’avais dit oui. Ils m’avaient demandé si je souhaitais venir avec eux pour le discours du Ministre, et à défaut d’autre chose à faire, j’avais dit oui. J’avais passé Noël avait Lizzie, ma mère adoptive, mais je n’aimais pas vraiment passer le 31 décembre avec elle, alors j’avais dit oui. Arrivés là-bas, nous nous avancions dans la foule, perdant quelques uns d’entre nous en route, mais sachant que nous nous retrouverions au Laughting Corpse après le discours, personne ne s’en inquiétait vraiment. L’endroit était rempli de monde, tous plus habillés les uns que les autres. Je portai moi-même une ravissante robe, choisie la veille, et j’avais coiffé mes longs cheveux un chignon très chic. Etonnant, moi qui ne brossais jamais mes cheveux en temps normal, ils étaient d’une brillance surprenante. Des Aurors se tenaient partout autour de nous, observaient nos moindres faits et gestes, prêts à attaquer en cas de débordements. J’espérais de tout cœur que rien ne se passe, qu’aucun drame ne marque ce nouvel événement. Ces derniers temps, j’avais vraiment l’impression que tout ce que le Ministère tentait de faire pour ramener les sorciers plus proches les uns des autres était voué à l’échec, à la guerre, un prétexte à se battre et à faire couler du sang. Comme si le passé ne s’était pas assez chargé de le faire… Alors que le Ministre avait parlé, la foule présente applaudissait, sifflait sa joie et son contentement. C’est d’une seconde à l’autre, alors que je n’eus le temps de rien comprendre, que je vis Rosaleen McCardle monter sur l'estrade, que je vis des dizaines de jets de lumières de toutes les couleurs. Des sorts lancés, évidemment. Pourquoi ? J'avais dû rêvasser et perdre une partie de ce qu'il s'était passé. Je fus bousculée, mes tympans n’en pouvaient déjà plus des cris, de la panique générale, et j’avais l’impression de revivre la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques il y a quelques mois. Je ne criai pas. J’étais choquée, sans voix, ou silencieuse, je ne savais pas encore. En moins d’une demi-seconde, je me retrouvai à terre, suite à une grosse bousculade, et l’on me piétinait. Maintenant, j’essayais de crier, mais personne ne m’entendait. Je me couvrais le visage, mais mon nez saignait déjà. L’ongle de mon index venait de m’être arraché sans que je ne comprenne comment, et mon nez n'arrêtait pas de saigner. Je tentais de me relever, mais la foule continuait de me barrer le passage, me lançant des coups de pieds affolés, ou courant seulement sur moi, assumant que j'étais morte si j'étais au sol. J'étais complètement perdue, j'avais mal, je continuais de crier à pleins poumons. Et eux... Ils continuaient à me marcher dessus, comme si je n'étais qu'un carreau de plus dans cette salle.
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Posté Ven 3 Mai - 0:00.
Une salle de réception. Un événement mondain. Encore un. De la poudre aux yeux. Aubépine avait passé quelques jours assez sympathiques, récemment, une oasis parmi tout le chaos ambiant. Ecourtée très rapidement par les confrontations avec Daisy, Ludwig et sa mère, certes, mais ça lui avait malgré tout permis de s’apaiser un peu. Que sa jambe et son bras aillent mieux n’y était pas non plus étranger. Au final, quoi qu’on ait pu lui reprocher à ce sujet, et bien que sa vie ne soit pas un exemple flagrant de constance, ces derniers temps, elle avait bien fait de venir à Londres.
Aurait-elle été à Sainte Mangouste une deuxième fois, autrement ? Probablement pas. Aurait-elle essayé de se battre pour conserver l’usage de son bras ? Elle en doutait. Mais elle y avait, alors il n’y avait nul lieu de se poser toutes ces questions. Elle était revenue à Londres en compagnie de Wade, et des autres élèves de Poudlard, profitant du fait que le Poudlard Express se rende à Londres et puisse les y amener. Le voyage avait été éprouvant, avec ces secousses et tout ce qui était arrivé…
Elle avait donc abandonné Wade à Londres, pendant qu’il rejoignait une amie à lui de Beauxbâtons, et ils s’étaient donné rendez-vous sur les lieux de la conférence ? du discours ? de l’événement non catalogué organisé par monsieur le Ministre Pritchard. Pritchard, elle haïssait ce nom. Plus que tout. Elle l’exécrait. Penser au Pritchard lui faisait penser à Leonid et la mettait dans une rage folle. Si elle s’était écoutée, le soir où elle avait fuit Poudlard, elle n’aurait pas été à Londres, mais l’étrangler de ses propres mains.
Mais le Ministre arriva et se mit à parler. Dire des mots pour endormir les gens. De beaux mots, uniquement pour faire croire qu’il avait vaincu tous les désagréments qui étaient infligés aux sorciers. Balivernes ! Elle ne savait pas réellement quand elle avait cessé de le croire. L’avait-elle jamais cru ? Elle ne le savait pas non plus. Mais entendre que l’Organisation Vulnera Samento, qui s’était battue vaillamment l’an dernier, était qualifiée de traitre, apprendre que le Médicomage Austen qui l’avait soignée plusieurs fois auparavant était accusé d’être un opposant au Ministère, un terroriste, lui aussi, alors qu’il lui avait confié son ami centaure pour prendre soin d’elle, lui-même s’étant pris d’affection pour elle… Cela l’avait révolté. Elle avait cependant choisi de faire profil bas, essayer d’ouvrir les yeux des gens, leur faire comprendre qui Pritchard était. Tous les Pritchard étaient des mauvaises graines, au final.
Elle n’avait pas trouvé Wade de suite. A vrai dire, elle n’en avait pas eu le temps que Rosaleen accusait des gens d’être des traitres, donnant envie à Aubépine de lui lancer les sortilèges les plus dangereux qu’elle connaisse – c’était la même qui s’était permis de lui faire la leçon, de lui interdire d’abandonner, qui dénonçait ainsi les gens ? Si elle le pouvait, elle lui cracherait son mépris à la figure, à défaut de le faire réellement. Le chaos prit place, les sortilèges fusant, Aubépine se protégeant de son mieux, essayant de ralentir les Aurors avec des sortilèges divers tels des confringo, maléfices cuisants, crache limaces (avec un peu de sens, le sol deviendrait glissant, et ils s’assommeraient en tombant…), des sortilèges de conjonctivite (empêcher de voir, quoi de mieux ?), etc. Au même moment, elle lançait des sortilèges de confusion et de croche-pieds, et autres aux innocents pouvant passer pour des résistants, pour donner le change. Après tout, elle ne pourrait pas réaliser à bien la mission qu’elle s’était donnée si elle était ouvertement déclarée comme résistante.
Au fur et à mesure de sa progression, elle finit par déceler Wade dans le bazar ambiant, et surtout par trouver une baguette qu’elle avait vue plusieurs fois pour être la sienne, sur le sol. Elle la rattrapa, et la lui tendit, souriant ironiquement.
« Que ferais-tu sans ta Aubéprude préférée pour te rendre ta baguette ? »
Elle avait parlé à voix basse, et se rapprocha doucement de lui, de manière à ce que lui seul entende ce qu’elle allait lui dire ensuite. Elle ne pouvait risquer de dire ça à haute voix, et que qui que ce soit l’entende.
« Je vais faire semblant de vouloir casser ta baguette, il faut que tu me repousses. Il ne faut pas que l’on sache que je suis ouvertement résistante. Fais moi confiance, je t’expliquerai plus tard. Je ne sais pas si ça sera utile ou si mon idée fonctionnera, mais agis comme si j’étais ton ennemie. »
Elle saisit la baguette entre ses mains, l’éloignant de lui, et l’approcha de son pied, comme si elle allait réellement l’écraser. Avec un peu de chance, il craindrait que dans la cohue, elle ne l’écrase réellement, et la pousserait pour de vrai. S’il ne le faisait pas par lui même, pour lui obéir. Elle doutait qu’il accepte, à vrai dire, suspectant le jeune homme de croire qu’elle avait encore une idée insensée qui allait la mettre en danger. Qu’ils étaient lassants, ses amis, à la prendre pour une enfant et à essayer de la protéger ! Elle pouvait très bien le faire seule. Mais Wade devait lui obéir, dusse-t-elle prétendre d’être dans une situation où elle pouvait réellement casser sa baguette.
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Posté Ven 3 Mai - 13:01.
greatness dies, unsung and lost, invisible to history.
Je ne savais pas pourquoi j’étais là mais j’y étais. Mes parents m’avaient dit que je n’avais pas le choix, que j’étais fortement conviée de les suivre à cet évènement. En gros, je devais m’habiller, les suivre et me taire parce qu’ils ne me laissaient aucune autre possibilité pour passer ma soirée du nouvel an. Bon, pas que j’avais quelque chose à faire en ce soir de réveillon mais, j’aurais préféré la passer ailleurs qu’en compagnie de sorciers que je ne connaissais pas. J’avais dû m’habiller de manière chic et sophistiquée. Là encore, je n’avais pas eu le choix. Je devais faire honneur à la réputation de ma famille et j’allais donc le faire parce que j’aimais mes parents et qu’ils m’ont toujours rendu heureuse. J’avais donc opté pour une petite robe noir avec de la dentelle et des petites ballerines. J’avais hésité un moment entre des talons et des ballerines mais finalement, je m’étais dit que s’il arrivait quelque chose, je pourrais mieux courir. Je ne me rappelais que trop bien du 3 décembre de l’année dernière. Comment ne pas m’en rappeler. Même le ministre en avait parlé dans son discours. Je l’avais écouté attentivement. Je cherchais encore la faille à ses mots mais, je n’arrive pas encore à savoir si je pouvais lui faire confiance ou pas. Alors je lui donnais une chance, je lui donnais la possibilité de me convaincre et pour le moment, j’étais neutre.
Je buvais mon verre tranquillement lorsque la rousse prit la parole. Ses paroles me touchèrent mais, je ne pouvais pas faire confiance à quelqu’un que je ne connaissais pas. Comment lui faire confiance à elle alors que je n’arrivais même pas à faire confiance au ministre. Mais, ses paroles n’étaient pas entrées dans l’oreille d’une sourde et je comptais bien méditer dessus pendant un long moment. Et puis, les noms des résistants commencèrent à sortir et je me mis à paniquer quelque peu. Je savais que la soirée allait prendre une mauvaise tournure à partir de maintenant et je n’avais aucune envie de me trouver au milieu de tout ça. Enfin, ça c’était la partie raisonnable en moi. Parce que la partie aventureuse en moi se réjouissait d’avance du danger que je courrais à être milieu de tous ces aurors en traquent contre les résistants. Et puis, les premiers sorts fusèrent et j’en évitais plus d’un. J’étais en colère contre certaines personnes qui prenaient partie. Ils étaient vraiment débiles. Ils voulaient tous finir à Azkaban apparemment. Je me mis à courir dans tous les sens essayant de trouver un coin où je pourrais me réfugier afin de me protéger de tous ces sorts qui partaient dans tous les sens. Je vis au loin Marie, criant de terreur. Je voulais aller l’aider mais, j’étais trop loin et beaucoup trop de gens en panique étaient autour d’elle. Et puis, je la vis tomber, piétinée par des gens qui n’en avaient que faire. Je me dirigeais alors vers elle pour aller l’aider. Je me précipitais sur elle et poussais les gens qui n’essayaient pas de l’éviter. J’en fis tomber quelques uns à terre. On me traita même d’enflure ce à quoi je répondis. « C’est toi le connard ! Tu piétinnes une fille sans défense sans même te poser de questions ! Barres toi de là ! » J’aidais Marie à se relever et vis son doigt blessé. Je pris ma baguette et lançai le sort de Vulnera Samento pour guérir sa blessure. Nous devions sortir. Il y avait assez de dégâts comme ça pour prendre le risque d’en connaître plus.
En scannant la pièce du regard à la recherche de la sortie, je vis au loin Gabriel. Et soudain, je fus propulsée un peu plus loin atterrissant dans le décor. Je ne l’avais pas vu venir et ça faisait un mal de chien. Je regardais mon flan droit et vit que ma robe était déchirée et que du sang coulait. J’eus à peine le temps de me relever qu’un autre sort vint vers moi. Je me protégeais à l’aide d’un protego avant de lancer un regard noir à la personne qui venait de me le lancer et de lui envoyer un sectumsempra qui l’atteignit de plein fouet. Il l’avait mérité.
made by ℬlue ℐⅴy
Ivy R. Flint-Bailey
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Je viens de Durmstrang
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star : ▹ adelaide kane
crédit : ▹ gentle heart
lettres postées : 6
date d'entrée : 02/05/2013
Posté Ven 3 Mai - 18:29.
C’était la première fois qu’elle se rendait à Londres. A vrai dire c’était la première fois qu’elle mettait le pied en Angleterre et elle n’aimait guère ce qu’elle y voyait. Partout des familles heureuses se préparant à célébrer le réveillon entre eux ou avec des amis. Elle était venue parce qu’à en croire la récente dispute entre son père et la face de pékinois qui lui servait de nouvelle épouse, sa mère se trouverait ici, à Londres même. Elle était venue dans l’espoir de réveillonner avec sa mère, la seule famille qu’elle n’ait jamais eue, cela aurait été un bon signe pour l’année à venir. Mais rien ne se déroulant jamais comme elle le souhaitait elle dû se résoudre le 31 au matin à entrer dans une nouvelle année sans sa famille, ni même avec des amis. C’est en retournant dans sa chambre au chaudron baveur après avoir fait ses adieux à la ville qu’elle aperçu l’invitation. Elle comptait retourner à Durmstrang même si elle n’en avait pas franchement envie. Passer la fin de l’année 2056 en compagnie du Ministre et de ses minions n’était pas vraiment réjouissant, surtout quand vous étiez accusé à tort et sans aucune preuve de traitrise, mais celui lui parut tout de même une meilleure solution que de passer ce soir en compagnie de sa marâtre. Bien qu’elle ne se l’avouait pas, elle était curieuse de savoir ce que le ministre dirait. Jusqu’alors elle n’avait pas pris partie, à vrai dire, elle n’avait jamais pris partie depuis le début des évènements, elle se contentait de fuir lorsque la situation tournait au vinaigre sans jamais soutenir aucun des deux camps.
C’est vêtue d’une longue robe noire tout simple qu’elle pénétra dans le bâtiment abritant l’événement. Le discours commença. Elle n’en écouta pas un mot, elle pris la coupe de champagne qu’un elfe de maison lui tendait et se dirigea vers les vitraux pour les admirer. Ce fut alors qu’elle vit le buffet et les merveilles qu’il présentait. Elle n’avait jamais vu de pâtisseries si succulentes depuis son retour en Russie. En prenant en macaron elle se mit à regretter la France et la douceur de vie de Beauxbâtons. Alors qu’elle tendait la main pour en prendre un deuxième, la lumière s’éteignit. Les bougies tombèrent au sol dans un bruit sourd et l’une s’écrasa à ses pieds lui causant une belle frayeur. Elle n’avait pas écouté le discours du ministre mais cette fois-ci elle n’eut d’autres choix que d’écouter cette voix sortie de l’obscurité. La lumière revint, son cœur battait la chamade, le sang battait ses oreilles lui ôtant tout équilibre. Qu’est-ce qui lui avait pris de venir ?. Elle aurait dû se rendre compte depuis le temps que rien ne se passait comme prévu. Une fois de plus la Russie était sur le banc des accusés, et ses noms, elle en connaissait certains pour les avoir côtoyer à l’Institut. Elle n’eut dès lors qu’une seule idée en tête : fuir comme à son habitude. Tout autour d’elle était déjà chaos. Des jais de lumières jaillissaient de toute part, des sorciers se battaient en duel, d’autres couraient vers la sortie ou cherchaient une cachette. Elle ne voulait pas se battre ; elle jouait la lâche comme à son habitude. Elle se contraint à respirer un grand coup pour retrouver ses esprits et se mit en quête de la sortie. Elle se rendit vite compte qu’elle ne pourrait sortir d’ici sans user de magie, alors elle sortie sa baguette magique « Protego ». Elle tenta de se frayer un chemin à travers la foule en folie à grand coup de reducto. Quand elle repassa devant les tables du buffet elle vit une silhouette qui lui semblait familière s’accrocher et tomber avec la nappe. Elle n’avait pas le temps de vérifier de qui il s’agissait, il lui fallait sortir d’ici au plus vite, elle ne voulait pas avoir à faire de choix, pas tout de suite, elle ne se sentait pas encore prête à choisir. Enfin elle aperçu la sortie mais une jeune fille brune lui barrait le chemin, alors sans réfléchir, ne pensant qu’à sa propre fuite, « Everte Statim » Le jeune femme fut projeté en arrière mais à peine celle-ci fut elle remise qu’elle lança sur Esfir un sectusempra. Elle ne s’y attendait pas, le sortilège la frappa en pleine poitrine, lui entaillant la chaire. Le sang jaillissait et elle avait de plus en plus de mal à ne pas défaillir. Elle pointa avec difficulté sa baguette sur sa blessure « Vu … Vulnera … Vulnera Samento ». Cela ne sembla pas franchement fonctionner, la douleur diminua un peu mais le sang coulait toujours, alors en désespoir de cause elle pointa sa baguette sur son assaillante et lui jeta un maléfice cuisant. Quitte à mourir ici, autant se battre jusqu’à son dernier souffle, non pas par bravoure (elle était bien trop lâche pour changer radicalement en si peu de temps) mais par fierté.
Dernière édition par Esfir Tyagnereva le Ven 3 Mai - 19:22, édité 1 fois
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Posté Ven 3 Mai - 18:49.
Fight for your rights. Fight for your life.
Tout s’enchainait à une vitesse folle. Les sorts fusaient. Les cris résonnaient. Les combats se multipliaient. Est-ce que tout devait forcément se dérouler ainsi ? Est-ce qu’on devait se battre pour se faire entendre ? Partout où mes yeux se posaient n’était que violence et peine. Des innocents se faisaient blesser, autant par les aurors que les résistants. Je reconnu plusieurs visages, d’autres qui comme moi voulaient le mieux pour la communauté. J’espérais ne pas voir le pire au moment où je regarderais mes amis. Toujours dos à Hayleen, nous enchainions les protego. Je ne savais pas de quel côté elle se plaçait, même si sa présence pouvait le laisser paraître, le fait est qu’elle se mettait en danger à rester à mes côtés. Il fallait que je la sorte de ce pétrain. Connaissant son tempérament, le lui dire ne serait qu’une perte de temps. J’aurais besoin de plus que des mots. Mais avant cela, il nous fallait des alliés.
Rosaleen, le déclencheur de tout cela, était loin de moi. January était introuvable. Du moins pour l’instant. Je ne savais pas à qui m’adresser, sans risquer de dévoiler un résistant qui voudrait rester secret. Je profitais de quelques secondes d’accalmie, pour tirer Leen par la main et nous entrainer à l’abri des combats, derrière une table renversée. Assise au sol, le souffle court, je me dépêchais de m’emparer d’une petite pochette glissée sous ma robe. Mon amie me regarda faire, sans comprendre. Je plongeais la main dedans, jusqu’au bras, pour récupérer quelques affaires. « Un sort d’Extension. » soufflais-je à mon amie. Je sortie une paire de ballerine ainsi qu’une pierre noire aux facettes brillantes avant d’y fourrer mes escarpins. Je replace la pochette dans mon corset, espérant qu’elle ne glissera pas. Accroupis, je déchirais le bas de ma robe, libérant mes jambes. « C’est un peu de Poudre d’Obscurité Instantané du Pérou. Il faut que tu te barres d’ici. Je ne veux pas que tu sois blessée. »
Je me relevais doucement, regardant par-dessus la table. Toujours des combats. Rosaleen au prise d’un sort, se tordant sur le sol. Une fille coincée sous une table. Erik s’en occupant. Des gens courant, marchant sur des victimes. Une fille qui cria après un petit groupe. Il fallait que je traverse tout ça, jusque Rosaleen. Tout en cherchant des yeux la personne dont j’avais besoin. Je la vis enfin. Prêt de la scène où le Ministre avait tenu son discours. Sa baguette en main. « ANGELIC ! » Je me relevais, courrait vers elle. Je ne vis pas si Hayleen m’avait suivi ou non. Angelic, je ne pouvais pas la laisser seule. On pourrait s’aider mutuellement. On pourrait se sortir d’ici.
Je ne regardais pas où je posais les yeux, mon pied s’accrocha à quelque chose. Je vis le sol se rapprocher de mon visage, mes mains en avant amortirent ma chute. Rapidement, je me mettais à genoux, trouvant la raison de ma chute. Une fille gisait au sol, les yeux en pleurs. Je ne pouvais pas faire grand chose. Lentement, je la pris par les aiselles, la hissant un peu. « Je vais te mettre à l'abri, ne bouge pas, reste tranquille... » Je laissais la jeune fille adossée contre un mur, lui lançant un sortilège Ferula pour lui fixer une atèle à sa jambe blessée. Je me relevais, à la recherche de mes amis.
Dernière édition par Louve B. Kaffman le Sam 4 Mai - 21:59, édité 1 fois
Cornélya H. de Maupou
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Je viens de Beauxbâtons
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star : Lily Collins
crédit : (c) mindful
lettres postées : 20
date d'entrée : 03/05/2013
Posté Ven 3 Mai - 19:42.
Il était nullement prévu que Cornélya et ses sœurs viennent à Londres, mais Sebastian s'y était tenu. Voulant s'excuser de ne pas s'être occupé d'elles pour Noël, la veille du 31 décembre fut pour elle une occasion de les accueillir avec sa femme chez eux. De plus, Corny et sa famille devront venir assister au discours du Ministre de la Magie.
Vêtue d'une d'un chemisier rouge et d'un pantalon noir, elle était dans l'assistance, accompagnée de Capucine, la petite dernière de la famille qui était habillée d'une courte robe rose.Buvant les paroles du Ministre, la jeune fille ne put s’empêcher de ressentir une grande colère envers l'homme ; c'est à cause de lui que son père a dû s'enfuir comme un lâche. Et puis, une belle rouquine monta sur l'estrade et se mit à parler. Son discours fit de l'effet sur la jeune fille ; à chaque nom de chaque résistant, Cornélya tressaillit d'euphorie. L'espoir renaissait. Avec le chaos. Rapidement, les sorts fusèrent dans tous les sens ; les aurors s'en prirent au premier venu, des sorciers se défendirent et se blessèrent. Cela aurait pu faire peur à Cornélya mais une chose la terrifia ; Capucine avait disparu ! L'émeute les avait séparées, et l'instinct maternel de la jeune française se mit en alerte.
En cherchant dans la foule sa petite soeur, elle vit qu'une de ses camarades était prisonnière d'une table qui venait de s’effondrer sous le poids d'un homme. Elle aida alors à dégager la brune de sous les débris de la table. Et Cornélya constata qu'elle était bien blessée. Successivement, elle lança les lança les sorts d'Episkey et de Vulnera Samento sur la jeune fille avant de lui ajouter une attelle par le sort de Ferula. Mais elle lança également un sort de soin à son amie, une petite rouquine qu'elle eut du mal à reconnaître. « Le mieux pour vous deux, ce serait de partir immédiatement d'ici, c'est beaucoup trop dangereux ! » Un regard vers Wade lui fit comprendre qu'elles étaient entre de bonnes mains. Et de suite, elle repartit à la recherche de Capucine.
Mais elle tomba sur une corps à terre. En se relevant, elle constata qu'elle était pleine de sang ; une jeune fille brune suffoquait, perdant peu à peu son sang. Ayant pitié pour elle, elle lança un autre de sort de Vulnera Samento et la releva en mettant son bras sur les épaules de la française pour la soutenir. Accompagnée ou non, elle devait retrouver Capucine. Mais son entreprise fut de nouveau interrompue ; un auror se tint devant elles, pointant sa baguette menaçante.
D. Azìlis Maewryn
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Je viens de Poudlard
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star : Lucy Kate Hale.
crédit : (c) sur l'avatar.
lettres postées : 15
date d'entrée : 29/04/2013
Posté Ven 3 Mai - 21:53.
J'eus un hoquet de surprise lorsque je reconnus enfin la personne qui m'avait arraché à une chute brutale, c'était l'infirmière de l'école, miss Clarke, comme l'appelaient souvent les élèves. Je n'avais jamais trop passé de temps à ses côtés. Je n'ai jamais été réellement malade, ni mettre briser quelconque os. C'était plutôt positif, si l'on regardait bien. Je sortis de mes pensées en prenant la main que la blonde me tendait. Normalement, ça aurait dû être moi qui avais à l'aider. Je lui étais tombé dessus, tout de même. Je la remerciais d'un hochement de tête, je n'avais jamais été doué en remerciement. J'étais plutôt asociale, enfin, j'étais asociale. La preuve : qui était à mes côtés en cet instant ? Personne, personne à pars d'infirmière de Poudlard, mais tout ça c'était seulement car je lui étais tombé dessus. Idiote, lâche, dégonflée, oui, j'étais tout ça. Et les traits de mon visage qui, lui, était tourné vers elle, témoignaient de ma panique. J'étais sur le point de m'évanouir et pourtant, Merlin sait que je n'avais jamais eu de problème de calme. Mais en ce moment, c'était comme si on me plantait une baguette sous la gorge. C'était dur, compliqué, terrorisant, affolant. Situation affolante, en effet.
Je me concentrai de nouveau sur mon aîné et, alors que j'allais me confondre en excuses, j'entendis une voix s'élever non loin, je tournai la tête. C'était un homme, assez grand, il fallait le dire et ses yeux me fixaient. Je crus comprendre et mon pou s'emballa de plus belle. Allait-elle me livrer à cet homme immonde ? Moi, qui avais toujours pris la précaution de ne pas m'engager dans cette mini-guerre. Moi, qui n'avais choisi aucun parti. Ma tête reprit son profil initiale et à présent, mes yeux verts la fixaient avec intensité, avec angoisse.
Mon coeur rata un battement lorsqu'elle me murmura de partir, de courir et de m'enfuir. Je crut qu'il n'allait jamais repartir. Mes yeux la transpercèrent, leur donnant ainsi toute la reconnaissance que je put. Murmurant un remerciement, je prenais dorénavant mes jambes à mon cou. Je fis volte-face en un temps-record et me mis à courir aussi vite que je pouvais, slalomant entre les corps, telle une furie. La porte s'approchait et je sentis mon coeur se faire de plus en plus léger. J'allais la passer, pouvoir partir, m'enfuir et autres, mais je m'arrêtai, perdue. Je n'avais plus ma baguette, elle avait volé à l'autre bout de la pièce, lorsque j'avais percuté cette femme.
Ma baguette, c'était quelque chose dont j'avais absolument besoin. C'était ma vie, en quelque sorte. C'était tout ce qui pouvait me sauver. Il n'y en aurait pas deux comme elle. Je ne pouvais pas la laisser dans cette pièce, comme ça. Tous les sens en alerte, je retournais au centre de la salle pour pouvoir retrouver mon bien si précieux. Je cherchais, recherchais, retournais tout. Courais, suais, haletais. La retrouver, c'était une question de vie ou de mort.
Alors que j’aperçus ma baguette pas très loin d'une fenêtre, je m'élançais dans cette direction. Totalement rassurée. Je parcouru les quelques mètres qui nous séparait lorsqu'une voix s'éleva sur ma gauche. Rapidement, je me jetai au sol et glissai, entraînée par l'élan de ma chute. Je pris ma baguette par la même occasion et m'arrêtai contre les jambes de quelqu'un.Je me relevais d'un coup et pointa ma baguette sur l'Auror qui me coursait depuis tout à l'heure. La personne que j'avais bousculée avait un instant perdu sa concentration et c'est donc pour cette raison que je lançais un protego.
Georges F. Shakespeare
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star : Daniel Radcliffe
crédit : Hollow Bastion
lettres postées : 409
date d'entrée : 27/08/2011
♦ Nota Bene : passez sur ma fiche, on trouvera bien quelque chose : : sa baguette et son petit carnet à dessin
Posté Ven 3 Mai - 22:03.
Erik avançait en aidant la fille-à-la-nappe à tenir debout, elle semblait assez mal en point. Il lança un sortilège de jambe-en-coton à un mec qui lui barrait la route, sans savoir si il était résistant,neutre, aurore, le pauvre type s’écroula par terre, mais Erik prit tous de même soin de ne pas lui marcher dessus. Il était d’humeur particulièrement sociable aujourd’hui, pour prendre soin d’une inconnue et éviter un gars de se faire piétiner. Ils se rapprochaient de la porte lorsqu’il sentit un sortilège sifflait à son oreille. Il eut juste le temps de se retourner et de lancer un protego en jurant. Ils reprirent leur chemin presque aussitôt, et lui se mit à marmonner dans sa barbe, grognant contre un ministre crétin, contre des résistants un peu trop violents dans l’immédiat là tout de suite, contre la raison stupide qui l’avait poussé à mettre les pieds ici, contre les deux partis adverses qui étaient incapables de régler leur compte discrètement dans leur coin. Non parce que franchement si résistant et ministère se battaient sans qu’il n’y ait aucun innocent autour, ça ne le généraient pas. Mais fallait qu’ils fassent ça dans une pièce bondée, pleine de monde, de nuit. Bref, ça l’arrangeaient pas beaucoup. Ils avancèrent encore. De loin, il aperçut la jeune Earth qui se battait avec quelqu’un. Elle était particulièrement déchainée, dis donc, il n’aurait pas aimé être en face. Il repéra une fille qui était en train de se faire piétiner par les autres. Bon, il était déjà à s’occuper d’une rescapée, il pouvait bien en prendre en charge une deuxième. Alors qu’il se dirigeait vers elle, il vit qu’une jeune femme en chemise rouge s’en chargeait. C’était ça de moins. Il continua sa route et bientôt son chemin fut barrer par un aurore avec un petit sourire sadique de crétin psychopathe. Erik observa la situation. L’aurore barrait aussi la route à la fille en rouge qui s’était occupé de Maria. Mais bon, apparemment elle devait déjà soutenir Maria, alors elle ne pouvait peut-être pas s’occuper de l’aurore. Il prit sa décision très rapidement. Avant de comprendre ce qui lui arrivait, l’aurore se retrouva avec une main en moins. Fauché par la dague d’Erik, plus de main, plus de baguette, plus de magie, c’était fini pour le pauvre type. Erik le poussa sur le côté, et l’aurore s’affala par terre, son moignon pressé contre son torse. Erik préférait cette méthode à un sort de désarmement car une baguette ça se retrouve alors qu’une main ça ne repousse pas. Erik jeta un coup d’œil à Cornélya et haussa les épaules avec un petit sourire, il murmura « de rien » mais avec la cohue environnante elle n’allait surement pas l’entendre, juste voire ses lèvres bougés. Comme il ne tenait pas à rester là et à être identifier comme un résistant, ce qu’il n’était pas, il s’éloigna dans la foule, faisant à peine attention à voir si Beth le suivait ou non. Alors qu’il se rapprochait de la porte, on le bouscula. Il faillit tomber et jura « putain, c’est quoi ce délire ?! », il se retourna baguette en avant, mais en fait la fille venait de créer un protego, sans doute aussi pour lui, et lorsqu’il croisa son regard, elle semblait apeurée plus qu’autre chose. Il abaissa sa baguette pour montrer qu’il ne comptait pas l’envoyer valser à l’autre bout de la salle.
Hamlet Woodcroft
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Je viens de Poudlard
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star : Joshua Dallas
crédit : Sunlight
lettres postées : 14
date d'entrée : 02/05/2013
Posté Ven 3 Mai - 22:20.
Hamlet avait passé le mois de Décembre avec Rosaleen à Durmstrang, bien qu'elle se soit parfois absentée pour voir des amies ... à ce qu'elle disait et, entre nous, il avait préféré la croire que de se poser trop de questions ... et il l'avait donc naturellement suivie à Londres pour la fameuse soirée du 31. Ca pourrait être intéressant de participer de nouveau à l'une de ces soirées mondaines qu'il avait tant côtoyées l'année dernière ... ce qui lui avait valu un coma de 5 mois d'ailleurs mais ne soyons pas rabats joie.
Il avait enfilé un beau costume, mis de l'eau de toilette, et était arrivé à la banque pour cette fameuse soirée. Il ne pensait pas vraiment aux circonstances, aux attaques et affaiblissements de la magie. Il essayait surtout de calmer l'angoisse qui montait peu à peu dans sa poitrine alors que les souvenirs de l'effondrement de Sainte Mangouste revenait a sa mémoire. Il prit un verre, le descendit d'un trait, et desserra son col. On respire, on se détend.
Que toutes les lumières s'éteindre d'un coup ne l'aida pas beaucoup a rester calme, pas plus que de voir sa petite amie s'élancer et lancer des accusations contre le Ministre, et nommer les résistants. Et si on rajoutait une bataille par dessus hum ? Voila, comme ça c'est la bonne grosse panique. Sortez moi de ce cauchemar !
Hamlet tenta de mettre ses pensées noires en veilleuse, et chercha Rosaleen des yeux. Si quelque chose lui arrivait, il en serait malade. De fait, il fendit la foule, à peine attentif aux sorts jetés de part et d'autre par les combattants. Il n'avait qu'une pensée en tête : Rosaleen, et tant pis pour les autres, aussi cynique que puisse être cette pensée.
Il la trouva, mais dans quel état ! A terre, touchée de plein fouet par un sort qu'il reconnu avec horreur comme un doloris, un auror debout en face d'elle la maltraitant ainsi. Si Hamlet était du genre à réfléchir à ses actions, ce n'était manifestement pas pour ce soir. Sans se poser de question, il fonça tête baissée sur l'auror, façon joueur de rugby, et projeta ses 74 kilos de muscles dans les jambes du sorcier, le jetant à terre, assommé. En bon né moldu, il n'avait même pas pensé à utiliser un sort ... comme si ceux ci étaient utiles en ce moment de toute façon. Il se releva en titubant et se précipita vers Rosaleen
- Quels sales enfoirés de merde !
Il n'était pas non plus fan des gros mots d'habitude ... mais pour sa défense, il avait dit cela en danois. Pas sûr que beaucoup de gens présents prennent la peine de traduire.
Micaëla T. Delibes
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Je viens de Beauxbâtons
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date d'entrée : 14/05/2012
Posté Sam 4 Mai - 1:14.
Passer le jour de l'an à Londres, en soi, c'était quelque chose de juste génial. Pourtant, avec tout ce qui s'était passé ces derniers temps, l'euphorie que j'aurais pu ressentir était quelque peu mitigée. D'autant que je n'arrivais toujours pas à déterminer continuellement si ce que je vivais était réel ou rêvé. Retrouver Londres, ce n'était pas forcément qu'une partie de plaisir non plus, d'ailleurs, vu mon dernier passage ici. Des mois avaient passé et pourtant c'était comme si c'était hier. L'humiliation de la course aux livres, l'oppression dans Gringott's. Le souvenir en était ravivé par notre récente recherche de l'artefact où on avait encore trouvé le moyen de se retrouver en situation d'enfermement. Rien qu'à y songer, je frissonnais encore, et pour ça, et pour l'état dans lequel j'avais retrouvé ma cousine.
Noël était une période que j'aimais particulièrement, pourtant, et j'essayais de me raccrocher à ça. Aux lumières et aux décorations des fêtes qui restaient accrochées un peu partout. Et ce soir, aux bougies magiques qui atténuaient l'obscurité, de cet endroit que je n'aimais définitivement pas. J'avais fait des efforts sur la tenue que j'arborais, songeant qu'une occasion pareille demandait certainement une toilette un minimum sophistiquée, mais me demandais finalement une fois sur place si la robe bustier bleu foncé n'était pas de trop. Ne pas y penser, ne pas comparer les styles vestimentaires des autres, et rester concentrée sur le discours censément encourageant du Ministre de la Magie. Pourquoi n'arrivais-je pas vraiment à y croire ? Pourquoi avais-je ce sentiment que, non, ça n'irait pas bien ? Est-ce que je pouvais faire confiance à mon ressenti ou... ?
Le sol qui tremble et les lumières qui s'éteignent, les bougies à terre. Je n'aime pas ça, et je prends le bras de ma cousine, inquiète, visiblement. Les aurors autour de nous assurent encore l'ordre ou tentent de le faire en tout cas. Je n'arrive pourtant pas à me sentir en sécurité. Rosaleen McCardle est invitée, mais dès ses premiers mots, je sens que quelque chose cloche. Des informations ? J'écoutais les noms cités, sans les reconnaître pour la plupart, à part les plus célèbres, dirons-nous. Tout ça ne me plaît pas, et par précaution, j'ai sorti ma baguette, regrettant de ne pas avoir ma ratoune à portée de main que je pourrais caresser pour me rassurer.
Un peu plus loin, se trouvaient d'autres BeauxBâtonniens, mais les événements qui se bousculaient nous empêchaient de les rejoindre. Pourtant... Qu'est-ce que j'aurais aimé être auprès d'eux ! Auprès de lui ! Mon regard ne les quitte pas vraiment comme tout semble partir en vrille, et je vois Jeanne attaquer un Auror, Wade prêt à contre-attaquer à son tour, et McCardle les rejoindre. Ils n'ont pas besoin de moi, c'est la pensée qui me traverse un instant. De toute façon, je suis incapable de traverser la foule pour gagner leur emplacement.
Oui mais voilà, ça ne s'arrête pas là et de nulle part ou plutôt d'un homme typé asiatique que je n'ai pas vu arriver, un incarcerem ligote Jeanne et les baguettes de Wade et la rousse volent. Non... Non non non... Je veux les rejoindre, je veux les aider, mais j'ai à peine le temps de réagir que du feu vient tenter de libérer l'Hestia, et qu'Aubépine, la fille attirée par la Licorne Noire lors de la cérémonie des Jeux Olympiques, récupérer la baguette de l'écossais. Pour la détruire ? Non... Elle ne pouvait pas laisser faire ça et en même temps... Pourquoi ? Pourquoi la rousse faisait-elle ça ? Une autre fille vient en aide aux personnes avoisinantes et je reconnais finalement Evangelyne et son amie Aurore.
Tous les miens sont-ils donc en mauvais posture ? Ou est-ce le cas de tout le monde ? Je ne détaille pas le reste de la salle, à vrai dire, je ne vois qu'une chose, les Aurors censés nous protéger s'en prenne à tout le monde, mais comment déterminer qui est civil et qui ne l'est pas ? Ils ne peuvent le savoir, j'en suis persuadée, et cette propension à ignorer les dommages collatéraux me met hors de moi. Le voir en joue aussi. Et c'est vers eux que je me dirige, en tâchant d'éviter, pour ma part, de faire du mal à qui que ce soit, baguette en main. Quelle bonne idée d'avoir opté pour des ballerines d'ailleurs, qui entravent moins ma course, déjà rendue pénible par la robe que je porte. Et dès lors que la voie me semble libre, c'est ce type asiatique que je vise, celui qui menace Wade.
« Petrificus Totalus ! »
J'ignore qui est Résistant ou qui ne l'est pas, et à vrai dire, c'est le cadet de mes soucis, même si, clairement, si je devais prendre parti, ce serait plutôt de leur côté. Tout ce que je sais, c'est que je ne supporte pas que des innocents puissent être blessés impunément.
Dernière édition par Micaëla T. Delibes le Mar 7 Mai - 1:54, édité 1 fois
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Posté Sam 4 Mai - 4:50.
Elle ne pensait plus, elle souffrait. Allongée sous les débris de la table et écrasée par le poids de l’homme endormi qui devait faire 90 kilos au moins, son souffle se coupait à chaque fois qu’elle essayait de faire un mouvement. Elle n’était pas certaine que ses côtes soient intactes encore ou même ses jambes. Elle avait l’impression que son corps n’était plus là, qu’il ne lui obéirait plus. De ses yeux embués de larme, elle ne voyait plus grand-chose à ce qu’il se passait devant elle. A vrai dire, c’était comme si tout se déroulait au ralenti. Elle n’avait même pas entendu Aurore crier son prénom. Elle pensait à lui. Elle voulait le voir. Elle sentit alors le goût du sang dans sa bouche et lorsqu’elle toussa elle vit des gouttelettes se disperser sur le sol. Tremblante, elle voulut hurler lorsqu’un abrutit immobilisa sa meilleure amie. Pourquoi on les attaquait ? Elles n’avaient pas un rapport franc avec la résistance, elles avaient cherché l’artéfact oui… Mais elles avaient juste eu le courage d’aider leurs amis, pas de sauver la résistance. Tout ce qu’elle voulait, c’était de s’en aller au plus vite d’ici, d’attraper Aurore et de transplaner loin de tous ses dingues. Elle n’était pas prête pour tout ça, elle n’était pas assez forte. Elle… Les larmes coulèrent le long de ses joues alors qu’elle n’arrivait plus bouger, capitulant de plus en plus sous le poids l’écrasant. Elle aurait voulu en flanquer une au pauvre troll qui venait d’agresser Aurore alors qu’elle était déjà à terre et qu’elle ne pouvait pas se défendre. Soudainement, elle sentit que tout était en train de s’alléger. On l’attrapa assez brutalement, elle ne put s’empêcher de gémir. Entre la blessure à sa tête, sa lèvre fendue, son bras qui semblait complètement cassé et tous les bleus, coupures et autres saloperies qui endolorissaient son corps. Cependant, lorsqu’elle reconnut cette autre élève de l’Académie, elle ne put s’empêcher de sourire. Cornélya l’aida grandement en soignant à la va-vite tous ses maux. Sa lèvre ne saignait plus tout comme sa tête mais la douleur restait présente. Un cri lui fut arraché lorsqu’elle sentit son bras se remettre en place et l’attelle qui arriva la soulagea quelque peu. « Merci… mille fois merci… » Elle la vit dépétrifier Aurore et l’aider à se redresser. Malgré son état, Evangeline se précipita sur elle pour l’aider à marcher avec son bras valide. « Faut qu’on parte Aurore… Tant pis pour nos amis, pour la résistance, pour tout…. Je suis pas prête à mourir ici, je veux pas mourir ici….. » Elle était presque en larme en disant ça. Certains avaient choisi leur camps et les conséquences allant avec, elle n’avait rien décidé encore tout comme Aurore, elle se sentait déjà assez traître, elle s’en voulait, elle n’en pouvait plus des mensonges de sa vie. « Qu’est-ce qu’on fait ? » Elle aurait voulu transplaner, mais elle se sentait trop faible pour ça. Elle pensait à lui, elle avait l’impression qu’elle ne pourrait plus jamais le voir…. Son cœur se serra. « Eva !! Aurore !! » Une voix familière venant de plus loin, elles redressèrent leur tête alors que la bataille se déroulait toujours. Jacob était là. Elles n’avaient pas eu de nouvelles de lui depuis qu’il était repartit pour Noël dans sa famille, mais là, il était là. Le trio réuni, ils arriveraient sûrement s’en sortir comme à chaque fois. Mais alors qu’il allait attraper la main d’Aurore, un sortilège ayant ricoché avec violence arriva prêt d’eux. Elles furent projetées un peu plus loin, mais sans trop de dommage. Cependant le cri d’horreur que venait de pousser sa meilleure amie la fit bien vite redescendre sur terre. Elle vit alors… le drame… La fenêtre à leur côté n’avait pas su résister à la déflagration, un éclat assez gros avait volé parmi tant d’autres, se logeant alors dans la poitrine de leur meilleur ami. Il gisait au sol, ses habits tâchés de rouge, les yeux fixant le vide, l’air livide, sans un souffle…. « Jacob… JACOB…. » Elle serrait Aurore contre elle, pétrifiée de douleur toutes les deux. Elle cherchait après quelqu’un qui les aiderait, elle suffoquait. Beauxbâtons venait d’avoir son premier mort dans cette guerre immonde opposant des gosses à des tyrans. Elle retenait sa meilleure amie aussi fort qu’elle le pouvait. Elle savait à quel point Au’ pouvait l’aimer…
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Posté Sam 4 Mai - 6:21.
Pour vouloir créer un Doloris, il faut réellement vouloir que la personne souffre. Il se souvenait des paroles de son professeur à l’université. Il se souvenait de tout ce qu’on lui avait appris. Là-bas, aucun sort n’était vraiment impardonnable hormis celui de la mort. Pour attraper quelqu’un, tous les moyens étaient bons tant qu’on livrait la personne vivante aux autorités pouvant la juger. Cette rouquine venait de salir le Ministère pour lequel il travaillait. Certes peut-être qu’elle n’avait pas tort, il pensait aussi que Pritchard n’était pas sain. Cependant, quiconque irait contre le ministre et le ministère devra subir la justice magique. C’était ainsi, ça avait toujours était ainsi et le temps des aurors superhéros à la Harry Potter était révolu. Le ministère anglais avait toujours été pourri, avec des gueux à sa tête (hormis Kingsley et Sejdic que Julian avait réussi à réellement apprécier bien qu’il n’ait jamais connu le premier juste entendu des récits à son sujet.) Mais tout ceci était-il vraiment juste la faute d’un seul homme ? Il trouvait les anglais bien bêtes à suivre comme des moutons un homme ou deux à chaque fois. C’était à chaque fois pareil. On suit Harry ou on suit Vodemort, on suit Pritchard ou on suit Lockhart. Thadeus n’était pas arrivé là tout seul ni par hasard. Les gens se révoltaient contre quelqu’un qu’on avait aidé à mettre au pouvoir. Et ils en voulaient aux Aurors de suivre leur chef. Au sens de Julian, un auror qui se retournait contre le ministère n’était pas digne d’être à cette place. Dans sa position de traqueur c’était encore plus fondamental. Il devait arrêter les gens pour leur permettre d’être jugé. Il n’était pas là pour tuer bien que ça ne l’aurait pas dérangé, mais torturer et emprisonner était plus grisant malgré tout. Il regardait la rouquine souffrir sous ses assauts. Ses cris, ses larmes ou même ses gémissements n’arrivaient pas le faire s’arrêter, grisé par le pouvoir qu’il avait sur elle. Il dût cependant s’arrêter afin de se protéger d’un stupide jambencotton, il n’avait pas vu qui l’avait lancé, sinon cette personne aurait passé un sale quart d’heure. Il était devenu une cible pour tous ces gosses. Il était le grand vilain qu’on devait abattre. Alors qu’il se tourna à nouveau vers elle pour la ligoter avec un incarcerem afin de la livrer au ministère, il fut attrapé violemment au niveau du bassin et des jambes. A vrai dire, il avait vu l’homme venir, il n’avait juste pas eu le temps de prononcer le moindre sort, voulant trop emprisonner la traîtresse. Il fut plaqué lourdement sur le sol, écrasé quelque peu par le jeune sorcier, assommé sur le coup parce que l’arrière de son crâne avait heurté le carrelage trop durement et qu’une plaie s’était formée. Il se redressa dans un bon agile, à l’affut, prêt à attaquer encore. Les arts martiaux qu’il avait appris en Corée ne l’ayant jamais quittés, il savait être une panthère. Il dérapa afin de faire un croche-pied au sorcier venant de l’attaquer, afin qu’il ne puisse aller aider la rouquine. Il lui lança alors un cracbadabum en plein dans la cuisse, lacérant sa peau qui se découpa instantanément pour se mettre à saigner. Un protégo autour de sa personne, il se tourna vers la jeune femme qui lui avait alors lancé le sort. « On veut jouer ? Je suis partant ! » il attrapa un homme qui l’avait bousculé et le jeta plus loin avec une certaine force, c’est alors qu’il vit les regards que la rouquine et son sauveur avaient l’un pour l’autre. Des amoureux hein ? Un sourire sadique se dessina sur son visage alors qu’il lança des lianes qui vinrent se mettre autour des poignets de l’un et des chevilles de l’autre. Ils voulaient être ensemble ? Azkaban avait de la place pour un couple. Se tournant alors vers la jeune française qui lui avait lancé le sort, il eut un nouveau rictus empreint de sadisme. Levant sa baguette, il la visa avant de lancer un reducto puissant. Reducto qui se retourna malheureusement contre lui et le projeta plusieurs mètres plus loin, le faisait se cogner dans un mur. Un grognement s’échappa de sa gorge alors qu’il reprenait ses esprits avec une lenteur affligeante. Fichu baguette de gnome pourri… Il en avait assez qu’elle ne lui obéisse pas à 100%, elle l’avait choisi non ? Elle se devait de l’écouter. Il avait envie de la briser sur le coup mais se retint et se redressa chancelant. Ce malheureux contretemps lui avait fait perdre tout le monde du regard. Enervé, il en était deux fois plus dangereux malgré la plaie à son crâne et son épaule gauche semblant être luxée vu la douleur qu'il ressentait.
D. Azìlis Maewryn
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Je viens de Poudlard
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lettres postées : 15
date d'entrée : 29/04/2013
Posté Sam 4 Mai - 11:34.
Reconnaissante, je lui avais souri. C'était un peu étrange, il n'avait pas fait grand-chose pour que je sente mon coeur s'affaisser. Mais à présent, voir une baguette se baiser à sa vue, ce n'était pas chose courante, dans cette pièce. Le protego que je venais de faire nous avait été précieux. Je me demandais comment lesAurors pouvaient être de la sorte, moi qui rêvais depuis maintenant l'âge de 12 ans d'en devenir une. Ma mère était-elle comme ça ? Attaquait-elle des adolescents, des jeunes adultes ? Il y avait même des enfants dans la salle. Des gamins de 11 ans. C'était complètement dément. N'avaient-ils pas hontes ? Je baissai ma baguette lorsque l'Auror semblait s'être lassé de nous et était partie plus loin, où l'un de ses chers collègues venait de l'appelait pour embarquer... Rosaleen. Rosaleen et un garçon, que je ne reconnut pas sur le coup. Mais son visage ne m'était pas inconnu. J'avais dû le rencontrer quelques fois. Je tournai ma tête rapidement vers le jeune homme brun que je venais de bousculer et, en lui soufflant une excuse, je lui attrapai le bras. Réflexe que j'avais toujours eu, lorsque la peur bouillonner mes entrailles. J'espérais qu'il pourrait m'aider à faire quelque chose, n'importe quoi, mais Rosaleen était mon amie. Je ne pouvais la laisser aller comme ça, je ne sais où. Sûrement à Azkaban. À cette pensée, ma prise se resserra sur le bras de cet homme que je ne connaissais point. S'il ne m'aidait pas, que ferais-je ? Je n'avais pas le courage, la force d'aller lui retirer ses lianes qui la maintenaient immobile. Rosaleen ne pouvait pas aller en prison, c'était tout simplement impossible.
« Je sais qu'on ne se connaît pas et que vous avez sûrement beaucoup de choses à faire, vous avez surement des amis, des personnes à protéger... Mais s'il vous plaît, aidez-moi. »
Ma voix était coupée, je parlais rapidement, dans la hâte. Mais j'avais tellement besoin d'aide que d'aborder quelqu'un de la sorte ne me paraissait pas fou. De nature timide, je n'aurais jamais pensé qu'un jour je puisse demander de l'aide à un inconnu, mais il ne s'agissait pas de moi, il s'agissait de Rosaleen. Elle était plus importante que moi.
« Mon amie, Rosaleen, est bloquée par des lianes, là-bas. Il faut l'aider, ils vont l'emmener ! Je n'y arriverais pas toute seule. S'il vous plaît. »
Mes yeux étaient suppliants, plongés dans les iris bleutés de cet homme plus âgé que moi. S'il n'acceptait pas, j'allais devoir me débrouiller seule. Quel était le sort, déjà ? J'étais mal barrée.
Gabriel J. Hemingway
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lettres postées : 265
date d'entrée : 31/08/2012
♦ Nota Bene : recherches de liens en tout genre. : vos relations principales ici : ce que vous avez sur vous en ce moment même.
Posté Sam 4 Mai - 12:26.
Il ne savait pas pourquoi il s'était retrouvé à cette soirée. Pour surveiller Earth ? Revoir Louve ? Probablement. Mais il y était maintenant. Il ne pouvait plus s'échapper. Il aller se retrouver au cœur d'une bataille qu'il ne comprenait même pas. Rosaleen monta sur scène, et commença son discours qui allait provoquer une bataille sanglante. Des accusations contre les Résistants. Parmi eux se trouvait Louve. Son amie. Une de ses meilleurs amies. Il se retourna vers la jeune femme, les yeux pleins de questions. Mais il n'eut pas le temps de lui parler, d'aller la voir. Les sorts fusèrent presque instantanément. Il se jeta sur le sol, baguette en main. Lui qui ne savait pas lancer de maléfice. Lui qui était nul en magie. Il allait devoir donner tout ce qu'il avait s'il voulait s'en sortir vivant. Mais il n'était pas seul. Il devait penser pour deux. Earth. Il avait la responsabilité de la protéger. Elle ne pouvait pas mourir ici. Il ne s'en remettrait pas, et son père le tuerait, très certainement.
Gabriel lança un frêle protego autour de lui, afin d'éviter la plupart des sorts lui fonçant dessus. Tout le monde courrait dans tous les sens, paniqué, affolé. Il devait garder son calme. Il n'avait pas le choix s'il voulait la retrouver, et la sortir de là. Mais il se fit bousculer, piétiné. Par terre, il se protégeait tant bien que mal contre ces gens qui n'en avaient rien à faire de sa vie, qui n'hésitaient pas à lui marcher dessus pour sauver leur peau. Il se releva tant bien que mal, se tenant les côtes. Du sang ruisselait sur son visage meurtri. Il ne voyait plus très clair, mais il devait continuer. Un stupéfix siffla à son oreille. Il se retourna. Un auror pointait sa baguette vers lui. Il n'eut le temps de rien faire, si ce n'est de se jeter sous une table. Comment allait-il s'en sortir indemne ? Comment allait-il retrouver Earth dans tout ce bordel ? Il se releva, l'auror avait disparut. Quelqu'un l'avait très certainement éliminé. Il trouna la tête, crois son regard. Cela ne dura que quelques secondes. Ils étaient connectés, reliés. Ils ne s'étaient pas reparlés depuis la dernière fois. Gabriel avait peur d'enfreindre les règles. Ils s'étaient croisés dans une ruelle. Elle l'avait confronté, il avait paniqué. Mais il ne pouvait pas vivre sans sa présence. Non, c'était impossible. Il poussa un ri de terreur quand sa protégée fut propulsé dans les airs.
Il courut vers elle, bousculant tout le monde sur son passage. La jeune fille qui s'en était prise à elle avait reçut son sortilège de plein fouet. Il n'allait sûrement pas l'aider, elle. Il préférait la laisser crever. Elle ne méritait que ça. Il s'accroupit devant Earth, une arme coulant sur sa joue. « Earth, Earth. Écoute moi, garde les yeux ouverts, reste avec moi. » Elle était de plus en plus faible, son sang s'écoulant de sa blessure. Il ne savait pas quoi faire. Il regarda son poignet. Elle portait le bracelet qu'il lui avait offert le jour de Noël, dans cette ruelle. Il ne pouvait pas la laisser partir, il avait trop besoin d'elle. Il se saisit de sa baguette et la pointa sur le flanc de la jeune fille. « Vulnera Samento » Rien. « Vulnera Samento ! » Toujours rien. « Bordel ! VULNERA SAMENTO ! » Une vive lueur sortit de sa baguette, guérissant la jeune fille. Il l'avait fait, il avait réussi. Un sourire idiot traversa son visage, puis son expression se figea, se tordit dans une grimace de douleur. Il s'effondra sur la jeune fille, un sortilège l'ayant frappé de plein fouet, dans le dos.
Georges F. Shakespeare
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date d'entrée : 27/08/2011
♦ Nota Bene : passez sur ma fiche, on trouvera bien quelque chose : : sa baguette et son petit carnet à dessin
Posté Sam 4 Mai - 13:07.
L’aider ? Mais non, ça ne faisait pas parti du tout de son plan de l’aider. Mais bon vu son air affolée, il prit quand même le temps de regarder la personne qu’elle lui désigner dans la foule. A c’était cette rousse, là, celle qui avait foutue le bordel de manière mémorable. Peu enclin à aider quelqu’un qui venait de foutre sa soirée en l’air, il allait refuser lorsqu’un détail lui sauta aux yeux. La jeune qui lui faisait face n’avait pas plus de 18 ans, la rousse qui était ligoté avait peut-être un peu plus, mais ligoté comme elle l’était-elle paraissait bien jeune à son tour. Et c’était lui qui allait se barrer en les abandonnant ? Il avait une vision très particulière de la loyauté, mais il savait tout de même que si ces filles avaient été ces amies, il se serait battu pour elle. Alors, bien qu’elles ne fussent pas, il hocha la tête en direction de Destiny pour lui faire comprendre qu'il allait l'aider. Comme il ne tenait pas à être reconnu en tant qu’Erik Cressey lorsqu’il irait aider la rouquine qui été à l’origine du chaos, il s’infligea rapidement à lui-même un sortilège de métamorphose qui modifia quelque peu son apparence. Ça ne devait pas être terrible car c’était un sortilège qu’il avait appris à faire devant une glace pour rendre le résultat agréable. Il ne se vit pas, mais sentit qu’une barbe avait poussé sur ces joues et avait senti douloureusement son nez se modifier. Il fit ensuite signe à la jeune fille qu’il la suivrait. Ils se déplacèrent tant bien que mal dans la foule. Il avançait lorsqu’il se prit un sortilège dans l’épaule. Il se fit éjecter en avant. La dernière fois qu’il avait volée, il était sous forme d’oiseau grâce à son animagus, et c’était bien plus sympa que cette espèce de vol plané qu’il venait de faire. Il atterrit lourdement à l’autre bout de la pièce, en faisant un roulé boulé qui n’était pas du tout voulu. Sa baguette était restée dans sa main mais sa dague avait disparu. Il jura de tous les noms. Cette dague, c’était à son père, et il y tenait comme à la prunelle de ces yeux ! Le soulagement qu’il ressentit lorsqu’il vit le petit couteau à quelques mètres de lui ne lui permit pas d’oublier la douleur qu’il avait à la cheville. Il venait sans doute de se fouler le pied en tombant, voire pire de la casser. D’un coup d' accio il ramena sa dague à lui, puis s’escrima à réparer sa cheville avec sa baguette pendant que Destiny le rejoignait. Merci les cours de médecine magique de Beauxbâtons ! Il fut bien content d’avoir pris cette option les dernières années. Finalement il se fit une attelle et regarda autour de lui. A quelque centimètre de lui se trouvait une chevelure rousse. Il crut d’abord que c’était Elena et son cœur se serra. Mais rapidement, il vit que ce n’était pas la princesse, mais la fameuse Rosaleen, ligotée, en mauvaise posture. En essayant d’attirer le moins possible l’attention de l’aurore asiatique qui se battait sauvagement en duel avec un autre type, il attira Rosaleen vers lui et défit les liens de la jeune fille avec sa dague avec l’aide de Destiny.Il se remit sur pied, mais la douleur à sa cheville le poignarda. Il vit des petits points noirs dans ses yeux, puis plus rien. Erik bascula en arrière, évanoui. Il avait manifestement sous-estimé sa blessure.
Dernière édition par Erik G. Cressey le Sam 4 Mai - 13:52, édité 1 fois
lors que les chaussures à talon me déchiraient la peau, que le poids des personnes me piétinant me coupait le souffle et que la douleur commençait à devenir si grande que je perdais confiance, quelqu'un vient à mon secours. Je réunis toute la force que j'avais pour découvrir l'identité de mon sauveur qui lançait au même moment un sort pour régénérer mon ongle manquant, je pus distinguer qu'il ne s'agissait non pas d'un sauveur, mais bel et bien d'une sauveuse: Earth. Cette fille que l'on m'avait assigné en tant que correspondante, et que j'avais appris à connaître à travers les années, que j'avais rencontré à plusieurs reprises, et qui, même si elle n'était pas le type habituel de gens avec qui je passais mon temps, était quelqu'un que j'appréciais vraiment. J'eus à peine le temps de la remercier qu'elle fut frappée par un sort, et projetée à quelques mètres de moi, bousculant une demi-douzaine de gens sur son passage. Le temps de que je reprenne mes esprits, quelqu'un était déjà en train de prendre soin d'elle, un garçon. Cela ne devait pas être son petit ami, elle ne m'en avait jamais parlé, mais son visage me disait quelque chose. Alors que je me faisais cette réflexion, ce dernier fut lui même projeté une dizaine de mètres plus loin par un autre sort, violent visiblement. Il semblait perdre conscience, et j'accourais vers la jeune fille d'abord, afin de la relever.
De toute évidence, elle avait plus d'expérience que moi, avait terminé ses études: elle devrait savoir quoi faire pour l'aider à son tour. Je lui lançais pour la réveiller aussi vite que possible du choc qu'elle avait pris: "Earth, bouge! Ton ami vient d'être touché! On fait quoi?" Je me retournai afin d'identifier la personne qui avait lancé le sort à l'encontre du jeune homme que je ne connaissais pas. Un homme, la haine dans le regard, scrutait avec fierté ce qu'il venait d'accomplir sur le jeune homme. J'ignorai si ce que j'allais faire fonctionnerait, mais les amis de mes amis étaient mes amis, alors j'attrapais ma baguette, et criait de toutes mes forces l'incantation du sort que je souhaitais lancer. "Expelliarmus !" Avec une violence qui ne me ressemblait pas, la baguette du sorcier s'envola à des dizaines de mètres de lui, et ce fut sans attendre que je lançais mon prochain sort, en tentant de réunir tout mon courage et toute ma volonté, dessinant un crochet parfait avec ma baguette pour rendre le sort à 100% fiable: "PETRIFICUS TOTALUUUS !" Alors que le sort faisait magnifiquement effet, que l'homme se vit projeter à une vitesse fulgurante de là où il se trouvait initialement, et qu'il ne donna plus l'impression de bouger, je tentais de retrouver mon souffle et me retournais vers Earth & Gabriel, je vis que la jeune fille était penchée sur lui. J'ignorais encore s'il était encore en vie, si elle avait réussi à l'aider ou s'il était parti, mais j'avais l'impression de marcher au ralenti vers eux, alors que des sorts de toutes les couleurs jaillissaient autour de moi, et que le reste du monde semblait évoluer à mille à l'heure. Je ne savais pas encore ce qui m'attendait alors que je me rapprochais de plus en plus des deux jeunes gens. J'espérais le meilleur, mais j'imaginais le pire...
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Posté Sam 4 Mai - 14:41.
greatness dies, unsung and lost, invisible to history.
La jeune fille qui m’avait jeté le sort m’en relança un qui ne m’atteignit pas. Je ris d’un rire amer mais je me sentais faiblir au fil des secondes qui passaient. Je regardais ma plaie. Trop de sang coulait, beaucoup trop de sang, beaucoup trop rapidement. Je cherchais Marie pour voir si elle était en sécurité mais je ne la vis pas. Mes yeux se fermaient, j’étais fatiguée soudainement. Je voulais dormir, me reposer, avoir du repos pour reprendre des forces. Je luttais pour rester éveillée. Je savais que je ne devais pas fermer les yeux et me laisser aller. Et puis, je le vis arriver. Gabriel. Celui qui m’avait déjà protégée une fois depuis la rentrée. Il s’agenouilla devant moi, il pleurait. J’essuyais la larme qui coulait sur sa joue. Je voulais lui dire de ne pas pleurer mais je n’arrivais même pas à parler. J’étais fatiguée, j’avais envie de dormir. Mes yeux papillonnaient sous mes efforts peu convaincants de les garder ouverts. « Earth, Earth. Écoute moi, garde les yeux ouverts, reste avec moi. » J’avais envie de lui répondre, de lui dire que j’essayais mais je n’y arrivais pas. Ca me faisait mal au cœur de le voir comme ça. Je repensais à ce jour où il m’avait offert mon cadeau de Noël, ce magnifique bracelet que je ne quittais plus. C’était bizarre à dire mais, il comptait pour moi malgré tout. Je commençais à m’enfoncer dans le noir de l’inconscience sous le poids de cette fatigue qui ne me quittait plus. Je l’entendais s’énerver, je l’entendais essayer de lancer ce sort, j’espérais qu’il y arriverait mais, les bruits autour ne devenaient que faible bruit comme si j’avais du coton dans les oreilles. Et puis finalement, je me sentis revenir. Je reprenais enfin connaissance et vis qu’il était heureux d’y être arrivé avant de le voir se pétrifier et tomber sur moi. J’eus un cri d’effroi mais je n’arrivais pas à bouger. J’étais paralysée par la peur.
Marie courra alors vers moi et me fit réagir. « Earth, bouge! Ton ami vient d'être touché! On fait quoi? » Elle avait raison, je devais faire quelque chose. « Occupes-toi du fumier qui a fait ça, je m’occupe de Gabriel. » Je me dirigeais vers Gabriel et cherchais où il avait été touché. Je vis alors la plaie dans son dos. C’était horrible à voir, il y avait du sang partout et sa peau était dans un état des plus déplorables. Je lui lançais le sort de Vulnera Samento qui fonctionna immédiatement avant de le retourner. « Gabriel, réveilles-toi ! Allez…reviens avec nous je t’en supplie ! » Je lui tapotais gentiment la joue pour le faire revenir à lui. Un sort s’écrasa non loin de ma tête contre un objet. Je relevai mon regard vers la personne qui venait de le lancer. Si un regard pouvait tuer, il serait déjà mort. Ni une ni deux, je répliquais avec un Petrificus Totalus non sans lui avoir lancer toutes sortes de noms d’oiseaux tous plus violents les uns des autres. Marie revint vers nous et Gabriel commença à reprendre connaissance. Enfin. Je fus soulagée. J’ai cru pendant un moment qu’il m’avait abandonné. Je lui souris. « Rebienvenue parmi nous. » Et je l'aidais à se relever. Une fois fait, je regardais autour de moi. C'était un beau bazar. Nous devions sortir de là et au plus vite. « Partons d'ici, ça devient trop dangereux. »
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Posté Sam 4 Mai - 16:14.
Réajustant son costume bleu marine qui lui allait parfaitement, Eric essayait de se frayer un chemin parmi la foule, attendant que la "fête" commence. Il cherchait des yeux Marie, qu'il avait prévu de retrouver ici mais il y avait bien trop monde, il commençait à s'inquiéter. Ses yeux se baladaient de tous les côtés, de personne en personne quand soudain le silence se fit et quelqu'un prit la parole. Il s'agissait du ministre qui faisait son discours, comme à chaque fois qu'un grand évènement se déroulait. Le jeune sorcier s'était arrêté, écoutant ce qu'il avait à dire. Lorsqu'il eut terminé, il joignit ses deux mains afin d'applaudir, comme tout le monde. Cependant ce moment de bonheur ne dura qu'un instant, en effet les bougies s'éteignirent, plongeant ainsi la salle et ses invités dans le noir, le cauchemar ne faisait que commencer. Alors que qu'il tentait d'attraper sa baguette dans la poche de son pantalon, une voix s'éleva, cette fois féminine, et cela ne fit qu'empirer les choses.
Sans aucune raison - ou peut-être qu'il y en avait une mais allez savoir laquelle - des sorts fusèrent de partout, plus qu'une chose importait aux yeux d'Eric : retrouver Marie. Il ne savait pas où elle se trouvait mais scrutait des yeux la salle à sa recherche, évitant par la même occasion plusieurs éclairs de couleur différente. Il ne savait même pas quelle robe elle avait prévu de porter, alors ça n'arrangeait rien. Soudain sa vison se troubla, il reconnu Gabriel. S'avançant vers lui, il n’eut pas le temps d'arriver jusqu'à lui que son frère s'effondra non pas au sol mais sur une fille qu' Eric ne connaissait pas. Oubliant tout autour de lui, le Hemingway s'élança dans sa direction. Au même moment il reconnu une voix, la seule voix que qu'il voulait entendre en ce moment même : Marie. Elle était là, devant lui, il venait de tomber nez à nez avec elle. Pourtant aucun sourire ne vint illuminer son visage, non. Sa petite-amie était salement amochée et il n'avait rien fait pour l'aider. Il n'était pas avec elle pour la protéger. Passant une main sur son visage, il la regardait droit dans les yeux. "Marie... " Une voix retentit et Eric se retourna, tenant Marie par la main afin de ne pas la perdre. Gabriel avait ouvert les yeux, grâce à cette fille visiblement. Tout allait trop vite, le jeune sorcier ne comprenait pas ce qu'il se passait mais il fallait agir et vite, avant que l'un d'entre eux ne puisse plus jamais ouvrir les yeux. "Gabriel, tu es là toi aussi. " La fille qui se trouvait à ses côtés devait être Earth, c'était évident. "Il faut bouger maintenant !" Jetant un dernier regard à son frère, il leur adressa un signe avant de se retourner, tirant Marie à ses côtés, premier objectif : la mettre en sécurité.
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B. Solomonia Marcovic
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Je viens de Durmstrang
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star : Nina Dobrev
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date d'entrée : 02/05/2010
Posté Sam 4 Mai - 16:41.
« 'Cause though the truth may vary, this ship will carry our bodies safe to shore »
La douleur était insupportable. C'était ça le plus dur, d'essayer de se dire qu'il fallait oublier la souffrance, qu'il fallait oublier l'odeur du sang qui coulait le long de mon bras. Peu importe qu'il connaisse mon visage. Peu importe qu'il connaisse mon nom. Je m'en fichais. L'auror était plus que tenace, et c'est à ce moment là que je fis mon choix. Je devais choisir entre me battre ou abandonner. Et j'empêchais toujours January de passer avec force, parce que quoi qu'il arrive, je refusais de la voir disparaître.
Je lançais un sort doloris en direction de l'auror. C'est à ce moment là que je signais mon arrêt de mort, que je signais totalement pour cette guerre dans laquelle je m'étais engagée. Parce que quoi qu'il arrive, je savais que je n'avais plus rien à perdre. J'espérais tellement qu'un jour, il n'y aurait plus de peur. Plus de honte. simplement la vérité la plus pure qu'il soit. La vérité nue, sans jeux, et sans masques. Mais cette fois-ci, je réalisais qu'il n'y aurait pas de retour en arrière. Que quoi qu'il arrive, quelque soit le moment, je disparaitrais à cause de cette guerre. Et c'était ça, le plus dur à accepter. Savoir qu'au fond, nous nous battions pour une cause déjà perdue.
Et quoi qu'il arrive, personne n'abandonnerait. Parce qu'on avait tous une raison d'être là. On avait tous une raison de saigner pour notre pays, pour nos amis, pour l'honneur, pour tout ce qui restait de bon dans le monde.
Je repris mon souffle rapidement avant d'entraîner January loin de l'auror qui continuait à souffrir. Je savais que je paierais pour ça, à un moment ou à un autre.
Au loin, je remarquai Rosaleen à terre, en train de hurler. Je me dirigeais vers elle à coup de pas rapides, me préparant à attaquer l'auror par derrière à l'aide d'un sortilège puissant. « Sectusempra ! » il fut projeté en arrière par la force du sortilège, et je m'approchais rapidement de la jeune rousse, pour lui venir en aide. Ma tête tournait de plus en plus.
« Tu peux te relever ? » Je la regardai de haut en bas, pour vérifier qu'elle allait bien, avant de me retourner pour voir si January était derrière moi.
Dernière édition par B. Solomonia Marcovic le Sam 4 Mai - 16:45, édité 1 fois
D. Azìlis Maewryn
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Je viens de Poudlard
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crédit : (c) sur l'avatar.
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date d'entrée : 29/04/2013
Posté Sam 4 Mai - 16:43.
Je lui avais sourit, car il avait accepté. Car il ne me connaissait pas et qu'il mettait en danger sa vie pour m'aider, pour nous aider, alors que Rosaleen avait engendré tout ça. Toute cette pagaille. Je le regardais se métamorphoser en silence. Je n'avais jamais été douée pour la métamorphose. J'aurais sûrement dû écouter plus attentivement, en cours, mais je m'étais toujours contentée de faire le strict minimum. Aujourd'hui, ça me portait préjudice. Comme tout ce que je n'avais pas fait dans ma vie. Ma mère m'avait toujours répété qu'il valait mieux avoir des remords que des regrets, et je lui avais toujours répondus en riant. N'empêche qu'elle avait raison et, maintenant que je l'avouais enfin, je ne pouvais plus lui dire.
« Merci »
C'était tout ce que j'avais réussi à lui dire, la voix tremblante. L’excitation remontait en moi crescendo et la seule chose à laquelle je pensais en ce moment, c'était de sauver la rousse. Rosaleen avait toujours été là pour moi et à présent je devais lui rendre la pareil. De plus, que ferais-je, sans l'universitaire ? Sûrement rien. À qui parlerais-je ? Je ne sais point. L'égoïsme né, c'était moi. Je pensais aux répercussions que ça allait avoir sur ma vie, alors qu'elle risquait d'aller en prison. J'étais vraiment idiote. Il avança et je le suivais, avec la même rapidité, je courais mais mon air me manquait et j'avais un point de côté. Cette pièce, je l'avais faits en large, en longue et en travers, pendant ces dernières minutes. Tout c'était enchaîné si rapidement, que je n'avais rien vu venir. Je m'étais laissé porter par cette folie et je devenais démente. Un sort me frôla le nez et, alors que j'allais crier pour prévenir le brun qui n'était qu'à quelques centimètres de moi, le sort le frappa en plein dans son épaule et l'éjecta en avant. Au lieu de le regarder s’écraser comme une débutante, ce que j'étais, je pris mon courage à deux mains et me tourna vers l'Auror qui lui avait porté ce sort. Baguette en main, sourcils froncés, je m'exclamais alors :
« Pétrificus Totalus »
Sort de saucisson. Simple, mais efficace. Maintenant que l'Auror était au d'état de nous nuire, je cherchai Erik des yeux et le trouvai, à l'autre bout de la pièce. Il n'était pas très loin de Rosaleen. Je me dirigeais donc vers lui, reprenant ma course là où je l'avais suspendu. Les cris de nombreuses personnes me venaient aux oreilles, mais je pris soin de les écarter. Seul le jeune homme par terre comptait en cet instant. Aussi, je le rejoignis au bout de deux minutes. Il était au sol et s'attelait à une tâche dont j'ignorais le résultat. Tout ce que je comprenais c'était qu'il avait mal. Son visage exprimait de temps à autre des grimaces alors, je regardais sa cheville. Une attelle avait pris place sur cette dernière et je compris alors qu'il s'était cassé ou foulé la cheville. Je l'aidai à se relever.
« Tout va bien ? »
Lui demandais-je alors qu'il foulait les alentours des lieux, posant à présent ses yeux sur Rosaleen. Rosaleen, son but. Avec Erik, je me dirigeais donc vers le couple et alors que l'homme défaisait les liens de la rousse, je m'attelais à défaire ceux de son ami, amant ou autres, que je semblais connaître, à l'aide de ma baguette. Mon soulagement fut à son apogée lorsque cette tortueuse tâche se finit, sans aucun problème. Je souriais à mon amie, heureuse de la voir libérée.
« Tu as toujours la capacité de te foutre dans la merde, Rosaleen. Je pensais que les derniers mois t'avaient servi de leçon... Ne restons pas là. Ou du moins, fais comme tu veux, je ne compte pas rester là à attendre de me faire tuer. Il paraît qu'il y a eu un mort. »
J'achevais ma phrase avec une légère grimace. D'un côté, je ne pouvais m'empêcher de me dire que, c'était légèrement de la faute à Rosaleen. Non pas qu'elle ait voulu ça, mais c'était tout de même elle qui avait lancé cette bataille. Oh, et puis, c'était idiot. Cette guerre était là et ce n'était pas de sa faute. Alors que le sauveur de mon amie, celui qui venait de me venir en aide se remit sur pied, je le vis tournoyé des yeux et tomber. D'abord, je regardai s'il n'avait pas reçu un sort, mais personne n'avait les yeux ou la baguette levée vers nous. Je me dépêchai donc de tomber à genoux à ses côtés. Il m'avait aidé, à moi d'en faire de même. Je ne savais pas trop quoi faire sur le coup et je décidai donc de relever légèrement sa tête, pour vérifié s'il ne s'était pas fait mal en tombant. Il ne saignait pas, aucune plaît n'était apparente. Je pris tout de même le soin de lui infliger un sortilège dans le but de lui guérir ses blessures mais rien n'avait changé. De mes yeux, je scrutai la salle et aperçu, pas très loin, une longue table qui devait faire plus d'un mètre cinquante. Alors que Rosaleen et Hamlet étaient occupés à s'aider mutuellement contre des Aurors, je tirais Erik avec difficulté jusqu'à cette table. À ma grande surprise, il y avait un écart non détectable entre le mur et l'imposant meuble. Car oui, ce n'était pas une table, mais plutôt un garde mangé où de nombreuses bouteilles étaient alignés sur plusieurs étages. Je libérai l'étagère à même le sol de toutes ses bouteilles. Les jetant par ci, par là. À présent, l'espace était assez grand pour pouvoir y faire passer le corps inerte d'Erik. Je n'avais pas peur, parce que je savais qu'il n'était pas mort. Et le laisser sur le champ de bataille sans aucune protection aurait été de la folie. Je le glissai donc entre le sol et la planche. Il n'était pas très grand, ce qui lui permit de rentrer en entier. Cependant, il restait distinguable, si quelqu'un décider de venir ici. Je levai les yeux et vit la nappe blanche qui était posée sur la surface plate du meuble. Je la tirai et la fis descendre, jusqu'à ce qu'Erik disparaisse complètement en dessous. Je soupirai de soulagement et resta assise. D'ici, personne ne pouvait me voir. Je m'adossai contre la paroi fraîche du mur et pointai ma baguette sur le tissu blanc, qui cachait Erik. Dans cette direction, je murmurais, assez fort pour que cela marche.
Heureusement que les sortilèges étaient la matière dans laquelle j’excellais le plus. Je sortis de ma cachette, lançant un dernier regard en arrière. Valait mieux qu'il ne soit pas claustrophobe
C’était la panique dans la pièce. Tout le monde criait, tout le monde courait partout dans la pièce pour pouvoir s’en sortir indemne. Les aurors autour de l’artefact de Londres faisaient preuve d’une grande vigilance repoussant du mieux qu’ils pouvaient les assaillants essayant de s’en approcher. D’ailleurs, certains aurors ont finit par capturer des résistants et les ont emmené loin de cette pièce, loin de ce chaos, loin des autres résistants qui allaient tenter de les aider. Plusieurs sorts fusèrent. Sergeï M. Levine débuta les hostilités en lançant un stupéfix sur un auror. Il fut touché à son tour par un sectumsempra, première riposte du côté du ministère.
Mais les forces du côté de Pritchard sont plus fortes et plus puissantes et les résistants voient leurs chances d’en sortir vainqueur de plus en plus minces. Après tout, la résistance était principalement composée d’élèves alors face à des employés du ministère, il y avait peu de chances qu’ils remportent la bataille. Et puis, au milieu de ce chaos, le polynectar prit avant la célébration par certains résistants commençait à perdre de son effet et certains visages finirent par être totalement démasqués. Les aurors se concentrèrent alors un peu plus sur eux afin de les attraper et de les stopper. Le sol se mit à trembler mais cette fois, de manière plus puissante, plus violente. Les quelques décorations au mur tombaient et se brisaient. Certains sorciers furent même déséquilibrés par l’intensité des secousses et la panique reprit de plus belle. Julian C. Lee utilisa un Reducto qui ricocha sur lui et l’envoya à l’autre bout de la pièce. Earth C. Scott lança un Petrificus Totalus qui n’eut pour effet que de paralyser un seul côté de son adversaire. Enfin, Destiny Mc Gregor se servit d’un Fianto Duri qui n’eut aucun effet combiné aux autres sortlilèges. Des sorts voient aussi leurs effets amplifiés comme l’incarcerem et l’expelliarmus devenus donc plus puissants et ravageurs.
Le staff
January D. Lockhart
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J'ai un autre job
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star : Jennifer Lawrence
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date d'entrée : 01/03/2010
Posté Sam 4 Mai - 18:05.
Je ne voulais pas être celle qui oubliait l'amitié. Je ne voulais pas être celle qui oubliait ceux sans qui elle ne serait pas en vie aujourd'hui. Je ne voulais pas faire partie de ces personnes qui se cachaient derrière des excuses pour légitimer chacun de leurs actes. Je n'étais pas prête à me dire que c'était une nécessité. Que j'allais devoir devenir comme ça. Oublier les autres et ne penser qu'au but qui nous unissait. Solomonia avait réussi à me rejoindre, mais elle se battait à présent avec un auror. Et moi, j'avais dû cacher ma baguette pour plus de crédibilité. Le problème, quand on déclare une guerre, c'est qu'on n'est jamais sûr de la tournure que vont prendre les choses. On lance des paris en prétendant qu'on va gagner. Mais on oublie que c'est plus qu'une histoire personnelle. On oublie toutes les vies qui sont en jeu.
J'attendais le bon moment. Le bon moment pour m'enfuir. Parce qu'elle ne me lâchait pas du regard. Ce n'est que lorsqu'elle a vu Rosaleen que j'ai compris. Là. C'était là, maintenant, que je pouvais y aller. Alors j'avais tourné les talons. J'avais arrêté de regarder le déluge autour de moi. Le tourbillon qui s'emparait de la salle. J'avais arrêté de laisser le chaos m'entraîner. Ca faisait mal de se dire que tout ça, c'était à cause de moi. Que les blessés, les morts... Leur sang coulerait sur mes mains. J'ai arrêté de regarder leur visage. J'ai arrêté de chercher les regards. Je me suis mise à courir. A me faufiler sous les tables. Ma baguette était cachée dans un couloir. Et il fallait que je l'atteigne. Sans ça, je ne servais à rien.
Je ne voulais pas être celle qui oubliait l'amitié. Mais il fallait que j'agisse. Alors j'ai quitté la salle de bal. J'ai lancé un dernier regard à Rosaleen qui semblait en mauvaise posture. Mais je ne pouvais plus l'aider. Je ne pouvais plus aider personne. Il fallait que j'accomplisse ma mission. Et je ne pouvais plus me servir de mes sentiments pour lutter. Elle saurait quoi faire.
La porte se ferma derrière moi. J'avais peur de ce qui se passerait en mon absence. J'avais peur que la salle de bal devienne un tombeau. J'avais peur de tout ce que je pouvais perdre. Parce que tout n'était plus qu'une question de chance. Tout n'était plus qu'une question de temps. J'arrivais enfin jusqu'à ma baguette. C'est là que je compris que je n'étais pas seule.
« On se bat ». Son ton était sans appel, nous devions nous battre. Il était trop tard, de toute façon, en lançant ce sort j'avais décidé pour nous deux. Avant que nous puissions véritablement entrer dans le vif de l'action, Rosaleen s'approcha vers nous. En d'autres circonstances, j'aurais été absolument ravie de la revoir, mais ce soir, la peur prenait dessus sur tout le reste. Ce soir, je ne pouvais pas me réjouir de retrouver une amie que je n'avais pas vue depuis deux ans. Ce soir, je ne pouvais pas profiter librement de quoique ce soit. Ce soir, il fallait tout oublier et se concentrer sur nos vies. Nos vies, celles des autres, et ce qui nous semblait juste. Elle nous demanda de la suivre, et j'obéis sans réfléchir. Je ne connaissais January que de nom, et je n'avais jamais entendu parler de ce Humphray. Enfin, peut-être que si, mais je l'avais oublié. Peu importe, si cela pouvait nous aider, je voulais bien retrouver ces personnes à qui elle faisait apparemment confiance. Puisque moi, je lui faisais confiance, à elle. Je lui souris. « Allons y alors. »
Alors qu'elle s'élançait dans la salle, Wade et moi derrière elle, un homme s'approcha de nous. Avant même que je me demande si c'était un résistant, un pauvre innocent ou un auror, il leva sa baguette. En quelques fractions de secondes, je me retrouvai sur le sol, solidement ligotée et incapable de faire un geste. L'homme n'était donc certainement pas de notre côté, d'autant plus qu'il s'empressa de faire voler les baguettes de Wade et Rosaleen. Je ne pouvais plus rien faire, même pas bouger un doigt. Pour tout dire, j'avais même du mal à respirer, tant les lianes étaient serrées. Je ne pouvais pas tourner la tête, je ne voyais donc que le plafond, et les sorts qui fusaient. Parfois, quelques objets volaient et passaient au-dessus de moi. Je ne pus pas voir à qui je devais ça, mais soudain, les lianes qui m'emprisonnaient prirent feu. Bientôt, Wade m'aida à défaire mes liens, ainsi moins résistants, pendant que l'auror s'acharnait sur Rosaleen. Je ne pus retenir une grimace lorsque j'entendis les cris de mon amie, encore et encore. Je n'osais même pas imaginer ce qu'il lui faisait endurer.
Je me relevai, ma baguette dans la main, ne sachant que faire. A chaque fois que je voyais quelqu'un qui pourrait avoir besoin d'aide, une autre personne accourait et l'aidait avant que je n'ai pu faire quoique ce soit. Je vis dans un état second une jeune fille s'approcher de Wade et lui parler à l'oreille, tout en plaçant son pied juste au-dessus de sa baguette. J'aperçus une fille brune, portant une robe noire toute simple, gravement blessée, toujours une baguette à la main. Je faillis lever ma baguette pour la guérir, mais, au dernier moment, le doute m'en empêcha : et si un résistant l'avait blessée ? Et si elle était contre nous, elle aussi ? Et si, une fois remise sur pied, elle s'empressait de nous ligoter pour nous livrer aux aurors ? Voilà à quoi on en était réduit : ne pas faire confiance aux autres humains au point de ne pas les aider. Je ne pus pas empêcher une larme de couler sur ma joue en faisant ce constat. A partir de maintenant, nous ne pouvions plus croire personne.
Tout s'enchaîna tellement vite. Un homme fondit sur l'auror qui nous menaçait et torturait Rosaleen, ce qui entraîna une sorte de duel entre les deux sorciers. Avant que je puisse me précipiter vers Rosaleen pour l'aider, un autre homme arriva et défit ses liens. Il s'évanouit presque immédiatement, et une fille de mon âge, qui connaissait également Rosaleen apparemment, l'emporta à l'abri du carnage. Les personnes arrivaient et repartaient, je n'arrivais plus à suivre. Nous étions de plus en plus nombreux autour de Rosaleen et, bientôt, une nouvelle fille arriva. Je la reconnus : Rosaleen l'avait désignée lors de son discours. Solomnia quelque chose. Elle aussi, elle était blessée, du sang coulait en continu le long de son bras. Elle, je pouvais l'aider. Elle était de notre côté et ne se retournerait donc pas contre nous. Soulagée d'être enfin utile, je lançai un « Vulnera Samento » pour refermer ses plaies. Je me tournai ensuite vers celle que j'avais promis de suivre : « Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? »
Je n'eus pas le temps d'écouter la réponse, car des violentes secousses me firent perdre l'équilibre. Le sol tremblait comme jamais. Les décorations tombaient comme les feuilles d'un arbre en automne. J'avais perdu ma baguette dans ma chute, et la cherchai donc autour de moi, en étant toujours un peu sonnée par le choc. Et puis, je ne sais pas pourquoi, peut-être était-ce une question d'instinct, de pressentiment, mais je levai la tête. Oui, je levai la tête, juste assez tôt pour voir le grand lustre en cristal se décrocher et tomber, droit sur nous. Droit sur moi, incapable de me protéger, juste bonne à fermer les yeux. Juste bonne à attendre.
Dernière édition par Jeanne Brosac le Sam 4 Mai - 21:08, édité 1 fois
Cornélya H. de Maupou
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Je viens de Beauxbâtons
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crédit : (c) mindful
lettres postées : 20
date d'entrée : 03/05/2013
Posté Sam 4 Mai - 20:15.
Avec son sourire carnassier, l'auror était prêt à s'en prendre à la française et à la blessée. Et pourtant, tout ce que voulait faire Cornélya, c'était de retrouver Capucine et de repartir d'ici le plus vite possible. Certes, elle méprisait l'actuel Premier Ministre de la Dissolution de l'OVS, ainsi que la fuite de son père, mais elle ne voulait surtout pas provoquer plus de problèmes qu'elle en avait déjà. Même si soutenir la Résistance lui paraissait fort tentant, Cornélya ne cessait de penser à Capucine, qui devait être morte de trouille.
Comment pouvait-elle penser à tout cela alors qu'un auror se tenait en face d'eux. Et dont sa main venait de tomber subitement, coupé à la dague par Erik. La jeune fille laissa pousser un petit cri de surprise. Elle ne put entendre ce qu'il disait, mais elle crut lire dans ses lèvre un « de rien. » Avec sa blessée sur les bras, Cornélya tenta de rechercher sa soeur .
Tout devint chaos. Elle vit un de ses camarades tuer par un morceau de verre, des résistants se faire attraper et des sorts lancer à tout-va. Sa blessée reprit conscience et se dégagea de la française. C'est alors que le sol se mit à trembler. La terreur de Corny s'amplifia comme les secousses. Et dans la cohue, elle entendit les cris de Capucine. D'instinct, elle se jeta à terre et se mit à marcher à quatre pattes. Sous une table, Cornélya aperçut la cadette de la famille, prostrée, pleurant de toutes les larmes de son corps. « Viens ici, ma chérie, je suis là maintenant ! » Capucine se précipita vers sa grande soeur et se blottit contre elle en mode koala. Se relevant, elle vit que Esfir avait disparu. C'est alors qu'elle se dirigea vers le premier auror qu'elle croisa ; « Je suis Cornélya de Maupou, mon frère Sebastian travaille au Ministère de votre pays. Je vous en supplie, aidez ma soeur et moi à sortir d'ici ! »
Jeremiah Van Tassel
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Je viens de Poudlard
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lettres postées : 3
date d'entrée : 03/05/2013
Posté Sam 4 Mai - 20:48.
Lorsque Jeremiah Van Tassel était monté dans le Poudlard Express en pensant que quelque chose de louche se préparait, il espérait sincèrement se tromper. Mais, bien entendu, la réalité lui avait démontré qu'il avait eu raison de s'inquiéter. Une attaque par des détraqueurs, ça n'était pas vraiment une promenade de santé. Et si seulement il avait pu penser que la soirée où il se trouvait à présent allait mieux se passer. Il n'était pas idiot et connaissait assez bien les risques de ce genre de soirée. Il avait donc passée le début de la soirée tendu, sur ses gardes, à lancer des regards furtifs pour savoir où se trouvaient ses élèves, ses amis ... juste au cas où.
Il commençait sérieusement à détester Thadéus Pritchard. Tout cela sentait mauvais, avec ces artefacts sortis de nulle part et ces grands soirées d'auto célébration. Jey était content de ne plus être auror et de ne plus être à ses ordres. Non, franchement, il ne fut pas étonné lorsque les lumières s'éteignirent. Inquiet pour la suite, certes, mais pas surpris. Il le fut plus en revanche en voyant Rosaleen s'avancer et discourir. Il ne la reconnaissait plus. Son amie, d'ordinaire enjouée, était si pâle. Il ne comprenait pas bien ce qu'elle venait faire là, et les mots qu'elle prononça lui parurent étrangers. Il n'eu pas le temps de vraiment y réfléchir car tout se précipita autour de lui.
Il avait été auror, et devait allégeance au Ministère ... en théorie ... mais quasiment tous ses amis commençaient a se battre avec les résistants sous ses yeux. Et en y réfléchissant, la dernière fois qu'il avait exécuté un ordre contraire à ses principes pour le compte du Ministère, il avait démissionné juste après. N'était il pas temps d'arrêter d'obéir aveuglément ? Il sortit sa baguette, et s'élança dans la mêlée. Enfin, pas tout de suite ... d'abord, il évita un sort lancé dans sa direction grâce à l'aide inopinée d'une vieille connaissance.
STRONZO ! Ca sert à quoi d'être auror si tu peux pas protéger ton cul ?
Il eu à peine la force de sourire à son camarade de malfaisances de Poudlard, Pio da Braccio, qu'ils s'élancèrent tout deux vers l'action. Ils avaient manifestement décidés tous les deux de prendre part à la résistance puisqu'il vit l'italien viser impunément des aurors. Depuis que Sejdic était HS, il savait qu'il était en froid avec le Ministère. Ils lancèrent quelques sorts, plus ou moins bien reçus par leurs cibles, avant de se faire secouer par une nouvelle secousse, très violente, qui les laissa désorientés un moment. Et puis on repart.
Ils se précipitèrent sur un jeune résistant, menacé par un auror ... un grand black que Jey reconnu comme ayant passé son examen d'entrée en même temps que lui. Son cœur se serra. Il passa outre et le visa d'un expeliarmus bien sentit tandis que Pio ... fidèle à lui même ... loupa son sort et mit le feu à l'une des jolies draperies aux armes du Ministère. Oups ... au oins son égo méridional pourrait mettre ce ratage sur le compte des dérèglements magiques !