ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Posté Dim 18 Sep - 1:53.
it's out of love…
● STATUT DU SUJET : privé ● NOM DES PARTICIPANTS : La famille Tokariev au grand complet (mère, sœur, beau-frère, Avdotia + et autres membres de la famille) + Niels Werner en special guest ● DATE : 5 avril 2056 ● HEURE : 10h00 ● METEO : Temps frais, brise matinale, mais les fleurs des champs ont commencé à éclore et l'air n'est pas trop froid. La Russie, dans un printemps qui arrive lentement. ● NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : 008, je crois. — puissance ● NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : intrigue 007 — destruction, horreur & manipulation. (que du bonheur en perspective) ● INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : We'll be fine, thank you. On enterrera le cadavre de Monsieur Tokariev sans assistance.
Dernière édition par Avdotia Tokarieva le Dim 18 Sep - 3:03, édité 1 fois
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Posté Dim 18 Sep - 2:22.
Citation :
Ma chère Avdotia, Ce 2 avril 2056, ton père, Dmitri Tokariev est décédé des suites d'une crise cardiaque. L'enterrement aura lieu à Arkhangelsk, dans le cimetière où sont enterrés ses parents, le 5 avril à 10h30. Ne sois pas en retard, je ne te le pardonnerai pas. Ta mère.
ps : ta sœur viendra avec son mari Stjepan, évite d'être accompagnée par le Ministre, je ne veux pas qu'une querelle familiale éclate lors des obsèques de ton père.
Le sang d'Avdotia n'avait fait qu'un tour lorsqu'elle avait lu les mots tracés par la main sèche de sa mère. Son père était mort. Son père, Dmitri Tokariev, était mort. Une crise cardiaque avait eu raison du gardien de son secret. Elle ne pouvait pas perdre de temps.
C'est pour cette raison qu'elle entra sans toquer dans le bureau de Niels Werner et referma la porte derrière elle sans aucune délicatesse -leurs collègues penseraient qu'une énième engueulade entre les deux journalistes allait éclater, et qu'ils finiraient par régler ça en couchant ensemble sur le bureau de Werner… ou contre son mur.
Les esprits simples croient ce qui les arrange. Et, pour cette fois, ça arrangeait bien Avdotia qu'on pense qu'elle couchait avec Werner. Un mal pour un bien. Ou la perspective d'un bien.
« I need your help. - Why ? - My father thought it was the right time to check out. » « J'ai besoin de ton aide. - Pour quoi faire ? - Mon père a trouvé que c'était le bon moment pour casser sa pipe. »
Autrement dit, ça la foutait mal : avec les membres de l'Organisation au pouvoir, le Monde Sorcier sans dessus dessous, Avdotia n'avait vraiment pas besoin qu'en plus n'importe quel péquin puisse découvrir sa véritable identité à la suite de la mort de son gardien du secret. Avdotia compléta son explication :
« You're always complaining when I go away for a couple of days and let you work by yourself : come with me and keep me from killing my sister and her husband. And cheer me up. And help me not to smother my own mother » « Tu te plains à chaque fois que je me barre et que je te laisse bosser tout seul : viens avec moi et empêche-moi de buter ma sœur et son mari. Et remonte-moi le moral. Et aide-moi à ne pas étouffer ma propre mère. »
Elle ajouta aussi, sur le ton de la plaisanterie habituelle :
« Also, I want you to meet my family. If we're gonna get married, you'd better know them all. And choose the one you want dead on our wedding night… » « De plus, je veux que tu rencontres ma famille. Si nous nous marions, autant que tu les connaisses tous. Et que tu aies choisi qui tu veux mort pour notre nuit de noces. »
La réponse qu'elle obtint fut une réponse à laquelle elle ne s'attendait pas vraiment, preuve que Werner l'étonnerait toujours -lui et sa capacité à accepter n'importe quelle proposition douteuse :
« I'm fucking in. Keep me a place to sleep in your bed, sweetie, and I'll brought my best tie. » Je suis foutrement partant. Garde-moi une place dans ton lit, chérie, et j'apporterai ma plus belle cravate.
Ce qu'Avdotia ne savait pas vraiment -quoiqu'elle s'y attendait un peu, sans cela elle aurait passé outre les recommandations de sa chère mère et aurait invité Matvei à venir avec elle- c'est que Niels Werner allait être le parfait invité à cet enterrement, disant à qui voulait l'entendre qu'il était -tour à tour- le mari d'Avdotia, son fiancé, son maquereau, son garde du corps, son médecin… Ainsi, personne ne savait vraiment ce qu'était réellement l'homme brun qui était venu avec la fille cadette du défunt. Ils venaient d'apparaître à l'entrée du cimetière d'Arkhangelsk alors que les cloches de l'église sonnaient dix heures. Une demie-heure d'avance, ça serait suffisant pour rendre les politesses, et ne pas passer trop de temps en présence de sa famille proche. Et puis Avdotia voulait rendre une visite à la tombe de Renata, sa grand-tante qu'elle avait toujours respectée et admirée.
Mais pour le moment, il fallait d'abord passer par la case "Mère, Lia & Stjepan", aussi appelée "Case Bonheur". Et alors qu'ils approchaient du trio infernal, Avdotia signala à Niels une dernière chose :
« Get your hands off my butt, it's private property. - Oh yeah, my property., répondit-il avec un air tout à fait douteux. - Seriously. Мать! Хорошо ... Ну, нет. ... Гм. Позвольте мне познакомить вас с Нильсом Вернер, друг мой. Нильс, Степан и Лия, брат мой зять и моя сестра. - Ты друг, как и в «любовник»? » « Enlève tes mains de mon cul, c'est une propriété privée. - Et comment, c'est à moi. - Sérieusement. Mother ! Good… Well, no. … Hm. Let me introduce you to Niels Werner, friend of mine. Niels, Stjepan and Lia, my brother-in-law and my sister. - You're a friend, as in "lover" ? »
Ça y est, Lia venait d'ouvrir la bouche… Et les premiers mots qu'elle avait prononcés, adressés à Niels, avaient déjà tôt fait de donner des envies de meurtre à sa sœur cadette. Cet enterrement allait être joyeux. Dire qu'Avdotia prévoyait de demander à Niels de bien vouloir remplacer son père comme gardien du secret. On verrait s'il passait le test. La main gauche d'Avdotia repassa derrière son dos pour donner une tape rapide à celle de Niels, toujours sur ses fesses. Remarquez, ça lui changeait les idées, hein. À croire qu'il avait tout calculé.
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Posté Lun 19 Sep - 1:59.
Tokarieva qui entra dans son bureau sans frapper, c'était normal. Tokarieva qui entre dans son bureau sans frapper pour lui demander de venir aux funérailles de son paternel, c'était tout de même inhabituel. Interdit, le mafioso avait écouté la Russe lui débiter tout son petit discours pour le convaincre sur le bien-fondé d'une idée dotée d'un tel potentiel de problème. Lui, à l'enterrement du père d'Avdotia. De qui se moquait-on ? Inviter son frère était-il réellement trop compliqué ? Il venait à peine de se remettre de l'effondrement de Sainte Mangouste, dans lequel il n'avait strictement rien eu, et elle lui demandait un tel service ? Ça allait lui coûter cher. Ou pas, vu tout le potentiel amusement que l'idée de se rendre en Russie avec elle emmenait. À méditer.
Une demi-seconde plus tard, il répondit à la jeune femme, tout sourire :
« I'm fucking in. Keep me a place to sleep in your bed, sweetie, and I'll brought my best tie. »
Et maintenant qu'il était en Russie, il pensait encore la même chose.
Il l'avait fait. Il avait mis son plus bel habit et sa meilleure cravate, il avait fait un effort pour tailler sa barbe et, en fait, il était présentable. Autant qu'il savait l'être. Les deux journalistes passèrent la porte du cimetière au moment où Niels s'allumait une cigarette, se disant qu'il allait bien en avoir besoin pendant cette cérémonie. Il aimait bien les cimetières, mais pas la Russie. Triste, tout de même. Son autre main était occupée à reposer sur les fesses d'Avdotia, fallait bien rendre ce moment agréable, et il souffla la fumée de sa cigarette en riant quand elle le réprimanda sur son geste. Voyons, si on ne pouvait même plus s'amuser.
« Get your hands off my butt, it's private property. - Oh yeah, my property. - Seriously. Arrivée près du merveilleux cercle de la famille proche d'Avdotia. Brr. Ça snetait la joie. Мать! Хорошо ... Ну, нет. ... Гм. Позвольте мне познакомить вас с Нильсом Вернер, друг мой. Нильс, Степан и Лия, брат мой зять и моя сестра. - Ты друг, как и в «любовник»? »
Que répondre ? Werner était pour l'instant subjugué par les trois personnes présentes. Point difficile de savoir qui étaient la mère et la soeur d'Avdotia : l'air de ressemblance était frappant. Quoique la soeur Tokarieva, pardon, Sejdic, était plus... froide. Sèche, même physiquement. Le mafioso refit glisser sa main sur les fesses de sa collègue, en appréciant soudainement la rondeur. Quant à l'homme... si certains trouvaient que Matvei Sejdic était un homme froid et distant, ceux-ci n'avaient de toute évidence jamais rencontré Stjepan Sejdic. Les deux frères se ressemblaient, impossible de nier leur lien de parenté, mais Stjepan avait quelque chose de plus dur dans le visage. De plus dédaigneux, également. Une moue plus agressive. Et maintenant, que devait-il répondre à cette question incisive ? Le silence était encore de mise et toute l'attention sur lui. Voyons... Niels prit une bouffée de sa cigarette, ne se souciant pas de souffler sa fumée vers le visage de la soeur de sa compagne. Laconique, il répondit, sans se soucier de possiblement insulter la fille aînée d'un homme qu'il n'avait jamais connu :
« Вы знаете, друг. Кто-то, кто может идти с вами к похоронам вашего отца когда ваш собственный брат не долгожданен так много. Делайте, чтобы быть ревнивым, если вы не имеете некоторых. » « You know, friend. Someone who can come with you to the funeral of your father when your own brother isn't welcome so much. Don't be jealous if you don't have some. »
Un ange passa. Difficile de savoir, avec ce qu'il venait de dire, s'il était ironique. Vallait mieux reprendre la parole pour ne pas totalement froisser la soeur d'Avdotia.
« Но, НЕТ. Я не ее возлюбленный. Я - так гораздо больше чем любитель. - Большой. Вы - конечно это важный, приглашаться на эти похороны. - Лесть. - Что вы работаете внутрь? - "Mediwizard". Для драконов. « But, no. I'm not her lover. I'm so much more than a lover. - Great. You are surely this important, to have been invited to this funeral. - Flattering. - What are you working in ? - "Mediwizard". For dragons. »
S'il ne mourrait pas de rire après avoir dit ce nombre déjà considérable de conneries à la famille d'Avdotia, il ne mourrait bien jamais. Un sourire innocent, la cendre de sa cigarette qui tombe au sol, d'autres silhouettes vêtues de noir passant près d'eux et les regardant d'un oeil inquisiteur. Apparemment que son russe à l'accent fortement anglais ne passait pas inaperçu... Ça et la voix forte, mais traînante et fortement teintée d'un sarcasme déplaisant, de Stjepan Sejdic. Oui, vraiment, à cet instant, le mafioso pouvait mesurer à quel point leur Ministre de la Magie était un être avenant, ouvert, sympathique et charismatique, à côté de son frère aîné.
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Posté Dim 2 Oct - 18:16.
Qui l'aurait cru ? Sincèrement, qui aurait pu croire un jour qu'Avdotia Tokarieva serait associée à Niels Werner dans les esprits de certaines personnes comme sa femme ? Personne. Ou alors des gens fous. Mais il s'agissait du couple Sejdic et de la mère de la brune. Et du reste de la famille Tokariev & Mladviev. Cherchez l'erreur.
Avdotia n'aimait pas être en présence de sa sœur et de son beau-frère. Pas qu'elle était mal à l'aise. Juste qu'elle n'aimait pas sentir le regard jaugeur et méprisant de Lia. Quoiqu'Avdotia fasse, elle ne serait jamais à la hauteur de sa sœur, du moins dans l'esprit de cette dernière. Tant pis, après tout. L'agacement commençait à se faire de plus en plus important. Avdotia prit la cigarette des doigts de Niels alors qu'il répondait à la question inquisitrice de Lia, d'une façon qui fit légèrement sourire la cadette des Tokariev alors que le visage de son aînée devenait plus grave encore. Soufflant doucement la fumée de la cigarette vers le ciel, elle rendit ladite cigarette à son accompagnateur. Et faillit s'étouffer en l'entendant ajouter une sacré connerie. Il avait toujours sa main posée sur ses fesses, elle n'avait pas réussi à la lui enlever. Une telle chose pouvait porter à confusion. La preuve avec la réplique de Stjepan, qui prenait maintenant carrément Niels pour l'époux -ou le fiancé- de sa belle-sœur. À en croire du moins le regard qu'il lança à Avdotia, l'air d'approuver son choix de conjoint. Avdotia ne releva même pas, consternée. Elle n'allait pas donner comme occasion à Stjepan de diminuer son frère Ministre de la Magie.
Et puis vint le clou du spectacle. Werner venait de s'auto-proclamer Médicomage pour dragons. À part ça, tout allait bien.
« Ну… Это ... довольно оригинально. Un temps où elle savoure la future question qu'elle veut poser. А как вы познакомились с моей сестрой? » « Well… That's… quite original. And how did you meet my sister ? »
Et bim. Lia Sejdic voulait tout savoir de cet homme, histoire de pouvoir le rabaisser autant que possible lorsque viendrait le moment. Avdotia en avait déjà assez de sa sœur, de ses sous-entendus, de son sourire faux, de cette haine partagée. Heureusement que Werner était là, vraiment. Peut-être qu'elle n'aurait pas dû venir. Peut-être qu'elle aurait mieux fait de rester à Londres, d'éviter sa famille…
Mais il s'agissait de son père. Et Dmitri Tokariev avait toujours été un être extrêmement important dans la vie d'Avdotia. Trop important pour qu'elle ose déshonorer sa mémoire en ne venant pas lui rendre un dernier hommage. Reste encore que voir sa sœur était un mauvais moment à passer. Surtout sa sœur et Stjepan. Elle aurait dû braver l'interdit maternel et traîner Matvei ici, ça leur aurait changé les idées à tous les deux. Au lieu de ça, elle avait Werner le magnifique, mais Werner le baratineur aussi. Autant s'amuser un peu dans cet enterrement. Son père savait qui était Werner pour Avdotia, un collègue officiel, mais aussi officieux. Il était venu à Londres, quelques mois auparavant, pour porter la bonne parole russe chez les Bretons. Et il en avait profité pour dîner avec sa fille, qu'il ne voyait plus tellement. S'assurer aussi qu'elle savait ce qu'elle faisait. Ce qu'un père ferait pour n'importe lequel de ses enfants, et plus certainement pour son héritière. Bref.
Puisque Niels s'était mis à dire des conneries, Avdotia avait décidé d'en dire autant que lui. Il s'était présenté comme un médicomage pour dragons, elle doutait de faire pire, mais on pouvait toujours essayer.
« Отец познакомил нас, когда он приехал в Англию. - В прошлый раз? - Нет.Раньше. Он услышал о Нильс, сказал, что я должна взять у него интервью. И, ну ... Вот как это произошло. - Вам удалось быть в отношениях на протяжении более года? » « Father introduced us when he came to England. - Last time ? - Nope. The time before. He heard about Niels, told me I should interview him. And, well… That's how it happened. - You managed to be in a relationship during more than a year ? »
Le regard qu'Avdotia lança à sa sœur fut un regard meurtrier, caché sous une tonne d'hypocrisie. En gros, ça avait l'air d'être une plaisanterie bien prise. Mais Avdotia aurait bien lancé un avada kedavra à sa sœur. Sauf que ça ne se fait pas à un enterrement, surtout pas celui de son père. Remarque, la tombe était déjà creusée… Non. Une autre fois.
Sourire forcé, et puis elle prend le bras de Niels et sans répondre à sa sœur, se hisse vers l'oreille de son compagnon.
« Please, come with me. I'm gonna kill her, if I don't go and have a walk around. » « Je t'en prie, viens faire un tour avec moi. Je vais la tuer si je ne m'éloigne pas. »
La joie dans la famille Tokariev, première prise. Avdotia expliqua rapidement à sa mère -elle n'adressait plus un seul regard à sa sœur, si elle le faisait son envie de meurtre serait révélée.
« Мы вернемся в ближайшее время. » « We'll be back shortly. »
Et hop, vas-y qu'on s'éloigne d'un pas rapide, dans le coin des caveaux. Avdotia sait déjà ce que sa sœur aura pu glisser à son mari, à propos du manque de classe de sa cadette qui ne peut retenir ses désirs et va aller faire des cochonneries derrière un tombeau familial. Tout faux, Lia, tout faux. C'est derrière les caveaux qu'est enterrée Renata. Et c'est derrière les caveaux qu'Avdotia va pouvoir fulminer quelques minutes, et évitera ainsi de t'arracher la tête d'un coup de baguette. Si Lia savait que sa sœur était devenue une tueuse à gages, elle aurait peut-être un peu plus de retenue. Peut-être quelqu'un devrait la mettre au courant… Ou pas.
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Posté Dim 16 Oct - 8:16.
Il allait falloir penser à lui donner un prix comme meilleur divertissement possible dans un enterrement. Ou l'engager pour faire le clown pour les enfants : bien plus efficace. La tête de la soeur d'Avdotia valait bien mille Gallions, sans compter celle de son époux. Hin hin. Niels, satisfait de son petit effet, savoura le moment jusqu'à ce que la vipère (la soeur, hein, pas sa compagne du jour) n'ose demander comment ils s'étaient rencontrés. Mmh, comment dire ? Ils n'étaient plus collègues, maintenant qu'il était un merveilleux et grand et magnifique et mirifique Médicomage pour dragons -probablement le pire métier qu'il avait pu penser. Après sorcier de joie, évidemment. Et il ne pouvait pas lui dire qu'il connaissait aussi sa soeur de la Mafia, même si elle n'y était pas sous sa vraie tête et peu importe. Cette fois, ce fut Avdotia qui répondit, sortant une excuse tout à fait excellente et pour le moins crédible face à la connerie qu'il avait précédemment débitée. Ça expliquait même le fait qu'il était à ce fameux enterrement : il connaissait Dmitri Tokariev.
Ou, plutôt, Niels Werner-le-soigneur-de-dragons connaissait Dmitri Tokariev.
Et en plus, Lia se permettait de répliquer. Cette femme était d'une non délicatesse affligeante, en plus d'être tout simplement antipathique. Ce n'était pas parce qu'Avdotia était décemment incapable de tenir une relation pendant plus de quelques mois que... ah, non ? Ce n'est pas de cela qu'on parle ? Niels sentit son sourire devenir un peu plus fielleux. Lui seul avait le droit de dire n'importe quoi à Tokarieva : si les autres s'y mettaient également, ce n'était plus drôle. Surtout que ladite autre était sérieuse, contrairement à lui. La vie devait être très belle, quand elles vivaient ensemble... Il fit tomber les cendres de sa cigarette à terre, se retenant de l'écraser contre le visage suffisant de Lia Sejdic. Les lèvres de la brune, sa brune, effleurèrent son oreille et il se pencha légèrement pour mieux recueillir sa confidence, l'approuvant avec force de l'intérieure :
« Please, come with me. I'm gonna kill her, if I don't go and have a walk around. - Woman, you're reading in my mind. »
Il avait répondu cela en chuchotant à la jeune femme pendant qu'elle expliquait à sa mère qu'ils allaient marcher un peu. Tiens, une occasion de plus de passer pour un total imbécile... ça se prenait toujours. Werner fit un clin d'oeil à Stjepan en s'éloignant, commentant en russe sa sortie avec un commentaire plus qu'équivoque pour quiconque ayant l'esprit un peu mal tourné :
« Женщины. Вы как они. » « Women. You how they are. »
Sans doute sa compagne avait-elle entendu le commentaire, mais dans la situation, dire quoi que ce soit était risqué. Il ne fallait pas se trahir. Ils firent une petite distance en silence, arrivant finalement jusqu'à un caveau plus éloigné. Sur le chemin, il jeta le mégot de la cigarette, sortant immédiatement son paquet pour en prendre une nouvelle. Oh oui, il allait en avoir besoin... Le brun en donna une à sa collègue, par habitude, avant d'allumer sa propre cigarette. Un petit regard par-dessus son épaule et l'homme s'appuya contre le caveau, commentant à voix haute sa rencontre avec la famille d'Avdotia :
« Gosh. They. Are. Horrible. And I spent only five minutes with them. How the hell did Sejdic and you survive ? Un silence, un autre commentaire. Your sister and her husband seem as fun as the two trolls of wood in my parent's garden. »
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Posté Dim 23 Oct - 15:38.
Quitter pour un temps sa mère et le couple infernal fit un bien fou à Avdotia qui respirait déjà mieux une fois qu'ils étaient arrivés derrière les caveaux. Intérieurement, elle fulminait, chose assez normale, vous me direz. Apparemment que Werner aussi avait apprécié le peu qu'il avait vu de la famille de sa collègue. Prenant la cigarette qu'il lui tendait gracieusement, elle la coinça entre ses lèvres et laissa Niels l'allumer. Une bouffée de tabac, qu'elle expira bientôt. Là. Ça allait mieux. Merlin, deux minutes de plus et elle lui arrachait la tête. Littéralement.
« Gosh. They. Are. Horrible. And I spent only five minutes with them. How the hell did Sejdic and you survive ? Elle ne répondit pas tout de suite, inspirant de nouveau une bouffée de tabac. Your sister and her husband seem as fun as the two trolls of wood in my parent's garden. »
Comment ils avaient fait pour survivre ? Bonne question.
« You don't know the least of it. »
Elle vint s'adosser au caveau élu par Niels, et finalement se laissa glisser tout le long, si bien qu'elle se retrouva assise dans le sol meuble du cimetière, au pied du caveau d'Elle-ne-Savait-Qui (un dénommé Luitpold Loubski, mort un siècle plus tôt, pour info). Et puis, parce qu'elle ne voulait pas être toute seule assise par terre, elle tira sur la veste de Niels pour qu'il s'asseye à ses côtés. Joli tableau, dira-t-on. Qu'importe.
« Matvei found a way out quickly. It took me more time. Three months, I mean. Anyway. Un rire, sec. They wanted to marry us. Matvei and I., précisa-t-elle. We refused. Got in a fight with our parents. Had to prove they were wrong. My father was very helpful at that time. Not like Lia. »
Parler lui faisait du bien. Ça lui faisait oublier, pour un temps certes, qu'elle avait été à deux doigts d'assassiner sa sœur en bonne et due forme. Ça la calmait. Là, au moins, elle était au calme. Lia ne viendrait pas la chercher là. Leur mère la retiendrait. Elle tourna la tête vers lui, amusée un peu, plus calme déjà :
« So… You're not gonna marry me because of my family… Is that right ? That's too bad. Our kids could have destroyed Lia & Stjepan's home. That would have been fun. »
Air entendu : elle plaisantait, hein. Toujours dans l'optique de cette plaisanterie qu'ils perpétuaient depuis qu'ils étaient arrivés au cimetière. La cigarette se consumait depuis quelques dizaines de secondes alors qu'Avdotia ne la portait plus à ses lèvres. Froncement de sourcils, ce qu'avait dit Niels avant qu'ils s'éloignent venait de lui parvenir au cerveau.
« Did you suggest to Stjepan that we were going to have sex now ? »
Remarque, c'était peut-être ce qu'il lui fal— NON. Ça commençait à bien faire. Pourtant, elle était bien, là, assise à côté de Niels, côte à côte. Mais non. D'abord, avoir des rapports sexuels dans un cimetière, c'était glauque. Et puis ensuite, ils n'auraient pas le temps. D'accord, elle y avait pensé, c'est vrai. Mais chut.
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Posté Mer 16 Nov - 6:45.
Il s'en doutait fortement, qu'il ne savait même pas la moitié de tout ce que Lia Sejdic avait bien pu lui faire endurer. Bonne pâte, il accepta de s'asseoir sur le sol, oui oui, à côté de la Russe, savourant sa cigarette comme s'il s'agissait d'un échappatoire merveilleux. Une grimace très sincère à la mention d,un éventuel mariage entre elle et son frère. Pour un journaliste à potins, cela aurait fait quelque chose de merveilleux à dévoiler au monde entier. Pour Niels Werner, homme à potins qui savait tenir sa langue et ressortir tout ce qu'il savait au bon moment, c'était juste une information de plus. Mais intéressante, ceci dit. Au moins, lui avait évité à tout mariage forcé. Ses parents auraient bien pu mourir à espérer qu'il accepte de se marier avec une fille qu'ils auraient choisi et il les aurait aussi probablement tué s'ils avaient osé faire le coup à Lily. Niels ricana et hocha la tête quand elle mentionna qu'il n'allait pas la marier à cause de sa famille. Et se retrouver à la fois affilié aux Tokariev et aux Sejdic ? Non merci. Même si l'idée d'avoir des enfants avec Avdotia, mais surtout de consommer une quelconque union, était particulièrement alléchante. S'il pouvait y avoir possibilité de consommation seulement, même, ça lui plairait bien. Ça et détruire la maison de sa soeur, seulement pour s'amuser (les mafiosi ont des loisirs particuliers, certes, mais aussi les gens qui en détestent d'autres et veulent tout pour leur pourrir la vie).
« I already promised to Shâd to marry her on London's ruins. I'm a man of my word. »
La blague. Enfin, plus ou moins. La fidélité, non. Mais il avait tout de même un petit côté homme d'une parole, relent infime de son éducation par un membre de la Brigade Magique. Et puis, il était dans la Mafia depuis environ dix ans et il n'avait pas encore été buté... c'était un bon signe, non ? Il hocha la tête positivement à sa question, faisant tomber la cendre de sa cigarette à côté de lui en répondant sur un ton tout à fait détendu, comme si cette conversation était empreinte de normalité :
« Yes. »
Y avait-il un problème à cela ? Ah, oui : le fait qu'ils n'avaient pas réellement de sexe à cet instant. Ça c'était un vrai problème.
L'homme entreprit donc de régler ce problème fort fâcheux et se tourna vers la Russe, l'embrassant d'office sans lui demander son avis outre mesure. Si elle avait pensé à cela, c'est qu'elle devait être d'accord. Raisonnement foireux s'il en est, certes, mais ça l'arrangeait de raisonner n'importe comment et de possiblement avoir raison. Et puis, toutes les raisons étaient bonnes pour embrasser Avdotia, même au milieu d'un cimetière, avant un enterrement. Pour l'embrasser, puis glisser sa main libre (donc ne tenant pas de cigarette) dans son manteau pour s'enquérir de son corps, la remonter sur sa nuque et plus ou moins entendre la voix de la mère d'Avdotia qui criait à sa fille de revenir, que la cérémonie allait bientôt commencer et qu'elle devait absolument être là. Ou celle de son beau-frère la sommant d'arrêter de commettre des « actes répréhensibles » dans un endroit aussi peu approprié. Ce n'était ni intéressant, ni pertinent, quoi, donc, pourquoi y porter attention ?
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Posté Dim 27 Nov - 1:47.
Un mot, simplement, avait été la réponse de Niels Werner à la question rhétorique de sa collègue. Et puis après, il n'avait pas eu besoin de plus de mots pour lui faire comprendre exactement où il voulait en venir. Il vint l'embrasser sans lui demander la permission. Elle ne le repoussa pas, bien au contraire, elle répondit à son baiser. Sa main vint bientôt passer dans les cheveux de son accompagnateur tandis que sa main à lui se baladait sans qu'elle ne lui colle un coup sec. Les voix de sa mère et de son beau-frère furent entendues… mais pas écoutées. Hein, quoi ? On les attendait ? Pour quoi ? La cérémonie allait commencer ? Comme si ce qui allait se dire à propos de Dmitri Tokariev allait être la vérité. Comme si sa famille savait vraiment qui était Dmitri Tokariev ? La seule qui le savait était Avdotia, et pour le moment elle était occupée à faire autre chose. Autre chose étant simplement Niels Werner. Ses lèvres se détachèrent un instant de celles de Niels, pour qu'elle respire un peu, et qu'elle finisse par affirmer :
« Oh… After all, it may not be such a bad idea. »
Bon. Le fait est que le sol boueux du cimetière russe au printemps n'était pas forcément le terrain le plus approprié pour faire des galipettes si on veut que ça passe assez inaperçu.
« It seems we're not having much time, have we ? So drop the preliminary and fuck me. »
Elle doutait qu'il rechigne à cette proposition tout ce qu'il y a de plus cru. Disons qu'ils en avaient bien envie, tous les deux. Et qu'il allait de toute façon dormir dans son lit cette nuit. Alors si ça n'était pas là, ça serait ce soir. Transplaner quatre fois par jour (le voyage Londres-Arkhangelsk se faisait en deux étapes), c'était pas génial. Surtout sur des distances pareilles. Alors ils passeraient la nuit ici.
« Брюки Гриндельвальда, как ты смеешь заставляя нас тратить время на ожидание для вас и вашего любовника? » Grindelwald's pants, how dare you making us waste our time waiting for you and your lover ?
La voix de Lia s'approchait et le bruit de ses pas aussi. Les attouchements furent remis à plus tard, sous l'œil furieux de Lia qui affirmait que sa sœur cadette manquait de respect à la mémoire de leur défunt père. En même temps, elle venait de les trouver assis par terre au pied d'un caveau et imaginait sans doute les pires choses possibles. Ils finirent par se relever et tandis qu'ils suivaient l'insupportable harpie qui servait de sœur à Avdotia, cette dernière (Avdotia, pas Lia, hein.) murmura à l'oreille de Niels :
« Hm. Sorry for the raincheck. Don't worry, the ceremony should not be long, especially since they started without us. »
Merlin, elle avait presque couché avec Niels Werner. Et le pire dans tout ça, c'est qu'après cet enterrement, elle le ferait pour de bon, et que ça serait sans doute volontairement. Mais avant, il fallait rejoindre la veuve Tokariev et le frère du Ministre qui avait passé son bras autour de l'épaule de sa femme. Avdotia ignora superbement son beau-frère, les yeux à présent rivés sur la tombe où était descendu le cercueil. Elle resta digne, impassible et pourtant elle était peinée de la disparition de son père.
Passons la cérémonie, qui n'intéresse personne, comme chacun le sait.
C'est comme si l'histoire se répétait. Une fois la dernière motte de terre jetée sur le cercueil, la tombe fut entièrement comblée par un stratagème magique. Et bientôt les gens présents vinrent présenter leurs condoléances à la famille éplorée (ou pas). Et, une fois que ce fut fait, les reproches silencieux de la mère, acerbes de la sœur et … insupportables du beau-frère eurent tôt fait d'agacer de nouveau Avdotia. Qui entraîna Werner à sa suite, d'abord pour faire refleurir la jonquille sur la tombe de Renata. Et retour à l'étape qui a été écourtée plus tôt.
Ils étaient donc de retour au caveau de Liutpold Machin. Auquel Avdotia s'adossa avant d'attirer à elle Niels, qu'elle voulait de nouveau embrasser. À croire que l'agacement contre sa famille renforçait la tension sexuelle et l'attraction charnelle entre ces deux êtres. Curieux, non ?
« Where were we ? »
Comme si tu avais oublié. Franchement, tu ne trompes personne alors que tu enserrais bientôt sa taille de ses jambes et qu'il te soutenait et te gardait appuyée contre le caveau. M'est avis que Liutpold Truc allait en voir des choses intéressantes pour cette matinée…
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Posté Mer 7 Mar - 19:27.
POURQUOI devaient-ils assister à un putain d'enterrement ? Dmitri Tokariev, dans sa mort, l'empêchait actuellement de se faire sa fille cadette, puisque son aînée, son épouse et son gendre les cherchaient comme les moldus avaient cherché l'or dans les rivières américaines. Bon sang, ne se doutaient-ils pas qu'ils avaient actuellement des choses autrement plus importantes à faire plutôt que devoir se farcir des funérailles ? Non mais. Enfin coucher avec Avdotia, après tant d'années de sous-entendus foireux et d'invitations tout aussi foireuses, était l'atteinte d'un objectif réel et ils étaient en train de gâcher ça. Foutus Russes. Même morts, ils foutent le bordel. L'invitation à sauter les préliminaires fut la bienvenue, mais au moment où il détacha sa ceinture pour passer réellement à l'action, Lia arriva. HÉ BIEN. Il se détacha d'Avdotia et se leva du sol comme si de rien était, remettant sa cigarette entre ses lèvres. Et rattacha sa ceinture devant Lia, ne se souciant pas qu'elle voit qu'il était fin prêt pour un peu d'activité sportive.
« No worry. I'm gonna keep touching your ass during the ceremony. To don't cry of sadness, you know. »
Comme s'il avait besoin d'une raison de toute façon.
[center]Ellipse temporelle faite avec grâce.
« Where were we ? - Let me think... »
Oui, exactement là. Au moment où elle enserrait sa taille de ses jambes en l'embrassant fougueusement. La cérémonie avait été d'un ennui mortel. On lui avait même demandé d'arrêter de fumer, par respect au défunt. Chose qu'il n'avait pas fait, commentant à voix basse que s'il était vivant, Tokariev en aurait probablement rien à foutre qu'on fume à son enterrement, ou même qu'on baise à son enterrement. Et là, il était mort, donc devait s'en foutre d'autant plus. Retour donc aux choses intéressantes. Werner détacha, pour une deuxième fois en un temps assez restreint, sa ceinture, avant de glisser ses mains sur la jupe d'Avdotia. Foutues femmes qui mettaient des sous-vêtements, même sous des vêtements supposés faciliter la tâche... Y'avait pas idée. Le mafiosi décida donc de prendre les grands moyens, soit de sortir le poignard qu'il gardait toujours avec lui et de trancher les côtés de la culotte d'Avdotia, tandis qu'il remontait sa jupe sur ses hanches. Poignard rangé, il enleva le morceau de tissu maintenant fabuleusement inutile et le jeta plus loin. Comment régler ses problèmes rapidement selon Niels Werner. Un art de vivre. Ceinture détachée, pantalons baissés, jupe relevée, sous-vêtement purement coupé, vous devinez ce qui se passe, hein, pas besoin de vous faire un dessin. Pas avec Werner, qui en avait assez d'attendre et qui mordait actuellement le cou de sa compagne en grondant bassement, les yeux fermés, ses mains soutenant le corps de la femme. Et dans sa tête, un feu d'artifices. Il avait gagné.[/list]