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CONFIDENCE SUR LA BOUTEILLE ◭ Loterie pirate
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Dominus Tenebrae
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Message Posté Mar 15 Nov - 10:52.

confidence sur la bouteille

loterie pirate.


Vous le savez déjà tous, nos amis les pirates sont de fervents admirateur de la boisson que l’on appelle Rhum. Boire et boire et encore boire toujours un peu plus ce succulent jus. La plupart du temps, les vapeurs d’alcool conduisent nos bourrins à se taper dessus ou à violer des femmes dans chaque port. Ici, l’histoire ne vous dit pas encore comment tout cela va se terminer. Ce que nous savons, c’est que vous êtes là, ensemble, et que le rhum que vous buvez depuis un petit moment commence à vous monter à la tête.

- Dominus interviendra quand il le jugera utile, en attendant, à vous de conduire votre RP comme vous l'entendez.
- Eltan commencera le RP, suivi de Ailish.

Amusez-vous.




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Message Posté Ven 18 Nov - 12:16.
Un ; deux ; trois ; des verres à n’en plus finir. Comment résister à la tentation de cet arôme, ce liquide qui nous appelle et qu’on ingurgite sans retenue ? C’est ce qu’il se passait ce soir-là ; et c’est à la taverne rouge que j’aimais me rendre pour avoir droit à un tant soit peu de rhum. Le seul « inconvénient » était la foule. Cet amas de personnes qui se rassemblait et qui buvait à n’en plus finir, pour bien souvent finir à se taper dessus. Je commençais à connaître les quelques personnes qui tenaient le bar, depuis le temps que j’y allais. J’étais posé au comptoir, un verre si grand à la main que j’avais l’impression de ne jamais faire baisser son niveau ; ou plutôt, je le remplissais de nouveau sans arrêt. J’avais déjà l’esprit embrumé, ça c’était un fait.

« Tu sais mon pote, ma vie elle est merdique ! … Mon ex me manque ! Et puis j’ai un boulot d’merde… En plus, mon père il est alcoolo, et je veux paaaaas devenir comme lui, non non non ! »

Wouaïe, ça faisait mal à la tête. Je crois que le barman m’a regardé avec un air dépité et amusé à la fois. Je voulu trinquer avec lui mais m’aperçu trop tard qu’il n’avait pas de verre. Ironique ! En plus, la moitié de mon breuvage se fit la male.

« J’en n’ai plus héééééé ! Remets ! »

Je souris comme un détraqué, sans me soucier de savoir si je faisais peur ou non. Mais vu l’état général des occupants de l’endroit, je supposai que non. Ma tête tapait de plus belle ; je me retournai pour constater que les bagarres avaient déjà commencées. Je soupirai en secouant la tête devant tant d’imbécilité. Alors arriva la minute philosophique : Pourquoi se foutre dans un état pareil ? Si j’étais sobre, j’aurais aisément répondu que c’était sans intérêt. Or, j’étais loin de l’être et tout ce à quoi j’étais capable de réfléchir c’était comment on pouvait se demander la raison d’une telle buverie.
Je sentis tout à coup une grande pression dans mon dos : un homme m’avait bousculé et se relevait en s’agrippant à moi. Je me retournai et le fis tomber, non mécontent de mon acte. Il me regarda d’une façon qui pourrait laisser supposer qu’il était sur le point de pleurer. Je me mis à rire, il avait vraiment l’air stupide. Me remettant correctement sur mon siège, j’apportai à nouveau mon verre à mes lèvres. C’est là que je l’aperçu : Une grande blonde, à l’autre bout du comptoir. Elle était belle et je ne pus m’empêcher d’afficher un sourire béat. Quand je me rendis compte de la situation, je pris comme une claque ; non, je n’étais pas sobre d’un coup, mais je réalisais au moins l’idiotie de mon comportement. Je me secouai et entrepris de marcher jusqu’à elle malgré le fait que je titubais quelque peu. Mon verre à la main d’une manière que je voulais classe, je m’assis tant bien que mal à ses côtés, l’air de rien. Et au lieu de lui tendre la main avec un « que me vaut cette belle présence ? », je lui avançai celle qui tenait mon verre…
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Message Posté Lun 28 Nov - 23:26.
    Encore une soirée où ces hommes, ayant laissé leur femme à la maison, viennent se saouler à la Taverne Rouge. Un lieu qui dans la journée peut-être très convivial voire familial. Mais minuit passé, cet endroit se transforme en lieu de beuverie. Tout ces hommes qui rient, qui crient, qui ne font même pas attention à ce qui les entoure et ne prennent même pas la peine de nous respecter, nous les barmaids. Si je suis toujours dans cette Taverne c’est parce que mes revenus sont corrects et me permettent de vivre normalement. Mon autre travail m’apporte des revenus irréguliers, je ne peux donc pas me permettre de changer de boulot. Et puis je connais tout le monde maintenant, c’est un peu comme ma famille. Mais mon avis quant à ces clients vraiment pas civilisés ne change pas. Je ne les aime pas, et je ne les aimerai jamais. Après tout, je n’aime personne, alors pourquoi est-ce que je m’en fais encore ?

    Et puis il y a cet homme. Il est seul au comptoir et ne semble pas vouloir s’arrêter de boire. Au moins, il a le mérite d’être calme, ou presque. Ce n’est pas moi qui m’occupe de lui mais mon collègue. Je ne sais même pas pourquoi nous sommes autorisés à servir ce genre de personnes. Boire seul n’a jamais été la bonne solution. Il est clair qu’il boit pour oublier les problèmes de sa vie et ne semble pas y aller de mains mortes. Du Rhum, encore du Rhum, toujours du Rhum. Il se met à déblatérer des choses insensés. Je dois l’avouer, il me fait de la peine. Il est encore bien jeune et ne devrait pas se mettre dans de tels états, il ne devrait pas se morfondre sur les problèmes de sa vie. Il est plutôt mignon, il ne devrait pas avoir de mal à trouver quelqu’un pour oublier son ex. Les ex sont vils. Ils nous posent toujours des problèmes, du moins c’est ce que j’en déduis étant données toutes les confessions que l’on m’a faites depuis que je suis ici.

    J’avais fait des heures supplémentaires durant la journée. Un collègue absent en début d’après –midi que je m’étais gentiment proposée de remplacer. Je regardai l’horloge brièvement, il était temps de terminer ma soirée. Malgré le jeune âge de l’homme complètement mort au comptoir, j’avais envie de lui tenir un peu compagnie. J’avais envie de le comprendre. J’avais envie d’être dans le même état que lui, donc une fois mon tablier rendu, je m’assis à quelques mètres de lui commandant à ma collègue une bouteille de Rhum. Une d’abord, puis une deuxième. Je comprends alors que ce breuvage est plutôt agréable à boire. Contrairement à l’idée que je me fais de l’alcool généralement, cette fois, j’appréciais plutôt ce qu’il m’était offert. L’avantage avec le Rhum, c’est que ça fait partie des alcools les moins chers de la Taverne. Une aubaine. J’entamais donc ma deuxième bouteille sentant déjà ma tête me tourner. Je n’ai pas l’habitude de boire, et surtout pas aussi rapidement. Mais la sensation est agréable, on se sent léger, tout autour de nous semble lointain, on se sent ailleurs. Un regard vers le jeune homme qui buvait seul un peu plus tôt, il est toujours là. Je ne suis pas encore décidée à aller le voir. J’attends, encore.

    Mais avant que je n’entreprenne un quelconque mouvement, le jeune homme s’était avancé vers moi. Je commençais à voir double, du moins j’avais du mal à le regarder de façon nette. Lui non plus d’ailleurs. Il avait l’air d’être toujours aussi déphasé par rapport au monde réel et ça me donnait envie de rire. Pourquoi riais-je ? Très bonne question. Lorsqu’il fut à quelques centimètres, il semblait me tendre son verre. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi, mais au fond je ne cherchais pas très loin. Je ne me rappelais même plus pour quelle raison j’avais commencé à boire alors que ce n’était pas dans mes habitudes. J’attrapai donc ma bouteille et la levai comme si j’avais l’intention de célébrer quelque chose.

    « Bonsoir, mon brave ! Assieds-toi donc, je t’en prie ! »

    J’arborais un langage qui ne m’était pas familier et pourtant c’était comme si c’était naturel chez moi. Ce n’était pas très important au final, je ne le connaissais pas et au petit matin, aucun de nous ne se souviendrait de l’autre. Ce n’était pourtant pas une raison pour rester dans l’ignorance, j’avais besoin de mettre un nom quel qu’il soit sur ce visage qui était… flou. Une gorgée de rhum, une deuxième.

    « Et quel est votre nom moussaillon ? »

    Moussaillon. Je n’aurais jamais imaginé un jour parler de la sorte mais c’était comme si je ne contrôlais pas les mots qui s’imposaient à mon esprit. Un trop plein d’idées, de pensées que j’avais besoin de lâcher sous forme de paroles. Tant que mon interlocuteur ne se rendait pas compte que mon état était aussi déplorable que le sien, il n’y avait pas de souci à se faire.


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Message Posté Lun 12 Déc - 11:44.
    Fort heureusement, j’eu l’impression que mon levé de verre inexpliqué ne passa pas si mal que ça. La belle blonde brandit la bouteille qu’elle tenait comme pour s’accorder avec mon geste, me rendant ainsi un peu moins ridicule, si cela était possible. Ce qui était évident, c’est qu’elle n’avait pas l’air net non plus. De là à dire qu’elle était plus ou moins sobre que moi, je n’arrivais pas encore à savoir. Elle m’invita à m’installer auprès d’elle ; nous apportâmes nos breuvages à nos lèvres – pour changer – et enchaînâmes les gorgées, qui se faisaient de plus en plus agréables – ou inutiles, au choix.

    « Et quel est votre nom moussaillon ? »

    Je souris bêtement face à cette façon de s’exprimer, et au mot qu’elle avait employé.

    « Eltan, gente dame ! »

    J’avais parlé un peu plus fort que ce que j’avais prévu, espérant qu’elle ne le prenne pas pour un débordement, le fait de ne pas savoir un minimum gérer l’alcool. Quoi que, vu le nombre de verres ingurgité… Ça n’était plus vraiment un problème en soit. Je laissai retomber un peu trop violemment mon verre sur le comptoir et eu peur qu’il ne casse ; je remarquai qu’il s’était légèrement fissuré. J’attrapai ma baguette, rangée dans une poche intérieure de ma veste. Je la pointai vers l’objet transparent et fis un geste douteux.

    « Reparo ! »

    Je regrettai presqu’aussitôt mon acte. Vu mon état d’esprit et la manière dont j’avais bougé ma baguette, le sort eu l’effet inverse. Il se brisa, sous mes yeux grands ouverts et ma bouche qui n’en révélait pas moins. J’eu envie de pleurer face à ma piètre performance, moi qui me vantais d’être un très bon sorcier, réussissant tout ce que j’entreprenais. Surtout devant la demoiselle.

    « … Je paierai. »

    Elle n’avait pas l’impression de m’en vouloir, et avait même l’air de vouloir rire à la vue de mes bêtises et mon état d’ivrogne. Au moins, je n’avais pas l’alcool destructeur. Je fis un sourire gêné, demandant pardon comme un gamin. Alors pour me redonner contenance, je l’interrogeai à mon tour. Après tout, je ne savais pas qui elle était.

    « Et comment vous appelle-t-on ? »

    J’essayai de ne pas surjouer cette fois, ne voulant plus passer pour un plouc. Je me mis à la fixer, attendant sa réponse. Ses cheveux étaient d’un blond éclatant, et rarement il m’avait été donné d’en voir de pareils. De quoi illuminer la journée, ou comme dans le cas présent, la soirée. L’alcool distinct dans mon sang me fit même penser que sa chevelure était capable de faire briller les rues, là où la lune ne pouvait se faufiler. Elle avait un visage fin, agréable, et non moins confiant. Même avec plusieurs verres à son actif, elle ne semblait pas en être affectée, à première vue ; même si j’avais pu constater que ça la touchait néanmoins quelque peu. Et était fine, et ses gestes laissaient à penser qu’elle se déplaçait de manière fluide, légère, comme si elle s’accordait avec le vent. C’en était captivant, et me mis à me demander si elle m’avait répondu…

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Message Posté Lun 2 Jan - 19:16.
    J’en sais enfin un peu plus sur ce jeune homme. Eltan, un prénom plutôt agréable à entendre. Je me rends compte que je suis vraiment dans un état second lorsque je me mets à me dire ce genre de choses… Mais ce n’est pas vraiment un problème. J’attrapais ma bouteille, et je me mis à rire. Un rire qui m’empêcha alors de boire. Je ne savais pas ce qu’il m’arrivait, je riais tout simplement. Je me questionnais intérieurement, il fallait que je me justifie auprès de mon voisin, il devait certainement me prendre pour une imbécile heureuse. Mais lorsque je tournai mon regard vers lui, la scène fut des plus ridicules. Le jeune homme avait visiblement tenté de réparer son verre, mais le contraire s’était produit. Je me mordis les lèvres, évitant ainsi de rire de plus belle. Et je ne sais pour quelle raison, mais lorsqu’il s’excusa et annonça qu’il paierait, je posai ma main sur la sienne.

    « Ne t’en fais pas pour ça, Eltan, je mets ça sur mon compte ! Ce n’est qu’un verre après tout ! »

    Je marquai une pause, puis repris :

    « C’est pour cela que je bois directement à la bouteille, je n’ai pas ce genre de soucis ! »

    C’est alors que je compris pourquoi je riais précédemment. Voir Eltan boire dans un verre et moi à la bouteille me montrait à quel point la situation était ridicule. De plus, j’affirmais des choses qui étaient fausses, en règle générale je ne buvais pas. Je n’ai jamais su pourquoi cette activité ne me réjouissait pas d’ordinaire. Peut-être parce que je préférais éviter ce genre de situation. Je suis barmaid, je pense que j’ai une vision de l’alcool complètement différente des autres, et c’est pourquoi je me retiens. Ce n’est de toute manière pas une chose difficile, c’est définitif je n’aime pas ça. Mais ce soir, le rhum semble bien passer et ma deuxième bouteille est de plus en plus vide ou de moins en moins pleine, selon le point de vue. Le jeune sorcier me demanda alors quel était mon nom. Je sourit à cette question, après tout il m’avait dit le sien et je n’avais pas de raison de lui cacher le mien. Mais je préférais le faire languir et je fis comme si je n’avais rien entendu. Il semblait de toute évidence perdu dans ses pensées, et une réponse n’aurait rien changé à la situation.

    J’interpellai alors un de mes collègues et lui demandai deux verres de Whisky Pur Feu. Le jeune homme me paraissait fort sympathique et j’avais envie d’en savoir un peu plus sur lui. Que faisait-il de sa vie ? D’où venait-il ? Sa famille, avait-elle un lien avec la mienne ? Peut-être était-il lui aussi un mafioso, mais ça je pense que je n’allais pas l’apprendre aussi simplement. Peu importe qui il pouvait être, je préfère toujours avoir un minimum d’information sur les personnes que je rencontre, on ne sait jamais s’il est amené un jour à être dans la liste rouge de la « Famille ». Décidemment, même avec plusieurs grammes d’alcool dans le sang je n’étais pas décidée à penser autre chose qu’au boulot. Pourquoi je ne profiterais pas simplement d’une soirée agréable en compagnie d’un homme, jeune certes, mais pas repoussant. Je décidai alors d’oublier tout, peut-être que le prochain verre allait réaliser mon souhait. Le tout c’était de ne pas oublier que j’avais certains secrets à ne pas révéler. Faisable. Challenge accepté.

    Nos deux verres arrivèrent au comptoir, j’en tendis un à mon nouvel ami et levait le mien.

    « Je suis en train de me contredire en levant ce verre, mais soit, à notre rencontre ! »

    Je ne voyais pas pourquoi nous devions célébrer cet événement, mais tant pis. J’avalai cul-sec mon verre. Mais il passa très mal, je sais pas pourquoi, mais un frisson me parcourut lorsque la substance traversa mon œsophage. Ma tête commença à tourner et je reposai violemment mon verre sur le comptoir, mais contrairement à Eltan, je ne le brisai pas. Pourquoi subitement je ne supportais plus l’alcool ? Le jeune homme devait me trouver ridicule, il devait penser que je buvais seulement pour l’impressionner, il devait s’imaginer tout un tas de choses à vrai dire, ou pas. Je portai ma main à la gorge et je faisais en sorte que ma douleur et mon mal être ne se voient pas sur mon visage. Mais c’était inévitablement trop tard. Lorsque je portai mon regard sur mon voisin, je voyais flou et je n’arrivais plus à dire un seul mot censé.

    J’avais l’impression de LE voir. Pourquoi devait-il toujours gâcher les moments les plus agréables, les moments les plus simples, les moments où je ne demande rien d’autre que de vivre normalement. Eltan ne sait pas qui je suis et c’est pour moi l’occasion de me comporter comme j’ai envie sans que l’on ne me fasse remarquer que je n’agis pas habituellement. Mais là, Eltan n’est plus à côté de moi. Tomey a décidé de prendre sa place, Tomey a décidé de me pourrir ma vie jusqu’au bout. Je sais qu’il est à Durmstrang, du moins, il est censé y être. Mais pour moi c’est lui qui se tient à mes côtés.

    « Dégage Tomey. Tu n’as toujours pas compris que je ne voulais plus de toi dans ma vie ? Tu n’es pas mon frère, tu ne peux pas l’être ! SORS DE MA VIE ! »

    Une folle, c’est comme ça que l’on me qualifie généralement. Je sais que je suis atteinte du syndrome de Fregoli. Mais comment suis-je censée discerner le vrai du faux ? Comment ?

    « Je… Eltan, si c’est toujours toi à mes côtés, fous moi une claque… »

    C’est le seul moyen de prendre conscience de la réalité. Je ne veux pas déraper ce soir, je ne veux pas encore tuer un innocent à cause de cet enfoiré. Faites que ce soit Eltan. Faites que Tomey n’ait pas bougé de Russie. Je vous en supplie.
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Message Posté Ven 6 Jan - 10:14.


L’alcool est un vilain ami

Perdu dans la contemplation de la dame, je ne tiquai pas au fait qu’elle ne me répondit pas, et que du coup, je n’appris pas son nom. Elle nous commanda deux verres, alors qu’elle avait fièrement revendiqué sa préférence à boire à la bouteille. Ça ne me paraissait pas logique, à moins que ne fut l’alcool qui me donna cette idée. Lorsqu’ils arrivèrent, j’attrapai le mien avec hésitation, me demandant si je faisais bien de continuer à boire. Mais vu le stade où j’en étais, pourquoi s’arrêter ?

J’apportai mon verre à mes lèvres tout en constatant la vitesse fulgurante à laquelle la belle avait ingurgité le sien. Elle sembla ne pas aussi bien le supporter que les précédents. Et pour cause, elle reposa d’un coup son verra, et je fus surpris que celui-ci tienne le coup. Elle n’avait plus l’air aussi lucide qu’une minute auparavant, et je tentai moi-même de ne pas me laisser succomber par ma tête qui commençait à tourner afin de surveiller la dame. Elle essaya de dire quelque chose mais ça me fut incompréhensible. Mais dire si le problème venait d’elle ou de moins, j’en étais incapable.

Son expression devint indéchiffrable, je me demandais à quoi elle pouvait bien penser, ce qu’il se passait dans sa tête ; si l’alcool avait vraiment fait des dégâts. Elle me regarda d’une façon telle que j’étais sûr à présent qu’elle supportait très mal ce dernier verre.

« Dégage Tomey. Tu n’as toujours pas compris que je ne voulais plus de toi dans ma vie ? Tu n’es pas mon frère, tu ne peux pas l’être ! SORS DE MA VIE ! »

Oula. Là, il y avait un souci. Ça aillait si mal qu’elle avait l’air de ne plus me voir du tout… Au point de me confondre avec son frère, apparemment. Même sans le connaître, je pus aisément comprendre qu’elle avait eu des problèmes avec lui, et qu’elle ne tenait certainement pas à le voir. Je ne savais pas exactement comme réagir, si je devais lui dire qu’elle se tromper, lui rappeler que j’étais Eltan, que l’alcool lui faisait voir de fausses choses.

« Je… Eltan, si c’est toujours toi à mes côtés, fous moi une claque… »

Je tirai une tête que je supposai stupide, choquée. Je devais sûrement sur réagir à cause de l’alcool, mais sa demande me faisait tout de même bizarre. Je n’étais pas enclin à la violence, et surtout pas envers une femme ; je les respectais trop pour ça. Du coup, je ne savais pas vraiment que faire… Je restais encore quelques secondes sans bouger, et soudainement, j’attrapai une bouteille qui trainait sur le comptoir et j’aspergeai le visage de la belle, espérant que le choc soit aussi intense, ou suffisant, que si je l’avais giflée.

Le temps avait l'air suspendu, tant j'attendais qu'elle réagisse...



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Message Posté Ven 6 Jan - 20:33.
    Les pensées confuses, j’appréhendais la réaction de l’homme qui se trouvait à côté de moi. Et si c’était vraiment Tomey ? Et s’il venait pourrir encore un peu plus ma vie ? Il serait parfaitement capable de quitter Durmstrang un moment pour venir me voir, j’en suis certaine… Il n’a toujours pas digéré le fait que je sois la préférée de Richard. Non, il a toujours voulu être le premier, être le meilleur, être l’élu. Tout ce dont je n’ai jamais voulu, et que j’ai toujours obtenu, il me l’a envié. Et aujourd’hui il me hante constamment, c’est ce qui est problématique avec les hommes, c’est que je sais qu’à un moment ou un autre, je finirai par le voir. Il n’y a qu’avec Niels que je n’ai jamais eu cet embêtement…

    J’attends donc une quelconque réaction de la part de l’homme qui est à côté. Je prie vraiment pour que ce soit Eltan, même si c’est un inconnu, dans ce genre de moment je serais vraiment heureuse de savoir que je suis en sa compagnie. Il doit me prendre pour une demeurée, ça ne doit pas être évident de réagir face à ce genre de folie. Oui, je suis folle à liée, je n’ai pas tout à sa place dans ma tête. Mais, je compte m’expliquer, je compte dire à cet homme, si c’est toujours Eltan, ce qu’il se passe réellement dans ma tête… Ma foi, je peux aussi mettre ça sur le compte de l’alcool et ainsi éviter d’étaler ma vie… Mais je me retrouve alors trempée de la tête au pied, et ça me fait l’effet d’un coup de fouet. Comme si tout l’alcool que je venais d’ingurgiter ne m’avait rien fait du tout. Je me sens… mieux ? Hormis le fait que je sois trempée… Mais il n’y a rien de plus beau qu’un corps mouillé, c’est ce que je me dis tout le temps. Je me demande alors pourquoi il ne m’a pas foutu une claque comme je lui ai demandé ? Malgré tout, je sais que c’est Eltan, je sais que ce n’est pas Tomey car je revois son visage si jeune. Je suis rassurée, et je remarque que j’étais jusqu’à présent en train de trembler. Avais-je peur de le revoir ? Ca doit être ça… J’ai peur de mon frère, j’ai peur de l’affronter à nouveau, j’ai peur de ce dont il serait capable de me faire…

    « Ne prends pas compte de ce que j’ai dit plus tôt… J’ai des soucis de santé qui font que parfois je prends une personne pour mon frère. Je dois t’avouer que c’est assez embêtant et gênant, les gens ne le savent pas et parfois le prennent mal. Aussi, il m’arrive de ne pas prendre conscience que c’est ma maladie qui me joue des tours, et je peux devenir très violente avec la victime de mes hallucinations. Je suis encore désolée de t’être parue si… malpolie ? »

    Je m’excuse, agissement de faible, quelque chose d’inhabituel chez moi, mais peut-être est-ce à cause des effets restants de l’alcool… Et puis, je ne me vois pas vraiment faire comme si de rien était avec lui, je ne sais pas pourquoi, mais l’impression qu’il me donne – malgré son état très, très alcoolisé – est plutôt bonne. Parfois, le feeling passe bien. Rares sont les personnes qui me donnent cette impression, il y a Katerina évidemment, mais aussi Niels, puis personne. Plus je repense aux personnes qui m’entourent, plus je me rends compte que je suis seule. Je ne fais que faire fuir les gens autour de moi. Je les considère comme des objets, je me joue d’eux, je les utilise, m’informe, m’en débarrasse, je suis parfois aussi très froide, très méchante, très détestable. Mais mon métier ne me permet pas de m’attacher à d’autres personnes extérieures à la famille… Je ne peux vraiment pas. Je sais que si je suis amenée un jour à devoir assassiner une personne qui m’est proche, je ne m’en remettrai jamais. C’est une appréhension due à la perte de ma mère peut-être, ou simplement quelque chose que les gens normaux ressentent. Est-ce que ça ferait de moi quelqu’un de normal ? Je n’en suis pas certaine.

    « Je crois que je vais arrêter l’alcool pour ce soir… Ou même pour une durée indéterminée. Je ne suis vraiment pas faite pour ça, je dois te sembler ridicule… »

    Une pause, une hésitation avant de continuer, puis finalement je pense que c’est le choix le plus juste.

    « Je ne t’ai pas dit mon nom, ce n’est pas dans mes habitudes. Mais je pense que tu peux le savoir. Je m’appelle Ailish, je travaille ici. »

    J’essayes d’esquisser un sourire, mais étrangement ce n’est pas une tâche si compliquée que ça. Ma tête me tourne toujours, je pense que malgré le fait que les effets apparents soient dissipés, le mauvais côté de la chose est toujours présent, et ma nuit ne va pas être la plus réparatrice… Ce sera une leçon à retenir, il y a bien une raison pour laquelle boire n’est pas dans mes habitudes. Je n’avais pas vraiment souvenir de ma dernière cuite, ça m’aurait peut-être évité de me donner en spectacle sur mon lieu de travail, car évidemment mes paroles ne passaient pas inaperçue. J’ai en quelque sorte l’habitude de… parler fort ?
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Message Posté Mer 18 Jan - 22:23.

Surprise, quand tu nous tiens…

Ses explications me laissèrent pantois. Rien ne laissait à penser, à priori, qu’elle était « malade ». Elle ne m’avait en aucun cas paru grossière ou malpolie ; si elle était vraiment malade, elle n’était pas coupable, et en aucun cas je ne la traiterais de folle ou la prendrais pour ce qu’elle n’est pas, ça n’était pas mon genre du tout. Surtout que, vu mon taux d’alcool dans le sang, ça ne m’était pas venu à l’esprit que ses étranges propos aient une réelle explication. Pour moi, elle n’avait pas à se justifier. Qu’elle s’explique me semblait à la limite logique, mais elle n’avait pas vraiment à me présenter d’excuses ; je n’avais pas bronché au fait qu’elle m’ait pris pour un autre ni qu’elle m’ait crié dessus.

« Je crois que je vais arrêter l’alcool pour ce soir… Ou même pour une durée indéterminée. Je ne suis vraiment pas faite pour ça, je dois te sembler ridicule… »

A vrai dire, moi non plus. Il ne m’arrivait pas souvent de boire, ou du moins, pas à ce point-là. C’était une occasion exceptionnelle, et je ne me souvenais même plus pourquoi ni comment je m’étais retrouvé là. Ce qui m’avait poussé à agir de la sorte, à avoir l’envie de boire comme un trou. Je cru m’être plains de ma vie un peu plus tôt dans la soirée, alors que je n’avais pas tant de raison que ça. Je n’avais pas une mauvaise vie en soi, et le seul vrai point noir en elle était mon père, avec qui je n’avais plus de contact parce qu’il était devenu alcoolique, justement. Alors ça n’était pas le moment de faire les mêmes erreurs que lui… Elle enchaîna en m’apprenant enfin son prénom, et le fait qu’elle travaillait dans cet endroit de beuverie.

« Ailish, c’est un nom ravissant, permet-moi de te le dire. Et tu n’as pas à t’en faire pour ce qui s’est passé. Ce serait plutôt à moi de m’excuser pour t’avoir trempée, mais c’est la meilleure solution que j’ai trouvé… »

Et je le pensais. Certes elle me l’avait demandé, mais ça me gênait quand même de l’avoir mise dans un tel état. Je constatai que ma lucidité était toujours intacte et que finalement, l’alcool ne m’avait pas trop amoché grâce à ce qu’il venait de se passer. C’était le lendemain que j’allais souffrir, bien entendu.

« Tu sais, ça n’est pas dans mes habitudes de boire non plus, et je ne devrais pas, même… Et les problèmes de famille, ça à l’air d’être une chose qu’on a en commun. »

C’était vrai. J’avais beau ne quasiment pas la connaître, à priori ça n’avait pas l’air d’être tout rose dans sa vie. Et pour ce qui me sert de famille, j’étais heureux d’avoir des gens sur qui compter à côté… Entre une mère morte, un père alcoolique, et un demi-frère, certes adorable, mais qui venait à peine d’entrer dans ma vie…



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Message Posté Sam 11 Fév - 15:59.
    J’étais réellement gênée par la situation aussi ridicule soit-elle. Mais ce qui me mit à l’aise par la suite c’est qu’il me dise qu’il appréciait mon prénom. C’était quelque chose d’assez futile pourtant après m’être comportée de façon étrange avec lui, ça me mettait plus à l’aise. Mais je ne compris pas pour quelle raison il s’excusa de m’avoir trempée. Après tout, je lui avais demandé de me frapper, et puis l’acte était déjà quasiment oublié.

    « Tu ne m’as pas frappée. Je pense que ça en dit déjà long sur toi. Etre trempée ne me dérange pas, après tout, je trouve que c’est plutôt avantageux un corps mouillé. »

    Toujours la même phrase. Je sais que certains ne comprennent pas pourquoi tu répètes sans cesse qu’il n’y a aucun mal à être mouillé, au contraire. C’est pourquoi je le garde généralement pour moi, mais il fallait que ça sorte. J’espérais simplement qu’il ne prendrait pas ça de travers, simplement comme étant une preuve que ce qu’il avait fait n’avait pas d’importance, du moins ce n’était pas une affaire d’état.

    Il m’avoua ensuite qu’il n’avait pas non plus l’habitude de boire. C’était visiblement quelque chose qu’on avait en commun. L’inquiétude sur le fait qu’il se moque de moi s’était rapidement envolée après ses paroles. Mais ce qui m’intrigua le plus, ce fut qu’il me dise qu’on avait en commun les problèmes familiaux. C’est vrai qu’après ma crise il avait dû comprendre que ma relation avec mon frère n’était pas celle dont on pouvait rêver. Or moi, j’ignorais quels étaient ses problèmes à lui. En fait, il m’intriguait tout simplement. Il semblait si jeune par rapport à moi et pourtant les maux de la vie ne l’avaient visiblement pas épargné. Je trouve ça dommage qu’une vie soit gâchée à cause de notre entourage. Je ne sais pas ce qu’il a vécu, je ne sais pas quelles répercussions ses problèmes ont sur sa vie, mais l’intonation dans sa voix me laisse entendre qu’il n’a pas une vie toute rose. Personne n’a une vie parfaite de toute évidence, ce serait bien trop beau.

    « Tu sais, les clients de la Taverne ont l’habitude de se confier à moi, même si je ne les revois jamais, même si je ne connais pas leur nom la plupart du temps. Je ne sais pas pourquoi mais je dois être quelqu’un à qui se confier semble être quelque chose de normal. Sache que je n’ai pas l’habitude de répéter quoique ce soit, je vie dans le secret constamment et je sais ô combien un secret dévoilé est un lourd fardeau et peut avoir des conséquences néfastes. Mais sache que si tu as besoin de dire quoique ce soit, même si ce soir je suis dans un état assez répulsif et que je ne suis pas derrière mon comptoir, je suis à même de t’écouter. »

    Je souris, j’essaye de le mettre en confiance. C’est rare que je m’intéresse à quelqu’un autrement que pour une mission que a mafia me confie. Il m’arrive parfois d’avoir des envies humaines. Il m’arrive parfois de vouloir montrer un quelconque intérêt à quelqu’un qui le mérite. Il y a quelque chose qui émane de ce jeune homme qui me donne envie d’en savoir plus sur lui. Je n’ai même pas envie de lui cacher mes pensées, je me sens différente ce soir, je ne sais pas pourquoi.

    « Non, en fait, j’ai envie d’en savoir plus sur toi. J’ai envie de parler avec toi. »

    Je l’avais dit. Après tout, il ne me connaissait pas, il ne pouvait pas savoir que je n’étais pas le genre à écouter les gens parler en montrant un quelconque intérêt en général. Il ne se méfierait surement pas du fait que j’appartienne à la mafia ou non, comment pourrait-il s’en douter ? Il y avait peut-être le doute que j’appartienne à l’organisation. Mais j’espérais fortement qu’il se confie à moi ou qu’il accepte au moins de me parler, de me tenir compagnie. La soirée avait à peine commencé, je n’avais pas envie de rentrer chez moi. En même temps, je ne voulais pas lui forcer la main, je ne voulais pas qu’il se sente obligé de me raconter sa vie. Il avait peut-être d’autres obligations, même si dans l’état dans lequel il était n’était pas un avantage pour n’importe quelle situation.

    « Enfin. Tu es libre de faire ce que tu veux, évidemment. Je veux juste que tu saches que je peux être une oreille attentive. »

    Je fais signe à un de mes collègue et lui demande de nous ramener deux jus de citrouille. C’était peut-être mieux de boire quelque chose de non alcoolisé de sorte à ce qu’on se sente mieux. Je ne sais pas pourquoi, mais cette soirée est vraiment étrange. Avoir bu de la sorte ne me ressemble tellement pas, et les événements se sont enchaînés sans qu’on y soit préparés. J’avais juste l’impression d’être dans ce genre de rêve qui n’a aucun sens mais qui nous paraît tout à fait réaliste.
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Message Posté Ven 9 Mar - 15:32.

Sa déclaration me fit sourire, presque de soulagement. Un corps mouillé était avantageux ? C’était vrai. Enfin, je trouvais en tous cas ça sensuel. Non pas que je pensais ainsi envers Ailish, mais il n’empêchait que c’était un fait. Au moins, elle était loin de m’en vouloir, et ça me soulageait. Ça n’était pas dans mes habitudes de frapper quelqu’un, encore moins une femme que je venais de rencontrer. J’avais beau être saoul, j’étais quand même conscient de mes actes et de ce que nous disions.

Elle m’avoua qu’elle avait l’habitude d’écouter ses clients se confesser le temps d’une soirée, avant de ne plus jamais les revoir. Curieusement, je sentais qu’elle était digne de confiance. Après tout, que gagnerait-elle à répéter ce qu’elle apprenait qui la plupart du temps, je supposais, n’était important que pour la personne en question, et pas d’un très grand intérêt ? Me confier à elle ? Pourquoi pas. Après tout, si j’en étais arrivé là, c’est que quelque part, il y avait un problème, non ? Ça faisait des lustres que je n’avais pas pensé à mes parents, je ne savais même pas pourquoi je m’étais retrouvé là à bader pour eux. Ça ne me ressemblait pas, mais il devait bien m’arriver de « craquer », de temps à autres…

« Non, en fait, j’ai envie d’en savoir plus sur toi. J’ai envie de parler avec toi. »

J’avouais avoir un certain succès, mais qu’une inconnue veuille me connaître, comme ça, si rapidement, c’est que je devais en laisser transparaître plus sur mon visage que ce que je ne pensais. Au moins, elle avait l’avantage d’être franche. Elle aurait très bien pu me laisser partir en titubant, prétextant une raison plus ou moins valable de s’en aller.

« Enfin. Tu es libre de faire ce que tu veux, évidemment. Je veux juste que tu saches que je peux être une oreille attentive. »

Elle nous commanda des jus de citrouille. Idée maligne, si nous voulions discuter le plus sincèrement possible et dans le meilleur état qui fut, si je pouvais dire. Nous n’étions quand même pas encore à un stade critique, niveau boisson. En tous cas, elle venait de confirmer ce que je pensais ; elle avait non seulement l’air digne de confiance mais également prête à écouter les problèmes des autres, si ça pouvait les aider. Et elle devait en connaître un rayon, niveau problème, vu ce à quoi j’avais assisté à cause de son frère, si j’avais bien compris. Je hochai la tête en signe de remerciement au barman qui venait de nous apporter nos verres. Je l’amenai à moi mais ne bus pas de suite. Je réfléchissais ; à quoi lui dire, ce que je voulais bien lui avouer, ou même si j’en étais capable. Ça n’était pas mon genre d’épancher mes problèmes, surtout ceux-ci, ceux qui faisaient mal et qui je n’avais pas envie de penser. Je me tournai vers elle et la fixai dans les yeux, à la recherche d’une quelconque approbation inutile à présent.

« Pour faire court, je n’ai pas de parents… »

Oui c’était court, même trop, et je me doutais que ce n’était pas ce à quoi elle s’attendait. Ou plutôt, elle en attendait plus. Je surpris d’ailleurs un « et ? » muet dans son regard, qui m’encouragea à continuer.

« À vrai dire, je n’ai plus de mère depuis mes quatre ans. Quant à mon père, il est… alcoolique. Et je n’ai plus de nouvelles de lui depuis des années. Je n’en veux pas. »

Je soupirai. Au moins, c’était sorti. Fallait-il que je lui parle de Stayan, le demi-frère qui venait juste de débarquer dans ma vie, et avec qui je n’étais pas sûr de vouloir faire plus amples connaissances ?

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