Nathanael prenait son tour de garde dans les rues de Londres comme à son habitude depuis que l'organisation faisait régner la terreur sur la ville, par des destruction coup de poing. Les affrontements se faisaient de plus en plus nombreux dans la capitale et les morts commençaient à s'entasser. La situation précaire avait de quoi en laisser plus d'un perplexe face à une réaction quasi-inexistence du Ministère de la magie. Un frisson lui parcourait le dos jusque l'échine. Une brise glacée balayait le long corridor ou magasins et petites boutiques avaient tiré leur rideau de fer. Peu nombreux étaient les commerçants qui continuaient leurs affaires en ces temps si sombres. La crise, la peur, un métier à risque qui faisait que certains préféraient plier bagages et partir loin de toute cette confusion. Que faire si même le ministère n'était pas capable de renflouer ses caisses et aider un peu ces boutiquier ou de les protéger. Les mains dans le fin fond de ses poches, la baguette dissimulée dans sa mange, Nate arpentait l'artère principale, le visage froid et l'air grave, imperturbable. Alors que le calme étalait son voile sur la voirie, un léger manteau de fumée attira bien vite l'attention du fonctionnaire. Un nuage qui témoignait encore des ravages de cette soirée de charité, où Epstein avait perdue bien plus qu'un morceau de lui, sa femme. Depuis il s'était juré de se venger un jour ou l'autre. D'avoir la peau de ces planqué par n'importe quel moyen, même les plus draconien. La colère s'était emparé de lui et bien souvent ses collègues en faisaient tristement les frais. Un dossier au travers de la figure, un sortilège gentillet et encore, cela était quand il restait assez calme. Imprévisible, voilà qui qualifierait à merveille l'état d'esprit du policier. Les rues retrouvaient un peu de leur gaieté d'avant les multiples crises que la "city" avait traversé. Le printemps y était certainement pour quelque chose. Les oiseaux chantant, le retour de la verdure et de ses douceurs. Les londoniens se racontaient les ragots qu'il n'avaient pu s'échanger auparavant. L'attentat de l'hôpital de sainte-Mangouste et la prise des trois écoles européennes. Tristes nouvelles, comment pouvait-on s'en prendre à des malades et des enfants innocents ? Soudain un calme morbide, un silence qui ne présageait rien de bon. La rue se figeait dans le temps. Puis des cris, des cris de terreurs, des rires glaçant, des bruits de verres brisés.

Le tireur d'élite se dirigeait vers l'origine de ces bruits jouant des coudes pour se frayer un chemin. Les gens prenaient leurs jambes à leur cou, fuyant un mal qui rongeait depuis trop longtemps la société magique internationale. S'en fut de trop pour Nathanael. Au pas de charge ne portant plus d'attention à la délicatesse de ses gestes bouscula nombreux londoniens. Certains d'entre eux tapaient sur le rideau des boutiques comme des sonneurs. D'autres livraient combats aux membres encapuchonnés de cette Organisation. La baguette de Nate glissa dans sa main et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire il se retrouvait au beau milieu d'une scène horrifiante. La panique générale. Le transplanage semblait impossible et déjà les premiers blessés affluaient aux bras de valides les évacuants. Avant même de ne pouvoir dire ouf, des silhouettes convergeaient déjà vers sa position. ça y était, il était foutu, seul contre des membres de cette secte. Seul contre tous. Bombarda Maxima Epstein engageait déjà le combat, pressé d'en découdre avec ces lâches. Le sortilège percuta la cheminée d'une des bâtisse et s'écroula sur le pavé. Résultat, du mobilier urbain détruit pour... rien. Ces hommes masqués continuaient leur progression et s'approchaient dangereusement du fonctionnaire. Que pouvait-il bien faire face à un combat inégale ou les moindres coups étaient permis. Expulso Par bonheur une personne tomba sur le sol. Était-ce seulement un membre, oui, un masque roulait sur le pavé. Et un de moins, un ! Nate se mit à l'abri derrière ce qui devait être une étale. Une barricade en bois qui ne tiendrait pas longtemps sous les multiples attaques de ces adversaires. Les sorts fustigeaient les pauvre bougres qui n'avaient pas eut le temps de s'échapper, brisaient les vitrines pas encore fermées. La Terreur s’immisçait à nouveau dans le quotidien du vieux Londres !

I woke up this morning believing in that fairy tale I dreamed of. It was beautiful and for once, everything wasn't a blur and Killian was there with me all along. Like I said, it was a dream, because I woke up.
Dehors dans l'air froid de Londres, les gens s'agitent et se pressent dans les rues piétonnes. C'est souvent ainsi dans les grandes villes: chaque personne sait où elle va, ce qu'elle fait, le but de sa journée et espère secrètement connaître comment elle va se terminer alors pour atteindre ce but, ces personnes accélèrent le mouvement, veulent arriver plus vite au point de rendez-vous, au lieu de travail, terminer plus vite cette journée qui s'annonce la même que celle d'hier. Mais Ana n'est pas pareille, elle, marche lentement, prend le temps d'observer les personnes autour d'elle et glisse son regard d'un passant à l'autre. Elle ne se gène pas pour les dévisager, avec insistance même parfois et souvent on la trouve étrange mais ça ne l'empêche pas de continuer. Ce jour là, elle décida d'aller sur le chemin de traverse, on lui avait dit qu'il y avait un nouvel auteur prometteur et elle voulait en savoir plus sur son ouvrage. De chez elle, elle transplana directement sur la rue où seuls les sorciers accèdent. Quelque seconde après son arrivée, tout s'accéléra. Les gens couraient dans toutes les direction et on voulait s'abriter dans les boutiques mais il était trop tard: les marchand baissaient rapidement leurs rideaux de fer sur les passants les condamnant à ce qui avait causé ce raffut dont Ana. Mais la jeune femme n'avait pas peur et avant même de se rendre compte de ce qu'il se passait, elle était sur ses pieds, baguette en main et cheveux au vent, prête à se livrer au combat. Elle n'aurait pas hésité à lancer un sortilège impardonnable, qui s'avéraient être ses préférés, s'il le fallait et bientôt, elle vit une bande de sorciers encapuchonnés, avançant en groupe, lançant des sortilèges de temps à autres et lâchant des rictus inhumains. L'Organisation. Damn, encore eux.

Les gens commençaient vraiment à s'affoler et la rue ne semblait pas se vider, pourquoi ne transplanaient-ils pas? Peu importe. Anastasiya vit un homme passer devant ses yeux sans la remarquer, il avait l'air déterminé et la jeune femme fit les yeux ronds lorsqu'il mit un homme masqué à terre d'un seul coup de baguette mais elle reprit ses esprits. Armée de sa baguette, elle même courra en direction des masqués PETRIFICUS TOTALUS! Un trait jaillit de la dite arme pour aller frapper directement un des ennemis. Commençons soft. Elle se rangeât aux cotés de l'homme pour le soutenir et continua de lancer des sorts communs mais elle n'allait pas tarder à résister à l'appel de l'impero histoire de faire une pierre deux coups. Ne pas lancer de sorts interdits en public. Tant pis. Bombarda. Hop, deux autres à terre. A croire que l'Organisation n'était pas aussi puissante qu'on ne le pensait... mais maintenant qu'ils avaient les joyaux et les reliques, allaient-ils menacer le monde sorcier avec? Sûrement. Alors allait-elle tenir longtemps devant un tel assaut? Peut-être pas. Cher livre, à la prochaine.

La tension devenait palpable à chaque seconde passer dans cette artère où tout volait en éclat, vitrines, étales, mobilier urbain, rien ni personne n'était épargner par cette mini guérilla. Ce que les sorciers venu prêter main forte, afin de lutter contre les membres de l'Organisation, devaient faire c'était de patienter. Encore et encore. La rue était illuminée par des sortilèges lancés à tout va. Ricocher, toucher-couler, un peu trop à gauche, un peu trop haut, il y en avait pour tout les goûts. Nombreux furent les détenteurs de baguettes magiques à tomber sous l'arme de leur adversaire par un sort perdu. De son côté, Nate observait les déplacements, les rues mises en place par les petits farceurs de l'Organisation. Rien qu'en voyant leur masque devenu si mythique, Nathanael perdait patience, pourquoi ne pas en finir pour de bon avec ces lâches. En leur présentant la mort il pourrait par la même occasion voir les visages de ces bons à rien si méprisable. Alors que Epstein allait tenter une manoeuvre assez risquée, il fut rejoins par une jeune fille, tout à fait charmante et à son goût. Cependant, ce n'était ni le moment, ni l'endroit pour s'éterniser sur ses ressentis. Charmante certes, mais en aucun cas le fontionnaire n'aurait voulu la défier en duel. La manière dont elle venait de mettre à terre l'un de leur assayant le laissa sans voix. La baguette de l'homme le titillait un peu trop, le temps était précieux et l'usage de sorts impardonnable ne le dérangerait pour le moins du monde. Les règles de déontologie auxquelles il répondait lui interdisait formellement l'utilisation de ce type de sorts si il n'était pas appeler par son supérieur hiérarchique à le faire. Là sa vie était en jeu, pouvait-il remettre en cause ce point. Certainement, mais Nate ne préférait pas s'y risquer. Tout du moins pas pour le moment, sa patience avait ses propres limites et un dérapage était si vite arriver, erreur de prononciation et la mort était semée. Pour le moment, il prenait son pied à mettre ses adversaires au tapis, cela durerait-il encore longtemps, si j'étais lui, je n'en serais pas si sûr. Derrière sa barricade et toujours en charmante compagnie, la baguette pointer vers l'un de ses rival et sa voix perça à nouveau. Confringo. L'antagoniste qui avait reçu un peu plus tôt le Petrificus de la blondinette eut chaud aux fesses. A un cheveu il passait à la trappe. Le filet coloré continuait sa course et frappa de plein fouet un rideau de fer. De là quelques sorciers purent accéder à la boutique et se mettre à l'abri. Cela avait du bon parfois de louper sa cible. Alors que la rue était à feu et à sang, Nathanael se permit de prendre quelques secondes de son précieux temps pour se présenter dans les règles, enfin ses règles à lui. « Nathanael Epstein, officier de la police magique et vous, vous faites aussi partis du ministère, les renforts ?»

Bien sûr, le ministère avait déjà reçu les plaintes de certains londoniens, comme si il n'avait que cela à traiter en priorité. Aller Nathan` arrête de te faire des films, les renforts c'est pas pour demain la veille ! C'était connu que le ministère avait toujours deux, trois gars sous la main pour porter secours et puis avec les attentats de l'hôpital de Sainte-Mangouste, la majeur partie du service d'ordre était réquisitionner pour les besoins de l'enquête. A présent le temps paraissait jouer à l'élastique, il se faisait plus long. Comment faire le poids face à des gaillards qui avaient l'air de pas mal se dépatouiller en sortilèges. Si Dieu pouvait lui apporter la solution à son problème Nate était preneur. En bref, la situation ne changeait pas voir se transformait en véritable crise. Ce pendant il ne fallait pas baisser les bras. Accompagné par blondie, ils allaient venir à bout de cette menace. Comme disait un célèbre dicton il n'y avait pas de repos pour les braves. Les positions des belligérent semblaient se tenir. Nathanael et la jeune femme derrière leur étale, qui n'en avait que le nom puisque complètement détruite sous le feu ennem, et les membres de l'Organisation se tenaient débout, battant le pavé. Un instant de repit afin de prévoir une stratégie et le combat était de nouveau relancé. Afin de se protéger au mieux et de diviser la force hostile, les deux londoniens devaient se séparer, couvrir plus de terrain. Si ils restaient là agenouiller derrière leur maudit étalage de bric et de broc ils étaient cuits. Allez bon Dieu réfléchis Nathan !. Sous le tir nourrit de leurs rivaux, Nathanael tentait tant bien que mal à trouver un endroit à porter des membres de l'Organisation mais à l'abri afin de ne pas être vulnérable. « Ok, on va devoir bouger, cette étale ne tiendra pas bien longtemps. Je vous couvre et vous allez vous planquez à l'entrée de cette boutique et vis versa ! Prêtes ? » Avant même qu'elle ne réponde Epstein était déjà debout entrain de viser les cibles. Impedimenta s'écria-t-il. Les sortilèges sortaient à la voler, après tout c'était un tir de couverture par une foire au ballon où une grosse peluche était à gagner si less cibles étaient abattues. Expelliarmis. Aguamenti. Diffindo. Tout était bon pour que ces charognard ne baissent la tête.

H.J: