ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Boromir K. Andropov
this is the wizzarding world of
Je travaille à l'hôpital
informations
star : Andrew Garfield
crédit : WILD HEART.
lettres postées : 340
date d'entrée : 20/10/2012
♦ Nota Bene : recherches de liens en tout genre. : vos relations principales ici : ce que vous avez sur vous en ce moment même.
Posté Sam 6 Juil - 18:22.
Oh my god, tu es gonflé !
Mum, why is this men flying ?
★ noms des participants: Boromir K. Andropov ★ statut du sujet: Défi ★ date: Début Janvier ★ heure: Le RP démarre à 21h07 ★ météo: Il y a pas mal de vent, et le froid et glaciel ★ saison: Saison 2 ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x05 Défervescence ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x05 Défervescence ★ intervention de dominus: Non merci ★ récompenses: Non
Boromir K. Andropov
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Posté Lun 2 Sep - 15:02.
Énorme. Il était littéralement énorme. Au fur et à mesure, il sentait son corps gonfler, enfler, comme si quelqu'un n'avait de cesse de, à l'aide d'une paille, de souffler afin de lui faire prendre du volume. Au départ il avait simplement l'air d'un petit cochon. Puis c'était devenu une baleine, une mongoltaire (ou un truc du genre, il ne se souvenait plus de comment les moldus appelaient ça) Et lui, lui il sentait sa peau se tendre au fur et à mesure. Chaque mouvement lui était désormais douloureux. On eut dit qu'il allait éclater. En vérité, c'était à peu près l'impression que cela lui donnait.. Et il en avait presque envie que cela lui arrive. Il avait presque envie que tout cela cesse. Il aurait aimer que son énorme ventre crève comme si on y avait planté une aiguille, une épée ou un autre de ces armements très pointus. Il aurait aimé cesser de souffrir. Mais il était bien trop lâche et trop fier pour agir.
Mais que lui avait-il donc pris ? Il savait pourtant bien que de nombreux collègues le méprisaient ! Alors pourquoi ? Pourquoi s'était-il laissé amadouer si facilement ? Quel idiot il avait du paraître en acceptant cette invitation à boire un verre chez cet autre interne ! Comme ils allaient rire entre eux lorsqu'il raconterait son coup ! Glisser une potion qui le faisait grossir dans son habituel rhum... C'était si puéril ! Si... Il n'avait pas de mots pour définir son mécontentement et ce qu'il pensait désormais de son collègue sans virer dans un vocabulaire beaucoup trop vulgaire. Ils s'était servi de lui comme d'un pauvre jouet. En tous cas, Boromir pouvait en conclure une chose : Il ne pouvait accorder sa confiance à personne. Ou presque. Car il espérait que quelqu'un en ce monde était encore digne de lui, sans aucune vantardise.
Après avoir quitté dans une de ses habituelles crises de colère l'appartement londonien de cet abruti qui l'avait en quelque sorte empoisonné contre son gré, il avait senti que son corps commençait à flotter. Faisant tout ce dont il était capable pour se maintenir au sol, Boromir avait continué sa marche pendant quelques secondes avant de s'envoler vers les cieux. Il se souvenait des exclamations de surprise qu'avaient lâché certains des passants en le voyant. Des rires étouffés, d'autres courant vers lui afin de tenter de l'attraper. Mais c'était trop tard. Et de toutes façons, qu'auraient ils pu faire, eux ? Ce qu'il lui fallait, c'était quelqu'un de qualifié qui saurait l'aider. Quelqu'un qui aurait une potion de contre-effet. Et enfin, tout redeviendrait normal.
Boromir disparaissait lentement dans le ciel. Il savait qu'il ne s'envolerait pas trop, car ses nombreuses connaissances en médicomagie et sa maigre expérience lui avaient appris qu'un certain phénomène physique (oui, c'était loin d'être une chose qu'il aimait étudier) le maintiendrait à une certaine distance du sol. Le temps que l'on vienne à son aide. Et que l'on l'emmène à l'hôpital. Alors, le grand moment de ridicule commencerait. On se rirait de lui, lui, l'interne grande gueule qui s'était fait avoir comme un idiot. Plus personne ne manquerait une occasion de lui rappeler ce moment mémorable que chacun se raconterait de génération de médicomage en génération de médicomage. Voilà le moyen que trouveraient les petits jeunes pour décrédibiliser le chef de l'hôpital (car c'était bien le poste qu'il se destinait), et ce, des années plus tard. Oui, il faudrait qu'il fasse tout pour éviter de se rendre sur son lieu de travail dans cet état. Et surtout, il devrait éviter de laisser l'histoire s'ébruiter.