God knows what is hiding in those weak and drunken hearts, I guess he kissed the girls and made them cry, Those hardfaced queen of misadventure... God knows what is hiding in those weak and sunken eyes, A fiery throng of muted angels Giving love and getting nothing back, Oh. People help the people, and if you're homesick, give me your hand and I'll hold it... People help the people, Nothing will drag you down... Oh, and if I had a brain, Oh and if I had a brain, I'd be cold as the stone and rich as the fool That turned all those good hearts away... God knows what is hiding in this world of little

god knows what is hiding in those weak and drunken hearts

Un cri. Une larme. Des illusions qui s’évaporent. Des vies qui se détruisent. Des familles qui se séparent. Une seule masse d’eau avait de le pouvoir de tout retourner sur son passage, même le cœur des hommes les plus forts. L’Homme n’est rien face à la nature, qu’il le veule ou non, un jour elle reprend ses droits, et contrairement à lui, elle ne fait pas les choses à moitié. La nature n’a aucune pitié, aucun cœur, aucune conscience. Alors on subit ses humeurs. Mais la société magique ne l’avait-elle pas mérité ? Les révolutions, les guerres civiles, l’usage de la magie pour le mal, pour retourner le Ministère et monter la tête aux plus faibles pour monter cette révolution, utiliser la magie pour s’entretuer dans une arène, utiliser la magie pour se torturer. Oui. L’Homme avait mérité son châtiment. Il se croyait seulement trop fort pour subir ce genre d’évènement. Ils étaient tous plus pitoyables les uns que les autres, plongés dans leur peine, leurs yeux se baladant sur tous les visages qu’ils croisaient, tentant souvent en vain de retrouver un visage familier. Il y avait les bourreaux, les responsables de ce carnage, puis les victimes. Elle relevait les yeux. La championne qui pouvait encore chaque jour entendre les gradins au loin, voir Kurt agoniser sous ses yeux et par sa faute. Elle avait choisi son propre chemin, la rébellion mais subissait cependant la crue comme les autres. Aucune trace de Maxim. Aucune trace de Gregory. Aucune trace de Tyler. Sa famille ? Elle n’y pensait même pas. Même plus. Ses yeux se fermaient peu à peu avec beaucoup de mal tant la pluie tombait et laissait alors sortir un bruit sourd sur l’abri. Elle n’avait pas dormi depuis des heures et des heures, trop choquée par ce qu’elle avait vu, mais le moment était venu de lâcher prise, son corps le lui faisait comprendre. Allongée sur un banc qui avait plus tendance à lui donner des courbatures qu’à lui donner un semblant de confort, elle fermait enfin les yeux et se laissait partir. Libération. Un poids qui s’enlève. A l’opposé de son quotidien où elle détestait dormir à cause de ces cauchemars qui venaient sans cesse la réveiller. Cette fois, le sommeil avait plutôt pris des airs de sauveur. Oui, elle ne pensait enfin plus à rien, hormis que son corps se reposait, que chacun de ses muscles se relâchait peu à peu. Alors elle n’avait plus ces peurs qu’avaient les autres. Trouver un proche, trouver à manger, savoir pourquoi il y avait eu cette crue, pourquoi à Londres. Plus aucune question ne tournait dans sa tête. Elle était légère, libérée d’un poids énorme et enfin saine. C’était sans compter sur les bruits l’entourant, sur les pleurs et quelques fois par chance des cris et des larmes de joie, une longue étreinte entre un père et sa fille, entre une sœur et son frère. Le peu de moments de bonheur qui réconfortaient les cœurs en peine et leur redonnaient un plus d’espoir pour retrouver leurs proches à leur tour. Seulement, alors qu’Enora s’endormait, un cri et des larmes ressortaient de la foule en deuil ou en silence. La fatigue se faisait sentir sur les habitants de la capitale qui ne voulaient alors qu’une seule chose : dormir, peu importe l’heure, peu importe combien d’heures. Un œil ouvert. Puis deux. Des pleurs l’avaient réveillée, c’est avec la tête lourde qu’elle reprenait possession de son corps et revenait très vite à la réalité. Trop vite.