une panique générale. Ni une ni deux, il se précipita avec d’autres un peu partout dans la grande salle à la recherche de bougies magiques afin de pouvoir éclairer les gens présents et les rassurer un minimum. Il avait raison, tout allait foirer. Que ce soit eux ou Pritchard, ils étaient en mauvaise position si un coup révolutionnaire venait à éclater. Contrairement à certains de ses collègues, Julian n’aimait pas lancer des sortilèges à tout va alors que des innocents étaient là et risquaient de s’en prendre. C’était un chasseur, un traqueur et s’il le fallait un tueur, mais certainement pas un lâche qui s’en prendrait à des innocents. Il se fraya alors un chemin jusqu’à l’estrade afin d’intercepter cette misérable gourgandine. Stupeur. Il la vit alors dénoncer ses camarades un par un. Entourloupe ? Diversion ? Stratagème ? Il vit le sourire faussement narquois de January Lockhart alors déguisée en un misérable elfe de maison. Dommage que Cassandre Sejdic ne soit pas là aussi, il aurait pu alors prendre un malin plaisir à la prendre en chasse. C’était vrai, c’était réel, les résistants étaient là. Dans la tête de Julian, il y avait trois choses primordiales à protéger : Le ministre, l’artéfact et les innocents, cependant, vu que les résistants avaient pris l’apparence de certains d’entre eux, plus rien n’allait aller. Comment préparer un plan d’action rapide alors qu’il ne savait pas à qui pouvoir réellement se confier ? Elle en avait cité quelques-uns, mais trop peu pour croire qu’il n’y en avait pas plus. Les résistants et les aurors avaient commencé la bataille, derrière lui, des dizaines de personnes terrorisées ne sachant pas quoi faire. Une bousculade éclata et une jeune fille fut propulsée vers lui, il l’attrapa de justesse dans ses bras et créa un protego autour d’eux alors qu’une blonde avait lancé un stupéfix hasardeux. « Ca va aller ? » Il la contempla quelques instants la trouvant jolie sous ses traits hispanique, il l’aida à se redresser et la fit se mettre dans un coin prêt de l’estrade qui serait sûrement sauf dans son angle mort. « Restez là. » Il s’en alla alors vers des jeunes français, lançant un incarcerem à la fille blonde qui se retrouva ligotée au sol, il vit alors le jeune homme lui faire volte-face. Il le salua faussement comment avant chaque duel de sorcier, malgré l’angoisse général, Julian aimait jouer. Il n’avait pas peur de la mort ou des blessures, ça faisait partie de la vie quoi qu’on en dise. Lançant un experlliarmus au jeune homme et à la rouquine qui avait causé tout ce remue-ménage. Il espérait fortement que ce dernier (voire ces derniers) répliquerait et que le duel serait passionnant.
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Posté Mar 30 Avr - 18:54.
J’étais partout à la fois. Je me battais pour ce que je croyais juste, ce que je pensais être le mieux ainsi que pour ma vie. Me révéler aux yeux de tous n’était pas la meilleure idée de Rosaleen. Je n’avais pas honte de ce que j’avais fait, mais maintenant j’étais une cible pour le Ministère. Je risquais gros, et je ne serais pas la seule victime. Mes parents allaient être impliqués. Que ferait-il à mon père ? Le renvoyer ? Est-ce qu’ils allaient le mettre en cage en invoquant son problème ? Je ne savais pas ce qui allait se passer. Si je devrais fuir, me cacher. Pour l’instant je ne pouvais que me défendre.
Alors que j’avais envoyé valser cet auror, un deuxième levait déjà la baguette dans ma direction. Il fallait que je réagisse vite. Quelqu’un avait réagi avant moi. Des cordes étaient venues s’enrouler autour de mon attaquant. Je portais mon regard sur mon sauveteur, curieuse de découvrir qui c’était. Mes lèvres formèrent un sourire. Hayleen. Qui d’autre aurait pu venir me prêter main forte ? « Contente de te retrouver sur le champ de bataille! Espérons juste que ça ne se termine pas comme la dernière fois! » C’était une habitude pour nous de nous battre. Combien de fois avions-nous du faire cela ? Combien de fois devrions nous le faire encore ? « Ne t’en fais pas, on y arrivera. Comme toujours ! »» Je me plaçais dos à dos avec Hayleen, pour mieux nous couvrir.
Nos baguettes en main, nous observions la scene devant nous. Des aurors contre des résistants. Des innocents dispersés un peu partout, tremblant de terreur. Des camarades d’école, les yeux pétrifiés. Ce nouvel an tournait au cauchemar. Je fouillais du regard la salle, cherchant une potentielle aide. Je croisais le regard d’un elfe qui m’était familier. Polkev, de son prénom. Je me demandais bien qui avait pu prendre son apparence.
« Il faut qu’on sorte d’ici indemne. Je dois trouver Rosaleen ! »» Seule elle pouvait nous indiquer quoi faire. Avec son annonce, elle avait déclenché les hostilités. Elle devrait surement savoir quoi faire, ou à qui demander. Il fallait détourner l’attention des aurors qui s’avançaient autour de nous, nous ouvrir un passage. Je ne devais pas me montrer compatissante. Ils ne le seraient pas avec moi de toute façon. Je pointais ma baguette sur l’auror face à moi, un homme d’une quarantaine d’année, un rictus malfaisant sur le visage. Je lui souriais en retour avant de crier « Electrater ! ». Merci le Défense des Nations et ces sortilèges puissant.
D. Azìlis Maewryn
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Je viens de Poudlard
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star : Lucy Kate Hale.
crédit : (c) sur l'avatar.
lettres postées : 15
date d'entrée : 29/04/2013
Posté Mar 30 Avr - 20:57.
∞ (je n'ai pas de citation a mettre)
le 31 decembre.
J'étais fatiguée, j'avais faim, froid. Le pourpre de ma robe me donnait envie de vomir, me faisait mal à la tête. Mais cette robe était à ma mère alors, en l'enfilant, j'ai souri en voyant ce reflet qui ne me plaisait pas. Parce qu'il fallait que je passe au-dessus de mes goûts, parce que j'avais envie qu'elle me voie, presque aussi belle qu'elle. Je titubais légèrement en me dirigeant vers le buffet, je n'avais jamais été douée pour marcher en talons. En réalité, j'étais bien assez grande pour m'en passé et à présent, je ressemblais à une grande sauterelle. Mais qu'importait? Je ne connaissais personne ici. Ni le ministre, ni les Aurors qui se trouvaient à présent dans la salle, ni les convives. Ou peut-être quelques-uns, par ci, par là. Il faut dire que je n'ai jamais eu beaucoup d'amis alors, les seuls que je reconnaissais étaient des élèves de Poudlard, que j'avais dû croiser une ou deux fois dans les couloirs. Mais je m'en fichais. Je me fichais de tout ça. J'étais là, c'était le principal. D'ailleurs, je n'avais aucune idée de la raison de ma présence ici. J'en avais eu envie, c'est tout. C'était fou, après cette attaque dans le Poudlard Express, j'aurais dû prendre mes jambes à mon cou et retourner tranquillement à la maison. Mais la curiosité était plus grande que ce que je voulais bien me l'avouer. Mes cheveux étaient relevés en un chignon. Quelques mèches venaient chatouiller mon cou. Je les ignorais en prenant un petit four, lorsqu'une voix que je connais si bien s'éleva dans mon dos. Rosaleen. Elle était sur l'estrade et à cet instant je me maudis un moment pour ne pas avoir écouté ce que le ministre avait à dire. La pièce était sombre et les bougies qui les éclairaient auparavant semblaient avoir chuté sur le sol sans que je ne m'en aperçoive. Je ne voyais plus rien que du rouge, le rouge de cette robe, depuis le début de la soirée. Je la regardais avidement. Et plus elle parlait, plus mon visage commençait à se décomposer. Et elle déballa. Des noms, des noms que je ne connaissais pas. Des gens dont j'ignorais même l'existence. Et je les avais regardé, un par un. Le buffet ne m'avait jamais paru une si belle idée. Je n'y avais même pas fait exprès. D'ici, je pouvais voir la panique pénétrer les traits de chacun. Je pouvais voir la situation échapper à tout contrôle de nouveau. La résistance. Des suicidaires, pour moi. Et puis, je n'étais pas si informée que ça. Je n'avais qu'une envie : me diriger vers Rosaleen et lui ordonner des explications, sur-le-champ. Mais les baguettes des Auros m'en dissuadèrent. Valait mieux rester en dehors de tout ça. Puis, de toute façon, je n'étais pas assez courageuse pour faire quelque chose de ce genre. Me cachais derrière le rideau me parut une très bonne idée, mais la scène qui se déroulait devant mes yeux, je ne pouvais l'ignorer. C'en était fini des coups bat et de la lâcheté.
Et c'était bien les résolutions. Mais que faire ? Je n'avais pas, comme chacun ici, quelqu'un sur qui me retourner. Je n'avais personne. Je vis Australe partir je-ne savais où sous mes yeux. J'avais ouvert la bouche et aucun son n'en était sorti.
« Il faut que je sorte d'ici » fut les seuls mots que ma bouche pâteuse m'autorisa à dire.
Puis non. Parce que je pensais à Tanja. À Rosaleen, qui était juste là. À ma famille et aux autres. Et parce que je n'avais pas envie d'être cette fille-là de nouveau. J'attrapais ma baguette qui avait été glissée dans ma poche arrière plus tôt dans la soirée.
Je marchais à présent rapidement, alors que mes chevilles en faisaient des leurs, se tordant dans tous les sens à cause de ces maudits talons. Je pris le temps de les retirer rapidement et, tout aussi vite, je me retrouvais aux côtés de la rousse. De Rosaleen. Elle s'était élancée dans la salle, tout d'un coup. Elle cherchait quelqu'un, mais tout d'abord, c'était à moi de la trouver. J'avais autant envie de l'étriper que de la serrer dans mes bras à présent. Cette fille était malade. Et je l'étais aussi.
« Rosaleen. Rosaleen ! C'est quoi ça ?» ma baguette était pointée en avant, de sorte à me protéger de tous les sorts qui pouvaient mettre jeté, ne savait-on jamais, avec toute cette pagaille. J'avais tellement de choses à lui dire, à lui demander, mais le temps n'était pas à la discussion, visiblement. Je tournais rapidement le visage vers elle. « Qui sont tous ses gens ? Tu sais, je me retiens de me barrer vite fait bien fait. »
J'ignorais les personnes qui se trouvaient à ses côtés, j'ignorais tout. Car je ne connaissais rien. J'étais là, dans un combat qui n'était pas le mien. Qui n'était celui de personne, si l'on regardait bien. Je ne pouvais m'empêcher de penser que, avec tout ce qui se passait dans le monde magique, les Aurors avaient le temps de se battre avec les gamins, les jeunes adultes que nous étions là. Mon visage était fermé, mon coeur sur le point de s'arrêter. J'avais eu de nombreuses fois peur dans ma vie, mais cette soirée dépassait de loin tous les autres. J'avais envie de crier, mais les seules exclamations que je sortais étaient des légers soupirs. Ma tête me faisait souffrir et la seule chose que j'espérais en cet instant, c'était de pouvoir m'évader loin de tout ça.
(c)fiche de Wild Heart, bazzart
B. Solomonia Marcovic
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Je viens de Durmstrang
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star : Nina Dobrev
crédit : (c) nalex
lettres postées : 56
date d'entrée : 02/05/2010
Posté Mer 1 Mai - 16:43.
« Our story was not told, but torn apart by greedy hands »
« Solomonia Marcovic ».
Mon nom résonnait comme une sentence. J'avais cette impression qu'au final, j'avais perdu pour arriver à cet instant présent. Certains la haïssait. D'autres la remerciaient, parce qu'ils recevaient encore la gloire dont ils ont tous tant rêvés. Sauf que je restais stoïque. Parce que j'avais imaginé tout les scénarios possibles. J'ai repensé à toutes ces fois où j'ai été incapable de me rappeler de ce que les choses étaient auparavant. Tous ces moments que j'ai vécu sans même les comprendre, parce que j'avais peur de me rapprocher d'un autre être humain. Et aujourd'hui, je faisais partie de ceux qui voulaient détruire ceux qui empêchait aux sorciers d'être libre. Je faisais partie d'une résistance aux allures des plus négatives, parce que nous étions les méchants. Parce qu'à chaque mot que Rosaleen prononçait, nous nous transformions de plus en plus en monstre. La force de nos paroles ne sera pas suffisante, pas cette fois.
Les sorts commencèrent à fuser. J'évitais de près un « Petrificus Totalus », en essayant de rejoindre January. Plus le temps passait, plus je réalisais que je n'en voulais pas à Rosaleen. Parce que quoi qu'il arrive, j'étais fière de savoir que Pritchard n'ignorait pas que j'étais contre lui. Que j'étais contre son régime, et que quel que soit ses raisons, je ne les acceptais pas. Je refusais de tolérer un homme qui considérait ses semblables comme des animaux à abattre. Je refusais d'abandonner.
Je remarquais January au loin, sous sa forme elfique. Je me précipitais vers elle trop rapidement pour réaliser qu'un auror s'attaquait à moi. J'évitais un petrificus totalus de justesse. « Stupéfix ! » Et le sort parvint à l'atteindre. Je me dépêchais de rejoindre January, parce que quoi qu'il arrive, nous étions toutes les deux en danger ce soir.
Je tapais sur son épaule, avant d'attraper son bras. Elle était en train de sauver sa peau, elle aussi. « Autant te dire que t'es pas vraiment à ton avantage ce soir. » Je souris rapidement avant de poursuivre. « Allez viens, on doit trouver Rosaleen et on doit mener le plan à bien. »
Je saisis la main de January pour l'obliger à me suivre, mais rapidement, un auror nous barra la route. Quoi qu'il arrive, je devais la protéger. Parce que je refusais de voir qui que ce soit d'autre me glisser entre les doigts. Une bataille de sortilège s'engagea entre l'auror et moi. Sauf que je restais une simple élève, et j'évitais les coups de justesse. Je lançais un regard rapide vers January, et c'est ce qui suffit à l'auror pour me lancer un sectumsempra. Il atteint mon épaule, et du sang commença à s'écouler rapidement de la plaie. Je l'ignorais, pour continuer à me défendre. C'était ça, la guerre, l'horrible guerre à laquelle nous devions faire face. Et c'était face à ceux qu'on devrait considérer comme nos alliés et nos protecteurs qu'on devrait se battre. En passant pour les ennemis.
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Posté Mer 1 Mai - 18:36.
Other&Loowelle&Accamus
try to catch the deluge
in a paper cup.
Des macarons multicolores, du gâteau au chocolat, des tartes aux fruits divers et variés, le buffet de cette petite sauterie entre sorciers était plus qu’appétissant et pour être honnête, si elle avait accepté de venir c’était uniquement pour pouvoir y gouter. Bon, je l’avoue, elle désirait aussi garder un œil sur les affaires du ministère, connaitre, par curiosité, ce qu’il comptait raconter à ses fidèles sujets, car oui, il était évident que désormais, et peut-être avait-ce toujours été le cas, les sorciers étaient les bouffons d’un roi qu’ils n’avaient pas choisit, restait à savoir si ce roi était bon, mauvais ou simplement dangereux. Loowelle ne désirait pas ce mêler à cette guerre qui opposait des résistants au ministère, à vrai dire elle n’en connaissait que peu les tenants et aboutissants à cause de son année d’absence totale, cela étant, elle tenait à sa vie, à celle de sa famille et de ses amis, alors il était important qu’elle se tienne au courant, pour être prête en cas de problème. Héroïque? Pas vraiment, la belle voulait surtout être certaine d’avoir le temps de se construire un bunker dans lequel elle serait en sécurité pendant que les autres s’entretueraient, le combat ce n’est pas vraiment une chose évidente pour une cracmol, même si elle se baladait toujours avec son sac fourre-tout remplis de diverses potions elle préférait éviter de se recevoir un avacadabra dans la tronche, autant que faire ce peu en tout cas. Mais revenons à la soirée, elle battait son plein, le ministre était là, il s’apprêtait à faire son discours, un moment O combien important … et pourtant, la jeune Peters était trop occupée à dévorer les milles et un délices qui lui faisait face pour s’occuper du doux discours du grand chef du monde sorcier. Assise sous la table, caché par la grande nappe blanche du buffet, Loo’ attrapait au hasard des tonnes de pâtisseries, les partageant l’air de rien avec Accamus, son fidèle petit singe-écureuil. Elle comprit quelques bribes du message de Pritchard, un discours de politicien comme elle en avait entendu des centaines, rien de vraiment audacieux ou extraordinaire, juste les sempiternelles mêmes promesses « vous êtes en sécurité » « tout va bien », ce qui sonnait un peu faux et la suite des événements le prouva bien vite.
Une voix féminine, des noms balancés tel une liste de courses, de cris, de la panique, la fête c’était transformé en quelques secondes en véritable scène de guerre, surprise, la belle sortit la tête de sous la table, la bouche encore pleine de macarons aux fraises. Elle avait bien sur entendu le discours de cette étrange demoiselle : et elle s’en moquait, tout ce que la jeune femme voyait désormais c’était le carnage qui s’annonçait. Les Aurors attaquaient leurs « ennemies » sans se soucier des dommages collatéraux, c’était chacun pour soi, que le plus fort survive, une très mauvaise nouvelle pour la petite blonde qu’elle était. D’ailleurs, en parlant de blond, Sergei faisait donc partie de la résistance?… Bon, d’accord, il n’est pas blond, mais il est châtain clair, c’est pareil et puis il me fallait une transition… Peu importe, la seule chose à retenir c’est que ce petit gars était un membre de la résistance, et qu’apparemment, il allait entrainer Australe dans son délire héroïque. Non pas que Loowelle apprécie vraiment la brunette, je dirais même qu’elles ont parfois du mal à se supporter, mais il faut bien admettre que leur histoire de « je dis la vérité à chaque fois que je me retrouve dans la même pièce que toi » à cause d’une potion ratée, ben c’était plutôt intéressant et ça mettait un peu de « piment » dans sa vie. Donc oui, ça serait triste si elle venait à se faire tuer. Et justement, la mort passa plutôt près de Loowelle alors qu’elle imaginait son « amie » en train de se faire stupéfixer par un Auror, c’est d’ailleurs l’un d’entre eux qui loupa son coup, manquant d’atteindre la pauvre Cracmol qui n’avait rien fait. Il devait viser quelqu'un d'autre, preuve qu'il n'était pas très doué. Cette dernière se baissa juste à temps, laissant à nouveau uniquement sa tête ressortir de derrière la table, attrapant au passage un autre macaron, comme pour se donner des forces.
Que devait-elle faire? Se battre avec la résistance? Jouer les héros? Ce n’est pas vraiment son genre… Cela étant, elle ne pouvait dignement pas laisser des innocents se faire trucider comme si de rien n’était … Quoi que, personne ne l’avait jamais vraiment aidé dans sa vie, elle n’était qu’une sans magie, rejetée, moquée, oubliée par tous, ignorée par le plus grand nombre, alors pourquoi devrait-elle risquer sa vie? Et surtout que faisait-elle avec cette potion dans sa main? Oui, étrangement, sans s’en rendre compte la blondinette avait attrapé un petit flacon sur lequel était annoté un numéro, elle en avait des tonnes dans son sac « magique », car les potions, c’est sa vie et pour une fois, elle allait pouvoir les utiliser à bon escient. Ni une ni deux, elle lança son flacon, discrètement, au pied d’un Auror qui s’avançait vers un résistant dans l’espoir, sans doute, de l’attaquer et là… Un par terre de fleur et autre racine apparut sous les pieds de l’homme, qui trébucha lamentablement au sol, décontenancé par cet étrange attaque. Le problème? Ben c’est que cette potion aurait du exploser et non jouer a « Flower power » … Loo’ tourna son visage vers Accamus, son singe, laissant ses longs cheveux blonds virevolter (c’est important de le préciser). « Tu t’es encore amusé à mélanger mes potions toi… » L’animal mit ses deux mains sur ses yeux, peut-être en signe de culpabilité, ou seulement pour attendrir sa maitresse, qui sait, cependant, pas le temps de jouer aux « cute face », l’Auror qui venait de trébucher avait apparemment remarqué d’où venait la potion qui avait causé sa chute, il s’approcha donc de la jeune femme, baguette en l’air, prêt à l’attaquer. Loowelle se releva, tentant d’amadouer son agresseur. « Attendez, on peut discuter peut-être? Cette potion ne venait pas de moi, le type c'est enfuit par là!… » Comme s’il s’en souciait, son seul but semblait être de faire un maximum de victime et non pas de rendre justice à qui que ce soit.
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Posté Mer 1 Mai - 21:48.
Comme certains le pensent, passer le soir du réveillon seul porte malheur. C'était une conviction que partageais Valentine, pourtant, autour d'elle, dans la pièce, elle était bel et bien seule à se préparer pour aller au discours de Pritchard. Elle avait remis une belle robe d'un bleu très pâle qui allait à merveille avec son teint, la jeune demoiselle voulait avant tout passer une agréable soirée, boire quelques coupes de champagnes et manger à son grès. Marchants dans les rues de Londres encore mouillés de la dernière pluie, Valentine ne regardait pas autour d'elle, elle devait se faire discrète et pouvoir rentrer dans le bâtiment sans que personne ne la voit, au risque de faire tomber sa couverture.
Un cocktail à la main, elle balayait la salle du regard, écoutant quelques brides du discours, pourtant si passionnant de Pritchard. Elle avait confiance en lui, enfin en partie, au fond d'elle une petite voix lui disais de fuir, d'arrêter de le croire et de ne faire confiance ni à ses belles paroles ni à ses promesses vaines. Pourtant, ses parents, le croyait dur comme fer, son père était un fervent défenseur du Ministre et sa mère suivait toujours les pas de Robert J. Demaison. Valentine, secoua la tête, comme pour ne plus penser à ce genre de choses, elle voulait profiter de sa soirée ! Elle pris en main un macaron, juste au moment où elle le portait à sa bouche, les lumières s'éteignirent et le bout de nourriture n'eut pas le temps de se faire déguster, il finit sa course face contre terre.
Des cris, des jets de sortilège, le rêve de la superbe soirée c'était subitement transformé en cauchemars. Accroupie derrière une chaise, les yeux et les oreilles aux aguets, elle regardait chaque fait et gestes de chaque personne. Elle ne voulait pas aider les aurors, mais elle ne voulait pas non plus aider les résistants. Pourtant, elle ne pouvait pas rester accroupie derrière cette chaise avec des sortilèges qui fusaient dans tous les côtés. La jeune Demaison ne voulait pas se faire entraîner, elle ne savait pas qui, elle voulait défendre. Elle attrapa donc sa baguette et visa un auror au hasard sans se faire voir, qui s'attaquait à une personne, elle espérait juste, ne pas faire honte à ses parents.
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Posté Mer 1 Mai - 23:34.
Londres le retour. Evangeline n’était revenue à Beauxbâtons que peu de temps avant et à vrai dire, elle n’avait aucune envie de retourner dans la capitale. Mais Aurore était aussi de retour après un séjour chez ses parents et elle était déçue au possible de ne pas avoir pu voir Chris… Eva la comprenait, son frère était tout pour la belle aux cheveux rouges, alors elle comprenait sa déception, la même qu’elle avait eu avec son paternel. Et puis, il fallait avouer que l’épreuve de la chasse à l’artéfact avait de nouveau rapprochée les deux meilleures amies. Elles avaient passé des heures collées l’une à l’autre, Au’ avait eu peur de perdre Eva… Elles s’étaient rendu compte que des chicaneries n’auraient pas raison de leur amitié quoi qu’il arrive et qu’aucun garçon, qu’il se soit appelé Jacob ou Amadeus, ne pourrait se mettre entre elles. Mais Evangeline se sentait mal. Son secret la pesait de plus en plus, elle voulait tout dire à Aurore, elle s’en voulait pour l’artéfact, elle voulait voir Amadeus. Trop de chose, et pas assez de place dans son cerveau et dans son cœur. C’était horrible au final d’être prisonnière de sa propre vie. Main dans la main, elles s’étaient avancées ensemble parmi la foule, chacune dans une magnifique robe représentant leur écurie. Eva avait laissé ses longs cheveux détachés alors qu’Aurore les portait en une longue queue haute avec la broche à cheveux qu’elle avait eu en cadeau à Noël. L’une contre l’autre, elles avaient pris un jus de citrouille. « Il y a vraiment beaucoup de monde, je me demande encore ce qu’on fait ici. » Elle n’avait pas vraiment l’habitude des soirées dans la haute société et puis elle venait de croiser son père et s’était plus ou moins cachée derrière un grand bonhomme. Elle lui en voulait tellement… tellement de lui avoir menti…. Lorsque les lumières s’arrêtèrent, elle s’accrocha à Aurore, laissant son verre se briser au sol. La panique régna. Elle ne comprit pas vraiment ce qui était en train de se dérouler sous leurs yeux. Les membres de la résistance venaient d’être dénoncés. « Sergeï ? L’ami de Chris ? Ton correspondant ? » Surprise, elle fixa Aurore qui semblait encore plus perdue qu’elle. Et soudainement, le combat éclata. Eva hurla avant de tirer Aurore sous une des tables avec elle, essayant de se protéger. « Mais qu’est-ce qu’il se passe !? » Baguette en main, collées l’une à l’autre, elles tremblaient. Eva vit alors Jeanne s’effondrer sur le sol à cause d’un incarcerem la ligotant à l’étouffer… « Aurore… Aurore fait quelque chose ! » Mais Aurore devait trop penser à Chris, à savoir où il était dans ce tumulte… « Pitié… » Elle ferma ses yeux et lança un Lacarnum Inflamare sur une des lianes qui retenaient Jeanne prisonnière, elle vit alors que Wade l’aperçut cachée sous la table et elle espérait qu’il s’occuperait de la belle blonde, maintenant que les liens étaient fragilisés. Seulement voilà, le sortilège de feu aussi faible fut-il n’aida pas la sirène. Suffoquant, elle s’accrocha à la cape d’Aurore en luttant de toutes ses forces pour combattre ce mal qui la rongeait à chaque fois… Elle vit alors un homme se faire propulser avec violence vers elles… elle arriva pousser Aurore à temps. L’homme arriva sur le dessus sur la table et sous la violence du choc, elle se brisa et tout s’écroula sur la sirène.
Wade J. Winchester
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Je viens de Beauxbâtons
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star : Adam Brody
crédit : bazzart
lettres postées : 25
date d'entrée : 30/12/2012
♦ Nota Bene : : : * Balais Friselune et un Nécessaire à balais * Lot de portoloins (LD) * Une fiole de philtre de confusion * Une fiole de potion de sommeil * Un sérum de vérité * Une fiole d'antidote * Une cape d'Invisibilité * Balai encore unique en son genre produit dans un bois encore inconnu qu'on ne connait pas (forcément si il est inconnu) et fait en poils de fesse de troll !
Posté Jeu 2 Mai - 1:05.
R o s a l e e n – « Jeanne ! Merci infiniment. Mais maintenant vous allez tous les deux être associés à la Résistance. Restez avec moi, il faut attendre January ou Humphray. »
Wade ne savait pas trop comment réagir à la venue de celle qui avait créé cette émeute... Certes Jeanne l'avait sauvée et il trouvait ça absolument normale mais il avait du mal encore à comprendre son discours et ne savait pas vraiment comment se comporter à ses côtés. Apparemment, la rumeur d'une résistance à Beauxbâtons ne s'était pas encore répandu et la jeune fille n'était pas au courant que Jeanne et lui-même en étaient un peu les instigateurs. Quand elle mentionna le nom de January, Wade se « radoucit »... Peut-être était-ce une ruse pour un futur plan... ? Mais, ce n'était pas le moment de se perdre dans ses pensées, il fallait agir et être à l'affût des moindres sortilèges qui étaient lancés. En effet, l'auror vers qui Jeanne avait lancé son Stupéfix était là, juste devant eux. Et ce n'était pas un auror pour rien. Wade avait beau penser beaucoup de mal d'eux en ce moment, il ne pouvait nier qu'ils étaient quand même très puissants et qu'il fallait rester sur ses gardes à tout instant... Avant qu'il n'ait eu le temps de se rendre compte de ce qui allait se passer, Wade vit des cordes ligoter Jeanne juste à côté de lui et alors qu'il s’apprêtait à riposter sa baguette vola dans les airs. Décidément, il combattait beaucoup mieux quand il n'avait à se soucier que de lui-même. Avant il donnait tout ce qu'il avait au fond de lui dans les combats sachant qu'il n'avait rien à perdre et qu'il ne manquerait pas à grand monde mais il venait de se rendre compte que c'était différent à présent. Jeanne était comme sa sœur et il n'était pas question qu'il la laisse par terre à la merci de l'auror. Wade regardait autour de lui espérant voir sa baguette à côté mais rien... Il était désarmé et l'auror commençait à avoir un air sadique et donnait l'impression d'être tellement sûr de lui qu'il prenait le temps de savourer le spectacle. Heureusement, de sous une table, des flammes vinrent s'attaquer aux liens de la petite blonde. En jetant un coup d'oeil vers leur provenance, l'écossais reconnu Evangeline et savait le mal que le feu lui faisait. En la regardant dans les yeux, il était sûr qu'elle avait compris, pendant qu'il aiderait Jeanne, elle s'occuperait de l'auror. Wade se jeta donc à terre pour aider Jeanne à se défaire de ses liens. A peine avait-il aider la jeune Hestia à se relever, qu'un homme vola pour s'écraser sur la table en dessous de laquelle Eva et son amie se trouvaient...
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Posté Jeu 2 Mai - 11:35.
Un soupir excédé sort de ta bouche. Tu n'avais aucune envie de venir, mais tu t'es forcée. La dernière fois que tu t'es tenue à l'écart des évènements sorciers majeurs, deux de tes sœurs sont mortes, alors autant éviter que cela se reproduise. Tu es donc partie pour Londres, simplement pour avoir bonne conscience. Pour l'occasion, tu as abandonné les tenues sévères et bien tristes que tu t'obligeais à porter... comme si cela allait te forcer à te concentrer et te rendre plus responsable. Ce soir, en tout cas, tu as retrouvé tes anciens amours et revêtu une robe rose pale, avec beaucoup trop de froufrous pour ton âge, mais c'est comme une robe de princesse, alors tu te moques de paraître dix ans de moins. Tu soupires, encore. Tu ne t'es jamais autant ennuyée qu'aujourd'hui, alors que tu essayes de ne pas décrocher et d'écouter attentivement le discours du ministre. Tu réprimes un bâillement, et l'observes plus attentivement. Heureusement qu'il n'est pas mal, sinon tu aurais sans doute déjà lâché prise et commencé à rêver. Lorsque le discours se termine, tu n'hésites pas à applaudir avec les autres, alors que tu n'as rien retenu de ses belles paroles : la seule chose dont tu te rappelles, c'est la couleur de ses yeux... Enfin, tu peux te diriger vers le buffet sans paraître pour une pique-assiette venue seulement pour la nourriture. A vrai dire, c'est un peu la seule chose qui te retient. D'un œil expert, tu admires les différentes pâtisseries délicatement posées sur la table, prenant le temps pour choisir celle que tu goûteras en premier.
Soudain, le noir envahit la salle, tu te retournes vers les autres invités, et tu ne peux t'empêcher de crier. Pas seulement parce que tu détestes le noir, mais surtout parce qu'une bougie, en tombant, a rapidement éclairé un visage... le visage du tueur psychopathe que tu as vu, il y a un mois, torturer un pauvre innocent. Est-ce que les autres personnes présentes savent qu'il y a un tueur en série dans la salle ? Tu tournes la tête dans tous les sens, n'écoutant même pas ce que dit la nouvelle personne présente sur l'estrade. Les invités ont l'air paniqués, eux aussi, mais ils se concentrent sur un pauvre elfe de maison, alors qu'un tueur sans merci est présent juste à côté d'eux. Tu voudrais bien le leur montrer, crier pour qu'ils le pourchassent, mais tu ne veux pas t'attirer d'ennuis alors tu abandonnes. A la place, tu t'agrippes à la table, et te fais la plus petite possible. Il ne faut surtout pas qu'il te voit. Tu tournes légèrement la tête, pour vérifier du coin de l'œil qu'il ne t'a pas remarqué. Apparemment, il est occupé à massacrer d'autres pauvres innocents. C'est dommage pour eux, mais tu es sûre que quelqu'un va finir par le voir, sauver tout le monde et l'envoyer à Azkaban. Cette personne, ce ne sera juste pas toi. Quelque peu rassurée, tu lâches un peu la table, ne craignant plus de t'évanouir sous l'angoisse... grave erreur. En effet, dans la pénombre, tu aperçois soudain une fille qui ressemble étrangement à Esfir. S'en est trop pour tes jambes -déjà fatiguées par les talons que tu portes depuis le début de la soirée, qui cèdent sous ton poids. Affalée par terre, tu tentes de te rattraper à la table, mais n'attrapes que la nappe. Aussi, lorsque tu t'y accroches, au lieu de t'élever, c'est la nappe qui te rejoint sur le sol, entraînant avec elle toutes les friandises et les plats délicats.
Tu ne vois plus rien, la nappe te couvre le visage, et en essayant de l'enlever tu emmêles le tout et crées des nœuds : te voilà saucissonnée, à peine capable de respirer convenablement. Tu ne peux qu'appeler à l'aide, espérant que quelqu'un viendra bientôt te sauver. « Ouhouh ! Je suis sous, enfin dans la nappe ! Aidez-moi ! S'il vous plaît ! » Ta voix est un peu étouffée, mais elle reste audible... espérons simplement que les convives ne seront pas trop accaparés par la nourriture, le discours, et l'incroyable remue-ménage qui semble se dérouler autour de toi pour t'entendre.
Rosaleen G. McCardle
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Je viens de Poudlard
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♦ Nota Bene : / : hamlet woodcroft, aubépine de severac, kathaleen mackenzie, et bien d'autres. : /
Posté Jeu 2 Mai - 13:59.
Le sentiments d'impuissance qui s'empara de moi lorsque ma baguette sortit de mes mains me pétrifia. Qu'allais-je faire pour rester vivante sans magie ? Les sorts fusaient toujours, et moi je ne pouvais que me baisser, esquiver et chercher ma précieuse des yeux, dans l'espoir illusoire de la retrouver parmi le tumulte. D'ailleurs, je ne pouvais même pas esquisser une tentative de fuite, car l'assaillant se trouvait juste en face de nous. Je vis le garçon plonger sur Jeanne pour la libérer de ses liens, et je cherchais frénétiquement ma baguette tandis que l'auror semblait prendre un main plaisir à me regarder me démêler avec mon désespoir. Il devait certainement être sûr de m'avoir à sa merci, à présent... Mais une fureur inégalable s'empara de moi, et je décidais de me jeter au sol, sitôt que j'eus repéré ma baguette magique dans un étrange parterre de fleurs.
Mais il s'en chargea. Alors que ma main s'apprêtait à se refermer sur ma baguette, je la vis décoller du sol. En suivant sa trajectoire, je vis le sourire sadique de l'auror, tenant triomphalement ma baguette dans ses mains diaboliques. Ce qu'il se passa ensuite, jamais je ne pourrais le rayer de ma mémoire, le traumatisme me hantera toujours. Je vis ses yeux me regarder comme ceux d'un loup s'apprêtant à se lancer sur sa proie. Etendue par terre, je fis un mouvement pour m'enfuir, mais soudain, je ne pus plus me souvenir de qui j'étais, de pourquoi j'étais là, de quel camp je faisais partie. Rien n'avait plus d'importance, je voulais juste que la douleur cesse. J'eus l'impression que chaque centimètre carré de mon corps était rongé par les flammes, puis passé sous un rouleau compresseur, que mes membres se détachaient lentement de mon corps dans des craquements sinistres, que mon coeur m'était arraché à la main, que l'on tirait mes cheveux de toutes ses forces, qu'un troupeau d'éléphants me marchait dessus. Je ne voyais plus rien, je n'entendais rien, je hurlais à la mort, je hurlais pour que ça s'arrête, pour en finir, pour mourir sur-le-champ. L'auror, le diable, avec ses pupilles enflammées, me regardait souffrir, sa baguette pointée dans ma direction, le sortilège doloris en action.
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Posté Jeu 2 Mai - 15:21.
La guerre, la guerre, c'est pas une raison pour se faire mal!
"Sergeï Levine"
Mon visage se décomposa. Sergeï, vraiment? Comment cela était-il possible? La soirée avait bien commencé, pourtant. L'endroit était sympa, la nourriture aussi. J'avais pu voir mon frère, ce qui n'était pas arrivé depuis plusieurs mois déjà. Et puis j'étais venue avec ma meilleure amie, avec qui j'étais entrée dans la salle tout sourire. Oui, vraiment, cette soirée promettait, me permettrait de repartir de zéro pour la nouvelle année, pour essayer d'oublier la licorne noire et la chasse à l'artéfact qui me hantait encore. Mais il semblerait que cette soirée ne devait pas se passer comme ça, non. Eva, m'entraînant sous la table, dû bien constater que je ne pouvais plus esquisser un mot ni un geste. Non, vraiment, j'étais bloquée. Trop d'informations. Où était Chris? Qui était la résistance? Est-ce que mon frère en faisait lui aussi parti? Sergei l'aurait-il amener là-dedans? Les yeux furetant dans la salle, je vois les gens se battre. Je cherche Chris, il a dit qu'il ne m'abandonnerait pas. C'est à ce moment que j'entendis Eva me parler, me supplier. Mais trop tard, il était trop tard pour que je puisse faire quoi que ce soit. Elle lança son sort sur Jeanne, celle-ci qui était ligotée par terre. Mais Eva n'avait jamais été forte sur les sorts de feu. Non, ils la rendaient vulnérable, je n'avais jamais compris pourquoi. Pendant qu'elle semblait se déséchée, je suivis son regard. Wade avait besoin d'aide, vraiment besoin de l'aide d'Eva. Il n'avait plus de baguette! Les yeux toujours fixé sur Wade, je ne compris pas pourquoi Eva me poussa plus loin, jusqu'à ce que je vois la table tomber sur elle et sur ma jambe au passage. "Eva!" Non! Elle ne pouvait pas être blessée. Qu'est-ce que je devais faire? Relevant les yeux sur Wade, je vis qu'il était toujours aussi démuni. "Jambencoton!" Je n'y avais même pas penser, mais la seconde d'après, ma baguette toujours élevée, je vis le sort se diriger vers l'auror qui s'attaquait à Wade. Ne voulant même pas voir si j'avais atteint ma cible, souhaitant que Wade s'en sorte, je tentai de libérer ma jambe, poussant la table et voulant par le fait même sortir Eva de là. J'avais vraiment envie de pleurer, mais ce n'était pas le temps, vraiment pas le temps. Parce qu'avec le sort que j'avais lancé, j'avais choisi mon camp. Le camp de la résistance.
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Boromir K. Andropov
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Je travaille à l'hôpital
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star : Andrew Garfield
crédit : WILD HEART.
lettres postées : 340
date d'entrée : 20/10/2012
♦ Nota Bene : recherches de liens en tout genre. : vos relations principales ici : ce que vous avez sur vous en ce moment même.
Posté Jeu 2 Mai - 16:24.
Encore un réveillon à passer seul, au milieu de paquets de chips éventrés, d'une bouteille de jus de citrouille presque vide, déversant ces dernières gouttes sur le draps sale qui recouvrait son lit. Ce n'était pas vraiment la meilleure conception d'un nouvel an que l'on puisse se faire. Cependant, il n'avait pas réellement d'autre choix. En fait, si. Il aurait pu aller travailler à l'hôpital mais l'espoir de passer les fêtes avec quelqu'un lui avait fait prendre ses congés à cette période, et il se rendait désormais compte qu'il s'agissait d'une mauvaise idée. Ou alors, il aurait pu aller assister à la grande célébration du ministre, mais depuis quelques temps, les doutes et les peurs que lui inspiraient cet homme aucune envie de revoir sa tête. Non, il allait rester là à s'ennuyer. Peut-être qu'il sortirait d'ici quelques heures pour boire dans un bar et se vider la tête pendant qu'il se remplissait le corps d'un cocktail des plus alcoolisé. Se grattant machinalement la tête, Boromir attendait donc que le temps passe. Il espérait que cela irait vite, qu'il s'endormirait rapidement, sans même avoir eu besoin d'acheter des boisson afin d'alourdir ses paupières. Il voulait juste passer ce moment précis où tout le monde jouait à être heureux, à s'amuser, à s'aimer... Sauf lui.
« Et puis merde ! », s'écria-t-il en attrapant sa veste. Il partait pour Gringotts.
Il ne sut pas ce qui l'alerta en premier. Peut-être ces gens qui sortaient d'un pas précipité de la grande bâtisse, ou alors les bruits qui s'échappaient de l'endroit, effrayants. Ils allaient des simples brides de voix aux cris de douleurs, en passant par les bruits sourds qu'on produit en cognant contre quelque chose de rigide. Boromir savait qu'il se passait quelque chose. Cependant, il avait peur de ce qu'il allait découvrir une fois à l'intérieur. Il ne s'était jamais retrouvé sur le champs de bataille, toujours trop occupé à soigner ses patients, loin du lieu principal de l'agitation. Désormais, son destin était peut-être juste en face, il allait falloir choisir. Et il n'était pas prêt, c'était certain.
Lorsqu'il entra à l'intérieur, il fut stupéfait par la violence des combats. Pourquoi ? Qu'est-ce qui avait bien pu se passer quelques minutes plus tôt pour que tous soient aussi paniqués, que toutes ces personnes, qu'il avait pris pour habitude de croiser un peu partout où il allait, s'avéraient être de dangereux combattants qui défendaient leurs chefs ou s'attaquaient au ministère ? Car il semblait bien s'agir de cela, puisque deux camps avaient l'air de s'être formés. Les aurors combattaient avec ferveur les résistants. Boromir fut d'ailleurs frappé par l'âge de certains. Si jeunes et déjà tellement engagés ! Il était lui-même totalement incapable de prendre une décision et cela le terrifiait. Car il savait que d'ici la fin de la soirée, il aurait fait son choix, qu'il le veuille ou non.
L'entrée de la salle était un endroit dangereusement découvert. Il ne pouvait pas rester là dans une position telle que la sienne. Il s'avança donc un peu. Une jeune femme aux cheveux d'un rouge particulièrement flashy venait de mettre un auror à terre. Elle semblait paniquée. Boromir se rendit alors compte qu'elle avait une partie de sa jambe coincée sous des débris de bois -ceux d'une table, certainement. Derrière elle, une autre, dans une bien plus mauvaise posture, tentait de s'échapper. Le jeune interne sortit sa baguette, et balbutia quelques mots dans la direction de la première jeune femme :
« Je... Je... Immobulus ! »
Il ne comprenait pas vraiment pourquoi il avait fait ça. Le filet de magie venait de s'échapper vivement de sa baguette. La peur, sans doute, l'avait poussé à se décider trop vite sans même réfléchir. Et là, il avait choisi ce qui l'aiderait dans sa carrière. En l’occurrence, il allait aider le ministère au péril de sa vie. Désormais, il avait immobilisé une jeune résistante. Il fallait donc qu'il se tienne prêt. Prêt au combat.
Georges F. Shakespeare
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star : Daniel Radcliffe
crédit : Hollow Bastion
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date d'entrée : 27/08/2011
♦ Nota Bene : passez sur ma fiche, on trouvera bien quelque chose : : sa baguette et son petit carnet à dessin
Posté Jeu 2 Mai - 17:21.
Il s’ennuyait. La cérémonie était du genre pourri avec bientôt un discours ministérielle mortellement commun. Blablabla blablabla. Pourquoi Erik était là ? Parce qu’Elena lui avait fait une petite leçon. Il devait s’habituer aux cérémonies officielles, il devait prendre ses marques, il faudrait bien un jour officialiser sa relation avec la princesse de Monaco. Blablabla blablabla. Bref, Erik avait trainé les pieds et par pur provocation envers sa petite amie il s’était habillé un jean, en T-Shirt et en veste de cuir. Maintenant il était adossé au mur près du buffet et il observait une blonde avec un singe sur la tête mangeait des gâteaux, lesdits gâteaux qu’elle partageait avec son singe. Il ne savait pas d’où elle sortait celle-là, mais elle ne passait pas inaperçue. Il prit un gâteau au café sur le buffet et n’en fit qu’une bouchée. Ensuite, tout à son ennuie, pendant que le ministre commençait son discours, il sortit sa baguette et tapota sur sa cuisse d’un tic nerveux. Un aurore l’avait visiblement à l’œil pas rassuré de voir un individu sortir sa baguette pendant la cérémonie. Erik lui fit un sourire éclatant. Toute à ces réflexions, Erik tourna la tête pour voir ou en était la fille avec ses gâteaux et son singe. Mais les lumières s’éteignirent et il ne sut jamais ce qu’elle faisait à ce moment-là. Surpris il releva la tête essayant vaguement de comprendre ce qu’il se passait, mais en fait, comme il s’en foutait complétement il ne chercha pas trop longtemps. Les lumières revirent et puis ce fut la débandade. Pour le coup il était extrêmement déçu. Lui qui espérait passer une soirée tranquille, c’était raté. Il chercha de loin Elena, se demandant où la jeune fille avait bien pu passer. En outre, il n’écouta que d’une oreille le discours de la rouquine qui venait visiblement de provoquer le chaos. Il ne reconnaissait que le nom de January, avec qui il avait cherché un truc une fois, au mois de septembre. Mais il ne savait plus vraiment quoi. Bref, il finit par se dire qu’en fait Elena n’était surement pas venue ce soir, même si ça ne ressemblait pas à la princesse de louper une cérémonie officielle. Elle devait se méfier, entre la fois où elle s’était retrouvée bloqué sous les décombres de Saint-Mangouste et l’inauguration du mémorial. Finalement ce n’était pas plus mal, Erik n’avait pas à se soucier d’elle, il pouvait manœuvrer à sa guise. Alors la première chose qu’il fit se fut de secouer adroitement son bras droit de manière à ce que la dague dissimulée dans son coude lui tombe correctement dans sa main. Voilà, avec la baguette dans la main gauche et la dague de son père dans la main droite, il ne pouvait rien lui arriver. Alors qu’il s’apprêtait à partir par la voie des airs, grâce à son animagus –un corbeau-, un remue-ménage à côté de lui attira son attention. La nappe se mettait à bouger ! Et oh merlin ! Elle parlait aussi ! « Ouhouh ! Je suis sous, enfin dans la nappe ! Aidez-moi ! S'il vous plaît ! » Ké ?! Il s’accroupit près de la nappe et commença à défaire les différents pans. Encore mieux qui Kinder Surprise ce truc, il y avait une petite brune caché dedans. Il ne sut pas si c’était une expression sur son visage ou juste une physionomie qui lui rappelait quelqu’un mais toujours est-il que la jeune fille lui fit un peu (beaucoup) pitié et qu’il décida de la prendre son aile. Il fit disparaitre prestement la dague dans sa manche et lui tendit sa main pour l’aider à se relever. « Viens, on va essayer de sortir d’ici. » Bon du coup son plan de sauvetage version je me transforme en corbeau et je me barre par la première fenêtre ouverte venait un peu de tomber à l’eau. Mais il n’était pas bien inquiet, il avait déjà réussi à se sortir de situation bien pire que celle-ci. Il créa un protego pour les protéger d’un sortilège qui avait visiblement perdu sa cible et observa les champs de bataille. Tant de jeunes qui se battaient contre des vieux. C’était dingue ça, à croire qu’il s’imaginait vraiment faire le poids à17 ou 18 ans face à des aurores expérimentés. Lui, Erik, ne prendrait pas partis ce soir, et surement pas un autre soir non plus, tant que cette guerre ne le toucherait pas personnellement –lui ou Elena- il laisserait les autres se débrouiller. Il avait déjà bien assez d’affaire à régler comme ça. Il allait juste aider cette fille à sortir indemne et puis c’était tout. Il lui jeta un coup d’œil, elle s’était remise sur pied.
D. Azìlis Maewryn
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star : Lucy Kate Hale.
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Posté Jeu 2 Mai - 20:55.
En réalité, je regardais sans regarder. Je bougeais sans bouger. Je parlais sans qu'un son sorte de ma bouche. J'étais pétrifiée. De peur, d'appréhension, de gêne. Je ne savais absolument pas ce que je faisais ici, tout ce que je voulais, c'était que ce moment cesse au plus vite, que je puisse retourner chez moi. La vision de mon père s'imposa à mon esprit un instant. Que faisait-il, en ce moment même ? Il dînait sûrement. J'aurais pu être avec lui. Ce n'aurait pas été un début d'année enviable, comme je le savais. Nous serions sûrement resté à manger en silence, sans s'adresser la parole. Car c'était toujours comme ça avec lui. À la place, j'étais là. J'avais eu un mauvais pressentiment, mais pour moi, rien n'était pire que de rester avec mon père pour le jour de l'an. Je n'avais jamais eu l'idée que Rosaleen puisse changer mes projets en quelques paroles. Je ne la voyais plus. La foule formait un barrage devant mes yeux et je pris peur. Je respirais fortement, à en perdre haleine. J'avais l'impression que j'allais imploser. Je n'avais rien fais, pourtant, j'étais autant en danger que les autres. Du moins, que ceux qui ne faisaient pas partie de la résistance, car pour eux, tout était déjà tracé selon moi. Je reculais donc vivement, rapidement et, baguette à la main, m'élançait dans la banque que je ne connaissais point. À part être venue retirée de l'argent ici, je n'y étais jamais rentrée. J'entais mon cœur battre si vite dans mes tempes et sans m'en rendre compte, je sautais dans la gueule du loup. Devant moi se dressait un Auror, il était grand, inquiétant et me fit arrêter ma course en moins de quelques secondes. Mon corps se mit à trembler et un sort me fouetta en pleine face, m'expulsant à plusieurs mettre de là. Ma baguette vola à l'autre bout de la pièce et j'attendis le choc avec appréhension. Pourtant, lorsque je touchai le sol, ce n'est pas les carreaux durs que je sentis sur moi. Mais quelque chose d'assez moue. Quelqu'un.
J. Clarke Rediston
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star : Naomi Watts
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lettres postées : 3
date d'entrée : 02/05/2013
Posté Jeu 2 Mai - 23:39.
Mais pourquoi était-elle venue ? Elle n'avait ni cavalier, ni véritables amis. Ne reconnaissait même plus les rues de Londres, ne se reconnaissait plus elle-même. Ça faisait maintenant un an exactement qu'elle n'y avait pas remis les pieds. Un an, qu'elle n'était plus. Au revoir Julia, bonjour Clarke. Avant l'attentat du 31 décembre dernier, Julia vivait dans sa petite bulle et on ne pouvait pas dire qu'elle avait une place déterminante dans les événements du monde magique. Sa vie était divisée entre son travail et son mari. Elle avait du mal à prendre de réelles décisions et à se faire des idées précises sur tout ce qui arrivait mais elle savait qu'à l’hôpital, elle était à sa juste place. Soigner, soigner, soigner, voilà la seule pierre qu'elle voulait apporter à l'édifice des dernières années de terreurs. Quand elle avait reçu l'invitation du Ministre elle avait commencé par la mettre à la poubelle mais finalement elle changea d'avis... Il fallait qu'elle arrête de rêver. Il fallait boucler la boucle. Depuis que la Confrérie de l'Oracle l'avait envoyé à Poudlard elle avait dans l'espoir que tout s'arrangerait pour elle... Que son mari, professeur à l'Université Écossaise, la reconnaîtrait mais elle savait qu'il ne valait mieux pas qu'elle essaye quoi que ce soit avec lui. Depuis qu'ils avaient pris son enfant... La jeune femme savait qu'ils ne plaisantaient pas. S'ils disaient qu'ils le tueraient au moindre problème, c'est qu'ils le tueraient. Ils avaient bien assassiné sa mère pour que son père rejoigne le Cercle... Finalement, coupe de champagne à la main, Julia était là, entourée de tous ces sorciers... Pour le moment elle n'avait croisé aucune vieille connaissance, que des élèves de Poudlard qu'elle avait vu une ou deux fois traîner à l'infirmerie, mais elle appréhendait le moment où elle recroiserait un visage familier...
Lorsque le Ministre se mit à parler, Julia concentra toute son attention sur lui. Elle buvait ses paroles espérant qu'à la fin elle y croirait dur comme fer. Elle de nature plutôt positive, elle n'était pas difficile à motiver. Un petit discours pour redonner la pêche et elle était prête à rattaquer une journée avec le sourire comme si de rien n'était... Mais, là, c'était beaucoup plus compliqué... Elle avait l'impression qu'il parlait de choses qu'il ne comprenait pas. Certes il avait dû perdre beaucoup, comme tout le monde mais quand il parlait de ne pas parler de masques, d'arrêter de penser au passé, Julia avait du mal à s'allier à cette idée. Le passé, c'était toute sa vie...
M i n i s t r e – « Parce que, sorciers, sorcières, français, anglais, slaves, européens, j'ai l'honneur de vous annoncer qu'à partir de ce soir, vous vivez dans un monde en sécurité ! »
La sécurité, voilà un concept qui était omniprésent dans la vie de la jeune femme. Elle y pensait à chaque instant, à chaque choix, à chaque conversation. Il fallait qu'elle soit cohérente, il fallait qu'elle soit Clarke. Quand soudain, toutes les lumières s’éteignirent. Instinctivement, la jeune femme recula de quelques pas tout en essayant d'analyser tout ce qui trouvait autour d'elle... Malheureusement avec les dérèglements magiques, Julia avait beaucoup plus de mal à se concentrer et son don ne « fonctionnait » que très rarement. Ça la déstabilisait beaucoup sachant qu'elle s'appuyait dessus depuis environ vingt ans... A partir du moment où Rosaleen, une élève de l'université de Poudlard s'avança pour faire un discours tout s’accéléra et Julia perdit complètement la notion du temps. Après qu'elle ait dénoncé différents membres de la résistance, des dizaines de sorts fusèrent dans tous les sens... L'infirmière avait du mal à comprendre d'où venait tous les sorts et elle savait que si elle ne voulait pas s'engager dans la bataille et devoir choisir un camp, elle devait s'échapper le plus rapidement possible. Au fond d'elle elle ne savait pas très bien vers qui elle voulait se ranger, contre qui elle voulait se battre. Si elle voulait se battre... Baguette levée au cas où elle était prête... Enfin... Elle essayait de s'en persuader. Non loin d'elle un jeune étudiant de Sainte-Mangouste qu'elle avait déjà croisé quand elle travaillait encore là-bas venait de lancer un sort contre un résistant... A sa tête il n'avait pas l'air très sûr d'avoir fait le bon choix mais Julia le comprenait. Quel était le but de s'engager dans un combat pareil... Surtout ici au milieu de centaines d'innocents... Il travaillait à Sainte-Mangouste, il travaillait pour le Ministre, le choix était finalement vite vu s'il ne voulait pas avoir d'ennui... et elle savait qu'en tant que membre de la Confrérie de l'Oracle elle n'avait pas non plus vraiment le choix. Ça lui était insoutenable, à chaque personne qui passait devant elle, la jeune femme brandissait sa baguette d'un geste de peur. Et alors qu'elle allait lancer un sort, une jeune femme vint littéralement s'écraser sur elle. Julia avait eu mal mais elle prenait ça comme un signe du ciel... Son premier sort ne serait pas pour maintenant. Alors qu'elle se relevait en aidant celle qui lui était tombée dessus, Julia se rendit compte qu'il s'agissait de Destiny, une élève de Poudlard... Décidément, tous les étudiants écossais étaient venus à l'événement...
Alors qu'elle allait lui demander si allait bien, elle entendit une voix lui lancer :
V o i x – « T'en as attrapé une, Clarke, bien joué, ne la laisse pas s'échapper ! »
J u l i a – ** Heu... Mais... Mais non... ! **
Quand l'homme eut le dos tourné, Julia poussa Destiny loin d'elle en lui chuchotant de courir. Elle était tellement indécise, tellement tiraillée... Elle cherchait quelqu'un, n'importe qui... N'importe qui qu'elle reconnaîtrait et qui l'aiderait à faire les bons choix...