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The recipe of the perfect muggle. | PV BENJAMIN
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Sam 12 Mar - 20:40.
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THE RECIPE OF THE PERFECT MUGGLE
PV BENJAMIN HADDISON

9heures, et me voilà toujours à l'hôpital en train de passer dans les différentes chambres du 2ème étage pour les consultations du matin. Toute la nuit, je suis restée pour opérer de patient à la suite, et aujourd'hui, je sais que je dois m'arrêter à maximum 10 heures, puisque c'est mon jour de repos. Je passe dans différente chambre, et lorsque vient la dernière, je me dirige vers mon coéquipier qui prend mes patients à partir de cette heure précise. Je récupère mes affaires, puis me dirige sans plus attendre chez moi. Je transplane donc directement devant mon appartement.

Je suis enfin chez moi, et je me décide enfin après 48heures de folie à faire une pause et surtout une sieste, mais je n'ai pas beaucoup de temps parce que dans 3 heures, je dois me rendre au centre commercial Moldu de Londres pour aider mon ami, Benjamin à s'acheter des vêtements, super, non ? Je m'endors donc paisiblement. Deux heures environ après, à mon grand étonnement, je me réveille grâce à mon cher voisin qui se dispute avec sa petite amie. Je sors donc de mon lit, et fonce prendre une douche. Je me rhabille en prenant soin de changer de vêtement, puis je pars rejoindre mon ami.

Arrivée du coté moldu, je regarde si ma baguette est bien cachée, puis je regarde autour de moi, les indications pour ne pas me tromper de rue. Je dois avouer qu'à chaque fois que je vais là-bas, je me trompe de rue, mais pur une fois, j'ai pensé à lire les panneaux donc j'arrive sans problème dans le grand centre de Londres. Quand j'y pénètre, je crois de nombreuses personnes, malheureusement toutes moldus. Ne croyez pas que je n'aime pas les moldus, mais quand vous êtes différents, il est vrai que vous êtes toujours heureux de trouver quelques autres personnes aussi différentes que vous l'êtes.

Je suis là, comme un enfant perdu, ne sachant ou me mettre. Le gens me regarde étrangement parce que je ne suis pas du tout naturel. Je vois non loin de moi un banc, vide, je me dirige vers ce banc, et m'y assois. Je regarde une grande horloge, complètement différente de celle de St Mangouste, et commence à m'impatienter. Pourquoi n'arrive-t-il pas ? Cela doit être à cause de son travail, mais bon, dans ce cas, il n'avait qu'à me dire de venir plus tard. Soudain, je tourne la tête et le voit pénétrer a son tour dans le grand centre commercial Londonien. Je me lève, tout joyeuse de voir une tête familière, et court dans ses bras tel une gamine retrouvant ses parents.
Soudain, je me rends compte de ma bêtise, et de mon comportement inhabituel, je me mis donc instinctivement à rire. Quelques secondes après, je m’adressais à mon ami :


- Désolé pour la honte que tu dois avoir à cause de moi. Dis-je en rougissant. Je ... Je me sentais un peu seul parmi tant de gens si tu vois ce que je veux dire.

Je le regardais avec un sourire, puis reprit sans attendre :

- Huuum, comment tu vas ?


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Message Posté Sam 12 Mar - 23:32.
« Benjamin ! Ne me dis pas que ce sont tes tenues de moldus. » Madame Hadisson tira un vêtement de l'armoire de son fils. En maman poule, elle était venue pour voir comment vivait son fils dans une maison. Elle n'était pas là souvent alors quand elle rentrait à Londres, elle passait lui rendre visite, toujours inquiète de voir dans quelles conditions il pouvait bien vivre. Benjamin ne savait pas à quoi elle s'attendait lorsqu'elle débarquait mais, en principe, elle était soulagée. Il se nourrissait bien, le ménage était fait – magiquement mais ça, c'était un secret – il n'était pas malade, il n'était pas surpassé par le travail et il avait bonne mine. Assez de détails pour la rassurer. Cela ne l'empêcha pas de fouiner dans tous les recoins de la maison pour trouver une chose dont elle était la seule à connaître l'existence. Ce qui expliquait pourquoi elle avait le nez dans sa penderie. « Pourquoi maman ? Il est très beau ce... pull ? » Il grimaça. C'était quoi, au juste ? Un pull, un gilet, un tee-shirt ? Il ne saurait le dire. C'était triste à dire mais Ben n'avait connu que le monde de la sorcellerie. Jamais il n'avait fait de plongeon dans la culturelle moldue, bien qu'ils soient allés chez eux à plusieurs reprises. Étant donné qu'il était issu d'une famille pur-sang et, qui plus est, aisée, on ne l'avait pas emmené dans ce monde pas assez bien pour eux. « C'était très beau dans les années 2000 mais plus aujourd'hui. Comment veux-tu que l'on te prenne pour un moldu quand tu portes cette horreur. » « Arrête voir maman ! » Okay, elle avait raison, son pull était horrible. Un machin tricoté qui mélangeait l'orange, le jaune, le brun clair et d'autres couleurs automnales qui faisaient vraiment mal aux yeux. Il ne savait même pas pourquoi il avait acheté cela. Déjà, les habits moldus étaient inconfortables et moches, mais en plus, il était incapable de savoir ce qui était beau ou pas pour un non-sorcier. Alors les rares fois où il allait dans une boutique de vêtements de moldus, il prenait ce qu'il pouvait. Il essayait un vêtement sur deux, ce qui faisait qu'ils étaient pour la plupart trop grands pour lui. « Mon fils, il va falloir changer ça. La prochaine fois que l'on se voit, je t'emmène choisir des habits. » Ben s'empêcha de grimacer. Il n'était plus à l'école. Il n'avait plus besoin de sa mère pour s'acheter une robe de sorcier. Il avait tout intérêt à trouver une amie qui s'y connaisse un peu pour l'aider. Autrement, il était bon pour faire toutes les boutiques avec sa mère et il se voyait mal essayer des tenues pendant que sa mère attendait de l'autre côté du rideau en discutant avec les vendeuses moldues, racontant des anecdotes sur lui. Non sérieusement, ça craignait. Une alerte rouge se déclencha dans son esprit. Vite, il devait entrainer sa mère dans une autre pièce et lui faire oublier sa garde-robe.

Deux jours plus tard, la situation était réglée. Benjamin avait trouvé l'amie parfaite qui l'aiderait à choisir ses vêtements. Nemesis était LA personne parfaite pour cette mission. En plus, ils ne s'étaient pas vus depuis quelques jours, c'était donc l'occasion rêvée. Elle accepta immédiatement sa proposition ainsi que la promesse qu'ils allaient bien s'amuser à critiquer tous les moldus qu'ils croiseraient. Ils se donnèrent alors rendez-vous dans un centre commercial de Londres. Ben n'avait pas vraiment l'habitude de côtoyer les moldus. En principe, il faisait tout pour que ceux-ci ne remarquent rien aux activités des sorciers. Il s'assurait que le terrain de Quidditch était bien à l'abri de leurs regards, par exemple. Il restait dans son monde à lui, le monde des sorciers. Ce qui lui suffisait amplement. Sauf que, pour certaines occasions, il avait besoin de se rendre dans la partie où la magie était interdite. Quand cela était le cas, il ne pouvait pas se présenter aux moldus en tenue de sorcier. Ben piqua une chemise à carreaux et un jean dans son armoire puis il transplana près du Chaudron Baveur. C'était un peu le commerce-frontière qui séparait les sorciers des moldus. Il y avait toujours des sorciers qui y séjournaient. Cet endroit avait un air chaleureux et familial qui attiraient des familles étrangères. Le jeune homme ne s'y attarda pas. Depuis ce commerce, il put rejoindre le centre commercial dans lequel Nemesis devait déjà l'attendre. Il avait un peu de retard à cause du travail, s'étant laissé dépasser par les dossiers dont il avait la charge. Une fois qu'il fut à l'intérieur, la différence culturelle le frappa. Ils étaient tous constitués de la même manière mais un énorme fossé séparait moldus et sorciers. Si un jour ces premiers venaient à découvrir que ces derniers existaient, ils auraient bien dû mal à le croire et à s'y habituer. A l'intérieur, Nemesis l'attendait sagement. A peine était-il dans son champ de vision qu'elle se précipitait vers lui, le serrant contre elle. Avec un sourire amusé, Benjamin lui fit remarquer son engouement. « Hey ! Je ne savais pas que je t'avais autant manqué. » Elle était gênée par cette marque d'affection. Il est vrai qu'ils n'avaient pas l'habitude de se sauter au cou dès qu'ils se voyaient mais ils étaient tout de même lié par une grande amitié, ce qui n'était pas rien. Alors les enlaçades, ce n'était pas bien grave. Même en public. « Ne sois pas gênée. Ces moldus doivent avoir l'habitude des démonstrations affectives. » Pour lui montrer que ça ne le gênait pas, il l'enlaça quelques secondes avant de s'écarter de nouveau. Cette fois-ci,, il la dévisagea. Elle disait vraie, elle s'était senti seule ici, au milieu des moldus. Il n'aurait jamais dû la faire attendre aussi longtemps. « Ça va, ça va. Ce qui n'a pas l'air d'être ton cas. Tu sais, ils ne vont pas te manger. Ils ont plus à craindre de toi que toi d'eux. » Un petit sourire se dessina sur son visage. Il était heureux de la retrouver. De l'eau avait coulé depuis leur dernière rencontre. Il avait notamment rencontré par hasard January et il avait appris qu'elle avait perdu la mémoire, ce qu'avait omis de lui dire Nem'. Certes, ce n'était pas le genre de chose que l'on annonçait dans une lettre ou que l'on glissait facilement dans une conversation mais tout de même. Bien décidé à laisser de côté les problèmes, Ben prit de nouveau la parole. « Je suis désolé, je suis en retard. Tu n'as pas attendu trop longtemps ? »
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Message Posté Dim 13 Mar - 10:30.
J'avais enfin retrouvé mon ami qui avait été très étonné de mon coup de folie passager. Il avait bien compris que j'étais gêne et ne se fit pas prié pour me rassurer en venant même à m'enlacer de nouveau. Sa prescience me faisait du bien, je ne l'avais pas vu depuis longtemps et encore une fois, il me montrait qu'il était là pour moi en me rassurant. Après quelques minutes, le jeune homme s'excusa de son retard et j'eus un sourire repensant a mes plaintes lorsque j'étais seule à l'attendre. Au final, je ne l'avais pas attendu tant que cela, c'était simplement d'être seule qui m'en avait donné l'impression, alors je lui répondis :

- Oh non, ne t'en fais pas, un quart d'heure voir moins !

Je commençais à m'avancer dans la grande allée où se trouvait de nombreuses boutiques, certaines avait l'air d'être de grandes marques moldus. Il y avait sur notre droit une boutique se nommant "Lancel", je ne pus m'empêcher d'avancer vers la vitrine pour regarder ses sacs qui étaient tous originaux et complètement différents les uns des autres, j'étais assez impressionnée, faire un boutique avec autant de sac, c'était peut-être un peu ridicule. Je revins auprès de mon ami et reprit le cours de notre conversation :

- Et que me racontes tu de beau ? La vie, les amours, la famille, et le boulot ? Dis-je en appuyant bien sur le dernier mot pour rigoler.

Je regardais mon ami et sa chemise a carreau que je voyais de plus en plus sur lui ces temps si et a vrai dire, je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'il devait vraiment être dérangé, pour la porter aussi souvent. A cette pensée, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire et de lui dire :

- Excuse de moi de mon manque de sérieux, mais pourquoi dès que je te vois tu portes cette chemise ?

Je détournais le regard de mon ami pour reprendre mes esprits. Au bout de quelques secondes et une bonne dose de concentration, je repris mon calme et je pus lui dire :

- Donc, Que veux-tu exactement à la fin de cette journée ?

Je voulais poser les bases, vérifier qu'on avait bien pensé et compris la même chose parce qu'après tout, si je n'avais pas bien compris la mission qu'il me confiait, ce serait surement bien laborieux.


Dernière édition par Nemesis E. Spencer le Sam 26 Mar - 14:54, édité 1 fois
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Message Posté Lun 14 Mar - 20:43.
Benjamin hocha la tête. Bon, au moins, il ne l'avait pas fait attendre de trop. Mais tout de même, il détestait faire attendre. D'autant plus que c'était lui qui lui avait donné rendez-vous et qu'elle allait lui rendre service. Le moins qu'il pouvait faire était d'être à l'heure. Il se ferait pardonner tout à l'heure. Pour l'instant, il suivit Nemesis dans la galerie marchande. Autour d'eux, des moldus se promenaient, des tonnes de sacs à la main. Si seulement ils savaient qu'un seul sort pourrait leur permettre de ne porter qu'un seul sac et de mettre tous les autres à l'intérieur, ils voudraient sûrement s'emparer de cette ''invention''. Les enfants tenaient fermement la main de leur mère. A moins que ça soit la mère qui tiennent fermement celle de ses enfants. Toujours est-il qu'ils ne semblaient pas vouloir se lâcher. Et ce, malgré le fait que les enfants tirent d'un côté ou que la mère soit attirée par une boutique. Dans ce genre de centre commercial, mère et enfants devaient restés en contact de peur qu'ils ne se fassent kidnapper. « Et que me racontes tu de beau ? La vie, les amours, la famille, et le boulot ?  » Il haussa les épaules. Il n'avait rien de bien nouveau dans sa vie. Tout allait pour mieux même si sa relation avec Alice traversait une mauvaise passe. Un problème de plus dans leur vie. Au travail, il était débordé de tous les côtés. Il gardait tout de même un minimum de contrôle là-dessus, ce qui lui permettait d'avoir un peu de temps pour lui et ses proches. Comme aujourd'hui avec Nemesis. Autrement, si il écoutait sagement le rythme que l'on voulait qu'il suivre, il ne sortirait jamais de son bureau, ainsi que les employés qui étaient sous son ordre. « Oh tu sais, toujours la même chose. On est incroyablement débordé à cause de cette organisation secrète qui semble heureuse de terroriser la population. Mais ça va. » Dans l'ensemble, il se débrouillait bien. Il arrivait à gérer vie professionnelle et vie privée. Si on lui avait dit, il y a cinq ans, qu'il se retrouverait derrière un bureau à s'occuper d'une équipe d'employés et qu'il serait débordé comme cela. C'était ses parents qui devaient être fiers de lui, eux qui avaient toujours voulu qu'ils aient un travail respectable. Ils n'avaient sûrement pas imaginé que cela serait au Ministère et que ça les empêcherait de le voir régulièrement. « Excuse de moi de mon manque de sérieux, mais pourquoi dès que je te vois tu portes cette chemise ? » « Qu'est-ce qu'elle a ma chemise ? Elle est très bien ! » Il prit un air vexé qu'il ne pensait pas du tout. Cette chemise était sûrement la seule qui ressemblait à quelque chose dans sa garde-robe. Voilà pourquoi il trainait Nemesis dans ce centre commercial aujourd'hui. Il était temps qu'il arrête de mettre sa chemise à carreaux pour d'autres fringues. Même si les moldus avaient des goûts plutôt étranges en matière de mode, ils avaient des vêtements beaucoup plus pratiques que ces robes de sorciers qu'ils mettaient régulièrement. Benjamin adorait s'habiller comme eux. Mettre un jean ou un pull. « Parce que c'est sûrement la seule chemise qui ressemble à quelque chose. »

« Donc, Que veux-tu exactement à la fin de cette journée ?  » C'était une excellente question. Que voulait-il vraiment ? Et bien, se prendre pour un moldu le temps d'une après-midi, faire comme eux et se promener avec des sacs plein les mains. Non plus sérieusement, il n'était pas bien compliqué. Tant que l'habit ne le grattait pas, ni le piquait et qu'il était confortable et un minimum joli pour ne pas faire moche sur quelqu'un, il s'en fichait. Avec tout cela, ça allait être facile à trouver. Il avait tout intérêt à cibler ses recherches si il voulait facilité leurs recherches. Sauf qu'il n'y connaissait pas grand chose. N'étant pas bien compliqué, ils allaient avoir du travail. Ou pas. Après tout, il y avait un énorme choix de boutiques qui proposaient elles-mêmes des vêtements variés, avec un peu de chance, ils n'auront besoin que d'un seul magasin pour renouveler sa garde-robe. « Alors, un jean et de nouveaux hauts. Enfin, si on arrive à trouver mon bonheur là-dedans. » On ne faisait pas mieux comme détails. Maintenant, Nemesis devait se mordre les doigts en comprenant que Ben n'avait aucune idée de ce qu'il attendait réellement. Il avait vraiment intérêt à la remercier comme il fallait car, ce qu'il lui demandait, était un dur travail. Il se tourna vers la jeune femme. Elle travaillait dans l'hôpital le plus connu de l'Angleterre : Sainte Mangouste. Il n'avait pas dû être le seul à être débordé après l'effondrement du Tower Bridge, elle aussi avait dû être très prise. Il y avait eu de nombreux blessés et de morts, ce qui signifiait que beaucoup de sorciers s'étaient rendus à l'hôpital pour se faire soigner. C'était un miracle qu'elle ait pu se débrouiller pour sortir aujourd'hui. « Vous avez sûrement dû avoir du monde à l'hôpital après l'effondrement, non ?  »
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Message Posté Sam 26 Mar - 15:53.

Nous étions là, à parler en plein milieu d'une foule de moldu, et bien que je sois maintenant habituée à les côtoyer, j'étais encore mal à l'aise comme pour la première fois. Je pense que comme beaucoup se sentir différent de tout ce qui nous entoure ne fait qu'accroitre le malaise. Cependant, je voulais me rassurer et regarder Benjamin m'aidait beaucoup, car en plus d'être sorcier comme moi, c'était un de mes meilleurs amis voir le meilleur, ainsi qu'un protecteur.

Nous avancions, et parlions un peu de nos vies, avant de commencer nos recherches. J'avais voulu savoir ce qu'il souhaitait acheter, avoir, trouver en somme pour être sûr d'avoir tout compris, et sans attendre, il m'avait répondu : Alors, un jean et de nouveaux hauts. Enfin, si on arrive à trouver mon bonheur là-dedans. Je trouvais don la mission assez simple, parce qu'à vrai dire, un jean, c'était assez courant, cependant, je voulais pour Ben : Le Jean qui tue, et non un jean. Il voulait de nouveaux hauts qui changeraient des costumes et des capes élégantes, et mon but était de trouver ceux qui lui conviendraient. J'avais effectivement donc bien compris sa demande et j'étais heureuse qu'il m'ait demandé à moi, et non une autre de l'accompagner. Après quelques minutes, j'avais donc repris la parole : Huum ... Ne t'en fais pas tu repartira avec cela !. Nous marchions toujours dans les grandes allées, et je réfléchissais tranquillement au parcours que nous allions faire. Soudain, alors que nous avions laissé un silence s'installer, il reprit, avec une petite inquiétude dans la voix : Vous avez sûrement dû avoir du monde à l'hôpital après l'effondrement, non ?. Je gloussais à l'évocation du drame du nouvel an qui m'avait énormément touché. J'étais presque en train de tomber dans une dépression en ce moment, enfin c’était tout comme, et je pensais que cette journée me ferait du bien, et il fallait qu'il m'en parle, la pisse ! Mon visage retomba dans une tristesse identique à celle du lendemain de l'accident, lorsque je pus reprendre mon service, et que je découvris les nombreux patients encore plus touché que moi physiquement. Je regardais mon ami, et lui répondit avec une petite voix : Euh oui, beaucoup, je n'ai pas pu voir, tout de suite après l'accident, car le reste de la nuit, je ne pouvais pas me lever avec ma jambe. Je suis désolé mais je ne veux pas trop en parler .... Benjamin me regardait, et je compris que lui-même avait compris qu'il se passait quelques choses dans ma tête à ce moment précis, et je comprenais qu'il allait surement creusé, n'aimant pas me voir garder tout enfoui. En effet, il savait que je ne parlais de mes craintes, mes problèmes de moi-même et que sans cesse, on devait creuser soi-même pour que je lâche tout ... J’espérais qu'il n'allait pas me demander plus de détail sur ce qui m'étais arrivé ce soir-là, car je ne voulais surtout pas qu'il comprenne ou qu'il apprenne que l'espace de quelques minutes, j'avais espéré mourir ...

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Message Posté Mar 29 Mar - 22:04.
Ce qu'il demandait à Nemesis semblait acceptable. Elle n'avait pas l'air effrayée par la tâche, elle semblait même certaine qu'ils pourraient trouver cela les doigts dans le nez, donc Ben esquissa un sourire. Il ne repartirait pas les mains vides et sa mère pourrait se satisfaire des nouveaux habits qu'elle trouverait la prochaine qu'elle viendrait fouiner. Ainsi, il serait tranquille pour un petit moment. Grâce à la médicomage. Que ne ferait-il pas sans elle ? Lorsqu'il avait pensé faire les magasins, il avait déjà envisagé la possibilité de les faire seul sauf que ce n'était pas pareil. Choisir des habits, en acheter... Tout cela n'avait rien de marrant sans compagnie. C'était même plutôt ennuyant de l'avis du sorcier. Et puis, il ne s'y connaissait pas. Un regard féminin serait la bienvenue. Le prénom de Nemesis s'était alors imposé à lui. Il y avait bien January mais elle avait ses propres problèmes avec sa mémoire. De plus, il ne se voyait l'emmener dans des magasins alors qu'elle ne savait pratiquement rien de lui, à part ce qu'il lui avait raconté. Cela paraitrait bizarre pour la jeune femme de se promener avec un inconnu. Il y avait aussi Alyssa mais avec ses entrainements, ils auraient dû négocier longuement pour trouver un créneau. Il aurait pu demander à Alice, si ils ne s'étaient pas disputés quelques jours plus tôt. Et ça ne se faisait pas de la contacter pour lui demander un service alors qu'ils étaient encore en froid. Il y avait encore d'autres femmes dans ses connaissances qui avaient chacune une raison de ne pas être présente. Après les avoir toutes éliminées une par une, il était revenu à son idée première. Nemesis. Sa décision avait été motivé par la date de leur dernière rencontre. Et voilà qu'ils étaient là, dans ce centre commercial pour lui trouver des habits. La jeune femme était son héroïne, sa sauveuse. Jamais il ne la remercierait assez pour ce service. Alors la moindre des choses, c'était de ne pas lui donner une mission irréalisable. Quelques fringues simples, ça ne devait pas être la mer à boire, d'autant plus qu'il y avait des centaines de magasins ici. « Euh oui, beaucoup, je n'ai pas pu voir, tout de suite après l'accident, car le reste de la nuit, je ne pouvais pas me lever avec ma jambe. Je suis désolé mais je ne veux pas trop en parler ....  » Cette déclaration en arrêta Benjamin dans sa promenade. Tant pis si il gênait les clients derrière eux. Elle venait de lui faire une annonce qui l'étonnait, le surprenait et l'interpellait.

« Ta.... Ta jambe ? Il posa son regard sur le membre de la jeune femme. Que lui était-il arrivé ? Il avait appris qu'elle était au nouvel an du Tower Bridge mais il n'avait pas su qu'elle avait été blessé, autrement, il aurait accouru ou plutôt transplané. Il n'en voulait pas Nemesis. A quoi bon ? Les choses étaient faites et si elle n'avait pas voulu en parler, elle devait avoir ses raisons. Sauf qu'elle était sa protégée. Alors en tant que protecteur, Benjamin n'était pas prêt à la laisser s'échapper. Pour le moment, il allait la laisser tranquille, lui trouver un truc où s'assoir pour soulager sa jambe et seulement après, il lui tirerait les vers du nez, comme disait les moldus. Il avait été bien naïf de croire que ses amis étaient épargnés. Et en ami indigne, il la faisait marcher dans un centre commercial ! Elle devait avoir mal ou ça devait lui être désagréable de marcher. Et dire qu'il n'avait rien remarqué. Il était nul comme ami, franchement. Des yeux, il se mit à chercher un banc où elle pourrait s'assoir. Il en trouva un à quelques mètres. Mais quel idiot il faisait ! Il ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir. Il aurait dû interroger plus amplement son amie, elle aurait fini par lui avouer sa blessure. Il désigna du doigt le banc qui les attendait. Il n'y avait encore personne assis dessus, ce qui était rare avec toutes les personnes qui circulaient dans le bâtiment. « Viens, on va aller s'assoir. Je ne vais pas te faire marcher alors que tu as été blessée. » Cependant, il n'était pas le seul à être blâmé. Nemesis aurait dû l'informer de son séjour à l'hôpital. Elle aurait dû. Peut-être en avait-elle marre qu'il la protège et l'aide dès qu'elle avait un problème. Benjamin se demandait ce qui lui était passé par la tête. Quand on était blessé, la moindre des choses étaient de prévenir ses proches. Surtout qu'il aurait pu venir l'aider chez elle ou la chouchouter un peu. Mais non. Il n'avait été au courant de rien. Absolument rien. Et en plus, elle lui demandait de ne pas en parler. Elle croyait franchement qu'il allait laisser passer ça ? C'était mal le connaître. Au contraire, il allait creuser. Et si il ne creusait pas de suite, il le ferait dans cinq, dix minutes. Ou même dans une manière alors qu'il serait entrain d'essayer un habit. Ben était un ami tenace et parfois casse-pied mais il l'assumait. Avant qu'ils ne rejoignent le banc, il planta son regard dans les yeux aussi bruns que les siens. Il voulait lui arracher la vérité, l'obliger à se confier parce qu'il n'était pas n'importe qui, il n'était pas inconnu. Il était même un confident, une personne en qui elle pouvait avoir confiance. Dans ces cas-là, on se confiait. Nemesis devait se confier. Elle renfermait des sentiments qui la dévoraient. Il le sentait, il le voyait dans son regard. Il ne pouvait pas la laisser comme cela. Alors il commença son interrogatoire avec une voix douce. « Tu es sûre que ça va, Nem ? » Il connaissait la jeune femme, Ben savait qu'elle ne serait pas facile à rendre bavarde mais il y parviendrait. Il le devait.
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Message Posté Mer 30 Mar - 17:22.
Ta.... Ta jambe ? J'aurai du me douter que Ben serait de suite inquiet, mais quelle idée de parler de ça alors qu'on doit passer une bonne journée. On marchais, et je voyais qu'il ralentissait. De plus, sur son visage, je voyais bien qu'il était en pleine réflexion et surtout inquiet. Je n'aimais pas qu'il soit comme cela car généralement, tout cela se terminé en confession et je ne voulais pas vraiment parler, enfin pas du tout pour être claire. Le jeune homme me dit un signe de main, tout en me disant : « Viens, on va aller s'assoir. Je ne vais pas te faire marcher alors que tu as été blessée. » Il ne manquait plus que ça, il avait peur que j'ai encore mal, mais c'est vrai que par moment mal, mais je m'en fiche, je veux marcher. Légèrement irrité qu'il me surprotège, je répliqua : "Mais non, j'ai pas envie ! je vais bien". Évidemment, il continua tout de même et me força à m'assoir tout en me fusillant du regard. Après cela, son regard se transforma en un regard que je connaissais bien, celui qui signifiait : "Nemesis, je suis là pour toi, dis moi tout !", mais évidemment, je comptais bien me taire, je ne voulais pas l'embêter. Nous nous sommes assis donc sur le banc libre et je commençais à appréhender ce qu'il allait se passer après. Quelques secondes après, comme je l'avais pressenti, il me demanda : Tu es sûre que ça va, Nem ? Lui, il aurait voulu que je lui réponde : non je ne vais pas bien, j'ai .... blablabla, mais moi, je ne comptais pas du tout répondre ça. Pourquoi ? Et bien, parce que je sais qu'il va m'en vouloir, qu'en plus je vais l'embêter avec tout mes problèmes, bref cela serait la cata. Je le regarde alors dans les yeux, puis honteuse, et presque sans m'en rendre compte, je détourne les yeux, puis sur un ton de joie peu sincère, je lui réponds : "Mais oui, je vais très bien mon coco ..." et puis, je ne sais pas pourquoi, c'est peut-être son regard, ou tout autre chose qui me fit ajouter, d'un air cynique : "Non ca ne va pas du tout ... mais je ne veux pas en parler, c'est trop dur ...". Je détournais une nouvelle fois mes yeux des siens ne voulant affronter mon tendre ami. Je savais que j'allais devoir lui parler, maintenant que j'avais avoué ne pas être bien, heureuse et joyeuse, mais si je pouvais y échapper, je préférais me taire alors parce que effectivement, j'ai dit que je n'allais pas bien, mais peut-être que si je me tais, il va comprendre qu'il ne faut pas remuer les mauvaises choses ... Encore une fois, je ne peux m'empêcher de le regarder pour savoir si je risque quelques choses, et en le regardant, je me souviens pourquoi on est venu alors comme pour faire diversion, je lui dis : "Oh regarde l'heure ! Il faut qu'on fasse ton shopping !". A tout les coups, futé comme Benjamin l'est, il allait m'envoyer sur les roses et me dire qu'il ne bougerait pas tant qu'il ne serait pas pourquoi je ne vais pas bien : Nemesis, tu aurais du te taire ! J'aurai au moins essayé d'éviter le massacre parce que je pense que cela va faire mal si je craque et surtout si il apprend que j'ai souhaité me laisser mourir et que je l'ai en quelques sortes fait ...
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Message Posté Dim 3 Avr - 14:06.
« Mais oui, je vais très bien mon coco... » A son ton, Benjamin n'eut aucun mal à comprendre qu'elle ne disait pas la vérité. Nemesis pouvait faire sa maligne, rien n'échappait à son ami. Ce dernier la dévisagea, se demandant à quoi elle jouait. Ce n'était pas un jeu. Il lui pouvait la question sincèrement pour recevoir une vraie réponse. Mais elle préférait jouer le cynisme, évitant ainsi de lui répondre. Pourquoi fuir ? Ce n'était pas comme si il ne l'avait jamais aidé. Au contraire, il s'était montré plusieurs fois présent pour l'écouter et la conseiller. Elle devait bien voir qu'il était là si elle avait besoin. Il ne comprenait vraiment pas son comportement. Elle lui cachait sa blessure, son séjour à l'hôpital, son humeur. Elle ne lui disait rien. Comment était-il censé l'aider si elle ne disait rien ? Que s'était-il passé pour qu'elle refuse de parler ? Probablement quelque chose de grave car elle venait régulièrement lui parler. Cet événement qui avait bouleversé Nemesis l'avait aussi poussé à rester à distance de Benjamin. Il comprenait maintenant pourquoi ils ne s'étaient pas vus dernièrement. Elle voulait se remettre en forme avant de lui parler. Logique. Elle avait peut-être marre qu'il soit toujours sur son dos. Alors, elle n'avait qu'à le dire plutôt que de le laisser se faire du soucis pour elle. Il ne comprenait vraiment rien. Et elle ne semblait pas prête à parler. Il fallait que ça soit aujourd'hui, après des évènements mortels et durant cette journée qui lui avait paru agréable. Qu'on lui cache ses problèmes était la dernière chose dont avait envie Benjamin. Il avait lui même des problèmes, des problèmes du couple, et il ne souhaitait pas qu'on les lui cache. Finalement, elle rouvrit la bouche, prononçant des paroles lourdes de conséquence. « Non ca ne va pas du tout ... mais je ne veux pas en parler, c'est trop dur... » Au moins, il avait bien vu. Elle n'allait pas bien. Mais elle ne voulait pas en parler. Ce qui était encore plus grave. Ben percevait encore et toujours cette lueur dans son regard qui faisait penser qu'elle n'allait vraiment pas bien. Si il restait les bras croisés, Nemesis repartirait avec ce poids sur le cœur et il s'en voudrait de ne pas avoir écouté son amie.

« Oh regarde l'heure ! Il faut qu'on fasse ton shopping ! » En entendant cela, Benjamin attrapa le bras de son amie pour la retenir. Hors de question qu'ils partent faire du shopping alors qu'elle n'allait pas bien. Cela serait bien égoïste de sa part de la promener de boutique en boutique si elle avait des problèmes. Il n'était pas comme cela et elle ne pouvait pas attendre de lui qu'il se comporte ainsi. Elle devait le savoir. Si elle ne souhaitait rien lui révéler tout de suite, il attendrait le temps qu'il faudra. Sauf qu'il n'y tenait. Les réponses, il les voulait tout de suite et pas dans une heure. Leurs fesses ne quitteraient pas ce banc tant que Nemesis n'aurait pas parlé. Il était déterminé à obtenir ses informations. D'accord, il n'était pas connu pour ses méthodes de torture méga-géniales – en même temps, en travaillant au département du sport, on ne pouvait pas s'attendre à ce qu'il soit doué en torture – mais il réussissait souvent à avoir des réponses. Il lâcha le bras de la sorcière, certain qu'elle ne s'enfuirait pas dans la minute. « Tu ne peux pas me demander d'être égoïste et de te balader dans les magasins sans m'inquiéter. » Ça y était, il l'avait dit. La situation était claire. Si Nemesis souhaitait retourner au shopping, elle allait devoir donner quelques détails pour satisfaire Benjamin. Tant que cela ne serait pas le cas, ils resteraient assis sur ce foutu banc, quitte à y rester toute la journée et même des nuits. Benjamin était même décidé à la transplaner chez lui. Non, il ne lâcherait pas. Oui, il était prêt à tout. Autant pour qu'elle aille bien que pour la protéger. En ne voulant pas se confier, elle se détruisait, elle gardait des sentiments profondément enfouis. Une nouvelle fois, il répéta sa demande. « Alors raconte-moi tout. Que s'est-il passé au Nouvel An ? » Il était réellement inquiet. Son inquiétude n'était pas fausse. Il faisait même trop attention à la jeune femme. Mais n'était-ce pas pour cela qu'il l'avait pris sous son aile ? Pour la protéger, la réconforter et la rassurer, comme tous les amis devraient faire. Quand il l'avait rencontré, elle était dans une une mauvaise période. Il craignait que cela recommence aujourd'hui. Revoir Nemesis sombre, triste et limite dépressive l'insupportait. Il ne restait plus qu'à entendre ce qu'elle avait à lui dire.
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Message Posté Dim 3 Avr - 16:55.
A la suite de ce que je venais de dire, mon ami, comme choqué par mes dires, m'attrapait par le bras pour que je ne partes pas. Oui je ne voulais pas en parler, donc je trouvais une échappatoire, mais lui têtu comme une mule comptait bien encore une fois me tirer les vers du nez. En effet, à peine m'avait-il attrapé le bras pour que je reste assise, qu'il m'avait dit : Tu ne peux pas me demander d'être égoïste et de te balader dans les magasins sans m'inquiéter. Ah ce Benjamin, qu''est ce qu'il pouvait être têtu celui-là quand il s'y mettait. Je savais bien qu'il voulait être là pour moi, mais je ne voulais pas en parler ... A personne. Je retirais mon bras de son emprise, et détourna de nouveau mon regard du sien. J'étais bien décidé à rester muette et lui apparemment à me faire cracher le morceau coute que coute. Il me dévisageait presque avec une inquiétude dans le regard qui me faisais peur, je n'aimais pas qu'on s'inquiète pour moi, et avec ce regard, j'avais même l'impression de lui faire pitié ... et d'ailleurs, je ne pus tenir ma langue : "Ben', je n'ai pas besoin de ta pitié ... Ne te sens pas obliger de m'écouter ..." J'avais dit ça sur un ton légèrement bizarre, enfin on aurait dit que je l'implorais de ne pas me prendre en pitié. Je ne voulais pas le regarder, je ne voulais pas affronter son regard. Je pensais qu'il comprendrait et qu'il abandonnerait, mais Benjamin n''abandonne jamais et a peine une minute plus tard, il revint à la charge : « Alors raconte-moi tout. Que s'est-il passé au Nouvel An ? » Que faire ? Me livrer, m'en aller, Tranplaner, Rester et affronter la réalité ... Je choisissais la première sans hésité. En effet, je pensais que je n'avais pas trop le choix, parce que si je partais avec les reflex qui l'avait il aurait très bien pu transplaner avec moi, malin comme il est alors après avoir pris une grande inspiration, je m’adressais à mon ami avec un ton triste : "Bon Ok ... J'étais avec William, January et une inconnu ... J'étais venu à contre-cœur. " Mon cœur commençait déjà à battre alors que je venais à peine de commencer. Je voulus m'enfuir de nouveau, mais courageusement je repris : "Le sol s'est donc mis à trembler, January a commencé à me donner la main pour qu''on cours et nous nous sommes séparés à cause du monde ... Je suis tombée, et ... c'est là que je me suis fait mal à la jambe ... J'étais consciente ...Mais ..." Je ne pouvais pas, ma gorge se coinçait, j'avais chaud, en fait, j'avais chaud parce que j'avais réellement honte de moi. Continuer, Fuir ? Il fallait choisir ... Je le regardais et vit qu'il n'attendait qu'une chose, tout savoir. Je respira et reprit : "J'ai abandonné ... J'ai abandonné Ben' ... Jai voulu mourir, rien ne me retenais ... Je voulais mourir, et je crois le vouloir encore ... Oui maintenant tu le sais, je me suis laissée couler ... alors certes, j'ai ensuite nagé vers la rive, mais en réalité, c'était juste un coup de chance, je n'y suis presque pour rien ..." Je respirais et lui dit : "Je devrais être morte, il y a des gens mort qui ont encore de la famille alors que moi a part deux cousines, je n'ai pas de parent et je n'ai même pas pu les aider à rester en vie ... J'aurai du mourir ... Vous n'avez de moi ... Je veux dire toi, Allis ou encore Astrée et January ... Je perds tous les gens autour de moi alors morte, aucune personne de mes proches ne mourra. " A présent, je pleurais, oui je pleurais. Avant de partir, du moins sil il me laissais partir, je lui dit : "Tu vois, je ne sais même plus où j'en suis ..." Je me levais précipitamment et je me dirigeais vers la sortie du magasin très vite ...
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Message Posté Sam 9 Avr - 9:31.
Le comportement de la jeune femme commençait à l'agacer. Pourquoi ne voulait-elle pas lui en parler ? Ils avaient cela de nombreuses de fois. Cette fois-ci, il n'y avait aucune raison pour que ça soit plus dure que les autres. En plus, elle lui demandait de fermer les yeux sur ses problèmes et de la promener dans les boutiques comme si de rien n'était. Sauf qu'ils le savaient les deux, si ils reprenaient leur shopping, ils ne seraient pas aussi joyeux qu'au départ. Alors puisqu'ils en étaient à se bagarrer pour obtenir ce qu'ils voulaient, autant que Nemesis dise tout de suite la vérité ainsi ils pourraient se promener. Mais encore une fois, elle reculait, elle fuyait. Ce qui commençait sérieusement à faire peur Benjamin. Jamais elle n'avait autant fui pour lui parler. Il y avait quelque chose de grave derrière son regard. Un grand mal-être qu'il ne pourrait guérir ou panser que si elle lui en parlait. « Ben', je n'ai pas besoin de ta pitié ... Ne te sens pas obliger de m'écouter... » Il poussa un soupir d'énervement. Il ne savait pas où elle avait vu qu'il avait pitié d'elle mais elle avait dû mal voir. Il n'avait pas pitié, il s'inquiétait. Est-ce aussi étrange que cela qu'un ami se fasse du soucis pour un être cher ? Si elle ne voulait rien lui dire, Ben ne resterait pas. Cette après-midi shopping devait avoir lieu entre deux amis qui avaient confiance en l'un et en l'autre. L'hésitation de la sorcière prouvait bien qu'elle n'avait pas confiance en lui. Alors il ne resterait pas. Certes, il ne croyait pas qu'elle manqua de confiance mais il voulait la faire réagir. Et si partir représentait la seule solution, il le ferait. Nemesis avait besoin d'être brusquée, secouée pour pouvoir vider son sac. Même si après son départ, elle partait se confier à une autre personne, au moins, elle l'aurait fait. Ce qu'il lui demandait, c'était de parler. Pas forcément avec lui. Elle pouvait discuter à d'autres personnes. Le sorcier à qui elle s'adresserait ne serait pas un problème. Par contre, son silence l'était beaucoup plus. Avant de mettre son idée en application, Benjamin tenta de la pousser de nouveau en prenant un ton doux. Il la connaissait sa Nemesis, si elle ne parlait pas, elle allait finir par exploser. Quelques secondes passèrent où un silence aurait facilement pu s'installer si ils ne s'étaient pas trouvés dans un centre commercial. « "Bon Ok ... J'étais avec William, January et une inconnu ... J'étais venu à contre-cœur. » Okay, elle était donc bien au Nouvel An organisé au Tower Bridge. Avec des amis, visiblement. Parmi les prénoms cités, il ne reconnut que celui de January, leur amie qui avait perdu la mémoire dans une agression. Il tourna le regard vers elle, dans l'attente de la suite. Elle ne pouvait pas s'arrêter là. Elle avait déjà fait le plus dur en se lançant dans son récit. Maintenant, il lui suffisait d'articuler les mots les uns après les autres. « Le sol s'est donc mis à trembler, January a commencé à me donner la main pour qu'on cours et nous nous sommes séparés à cause du monde ... Je suis tombée, et ... c'est là que je me suis fait mal à la jambe ... J'étais consciente ...Mais ... » La pâleur du visage de la jeune femme montrait à Ben combien il lui était compliqué de se remémorer ce douloureux souvenir. Le pire restait à venir.

« J'ai abandonné... J'ai abandonné Ben'... J'ai voulu mourir, rien ne me retenais... Je voulais mourir, et je crois le vouloir encore... Oui maintenant tu le sais, je me suis laissée couler... alors certes, j'ai ensuite nagé vers la rive, mais en réalité, c'était juste un coup de chance, je n'y suis presque pour rien... » Benjamin se figea en l'écoutant. Mourir, elle avait voulu mourir. Et lui, il n'en savait rien ! Comment avait-il pu passer devant un tel détail ! Et comment pouvait-elle ressentir un tel sentiment ? Il avait sûrement mal entendu, elle ne pouvait vouloir mourir. C'était juste inimaginable. Pas Nemesis, non pas elle. Mais en croisant son regard, il comprit que ses paroles étaient réelles. Elle avait vraiment voulu mourir et ça lui faisait peur. Alors comme le grand frère protecteur qu'il aurait aimé être pour elle, il passa un bras autour de ses épaules et l'attira contre lui. Il se devait de la protéger de ce qui l'effrayait. Même dans ses bras, elle continua à parler. Cette fois, c'était Benjamin qui aurait aimé fuir. Il ne voulait pas l'entendre dire qu'elle voulait mourir. Oh que non. « Je devrais être morte, il y a des gens mort qui ont encore de la famille alors que moi a part deux cousines, je n'ai pas de parent et je n'ai même pas pu les aider à rester en vie... J'aurai du mourir... Vous n'avez de moi... Je veux dire toi, Allis ou encore Astrée et January... Je perds tous les gens autour de moi alors morte, aucune personne de mes proches ne mourra. » Son problème était encore plus grave que Ben ne l'avait pensé. Ce sentiment de faire le mal autour d'elle, de ne provoquer que des ennuis et de souhaiter mourir. C'était vraiment grave. Il ne pourrait rien faire pour l'aider sans la présence de ses amis ou de professionnels. Nemesis ferait mieux d'aller consulter un psychomage. Cependant, il ne fit pas part de son idée à son amie, elle le prendrait mal et elle risquerait de se refermer. Alors il ne pouvait compter que sur lui-même. « Tu vois, je ne sais même plus où j'en suis... » Il se décala afin de pouvoir regarder la jeune femme les yeux. En fait, elle était surtout choquée par les évènements. Beaucoup de personnes étaient mortes et elle, non. Ce constat devait la travailler et elle avait milles et une questions en tête. « Écoute moi bien, Nemesis. Jamais, tu m'entends, jamais je ne te laisserais mourir. Tu ne sais peut-être plus où tu en es mais moi, je sais que tu ne fais aucun mal autour de toi. Tous ces proches qui sont morts ne sont pas partis à cause de toi mais seulement parce qu'ils le devaient. Leur heure était arrivée, comme on dit. » Qu'elle ressente ce genre de sentiment effrayait Benjamin. Égoïstement, il n'était pas prêt à la laisser partir. Mais à ce moment-là, il avait bien l'impression que l'égoïsme de ses amis serait la meilleure chose. Ils devaient à tout prix garder Nemesis en vie, lui redonner le sourire, la faire rire parce que sans elle, leur vies ne seraient plus la même. Ils avaient besoin de leur médicomage à eux. Benjamin avait besoin d'elle. « Tu n'es pas seule, Nem, tu peux me parler, tu peux parler à tous tes amis. Eux aussi ont vécu la même chose au Nouvel An. » Maintenant, il ne pourrait plus vivre de la même manière en sachant que sa protégée risquait de perdre la vie, de suicider, à n'importe quel moment. Il n'aurait plus le cœur à vivre. Il ne pourrait simplement pas profiter de sa vie si Nemesis déprimait et se détruisait de l'intérieur. Il ne pouvait pas. Il eut un léger sourire forcé et lui donna un coup de coude. « En plus, je t'aime bien, ça serait bête de te perdre, non ? » Une tentative d'arracher un sourire à Nemesis.
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Message Posté Dim 17 Avr - 14:40.
Je voulais fuir. Partir, m'en aller, loin, très loin et m'enterrer au fond d'un trou, tellement la honte m'avait envahi. Benjamin avait l'air perturbé par l'annonce de ce que je venais de lui dire. J'étais confuse, je n'aimais pas le voir comme cela, mais il m'avait forcé à dire la vérité, et c'était la pure vérité donc il fallait qu'il se rende à l'évidence. Je pensais que désemparé, il me laisserait partir, mais non, il continua de parler et me dit : « Écoute moi bien, Nemesis. Jamais, tu ne m’entends, jamais je ne te laisserais mourir. Tu ne sais peut-être plus où tu en es mais moi, je sais que tu ne fais aucun mal autour de toi. Tous ces proches qui sont morts ne sont pas partis à cause de toi mais seulement parce qu'ils le devaient. Leur heure était arrivée, comme on dit. » Le fait qu'il veuille faire si attention à moi me faisait plaisir, mais cela ne me rendait pas pour autant le sourire. Je l'écoutais, croyez-moi, mais j'étais si perturbée ces derniers temps. Mes cauchemars revenaient. Dès que j'étais seul dans mon appartement, que personne ne me parlait ou que j'étais seul allongée, mes armes recommençaient en à peine quelques minutes.

Je le regardais lui montrant que je l'appréciais, que je le remerciais tant de s'occuper de moi, et de mes problèmes, mais au fond de ce regard, on pouvait comprendre que je ne pensais pas qu'on puisse m'aider. Apparemment, il ne comptait plus me lâcher, car a peine, ais-je eu le temps de dire ouf que le jeune homme avait repris sa jolie leçon de morale qui peu à peu me calmait : « Tu n'es pas seule, Nem, tu peux me parler, tu peux parler à tous tes amis. Eux aussi ont vécu la même chose au Nouvel An. » A vrai dire, en me calmant, et en me répétant les paroles de mon amie, il n'avait pas tort, et peu à peu, je me calmais réellement, essayant même de lui adresser un sourire entre deux phrases. « En plus, je t'aime bien, ça serait bête de te perdre, non ? » Je le trouvais trop mignon a force de e voir essayer de me convaincre que j'avais ma place ici, dans ce monde. Benjamin, il faut le dire, savait comment me prendre, et se prenait toujours comme mon grand frère. D'ailleurs, il savait très bien que si il me disait de faire un truc, je le ferais surement, car ces conseils m'avaient toujours été bénéfique. Je détournai mon regard du sien, comme pour une réflexion en moi-même. Je ne savais quoi répondre à cette magnifique marque d'amitié de sa part. Je retrouvais a peu près mon état normale, grâce à lui, pas complètement, ce qui est tout à fait normal, mais je n'étais pas loin de cela. D'un côté, dans ce qu'il disait je comprenais plein de chose derrière ses mots, du genre : " Où est notre nemesis ?". Je me retournais de nouveau vers lui pour lui adresser un beau sourire, caché par un semblant de tristesse qui s'estompait peu à peu.
Je me décidais enfin à réagir : "Je ... Je comprends ce que tu veux dire et je te remercie d'être là pour moi, mais mes cauchemars sont revenus depuis la tower bridge ! C'est ça qui me fait devenir folle !". Je ne sais ce qu'il me prit mais j''avais comme besoin d'une chaleur humaine alors je le serrais très fort dans mes bras. J'essuyais les dernières larmes qui avait coulé de mes petits yeux, puis je repris : "Tu as surement raison, je dois avancer. Mais tu sais, je pense pas être indispensable à vos vies." Je ne savais pas quoi lui dire. Quoi lui répondre. Mais je savais qu'en réalité, pour une fois, je devais tout lâcher, alors je repris timidement : "Tu veux que je me confie alors je vais me confier. D'abord, tu sais déjà que j'ai eu de grosses envies suicidaires, maintenant je vais dire la deuxième chose qui me désespéré et qui m'énerve, je suis amoureuse sauf que je ne suis pas assez bien pour lui, et je le sais, je sais je n'ai aucune chance et ça me désespéré. Comme je t'ai dit pour rien arranger, J'ai peur pour ma January qui ne retrouve pas la mémoire. Pour terminer, il y a le fait que dès que je suis chez moi pour dormir, les rares fois, je ne peux car a chaque fois, je me met à pleurer." J'avais déballé trois ou quatre problèmes en trois minutes seulement. Certains étaient insignifiants et bizarrement, j'avais encore essayé d'échapper au problème concernant mes envies suicidaires.

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Message Posté Mar 19 Avr - 20:19.
« Je ... Je comprends ce que tu veux dire et je te remercie d'être là pour moi, mais mes cauchemars sont revenus depuis la tower bridge ! C'est ça qui me fait devenir folle ! » Hé bien qu'elle vienne habiter chez Benjamin ! Franchement, si elle avait besoin d'un soutien, de se sentir en sécurité, elle n'avait qu'à venir vivre chez lui. Depuis quelque jours, Alice avait quitté la maison pour v ivre chez son meilleur ami, accessoirement une mauvaise relation de Ben. Alors elle pouvait bien dormir quelques nuits, le temps que ses cauchemars cessent. Il la réconforterait et la rassurerait. De plus, il aurait l'esprit plus libre de la savoir chez lui. C'était probablement la meilleure solution, sauf qu'il craignait que sa petite amie – ou son ex-petite-amie, allez savoir – débarque à n'importe quelle heure de la journée et qu'elle découvre la jeune femme chez eux. Leur dispute était encore trop fraiche pour savoir si elle allait avoir des incidences sur leur couple. Benjamin préférait attendre avant d'inviter Némésis à dormir dans sa maison. Que choisir ? L'amitié ou l'amour ? Il s'était toujours promis de faire passer ses proches avant le travail et de ne jamais sacrifier ses amis pour l'amour. Et là, il ne savait pas quoi faire. Inconsciente du débat intérieur de Ben, Nemesis continuait à parler. « Tu as surement raison, je dois avancer. Mais tu sais, je pense pas être indispensable à vos vies. » Il poussa un soupir. Quand allait-elle comprendre ? « D'accord, tu n'es pas indispensable, Némésis, mais tu ne peux pas entrer et sortir comme ça de nos vies. Ma vie sans toi ne serait plus la même. Tu te rends compte quand deux minutes, tous les souvenirs que nous avons eu ensemble pourraient disparaître ? » Jamais de sa vie, Benjamin n'avait été confronté à une telle nouvelle. C'était comme lui annoncer que Némésis était réellement morte. Il était choqué, triste et surtout perdu. Quand ils seront vieux, alors là, elle pourrait mourir, il serait tout à fait logique qu'elle meurt à un âge avancé mais pas aussi jeune. Il préféra garder le silence, gérant/triant ses émotions. Il ne savait plus quoi penser. Il aurait aimé qu'elle lui dise que tout cela n'était qu'une blague et qu'en fait, elle était totalement épanouie, plus que jamais. Mais ce n'était pas le cas. « Tu veux que je me confie alors je vais me confier. D'abord, tu sais déjà que j'ai eu de grosses envies suicidaires, maintenant je vais dire la deuxième chose qui me désespère et qui m'énerve, je suis amoureuse sauf que je ne suis pas assez bien pour lui, et je le sais, je sais je n'ai aucune chance et ça me désespère. Comme je t'ai dit pour rien arranger, J'ai peur pour ma January qui ne retrouve pas la mémoire. Pour terminer, il y a le fait que dès que je suis chez moi pour dormir, les rares fois, je ne peux car a chaque fois, je me met à pleurer. » Ainsi, son mal-être venait plutôt que de plusieurs choses. Un tout qui faisait qu'elle ne se sentait plus à sa place dans ce monde. Elle avait raison de s'inquiéter, elle avait raison d'avoir peur pour ses amis. C'était logique. Autrement, elle n'aurait pas été une bonne amie et ça ne lui aurait pas ressemblé.

En écoutant ses affaires de cœur, Benjamin eut soudain l'impression d'avoir affaire avec une adolescente. ''Je ne suis pas assez bien pour lui. Il est tellement beau, tellement intelligent, tellement fooort.'' Il dut se retenir pour ne pas éclater de rire. D'ailleurs, il n'avait pas le cœur à rire. « Tu dis n'importe quoi ! C'est lui qui n'est pas assez bien pour toi. Et d'abord, tu le juges sur quoi ? Tu lui as parlé au moins ? » Benjamin, doué en histoire d'amour ? Pas vraiment. Pas du tout, même. En plus, il commençait à avoir l'impression d'être la copine de Némésis plutôt que son frère de cœur. Il allait devoir arrêter rapidement de parler amour sinon, ils finiraient pas parler maquillage et épilation. L'horreur. Cependant, il n'était pas encore décidé à lâcher le sujet. Il n'avait jamais vu la jeune femme dans cet état pour un garçon. Avant, elle ne se préoccupait pas beaucoup de savoir si l'homme lui convenait ou pas. Et là, un inconnu débarquait et la faisait douter d'elle. Mais qui était cette nouvelle Némésis ? Et ce bel inconnu ? Il était curieux de le savoir. Et peut-être même de le rencontrer. Quoique non, il valait mieux qu'il reste en dehors de ça. Autrement, il allait vouloir rencontrer le garçon, le connaître et il allait empêcher son amie de le voir de nouveau si il n'était pas bien. Ce qui occasionnerait des disputes. Donc autant oublier. Par contre, Benjamin n'hésiterait pas aller voir l'homme si jamais il faisait souffrir Némésis. M'enfin, ils n'en étaient pas encore là étant donné qu'elle ne lui avait pas encore parlé.« Je peux savoir qui est-ce ? »
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Message Posté Mer 20 Avr - 14:54.
Benjamin essayait de me rassurer, tout en me remettant les choses bien en place et je crois bien qu'il arrivait à me remettre sur le bon chemin. Il n'avait pas tort d'un côté : Je n'avais pas le droit de rentrer et sortir comme bon me chante dans leur vie. J'avoue ne pas avoir pensé à tout cela, et n'avoir pensé qu'aux mauvais côtés de ma vie, mais il le fallait, je suppose pour que je me remette un peu en question. Enfin, je ne sais plus, je suis confuse. Je sentais dans son regard que je l'avais un peu voir beaucoup bouleversé, et je me sentais à présent triste, mais surtout coupable d'avoir pu le rendre comme cela.

J’avais ensuite tout avoué, tout dit, tout ce qui me trottait dans la tête et je dois dire que cela soulageait, cependant, en me soulageant comme je vous le dis si bien, je me suis rendu compte que j'étais ridicule et que trop de chose avait entrainé une sorte de dépression, mais une dépression qui en devenait ridicule. Je le regardais avec dans le regard un petit 'désolé' qui en disait long. Je regrettais de lui en avoir parlé. Soudain, mon ami se décidait à réagir face à cet élan de confession :

« Tu dis n'importe quoi ! C'est lui qui n'est pas assez bien pour toi. Et d'abord, tu le juges sur quoi ? Tu lui as parlé au moins ? »

Michael, pas assez bien pour moi ?! C'était le contraire, j'en étais certaine. Il est si craquant, bon enfin je ne vais m'égarer du sujet non plus. Je dois avouer que je ne lui ai pas parlé de mes sentiments, mais à quoi bon, puisque cela est perdu d'avance. Benjamin avait l'air gêné, et moi aussi, car a vrai dire, je ne parlais qu'à January et Allis de mes petites affaires de cœur, car ce sont mes plus proches amis filles, et ce genre de choses, je crois que le mieux est dans parler à des filles. Je voulus lui répondre, mais malheureusement, mon ami avait repris de plus belle :

« Je peux savoir qui est-ce ? »

J'étais à présent encore plus gêné car, il était presque certain que Ben le connaissait. Je me décidais donc à répondre, timidement ;

- Je n’ose plus trop lui parler, mais par contre, je lui ai déjà parlé, enfin on a discuté plusieurs fois. En même temps, on se connait depuis si longtemps. Je le connaissais déjà avant de t'avoir connu, mais à cette époque, on se détestait ...

Je me revoyais encore à Poudlard, lancer des pics à Michael, nous nous détestions tellement a ce moment-là, et aujourd'hui, dès que je le vois mon cœur bat la chamade.
J'eus un petit sourire en revoyait le Michael de 6ème année, déjà à cette époque, il était très sexy. Soudain, je repris mes esprits, et continua de parler :

- Il s'appelle Michael ... Michael Smith et il me semble bien que tu le connais ... Je le connais depuis Poudlard, et nous nous sommes retrouvés il y a deux ans de cela, nous avons commencés à nous voir, et une nouvelle amitié est née. Malheureusement, maintenant je suis raide dingue de lui ... et malheureusement, je pense que rien ne se passera entre nous ... Enfin il me considère juste comme une amie, je pense, tu vois ?

Parler de cela à Ben me paraissait bizarre, lunaire et compliqué, mais d'un côté, je savais qu'il serait de bons conseils et surtout qu'il ne me trahira pas. J'avais légèrement rougi, et à ce moment précis, aller me cacher m'aurait fortement plu, malheureusement, cela n'aurait pas été poli alors j'assumais de discuter avec lui de Michael.

- C'est extrêmement bizarre de parler de ça ... avec toi !

J'avais eu un petit rire derrière ma phrase, et je failli crier de joie, car oui, je venais enfin d'avoir l'envie de rire, et j'avais perdu cela depuis longtemps. J'avais encore un fond de tristesse, c'était certain, mais je sentais surtout que peu à peu, Ben avait réussi à retrouver cette petite Nemesis qui aimait la joie et se battre contre les peines de la vie. J'eus un sourire timide, mais si sincère pour une fois ... J'étais un peu plus heureuse maintenant et je pouvais remercier mon ami.




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Message Posté Mer 20 Avr - 21:59.
Chez les Hadisson, il n'y avait que deux garçons. Les enfants de cette famille n'avaient jamais eu de sœur. Un avantage comme un inconvénient. Ils n'avaient pas eu à supporter les sautes d'humeur d'une fille ni ses idées farfelues purement féminines comme coiffer ses frangins ou jouer avec leurs jouets. Ils étaient restés entre hommes et ça leur avaient plutôt bien réussi. Mais aujourd'hui, il aurait bien aimé avec une certaine expérience avec une petite sœur parce que conseiller son amie était comme marcher aveuglé dans une rue. Il ne savait pas où il allait tout comme il n'était pas certain de ses conseils. En plus, il ne se sentait pas à sa place. Le rôle de conseiller d'amour revenait plutôt à une amie plutôt qu'à un ami. Alors si Nemesis pouvait aller voir ailleurs pour être conseillée, cela l'arrangerait bien. Cependant, maintenant qu'il était lancé, il ne laisserait pas la jeune femme noyée dans ses interrogations et ses incertitudes. Alors aussi mal à l'aise qu'il était, il souhaitait l'aider. Après tout, il n'avait peut-être pas les conseils d'une femme mais il était un homme, il saurait la guider ou l'aiguiller, au moins. Comme une meilleure amie, Benjamin questionna Nemesis. « Je n’ose plus trop lui parler, mais par contre, je lui ai déjà parlé, enfin on a discuté plusieurs fois. En même temps, on se connait depuis si longtemps. Je le connaissais déjà avant de t'avoir connu, mais à cette époque, on se détestait... » Visiblement, les deux sorciers se connaissaient depuis des années, alors pourquoi être aussi timide avec lui ? Elle devait bien le connaître et savoir comment lui annoncer son amour pour lui. Il ne comprenait pas. Finalement, il n'avait pas logique féminine pour l'aider. Nemesis l'avait rencontré bien avant Benjamin, elle devrait être assez intime avec ce mystérieux homme pour lui faire une telle annonce. Du regard, il chercha une aide autour de lui. Bon d'accord, ils étaient dans un centre commercial, il ne trouverait pas grand chose. Benjamin aurait dû lire ces magazines féminins moldus, il aurait quelques connaissances en matière d'amour. Il n'y avait pas un kiosque quelque part ? Qu'il achète un de ces magazines. Nemesis pourrait le lire et trouver des réponses à ses questions. « Il s'appelle Michael ... Michael Smith. » L'attention de Benjamin se focalisa sur ce début de phrase. Michael Smith. Le même Michael qui était Auror et avec qui il buvait quelques fois le soir ? CE Michael ? Non, elle ne pouvait pas l'aimer, lui. Il aimait bien trop les femmes. Elle souffrirait incontestablement. Il n'écouta même pas la suite des paroles de la jeune femme, trop focalisé sur cette histoire. Elle ne pouvait pas aimer Michael Smith. Il devait y avoir une erreur. Il devait exister deux Michael ou alors, il lui avait donné un mauvais nom de famille. Que devait faire Benjamin ? Lui conseiller d'arrêter tout de suite les frais ou d'aller voir cet homme pour lui dire qu'elle l'aimait ? Par la barbe de Merlin, dans quelle galère s'était-il lancé ?

Heureusement pour lui, Nemesis ne lui demandait pas de répondre. Elle enchaina elle-même sur le fait que cette situation était étrange. Il joignit son rire à celui de la sorcière. En effet, c'était tellement bizarre. Ils n'avaient jamais été dans une telle situation. Benjamin avait toujours été là pour la conseiller, l'aider à surmonter ses problèmes, à se battre contre ses démons. Mais ils n'en étaient pas allés au point de parler d'histoires d'amour. Il fallait un début à tout. Il croisa les yeux de son amie. Enfin, il la retrouvait telle qu'il l'avait connu. Pétillante et joyeuse. C'était cette femme qu'il voulait voir aujourd'hui. « Je trouve aussi. Si tu veux bien, tu discuteras de ça avec tes copines, hein. » Il lui donna un coup de coude complice. Il ne fallait pas non plus qu'elle le prenne pour son conseiller matrimonial. Il n'était pas super doué pour cela. Et en plus, il ne se sentait pas prêt pour remplir une telle mission. Peut-être après une formation... Qu'elle lui payerait évidemment. De toute manière, sa relation avec Nemesis le satisfaisait comme elle était, il n'avait pas besoin d'être un conseiller en amour. Plus sérieusement, il ne voulait pas décourager la jeune femme dans sa relation avec Michael. Même si il n'était pas pour. En tout cas, il ne pouvait pas passer à côté de ce bonheur que l'on connaissait uniquement aux amoureux. Elle l'aimait vraiment. Il n'était personne pour réduire ce bonheur à néant. « Mais plus sérieusement, si tu tiens vraiment à sortir avec Mike, tu devrais lui dire ce que tu ressens. OU au moins, l'inviter à boire un verre. » Il était sincère et essayait d'être le plus juste possible. Il ne voulait pas se tromper en la conseillant. Nemesis avait toutes ses chances de son côté. Si ils se connaissaient depuis des années, cela signifiait que Mike supportait son caractère et dont l'appréciait, ce qui était déjà un point positif. Mais il y avait quand même le risque qu'il ne ressente pas la même chose. « De toute manière, tu m'auras toujours pour te consoler. » Il accompagna sa phrase d'un sourire. Il l'avait dit sur un ton plaisantin mélangé avec une pincée de sérieux. Après tout, c'était la vérité. Si Michael l'envoyait bouler, il serait là pour réparer les morceaux. Elle pourrait compter sur lui. C'était le rôle qu'il avait depuis des années. Colleur de morceaux.
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Message Posté Ven 22 Avr - 19:12.
Nous avions en quelques sortes un fou rire commun, qui me donna un petit coup encore pour remonter la pente, mais cependant, je ne pouvais m'empêcher d'avoir ce petit air triste. Le jeune homme me répondit que lui aussi trouvait la situation très bizarre et que je ferai mieux d'en parler avec mes amis soit Allis et January par exemple. Il me donna un petit coup de coude amical, et j'eus un sourire.

Je ne pouvais que remercier, et honorer cette gentillesse, car il était toujours là pour moi, et encore une fois ne m'avait pas rejeté méchamment bien que le jeune homme ne soit pas mon conseiller matrimonial. Après qu'il ait marqué une pause, laissant un long silence devant gênant, il me conseilla tout de même d'en parler à Michael; Mais aurais-je le cran et la force de le faire ? Certainement pas. J'étais certaine que mon ami se doutait que je ne le ferais pas et encore moins de l'inviter boire un verre.

De nouveaux le jeune homme avait voulu placer une touche d'humour et, lui avait dit en quelques sortes, que de toute manière, je pourrais compter sur lui pour recoller les morceaux. C'est vrai, il était toujours là, mais justement la peur que Mike me rejette, et que je déprime encore plus ne me plaisait pas vraiment, et mon ami n'avait pas l'air de penser à cela, enfin je pense ...

Soudain, je ne sais pourquoi, mais j'eus le réflexe de regarder la grande horloge. Oh j'avais bien fait, car il s'avérait que notre discussion ait compromis notre journée shopping. Je m'en voulais légèrement, mais je devais à tout prix passer à l'hôpital avant moins d'une heure. Je regardais mon ami, et lui dit avec un légère honte :

- Ben, je suis désolé d'avoir gâché la journée ... Mais on se rattrapera. On voit ça, ok !

Je me levais, attrapant mon sac que j'avais posé juste à côté de moi. Je me penchais pour lui faire la bise, puis reprit de nouveau la parole :

- Je te remercie d'être là. Je ne dirais pas que je suis en pleine forme, mais je me sens mieux déjà.

Je lui adressais un dernier sourire chaleureux, puis m'éloignais de lui pour retourner à St mangouste.
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