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Excuse my french || Gregory & Thadeus [PM]
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Sam 30 Nov - 21:31.
Excuse my french
Pardonnez-moi


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Gregory & Thadeus Pritchard & Teddy Bellamy.
ϟ étiologie du statut subjectif ▬ Privé.
ϟ datation approximative du moment exact ▬ Deuxième semaine de Mars 2057.
ϟ cadran lunaire appréciable ▬ Vers 11 heures du matin.
ϟ météorologie sorcièrement acceptable ▬ Giboulées de mars.
ϟ saison saisissante et palpitante ▬ Saison 3.
ϟ intrigue globalement intriguante ▬ Prélude saison 3.
ϟ chatiment divin exigible ▬ Non, ça ira :(a):
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Message Posté Sam 30 Nov - 21:32.
Elle était là. Sous ses yeux, elle le narguait d’un regard enjôleur où luisait le défi, l’insolence, peut-être un peu la démence de celle qui sait l’attaque imminente, qui attend l’attaque imminente. Sans un mot, sans un mouvement, elle l’observait, consciente du danger et pourtant, elle demeurait immobile, trompant la vigilance des autres par le caractère ordinaire et routinier de ses gestes finement étudiés, alors qu’elle le provoquait du coin de l’œil. Elle le provoquait, lui, tapi dans un coin, flairant, étudiant toutes les possibilités qui s’offraient à lui : une ouverture, là, à la faveur d’une épine d’ombre, qui pourrait rendre son attaque plus subtile et surprenante, ou peut-être un affrontement direct ? Elle savait qu’il l’épiait, après tout, mais l’obstacle restait ces autres silencieux qui l’entouraient, comme indifférents mais peut-être étaient-ils ses amis…

Il sentait l’adrénaline courir dans ses veines. Sur sa peau nerveuse, ses poils se hérissaient alors qu’il se ramassait sur lui-même ; ses griffes raclaient lentement le parquet à mesure qu’il pétrissait le sol de ses pattes. Ses oreilles, rabattues sur son crânes, en épousaient la forme, rendant l’expression de son visage aux lèvres retroussées sur ses babines légèrement plus menaçante. Il sentait qu’il ne tiendrait plus longtemps : elle savait comment faire parler les instincts les plus primaires qui sommeillaient en lui, l’homme ou la bête, et ce regard était parfaitement étudié pour parvenir à ce but. Elle voulait qu’il se trahisse, et plus les secondes s’égrenaient, plus l’idée le séduisait. L’impatience n’était pas une vertu que l’on prêtait aux prédateurs, et il n’appréciait pas beaucoup cette insolence indélicate qu’il lisait dans ses prunelles. Elle semblait croire qu’elle lui était supérieure. Elle semblait penser qu’il ne méritait pas même le titre de danger ; et sa fierté supportait très mal cet affront.

Par un saut puissamment exécuté, il plongea sur elle, toutes griffes et tous crocs dehors ; la carotte en plastique couina lorsque ses grosses pattes lui atterrirent brutalement dessus.

Dans le silence de cathédrale de l’amphithéâtre, l’expression de détresse du jouet résonna comme un son de cloche ; l’incrédulité qu’il avait suscité dans le regard de ses étudiants deux heures auparavant avait laissé place à l’amusement pour certains, la lassitude pour d’autres, l’exaspération teintée de colère pour ceux qui avaient une rage telle que devenir Auror ou Traqueur était le rêve de toute une vie, qui ne souffrait aucune incidence. Ils n’avaient sans doute pas compté avoir un professeur de la trempe de Teddy, qui concevait bien mal l’idée de rester pendant trois heures à seulement surveiller ses étudiants en plein examen, et donc, s’occupait comme il pouvait. Après avoir malmené sa carotte en plastique en l’envoyant valser et lui courant après, Teddy fit le tour de l’amphithéâtre, son jouet coincé entre ses mâchoires comme s’il rapportait fièrement le résultat de sa chasse, et contempla ses étudiants plongés dans leur examen un par un ; certains semblaient troubler par sa présence, d’autres en souriaient, et d’autres encore semblait trop absorbé pour se rendre compte de quoique ce soit. Il resongea à ses années d’études, lorsqu’à leur place, il avait aussi gribouillé sur ses copies les réponses demandées, et fronça les sourcils en tentant de se rappeler s’il avait eu la même expression concentrée ; sans grand succès. Certains de ses étudiants le surprenaient par leur zèle, qui le laissait dubitatif ; comme celui-ci, qui lui jeta un regard mauvais lorsqu’il vint se planter à ses côtés pour le dévisager. Teddy pencha la tête sur le côté, se demandant ce qui pouvait bien justifier une telle rage de la part de ce jeune homme. Il s’interrogea longuement, élabora de nombreux scénarios ; sa question en tête, il retourna devant son bureau, se roula sur le dos et, toujours plongé dans ses élucubrations, entreprit de mâchouiller consciencieusement sa carotte d’un air rêveur.

Lorsque la cloche de l’université sonna, il cligna plusieurs fois des yeux avant de reprendre pied dans la réalité ; mâchonner avait toujours eu un effet particulièrement relaxant. Se laissant retomber sur le côté, il adopta une position allongée, sa carotte entre ses pattes, le nez en l’air, pour observer ses étudiants, pour les plus rapides, rassembler leurs affaires, et pour les retardataires, grappiller quelques secondes supplémentaires pour parvenir à mettre un point final à leur devoir. Il grimpa sur son bureau lorsque les premiers s’approchèrent pour déposer leur dur labeur, s’y asseyant pour contempler la pile de parchemins se former progressivement. Certains le saluèrent, d’autres gardèrent le silence ; il faut dire que ce ne doit pas être simple de souhaiter une bonne soirée à son professeur quand celui-ci avait la forme d’un chien qui gardait précieusement un jouet en plastique entre les pattes, et dont la queue frétillait. Surtout quand sa queue frétillait, sans doute.

L’amphithéâtre vide, il poussa un gros soupir et se retrouva assis sur le bord du bureau, feuilletant négligemment la pile de parchemins noircis d’encre. Certains comptaient trois pages, d’autres cinq pages ; il trouva même une copie qui en comptabilisait sept. Un sourcil arqué, il lut en diagonale une page.

    « Un futur bon petit soldat ! », lança-t-il en agitant les parchemins au-dessus de sa tête, en direction de la silhouette solitaire perchée au dernier rang. « Heureusement qu’il ne t’a pas vu, il m’aurait pondu dix pages. »

Glissant au bas de son bureau, il rangea les différents parchemins en grommelant qu’il ne comprenait pas bien pourquoi l’université tenait à ce que ses étudiants passent des épreuves assis derrière des pupitres quand la formation qu’ils suivaient est destinée à les envoyer sur le terrain – bon, en soi, il s’en fichait ; c’était l’excuse qu’il sortait quand il avait un retard considérable dans le rendu des copies de son cours, ce qui était systématique – puis il se tourna vers son visiteur. Celui-ci l’avait rejoint en bas de l’amphithéâtre et le toisait d’un regard interdit. Teddy fronça les sourcils.

    « Eh, je suis un bon professeur ! », s’écria-t-il en saisissant le sens de son regard sans difficultés – Gregory avait tendance à le dévisager avec un léger air de reproche teinté d’exaspération à peu près… tout le temps. « J’ai juste des méthodes discutables », ajouta-t-il devant le silence persistant de son ami.

Peu de choses rapprochaient les deux jeunes hommes et pourtant, Gregory était ce que Teddy pouvait considérer comme son meilleur ami – pas seulement parce qu’il était l’un des rares à le supporter, même si ça jouait énormément. Teddy avait naturellement confiance en l’autre et adorait l’embêter dès qu’il en avait la moindre occasion, comme il avait pris la fâcheuse manie de venir se réfugier chez lui quand il était menacé par des poêles farouchs dans l’appartement de sa sœur. Parfois, la vie y devenait dangereuse, là-bas.

Jetant la bandoulière de son sac au travers de son épaule après y avoir glissé sa carotte en plastique, Teddy se tourna de nouveau vers son ami.

    « C’est bon, on peut y aller. »

Il passa une main dans ses cheveux naturellement ébouriffés, rendant ses mèches plus folles qu’elles ne l’avaient été jusque-là. Avec sa veste en cuir élimée sur le dos et son jean troué au genou droit, il n’avait pas l’allure d’un jeune homme qui allait rencontrer le Ministre de la magie.

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T H E R E . I S . N O T H I N G . L I K E . L O N D O N :: Département de la Justice magique :: bureau du ministre

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