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EVENEMENT 009 ◭ Gabriel, Maple, William A. & Isobel
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Sam 15 Déc - 15:09.

événement oo9 – saison 2
gabriel, maple, william et isobel

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●

Un mur d’eau qui dévaste l’une des plus grandes villes du monde. On peut bien se croire invincible. On peut croire que tout n'arrive aux autres. Mais cette fois, c’est vous qui êtes touchés. Le camp est plein à craquer. Les gens s’entassent sous des abris, des tentes sont montées peu à peu, la pluie ne cesse de tomber sur vos têtes. Mais rien ne compte à part oublier ce que vous avez vu, retrouver vos proches et manger à votre faim. Mais il n’y a pas assez de rations pour tout le monde. C’est votre première nuit au camp, un jour après cette crue qui a tout dévasté. Alors que vous êtes quatre sous le petit abri monté il y a tout juste une heure, vous contemplez les assiettes déposées à vos pieds. Deux rations. Deux rations pour quatre personnes. Solidarité ? Ou chacun pour soi ? C’est à vous de décider.



Le staff de Londres.
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Message Posté Mar 18 Déc - 16:40.


« Est-ce que je peux vous aider ? » Je passai la tête à l’intérieur d’une tente, à la recherche de ses habitants. On m’avait signalée que des sorciers américains avaient pu s’installer le temps de quelques jours. Ici ou dans une autre tente. Il était impossible de se retrouver au milieu de tous ces abris similaires. En apercevant le visage d’une fillette, j’esquissai un sourire. Bon, pas de parents dans les parages, visiblement. Il fallait tout de même que je m’assure que j’avais bien trouvé des américains et non des anglais – pas que je sois discriminatrice – afin de pouvoir revenir plus tard. Si j’arrivais à retrouver cette tente. Je repoussai la porte en toile de la tente et m’accroupis pour me mettre à la hauteur de l’enfant. Ses parents avaient dû partir chercher de l’aide pour leur maison ou chercher de quoi manger. Cela ne les excusait pas d’avoir laissé leur fille toute seule, malheureusement. « Salut ! Je m’appelle Isobel. Je me demandais… est-ce que tu es américaine ? Je suis un peu la chef des américains ici, et je dois m’assurer qu’ils vont biens. » La fillette secoua la tête. Bon sang. Je mettais trompée de tente. Je fis une grimace, ce qui provoqua un rire chez elle. Au moins, je n’avais pas perdu mon temps, j’avais redonné le sourire à quelqu’un. « Bon et bien, tant pis ! Dis-moi, tes parents reviennent bientôt ? Tu ne peux pas rester toute seule ! » Elle haussa les épaules. Mouais, je vois.

Il ne manquerait plus qu’ils l’aient abandonnée parce qu’ils étaient trop pauvres. Allez, Isobel, arrête de penser au Petit Poucet et bouge-toi ! Qu’est-ce que je pouvais bien faire ? Je n’allais pas l’abandonner, j’en aurais mauvaise conscience. Qui sait ce qu’il pouvait se passer ? En cas de nouvelle inondation, cette gamine se retrouverait noyée en moins de deux. Elle pouvait aussi se blesser en faisant tomber quelque chose. Non, il n'était pas concevable de la laisser seule. Pourtant, je ne pouvais pas l’emmener avec moi, ses parents la chercheraient partout. J’allais devoir rester là jusqu’à ce qu’ils reviennent. Ce n’était pas dans mes plans mais, ma foi, tant pis. « Ca te gêne si je reste ? » Nouvel haussement d’épaules. Ca n’allait pas être facile de faire parler la fillette mais au moins, je l’aurais sous les yeux. Je me laissai tomber à l’entrée dans la tente, instaurant une certaine distance entre elle et moi, histoire de la rassurer et de ne pas passer pour une folle psychopathe. Deux heures après, je sortais de la tente. La mère avait fini par revenir, les bras chargés de la nourriture que l’on avait pu lui donner. Elle m’adressa un regard d’excuse et peut-être même de honte, je ne saurais dire, puis me remercia. Je connaissais ce genre de regards. Les parents des enfants du quartier où j’habitais quand j’étais petite avaient tous ce même regard : celui de la personne qui a honte de ne pouvoir s’occuper tout le temps de son enfant et de devoir le laisser tout seul.

Ils avaient le sentiment d’être pris sur le fait, ils avaient peur de trainer une réputation de mauvais parent. Après avoir salué la fillette, je repartis. Vu l’heure, il était inutile de faire un tour auprès de mes concitoyens américains. Il était plutôt temps de m’occuper de mon estomac. Je me dirigeais vers la tente-cantine du camp pour m’y trouver une place. La distribution des assiettes avait déjà commencé. Je m’installai auprès de trois autres sorciers que je ne connaissais pas encore. Le sorcier chargé de la distribution posa deux assiettes entre nous. « Désolé, on n’a que ça. » Et le gars repartit faire son tour. Quatre et deux assiettes. Bon finalement, je n’avais peut-être pas besoin de manger ici. J’avais encore la chance de vivre dans mon appartement même si je n’avais pas toute la nourriture que je souhaitais. « Je vous laisse ma part, je mangerai chez moi. » Avec un peu de chance, Helios m’aurait concocté un bon repas ! C’était ça, aussi, d’avoir un colocataire.

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Message Posté Dim 23 Déc - 20:29.




L'eau. Essence de vie. Essence de mort. Elle avait tout envahit. Elle était entrée sans frapper. Sans crier garde. Comme une évidence elle avait tout détruit sur son passage. Comme une évidence, elle n'avait rien laissé d'intact derrière elle. Elle était destructrice. Elle n'était pas seule. L'eau.
Elle était entrée sans frapper. Par la porte, par la fenêtre. Elle s'était infiltrée comme un poison, comme une fatalité. Elle avait tué, noyé. Elle avait arraché à la vie des êtres chers. Essence de vie. Essence de mort. Elle était là. Partout. A l'intérieur comme à l'extérieur. Elle tombait du ciel, remontait par la terre. Elle avait prit possession des maisons, avait effacé toute trace humaine. Les temps étaient sombres. L'eau était trouble. Elle était destructrice. On ne lui faisait pas confiance, ses étreintes étaient mortelles, bouts de verres, cadavres, parchemins décomposé, objets divers. Elle était égoïste, l'eau. Elle avait tout prit. Même l'infime espoir qui résidait encore dans chaque sorcier, dans chaque moldu.
Le temps était venu. Il était revenu. Il fallait se battre pour vivre pour survivre. Il fallait s'entraider, se perdre pour mieux se retrouver. Il fallait lutter pour la vie, pour la mort, pour l'avenir, pour l'histoire. Des rumeurs circulaient. Elle n'était pas seule, l'eau. On avait vu des choses. Terribles, grandes, effrayantes, stupéfiantes. On avait vu des choses.

Elle tombait du ciel, comme un rappel d'une catastrophe qui n'était même pas achevée. Il faisait froid, on avait faim, on avait soif. On était avide de chaleur humaine. D'une lueur d'espoir. Mais même le soleil avait fuit ces temps sombres, cette eau trouble. Maple voulait fuir. Loin, ailleurs. N'importe où, mais maintenant. Le monde autour d'elle lui faisait peur, ce qu'il en restait l'effrayé. Et pourtant elle suivait William. Sa réalité. Son dernier espoir de retrouver un jour une vie normale. Elle ne parlait pas, se contentait de le suivre sous cet abris éphémère.

Il faisait froid, on avait faim, on avait soif. On était avide de chaleur humaine. De solidarité. D'un sourire, d'un regard furtif, d'une preuve que tout irait bien. D'une lueur d'espoir. On voulait que tout se termine. On voulait rentrer chez soit. On voulait retrouver une vie normale, une vie perdue sous cette eau qui ne disparaissait que pour mieux revenir.
Elle était partout. Mais Maple l'ignorait. Elle la détestait, l'eau. Elle se sentait trahie par la nature. Celle qui autrefois l'appelait d'une voix chantante, d'une douce mélodie. Tout n'était que cris, que désolation, que gémissement. Elle l'entendait crier à l'aide. Mourir à petit feu. Elle l'entendait crier à l'aide. S'époumoner pour survivre. Elle l'entendait hurler à l'aide. Détruire ce qu'il lui restait pour survivre. Elle l'entendait se taire, dans un silence morbide qu'elle ne lui connaissait pas.
Maple ignora les deux assiettes, vainement posée devant elle. Elle ignora les deux personnes face à elle. Elle ignorait le monde, elle ignorait le silence lointain, elle ignorait les pleures trop proches. Elle s'enfermait dans une bulle. D'eau.

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Message Posté Sam 12 Jan - 20:57.
L’eau. Vitale mais meurtrière. Elle apportait le chaos. La désolation. La destruction. C’était la panique, à nouveau. Et William n’échappait pas à l’inquiétude qui régnait. Il n’avait aucune nouvelle de Gaby. Pour ce qu’il en savait, elle pouvait s’être noyée ou avoir connu une multitude d’autres sorts terribles. Les mésaventures qu’elle pouvait avoir vécu, vivre, sonnaient comme une litanie dans sa tête. Sombre litanie. Déprimante. A rendre fou. A briser un homme.

Et pourtant, William ne pouvait pas être brisé. Ne devait pas. Ou que soit Gabrielle, il devait être là pour elle quand elle reviendrait. Quand ils se retrouveraient. Il mit machinalement la main dans la poche intérieure de sa tenue. Toucher la bague qu’il avait acheté pour demander la jeune fille en mariage le réconfortait. Et puis il y avait Maple, une de ses voisines à Londres. Maple, qui s’accrochait à lui comme à une bouée de sauvetage. Elle non plus, il ne pouvait pas l’abandonner.

Leurs appartements étaient inutilisables, détruits. Tout comme leurs biens personnels. La bague qu’il possédait était le seul objet qu’il avait conservé, tout simplement parce qu’elle lui avait couté une petite fortune et qu’elle représentait beaucoup de chose. Et elle lui rappelait Gabrielle, la seule stabilité dans sa vie même s’ils n’étaient à nouveau ensemble que depuis peu.

Il avait passé la journée avec Maple, à tenter comme il le pouvait de soigner les gens blessés. Fallait dire que c’était pas facile quand on était assaillis de gens apeurés, hystériques, en larmes ou tout simplement choqués et incapables de dire s’ils allaient bien ou mal. Pas facile non plus, quand on était un simple interne en médicomagie, qu’on avait beaucoup à apprendre, et que nos mentors trop débordés ne pouvaient pas aider. Pas facile, donc, quand on était paniqués à l’idée de faire une erreur et que pourtant, on devait avancer, soigner les gens, machinalement, comme un robot. Comme s’ils ne s’agissaient pas d’humains, mais de patients à la chaine. Encore moins facile quand on était Métamorphomage, qu’on avait vu sa main se transformer en fouet de cuisine à cause des dérèglements magiques et qu’on essayait tant bien que mal de le cacher.

Et pourtant, il avait tenu bon, administré des remèdes si possible, essayé d’utiliser sa magie autant que possible en craignant qu’elle se retourne contre elle de la même manière que sa Métamorphomagie. Il était épuisé, physiquement et mentalement, quand Maple et lui s’étaient assis à la tente cantine du camp. L’appétit lui manquait, la crainte d’avoir perdu Gabrielle lui nouant l’estomac. Il sourit tristement à une sorcière qui était venue s’asseoir auprès d’eux et avait souligné qu’elle mangerait chez elle. Qu’il aurait aimé avoir encore un chez lui !

« Je n’ai pas d’appétit, tu n’as qu’à en prendre une Maple, et toi aussi, dit-il au quatrième sorcier en leur compagnie. Il tendit sa main à la sorcière qui avait pris la parole la première. William Austen. Vous êtes chanceuse d’avoir encore un appartement. »

Tournant légèrement la tête, il put voir Maple l’air totalement perdu, et posa doucement son autre main sur son épaule, étant dans une position peu confortable.
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