VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
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They don't look back, they don't take no pity } Erik
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Ziggy I. Fitzpatrick
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Message Posté Mer 2 Juil - 23:13.
They don't look back, they don't take no pity
Hey you know I never said it would be pretty., that's how it goes, livin' in the city.

   

   
informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Erik G. Cressey & Ziggy I. Fitzpatrick
   ϟ  étiologie du statut subjectif ▬  Privé
   ϟ  datation approximative du moment exact ▬Le 16 septembre. Arrivée de Ziggy à Londres afin d'assister à l'event du Tournoi.
   ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ Fin d'après-midi
   ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  Venteux, mais doux.
   ϟ  saison saisissante et palpitante ▬  Saison 3
   ϟ  intrigue globalement intriguante ▬  3.1
   ϟ chatiment divin exigible ▬  Non
   
Ziggy I. Fitzpatrick
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Message Posté Mer 2 Juil - 23:22.
Un pas devant l’autre comme toujours. Les bras sont tendus, les poings serrés comme pour essayer de préserver un équilibre si précaire. Car comme d’habitude elle vacille, le pas est chancelant, comme si les bourrasques de vents londoniennes arrivaient à violenter son corps, malgré leur faible brusquerie. Le regard est rivé sur le béton alors que lentement Ziggy avance, ne faisant guère attention aux voitures qui passaient près d’elle. Parfois un clackson retentit alors blondie sortant de sa torpeur habituelle tend un doigt au conducteur et tire la langue. Sans-gêne, la gamine. Puis elle remet en place le sac à dos sur ses épaules et reprend sa marche. Parfois ses prunelles claires glissent de la dureté du béton vers la Tamise. La Tamise. C’est l’une des choses qui lui a probablement le plus manqué de Londres. Ce calme qui l’envahit lorsqu’elle se concentre sur les vagues qui agite le fleuve, juste quelques minutes à se laisser bercer pour sentir monter un apaisement, presque divin. Le vent qui agite ses mèches roses aussi, ça lui a manqué. Pas le vent sec et mordant. Mais humide, qui annonce une pluie. Alors la nostalgie la submerge quelques instants, jusqu’à ce que les derniers souvenirs, toujours autant douloureux refassent surface. Le souvenir de Caïn était encore brulant, la hantant jour après jour, nuit après nuit, alors que Ziggy essayait tant bien que mal de se reconstruire loin de Londres et de sa politique nauséabonde. Et si l’on connaissait un minimum l’irlandaise, c’est un euphémisme de dire que c’est facile. Ziggy, si faible, si vide, si fragile. Dévastée par un ouragan et pourtant toujours debout, même si elle portait désormais les traces dans son esprit du plus grand drame de sa courte vie. Alors elle déglutit, ravale les larmes qui commenceraient à couler si jamais elle s’écoutait, les ongles rentrés dans les paumes jusqu’à avoir mal, jusqu’à ce que la douleur lui évite de trop se souvenir.

La voici dans une ville qu’elle avait tant voulu fuir. Parce que des visages lui manquaient, parce que des présences lui était vitalement nécessaires, même si cracher ces quelques phrases serait inacceptable pour elle. Le dégout se mêlait à une tendresse légère, une envie de sentir une présence humaine à ses côtés. Loin de Durmstrang, de ses murs froids et de ses habitants que Ziggy semblait apprivoiser peu à peu, lentement. Le pas se presse, alors que le visage de Caïn s’inscrit à nouveau dans son crâne comme une vision incandescente marquée au fer rouge. L’irlandaise se mord la lèvre inférieure, se jurant de ne plus y penser, de rester concentré sur les gens vivants et non les souvenirs vaporeux.  Instinctivement, alors que le pont se termine, les pas de Ziggy la porte dans une ruelle à gauche et après quelques centaines de mètres, la voici qui sans plus de retenue, pousse une lourde porte en fer, mal fermée. Face à elle, le Laughting Corpse, mémoire vivante d’un nombre incalculable de ses nuits, de ses rires, de ses rencontres, de quelques larmes aussi. C’était étrange de voir la salle vide. Enfin, pas pour longtemps, parce que Ziggy était là.

« ERRIIIIIIIK. IL EST OU MON PIRATE PREFERE ? »

Ziggy l’enfantine. Ziggy la gamine parfois si charmante qu’on n’ose pas lui dire qu’elle est chiante. Sauf quelques irréductibles. Mais là, aucune voix ne vient troubler le silence après la sienne. Impatiente, l’ancienne Poufsouffle fait quelques pas, redécouvre la salle et ses recoins, posant son sac en plein milieu. Elle s’impose. Si fine et pourtant. Il ne fallait jamais douter de Ziggy et de sa manière d’être si envahissante lorsqu’elle se sentait en confiance, comme pour déverser une présence qu’elle essayait de cacher au reste du monde.

« Non, mais je rigolais, hein. Allez. Eriiik ? »
Georges F. Shakespeare
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♦ Nota Bene
: passez sur ma fiche, on trouvera bien quelque chose
:
: sa baguette et son petit carnet à dessin



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Message Posté Sam 5 Juil - 15:51.


Il s'était purement endormi sur son bureau, au premier étage du Laughting Corpse. Au départ, il avait prévu de se mettre à jour avec les fiches de paie de ses quelques employés, mais la fatigue avait eu raison de lui. Les nuits s'étaient raccourcies depuis l'arrivée du petit Achille, même si techniquement celle d'Erik n'avait jamais été très longues, il était trop  actif pour dormir longtemps. Il n’empêchait que lorsqu'il se levait pour aller calmer les pleures du petit monstre, il avait ce coté contraignant du fait qu'il ne choisissait pas de se faire réveiller à trois heures du matin. Ou à une heure, ou à cinq heures. En gérant d'une boite de nuit, les nuits qu'il ne passait pas à la maison, il les passait ici, ce qui n'était pas beaucoup plus reposant. heureusement, il faisait suffisamment confiance à son bras droit pour lui confier de plus en plus souvent les rênes du club.
Il savait que Ziggy devait arriver d'un jour à l'autre. Peut-être aujourd’hui. Ou demain.  Était-elle arrivée hier sans qu'il le sache ? Peu probable. Toujours était-il que lorsqu'il fut réveillé en sursaut par un délicat « ERRIIIIIIIK. IL EST OU MON PIRATE PREFERE ? », il eut l'impression d’être pris en flagrant délit de feignantise. Il leva un oeil sur le bureau avec un grommellement, et devisagea de son oeil valide les dossiers rangés avec ordre qui lui faisaient face. L'horloge indiquait une fin d'après-midi, qui pouvait bien se manifestait à cette heure dans une boite de nuit ? Les femmes de ménages passait tôt le matin, juste après la fermetures, et le personnel ne serai pas là avant plusieurs heures. Il restait une seule possibilité . Une seule personne a même de le réveiller en l'appelant pirate et de s'impatienter aussi rapidement aussi. Ziggy commençait déjà le rappeler. « Non, mais je rigolais, hein. Allez. Eriiik ? ». Il se leva en s'étirant comme un chat, et tituba vers la porte qui rejoignait les escaliers. Lorsqu'il en passa le seuil, il était réveillé. Il posa la main sur la rembarde de l'escalier et ouvrit la bouche en se demandant si il était capable de faire plus de bruit que la petite Ziggy. Frèle Ziggy. Non, sans doute pas. Mais il pouvait toujours essayer.

"ICI, MOUSSAILLON !"

Il dévala, les dernières marches de l'escalier en faisant un boucan d'enfer. Il déboucha dans le club avec un grand sourire. Il ouvrit grand les bras et s'avança vers la petite blonde. "Bienvenue à Londres ! Enfin, bref, tu connais hein ... je vais pas te faire visiter, fais comme chez toi." Il lui planta une bise sur les deux joues, en bon franchie qu'il était. et Puis comme Ziggy était petite et frêle et que cela le faisait rire, il la fit voler comme on fait voler les enfants en leur faisant faire l'avion. Il la reposa au sol, passa un bras autour de son épaule et l’entraîna vers le bar. "Tu veux boire quoi ?".

Il se hissa sur le comptoir coté client, puis passa de l'autre côté, parce qu'il avait la flemme de faire le tour. Il déboucha une bouteille d'alcool, puis arrêta son geste en suspens. De l'alcool ? Si tôt dans la soirée ? Est-ce une bonne idée ? Dodelinant de la tête, il étouffa un bâillement, avant finalement de se raviser. Il rangea la bouteille de Whisky Pur Feu, pour lui préférer un alcool moins fort, commencer la soirée en douceur. Il servit deux verres d'hydromel. Et en poussa un vers Ziggy.

Il se perdit ensuite de l'examen de sa petite protégée. Les cheveux toujours roses, l'air toujours aussi fragile. Toujours aussi petite. Cet air de femme-enfant.


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Message Posté Lun 7 Juil - 13:10.
Si la distance aiguise les sens, j’ai l’cœur taillé comme un couteau. En partant à Durmstrang, Ziggy s’est elle-même jeté dans l’arène, un lieu où chaque personne qu’elle rencontrait n’était pas digne de confiance, parce que Ziggy ne faisait pas confiance. Jamais. Rarement. Alors à nouveau l’irlandaise sentait les regards peser sur elle, à nouveau son esprit malade ressentait le besoin de la tourmenter. Putain de paranoïa. Elle était le fauve dans une cage faite de pierres froides et de toiles d’araignées, avec dans son esprit ou non, des spectateurs qui laissaient glisser leurs regards sur elle. Les premiers jours, Ziggy en avait tremblé, en avait fait des cauchemars et quelques crises qu’elle avait essayé de cacher à ses colocataires de chambrée.  Pourtant, elle savait que c’était une étape nécessaire, qu’elle devait partir, loin des autres, de ceux en qui elle avait confiance. Pour s’ouvrir un peu, pour souffrir un peu, pour oublier sa peine un peu. Là-bas, les sentiments semblaient petit à petit s’anesthésier, comme si le vent glacial de la Russie arrivait à s’insinuer dans son âme, même. A Londres, Ziggy se lassait crever sans rien demander à personne, à Durmstrang, il fallait qu’elle fasse sa place, qu’elle s’impose. Rien ne pouvait lui faire plus de bien. Mais il suffisait que son regard parcourt la salle, scrutant les moindres recoins, pour qu’une nostalgie tiraillant son palpitant, s’empare d’elle comme une douce chaleur. Cette boite à l’odeur aseptisée par les produits, sombre et vide, c’était un peu chez elle. Ce fut son refuge pendant un an, l’endroit où elle pouvait venir sans qu’on lui demande quoi que ce soit en échange. Protégée. En sécurité. Ziggy avait toujours eu du mal à l’admettre, mais ici, elle sentait que rien ne pouvait lui arriver. Ici, elle abandonnait ses défenses, ses paroles acides et ses regards timides, ici elle n’avait pas besoin de se méfier des autres, c’étaient les autres qui devaient se méfier d’elle. De la blondie au sourire carnassier, aux gestes doux et équivoque. De la blondie qui avait fait de cette boite, son antre, son arène.

Alors l’irlandaise attends. L’une des seules personnes sur cette saleté de planète en qui elle a assez de confiance pour ne pas se tirer dès qu’elle avait des soupçons. L’une des seules personnes qui semblaient l’apprécier, malgré son caractère, sa parano et le fait qu’elle attire les emmerdes. Et puis il y avait eu du bruit, assez pour la faire sursauter alors que son esprit divaguait de souvenir en souvenir. Sur ses lèvres s’esquisse finement un sourire, qui lorsqu’elle lui fait face, s’agrandir sans aucune pudeur. « ICI, MOUSSAILLON. Bienvenue à Londres ! Enfin, bref, tu connais hein ... je vais pas te faire visiter, fais comme chez toi. ». Et puis vint l’embrassade ; Erik lui était généreux. Cela aurait put gêner Ziggy si c’était une autre personne. Mais c’était Erik. Alors cela la faisait rire, tout simplement. Le sourire reste inscrit sur son visage, elle était heureuse de le revoir, il n’y avait aucun doute là-dessus, même si Ziggy ne savait pas trop parfois comment montrer son affection. Chez toi. Cela résonna quelques instants dans le crâne de l’étudiante, comme si elle était presque mal à l’aise par cette formulation. Elle venait tout juste de remettre les pieds à Londres, mais retourner dans son appartement lui semblait être un effort insurmontable. Cet appartement qu’elle avait partagé avec Caïn. L’appartement où elle avait essayé de faire son deuil, sans réussir à se relever. C’est comme si elle avait peur à nouveau de retomber dans cette mélancolie qui lui interdisait de vivre quoi que ce soit. Crève et en silence. Idées noires. Elle se faisait souffrir comme ça. Il ne fallait pas. Pas infliger ça aux autres, ne plus montrer une faiblesse aussi béante. Ne pas montrer qu’il suffirait d’une parole crachée pour qu’elle s’effondre, d’un acte pour qu’elle soit à terre. Alors la voilà qui refrène ses idées noires dans un coin de son crâne, le sourire revint de plus belle alors qu’ils s’approchent du comptoir. « Tu veux boire quoi ? ».  La voici qui frappe son minuscule poing sur la table, essayant de se faire entendre, mais sans succès. « De l’hydromel patron ! ». Elle rit. D’elle-même, de ces instants d’innocence qui la berce et qui font d’elle la gamine insouciante qu’elle est.

Alors les verres sont vite servis. Ziggy s’assoit sur un des hauts tabourets du bar et regarda la salle vide. Comme si elle n’était jamais partie. Puis ses prunelles scrutent sans aucune pudeur le visage d’Erik y décernant bien vite les cernes violettes qui soulignent son regard. « Alors, le papa ? On se fait réveillé toute la nuit ? Non parce que t’as une sale tête. Sinon c’est une cuite. Et un papa qui boit beaucoup, c’est mal ! Sauf quand je suis dans le coin. ». Lui il avait grandi. Son existence avait changé en peu de temps. Pour autant, il était toujours aussi présent. L’alcool est très vite porté aux lèvres, juste assez d’alcool pour sentir les papilles qui dansent, juste assez d’alcool pour ressentir une douce chaleur. Il faut dire que Ziggy n’avait jamais tenu l’alcool. Son sourire se fait plus discret, plus tendre, moins tape à l’œil. « Tu m’a manqué, t’sais. »
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