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▬ discours du ministre.
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Cadeyrn S. Turner
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Je viens de Durmstrang
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Je viens de Durmstrang
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Message Posté Mar 16 Aoû - 21:33.
événement o15.


Discours du Ministre

Les écoles ont été attaquées. Lorsque la nouvelle est parvenue aux londoniens, ce sont des visages terrifiés et indignés qui ont investi l'atrium. Comme à son habitude depuis le début du Tournoi, l'endroit était bondé. Des centaines de sorciers attendaient que leur gouverneur sorte de son bureau... il avait des comptes à leur rendre, et il en était conscient. De nombreux sorciers tentaient de se frayer un chemin jusqu'à l'estrade où leur Ministre s'apprêtait à parler. Des Aurors étaient postés à chaque coin afin de garantir la sécurité de cet homme qui n'avait jamais été aussi menacé. Car il incarnait l'ennemi numéro un de l'organisation secrète. Tant de londoniens avaient confiance en eux ; aujourd'hui toutes les certitudes s'étaient ébranlées. La confusion était telle que la colère, la tristesse, et la peur se lisait sur chacun des visages venus assister aux explications officielles. Les caméras du monde entier sont braquées sur l'estrade.

Être Ministre de la Magie comporte de nombreux avantages, mais également un bon nombre d'inconvénients. Ce matin, Matvei Sejdic doit annoncer au monde entier la pire des nouvelles. Le monde ne va pas bien.

Le brouhaha des conversations laissa place au silence à l'instant même où le Ministre posa un pied sur l'estrade.

L'événement est ouvert à tous. Merci d'attendre que le Ministre ait posté avant de participer.



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Message Posté Jeu 18 Aoû - 2:20.
    « Я собираюсь быть больным. »
    « I'm gonna be sick. »

    C'est tout ce qu'il avait réussit à articuler à Avdotia avant de partir en pagaille pour le Ministère, tous deux prêts à affronter le pire. Elle venait de lui dire que s'il s'arrangeait pour se faire enlever ou blesser, elle le tuait ensuite de ses propres mains, une fois que tous les ennemis seraient hors de leur chemin. L'humeur de sa soeur était agressive et un rien suffisait à la faire exploser : Kurt avait été enlevé et vu l'attachement qu'elle portait à son filleul, les membres de l'Organisation pouvaient s'estimer heureux d'être encore cachés à l'heure actuelle.
    Et lui, il avait un discours à faire.
    Les hiboux étaient arrivés en masse dans leur petit appartement, inondant leur table de cuisine de messages rageurs, larmoyants, pressés surtout. Il était Ministre et il devait réagir. Maintenant. Ce n'était pas encore le matin, c'était toujours la nuit. Il devait être cinq heures du matin, peut-être six heures, une heure à laquelle le soleil lui-même dormait encore alors que lui, il n'avait pas pu fermer l'oeil de la nuit.

    Rejoindre Pénélope, Dashwood et Blatzeim par hibou. Être incapable de rejoindre Deschanel -où était-elle passée encore ?- pour lui dire d'envoyer ses Aurors à Poudlard, donc devoir se référer au directeur du personnel. S'énerver à trouver les contacts des ministères étrangers. Contacter quelques personnes potentiellement utiles. Mettre l'ensemble de ses problèmes sur le dos de Krushnic et sa petite gueule d'imbécile.
    Et maintenant, arriver au Ministère par transplanage en tentant de remettre un peu d'ordre dans sa tenue. D'ignorer son visage fatigué, sa barbe mal rasée, ses cernes creux. Une longue inspiration avant de sortir de l'endroit où il avait atterrit avec sa soeur. Le brouhaha de l'atrium se tut, laissant comme seuls bruits celui de ses semelles sur le parquet, ainsi que les crépitements des flashs des appareils-photos. Sur le visage de Matvei, pas un sourire : juste une expression mortellement sérieuse. Un regard rapide échangé avec Avdotia, toujours à ses côtés.

    « Au contrrairre de cerrtains, je n'ai pas à me cacher pourr agirr. Je ne vous cacherrai rrien non plus. Un temps. Les écoles de Poudlarrd, Beauxbâtons et Dürrmstrrang ont été attaquées cette nuit et leurrs trrois champions enlevés. »

    Ils l'avaient lu dans la Gazette, mais l'entendre de la voix basse de Matvei Sejdic était une autre chose. Une voix qui se révélait ferme et sans tremblement, étrangement assurée. Il avait le visage pâle, leur Ministre de la Magie, mais résolu.

    « Des Aurrorrs des trrrois pays concerrnés sont déjà surr les lieux, autant pourr rratisser le terrrain que pourr estimer les dégâts faits et épauler messieurs Blatzeim et Dashwood et mademoiselle Courrterrrois. Une autre inspiration. Je ne peux pas vous dirre que tout irra bien, je me suis engagé à êtrre honnête. Il y aurra prrobablement d'autrres attaques, d'autrres coups bas, mais nous ne nous laisserrons pas abattrre. »

    L'homme s'interrompit dans son discours pour trouver le soutient de sa soeur, d'un simple regard. Il avait envie de hurler. De se terrer sous son bureau. Sa nature pessimiste lui hurlait de leur dire qu'ils étaient dans la merde jusqu'aux cous et qu'ils n'en sortiraient pas, mais il ne pouvait décemment pas dire tout ce qu'il pensait. Pas maintenant.

    « Cette orrganisation n'asseoirra aucune victoirre sur la division du Ministèrre, ou surr la peurr. Si leurrs buts semblent nobles, leurrrs méthodes ne le sont pas. Nous prrendrrons les coups, nous les renverrons, s'il le faut, mais nous rrresterons debouts. Debouts, le visage découverrt, prrêts. »



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Message Posté Jeu 18 Aoû - 14:30.
L'Atrium. Ça avait toujours été un endroit bruyant et grouillant d'activité. Tous les employés du Ministère passaient par là pour rejoindre son département. Aujourd'hui, il était tout aussi bruyant mais pas à cause de travailleurs, plutôt en raison d'une déclaration publique du Ministre. Il s'était passé quelque chose dans les trois écoles magiques. Benjamin comme beaucoup avait entendu des rumeurs qui les disaient attaquées par l'Organisation Secrète. Ce qui semblait improbable. Ce ne pouvait être possible. Les écoles étaient surveillées, des Aurors étaient même présents sur place. Comment pouvait-on attaquer les écoles ? Cependant, il savait comment. Il s'en doutait. L'Organisation était partout. Les derniers évènements l'avaient déjà montrés. Cet organisme recrutait dans toutes les villes, dans toutes les écoles magiques. C'était une évidence pour tout le monde. A partir de là, entrer dans une école aussi protégée que Poudlard, Durmstrang ou Beauxbâtons était du gâteau. Un bon gros gâteau moelleux que l'on s'empressait de dévorer. C'était d'une simplicité ! Mais le pire restait à venir, Benjamin le savait. Lâchement, il avait jeté la Gazette qui lui était parvenue L'Organisation ne se serait pas fatiguée à attaquer pour du vent. Ils avaient fait quelque chose. Et cela, il le découvrirait grâce à son Ministre et son discours. En mettant les pieds dans l'Atrium, il appréhendait. Qu'allait leur réserver cette déclaration ? Depuis deux ans, le Ministre était son lieu de travail. Aujourd'hui, il ne l'était plus. C'était l'endroit où il allait de nouveau se prendre un coup de massue. Comme toujours. Ce Tournoi, c'était lui qui l'organisait. Il ne pouvait pas être détaché face aux évènements quand cela touchait les plus jeunes. Des adolescents qui ne demandaient rien d'autre qu'à participer à un concours hors du commun. Et voilà qu'un foutu groupe de cinglés décidait d'intervenir et de rendre... plus épique le jeu. Il s'en voulait d'avoir accepté un pareil projet ! Au départ, l'idée de recommencer le Tournoi était bonne. Vraiment. Il était censé changer les idées des sorciers en les divertissant et en se réconciliant avec le passé. Sauf que ce qui devait être sympathique, s'était transformé en boucherie. Évidemment, les autres éditions du concours avaient son lot de décès mais à cause du Tournoi, pendant les Tâches. Jamais ces gamins ne s'étaient engagés dans l'aventure pour mourir des conséquences de leur participation. Jamais. Tous ces évènements... Benjamin se sentait responsable. Il avait honte d'avoir voulu apposer son nom à côté de l'évènement, d'avoir accepté d'organiser un événement pareil, de s'en être réjouis. Honte. Il avait totalement honte.

« Au contrrairre de cerrtains, je n'ai pas à me cacher pourr agirr. [...] leurrs trrois champions enlevés. » L'annonce le frappa de plein fouet. Enlever. Ces gamins avaient été enlevés. Non mais non ! Ce n'était pas possible. Ils avaient des Aurors pour les protéger. Des professeurs, des amis. Personne n'avait pu les kidnapper. Et pourtant. Pourtant c'était la vérité. Il l'avait entendu en traversant le Chemin de Traverse, il l'avait de nouveau su en entrant dans l'Atrium et maintenant, le Ministre lui-même le disait. Enlever, ils étaient enlevés. Ariel, la française qui semblait faite de porcelaine. Ben, l'anglais hors du commun. Kurt, le russe froid. Les trois avaient disparu. Évidemment, cela s'était passé pendant l'attaque des écoles. Il se souvint alors pourquoi il était venu ici aujourd'hui. On le lui avait demandé. On comptait sur lui pour s'assurer qu'aucun traitre ne se cache dans la foule. Alors il releva les yeux, quittant le bout de ses chaussures pour passer de visage en visage. « Des Aurrorrs des trrrois pays concerrnés sont déjà surr les lieux [...] abattrre. » Les mots du russes s'assénaient, les uns après les autres. Certains marqués par l'accent qui ne leur donnait que plus de sens. Il y a dix ans, il avait ressenti la même chose. La crainte, la peur d'une guerre prochaine où membres de l'Organisation et sorciers du Ministère s'affronteraient. Dix ans plus tôt, c'était la crainte de l'avenir qui lui avait tordu l'estomac. L'économie était alors au plus mal. Cependant, ils avaient réussi à s'en sortir un minimum. Ce coup-ci, Benjamin n'était pas optimiste. Il ne le pouvait pas. Si des personnes étaient capables d'enlever trois adolescents en profitant d'une catastrophe, alors on pouvait craindre de la tournure des évènements. Tandis qu'il dévisageait nombres de visages, il tripotait sa baguette. Si un de ces membres étaient présents, il comptait bien l'arrêter. Il serait hors de question de le laisser fuir, de le louper. Il allait se faire arrêter par tous les sorciers présents afin qu'il dévoile où ils avaient cachés les Champions et pourquoi. Pourquoi les avoir enlevés eux alors qu'ils auraient pu s'en prendre à quelqu'un d'autre. Ce n'était que des enfants. Qu'espéraient-ils d'eux ? Les tuer ?

« Cette orrganisation n'asseoirra [...] Debouts, le visage découverrt, prrêts. » Le Ministre entendait reste digne, contrairement à ceux qui terrorisaient le monde magique. Et il ne resterait pas sans agir. Il pourrait compter sur Benjamin. On ne s'en prenait pas aux enfants. Hors de question. A ce moment-là, les moindres expressions devinent suspectes pour lui. Haussement de sourcils, mouvements de lèvre, un déplacement de bras. Il suspectait tous les sorciers. Il suffirait qu'un d'eux lève la main tenant sa baguette pour que Benjamin intervienne. Juste un mouvement. Une baguette. Et il interviendrait.
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Message Posté Jeu 18 Aoû - 17:00.


Pour une fois, je n'étais pas du côté des journaliste, à pousser du col pour pouvoir tendre un micro effronté et capter les mots des politiciens. Non, cette fois, j'étais du côté du Ministère. Les bras croisés, la mine sérieuse, je me tenais en retrait, derrière Avdotia Tokarieva, et scrutais le Ministre tandis qu'il s'avançait et parlait à tout le monde. J'attendais, avec appréhension, comptais les temps d’arrêt entre les mots, écoutais le ton de la voix, l'accent. Je passais au rayon X le discours en espérant qu'il ne vacille pas. Quand Matvei était arrivé à ce poste, je lui avais offert mon soutien et mes compétences d'orateur, mettant de côté ma répulsion des fonctionnaires. Je savais qu'il était sincère dans sa démarche, je le sentais. Mais il était un si piètre communiquant. Je m'étais proposé, j'avais tenté de lui expliquer les règles de bases de la communication politique. Il était un élève buté, avec son air de grand oiseau de mauvaise augure. C'était un corbeau, voletant en croassant son pessimisme. On le sentait dans ses yeux, dans sa voix, dans son attitude un peu voutée. Je ne mentirai pas en disant que j'avais eut beaucoup de mal à lui faire toucher du doigt l’intérêt de bien parler au foules, de les galvaniser. Les gens avaient besoin d'être rassurés.

_ Je ne peux pas vous dirre que tout irra bien, je me suis engagé à êtrre honnête. Il y aurra prrobablement d'autrres attaques, d'autrres coups bas, mais nous ne nous laisserrons pas abattrre.

Inquiet, il l'était, et je l'étais aussi, comme tout le monde. Le visage fermé, je repensais aux attaques dans les écoles, la nuit précédente. J'avais de la chance, les membres de ma famille étaient tous à Londres. Je scrutais la foule devant moi. Combien d'entre eux avaient de la famille la bas, et tremblaient en imaginant leurs blessures, leur désespoir, leur impuissance ? Combien n'avaient pas la même chance que moi ? Je crispais ma main sur ma baguette, prêt à intervenir au premier mouvement suspect. Je voyais de loin Hadisson faire de même. Et dire que j'avais asséné mes sarcasmes contre cet homme là à travers les ondes tant de fois. Alors qu'il était d'aussi bonne foi que moi. Une blague stupide. On ne peut pas revenir en arrière toutefois. Mais pour l'instant, mes relations houleuses avec Benjamin Hadisson n'étaient pas ma priorité. Concentré, je laissais mon regard aller sur la foule, cherchant des yeux un indice trahissant quelqu'un. Matvei avait raison, l'Organisation n'en resterait pas là. Et s'y j'en croyais les aurors que je fréquentais, ils seraient là ce soir, pour perturber le discours. Peut être tenter quelque chose contre Matvei. Qui sait. Il fallait donc rester sur ses gardes autant que possible, même si les événements très récents encourageaient plutôt au recueillement et à la méditation sur les dangers de notre monde. Sic Transit Gloria Mundi.

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Message Posté Jeu 18 Aoû - 18:09.


Les écoles avaient été attaqués. La nouvelle avait été annoncée, même écrite dans la Gazette du Sorcier. Et à l'écoute de cette dernière, Icario n'avait point pu se rendormir. S'il s'inquiétait en premier lieu pour Charline et son état actuel, il s'inquiétait aussi pour la société et l'avenir. Que diable se passait-il ? Quel était le but de l'organisation ? Tout gâcher, tout détruire. A quoi bon ? Rien n'allait arranger les choses. Tout allait s'effondrer d'un instant à l'autre. Dans l'appartement, Icario resta calme, attentif à ce qui allait se dire à la RITM pour enfin savoir que le Ministre ferait son discours très tôt dans la journée. Icario y serait. L'écouter et le soutenir de sa présence. Matvei Sejdic ; quel grand homme. Il en avait du courage, tout reposait sur ses épaules et il semblait être l'homme de la situation. Alors, il s'était convenablement habillé avant de parcourir les rues encore nocturnes de Londres pour entrer dans le Ministère.
L'Atrium demeurait bondé. La population londonienne était là, présente, pour l'écouter. Et Icario était prêt ; il se doutait que le Ministre aurait les justes mots, malgré ce qu'il devait vivre en ce moment, pour ne pas affoler terriblement la populace.

Pour le moment, tout ce que l'italien savait, c'était qu'un faible : Les écoles ont étés attaqués. Il s'attendait à plus grave. Bien que le joueur de Quidditch faisait preuve d'optimisme, il se doutait que l'intensité de cette phrase était faible, qu'il y allait avoir un terrible développement à ça. Icario jeta des rapides coups d’œils à droite, à gauche pour enfin trouver Pió et reposer le regard sur le Ministre. Il avait une petite mine, gardant toute de même un air sérieux.

Un soupir s'échappa de la bouche d'Icario. Les champions avaient étés enlevés. Plus d'Ariel, ni de Ben et encore moins de Kurt. Ils avaient disparus alors qu'ils étaient sensés être sous la protection des Aurors. L’Organisation demeurait partout, à chaque coin, là où on l'attendait le moins. L'italien pensait qu'elle était immense. Une multitude de membres se trouvant dans chaque école. Des élèves, nul doute, avec des professeurs et d'autres adultes aux intentions malintentionnés. Comment oser embrigader des élèves ? Des adolescents aux esprits si fragiles, si influençables à cet âge-là. Ils profitaient de cela, ils foutaient le bazar afin que les troupes soient sonnés et attaquaient de plus belle en temps voulu. Icario le reconnaissait : ils étaient de fins stratèges, ils savaient où frapper en temps et en heure voulue. Cependant, il reposait tous ses espoirs sur Matvei : cet homme allait y arriver, avec le soutien restant de la population, si on lui donnait la force qu'il faut, il y arriverait. Il sauvera la communauté magique.
Les Aurors étaient déjà sur les lieux et estimeraient les dégâts causés.

Oui, il était honnête. Matvei demeurait toujours honnête. D'autres incendies ? Même si cela faisait mal à entendre, il ne disait que la dure et brutale réalité. L'époque où tout était rose était terminée depuis longtemps. C’était une guerre sans merci maintenant et l'Organisation devenait de plus en plus forte. Pas assez pour effondrer le Ministère et son Ministre. Matvei n'avait pas baissé les bras et ne le ferait guère de toute manière.

Les dernières phrases eurent pour effet de faire sourire faiblement Icario. Les paroles de Matvei prouvèrent encore une fois que le Ministère serait toujours là pour la communauté magique. Qu'ils abandonneraient jamais. L'Organisation Secrète avait beau attaquer et encore attaquer tout en épuisant petit à petit ses ressources. Prêts, c'était le dernier mot. Et Matvei avait raison. Icario, lui, serait prêt à contre-attaquer, même à arrêter ces malfrats.
Soudainement, il applaudit fortement pour montrer son soutien à Matvei Sejdic. Son geste n'était que dans ce but-là. Bien qu'ils étaient moindres dans ce geste de montrer leur réel soutien à Matvei, ils étaient là pour lui. Matvei allait restaurer la paix. Tôt ou tard.
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Message Posté Jeu 18 Aoû - 21:41.
C'était quoi ce boucan, bordel ?! Le soleil n'était pas encore levé qu'une multitude de hiboux tapotaient de leur bec la fenêtre, comme si leur vie en dépendait. La nuit avait été agitée et la belle n'avait réussi qu'à rejoindre les bras de Morphée il y a à peine une heure. Ses journées au Ministère se faisaient de plus en plus longues, le stress de plus en plus intense. Elle n'avait pas plus de vie. Celle-ci était entièrement dévouée à son travail acharné. Elle n'osait pas lever le pied quelques minutes de peur de perdre tout ce pourquoi elle avait travaillé des années durant. Alors, la nuit venue, elle peinait à s'endormir seule dans ses draps frais. Elle avait besoin de rattraper le sommeil perdu pendant toutes ces nuits où même le comptage des gobelins imaginaires ne lui fut d'aucune aide pour trouver le repos. Elle aurait voulu juste quelques minutes de plus, mais les piafs ne furent pas de cet avis et ne cessèrent leurs bruits. Elle pesta, hurla intérieurement contre eux et leur expéditeur. Qui pouvait bien être si pressé de lui envoyer un message de si bonne heure ? Le ministre bien évidemment. Rien que ça. Elle émit à léger rire quand elle lisait les quelques mots de Matvei qui lui ordonnait de se rendre au Ministère dans les plus brefs délais. Oui chef. Avec plaisir monsieur. Baguette en main, elle se vêtit d'une somptueuse robe argentée. Que d'élégance sous les étoiles qui s'endormaient paisiblement. Malgré le ton insistant des lettres, qui s'étaient maintenant engouffrées chez elle, elle ne se pressa pas plus que ça. Le temps de jubiler à l'idée d'être indispensable au Ministre. Elle l'imaginait déjà pester contre elle dans sa langue de barbare. Un régal qui lui fit presque oublier sa fatigue.

C'est ainsi qu'elle foula radieuse le sol de l'atrium du Ministère. Elle avait imaginé qu'au vu de l'heure matinale, l'endroit serait désert. Mais elle fut bien surprise quand les cheminées devant elle ne cessèrent de ramener du monde. Merde, qu'est-ce qui se passe ici ? La foule murmurait sans cesse les mêmes mots « Organisation », « Écoles » » et « Ministre » ». D'ailleurs il se tenait là, au milieu de la pièce légèrement surélevé grâce à une estrade. Il s'était passé quelque chose. Quelque chose de grave et Matvei s'apprêtait à faire un discours officiel. On lisait sur son visage une anxiété effrayante. La Chef du département de la Justice Magique se glissa alors parmi le peuple pour rejoindre le côté qui était dédié aux employés du Ministère juste derrière le Ministre lui-même. Benjamin était là, sa baguette en main, prêt à dégainer. Elle lui adressa un mince sourire tout en bousculant la foule pour se frayer un passage au plus près de l'homme de la journée. Quand Matvei la vit, il lui adressa un regard glacial. Elle répliqua par un sourire rayonnant qui pouvait s'interpréter comme un « Je vous pris de m'excuser du retard », « Qu'est-ce qui se passe ? » mais aussi un délicieux « Débrouille toi seul Matvei ». À peine était-elle installée debout aux yeux de tous, le russe commença à parler. Le silence se fit roi dans la salle. Ève ne cessa de sourire. Le Ministère tout entier devait de se montrer uni, mais, surtout, combattif pendant ces temps difficiles. Il n'y avait pas de place pour le pessimisme quand le monde entier attendait un peu d'espoir. Cependant, l'accent du Ministre était à se tordre de rire. Elle se retient bien de s’esclaffer, ne voulant pas manquer de respect pour son supérieur. De plus, c'était son professionnalisme qui était en jeu.

Le silence fut rompu quand la nouvelle des événements de cette nuit-même furent évoqués. L'organisation avait encore frappée. Et encore une fois, elle avait réussi à démontrer le manque d'insécurité aux seins du monde magique. Les écoles, les champions, le Tournoi étaient leurs cibles préférées. Et il ne cesserait de se battre, elle en était persuadée. S'attaquer à de si jeunes sorciers étaient si facile. Les chuchotements s'intensifièrent, mais la voix du Ministre resta au dessus de tous. Il était mignon avec sa morale sur l'honnêteté. C'était la guerre, l'avait-il seulement compris ? L'attaque du tournoi n'était qu'une excuse pour mettre en relief les difficultés liées à la crise économique. Il l'avouait lui-même: « Leurs buts semblent nobles ». Et dans ce beau blabla digne d'un politicien, il essaya seulement de rester optimiste pour donner un peu d'espoir aux âmes qui se tenaient devant lui. Alors que la peur elle-même semblait le hanter. Tu vas sombrer Matvei, et je serais là pour voir ça. Alors qu'elle guetta ses collègues, elle voyait bien que quelque chose taraudait leurs esprits. Plusieurs avaient leur main sur leur baguette, prêt à se défendre si le besoin s'en faisait sentir, elle fit donc de même, méfiante. Les regards internes semblaient dire « Prenez garde ». Les hommes du Ministère s'attendaient d'un moment à l'autre à une attaque. Le message de l'organisation était clair: plus personne n'était en sécurité. Elle jeta un coup d’œil à la salle essayant au mieux de détecter un visage suspect. Les sorciers étaient bien trop nombreux, le risque d'autant plus grand.
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Message Posté Jeu 18 Aoû - 22:12.
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D'une humeur massacrante, fatiguée, excédée, 19.2S6.1 est dans un coin. La soirée de 19.2S6.1 a été longue, contraignante. Peu agréable. Mais pour rien au monde, 19.2S6.1 ne ratera le discours du ministre. Voir ce qu'il va dire, voir comment il va réagir. 19.2S6.1 se doit d'être présent. D'écouter, de voir la réaction du monde sorcier. Alors, perdu dans la foule des sorciers fébriles d'apprendre ce que leur ministre a à leur dire, 19.2S6.1 patiente. Comment réagiraient-ils sans leur petit champion pour masquer le malaise de monde sorcier, hum ? Sejdic arrive et le silence se fait maître dans l'atrium. Tout le monde est pendu aux lèvres du ministre. Celui ci semble fatigué, épuisé, à bout. Après un mois de mandat seulement... 19.2S6.1 sourit.

Matvei Sejdic parle et 19.2S6.1 écoute. Il parle franchement. Rend compte clairement de la situation. Utilise de bien beaux mots, pour cacher un fait simple : le monde sorcier a fini de tanguer, il bascule. 19.2S6.1 sait que tôt ou tard, il va révéler sa présence ici. Que tôt ou tard, 19.2S6.1 affrontera publiquement le ministre, verbalement du moins. 19.2S6.1 n'est pas venu ici avec des envies de meurtre de violence gratuite. Mais par contre, 19.2S6.1 veut qu'on écoute ce qu'ils ont à dire, ce qu'ils veulent faire entendre. Il est bien présomptueux de parler de leurs futures actions. Mais il souligne aussi que leur est noble. Bien sûr ! Bien sûr qu'il l'est. Si les dirigeants n'osent pas ouvrir les yeux de la population sorcière et préfère la noyer dans un bête Tournoi, mettre en jeu la vie de trois pauvres enfants pour leur faire oublier leur misère... Il faut bien que quelqu'un leur face ouvrir les yeux.

Le ministre arrête de parler. Un silence perturbé remplace peu à peu l'écho de ses mots. 19.2S6.1 attend un peu. Puis, sans que rien ne décide réellement son action, 19.2S6.1 fend la foule en silence. Son masque recouvre son visage, et personne, personne ne l'a réalisé avant. C'est malheureux. 19.2S6.1 n'a pas d'attitude offensive, pas de désire d'attaque, et à vrai dire, 19.2S6.1 sourit derrière son masque. Ses yeux, sa position altière, son port de tête fier. 19.2S6.1 avance et les défie, les défie tous autant qu'ils sont de l'attaquer. 19.2S6.1 s'arrête devant le ministre et le défie du regard, à travers son masque. Ses yeux, pourtant, n'expriment ni dédain, ni hautain. Et ne sont plus défiant non plus à présent.

Puis, doucement, 19.2S6.1 tape ses mains l'une contre l'autre. Quelques coups seulement. Qui résonnent dans l'atrium plus que les paroles précédemment dites par le Ministre. « Très beau discours, Monsieur ». Un ton poli, courtois. Sa voix légèrement modifiée ne laisse rien deviner de son identité. « Étonnant de voir que quelqu'un dans ce fichu ministère est capable d'enfin ouvrir les yeux et dire la vérité. Étonnant de voir, que quelqu'un ici ose enfin affirmer quelques vérités. Brillant, vraiment. Votre prédécesseur n'en a jamais été capable et a préféré abrutir ses citoyens et d'endormir leur conscience. Étonnant de voir enfin comme tout le monde préfère oublier que tout va mal et reporter son attention sur ses trois pauvres gamins qui affrontent la mort pour vous divertir. Donnez-leur des jeux et du pain ! Les dictateurs romains avaient fort bien compris comment agir. »

19.2S6.1 marque une pause. Laisse le temps pour que ses paroles fassent effet. 19.2S6.1 affronte le monde sorcier, et maintenant, se tourne vers le Ministre lui même. « Et vous ? Ministre depuis un mois, qu'avez-vous fait ? Je conçois que vous avez dû ramasser les pots cassés de votre prédécesseur, mais honnêtement, depuis un mois ? Rien. Si ce n'est festoyer en Russie, boustifailler. ». 19.2S6.1 sait que ses paroles sonnent creux, sait qu'en réalité le ministre ne chôme pas. Mais la provocation est une arme facile, à user dans les bons moments. Et 19.2S6.1 pense que le moment est bien choisi.


Dernière édition par 19.2S6.1 le Mar 23 Aoû - 15:19, édité 3 fois
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Message Posté Ven 19 Aoû - 9:49.
Une main posée sur l'avant-bras de Matvei, Avdotia soutenait son regard alors qu'il ne trouvait rien à lui dire d'autre que "Je me sens mal". C'était tout ce qu'il avait répondu à la menace de meurtre qu'elle venait de lui lancer. Oui, elle venait de le menacer de le tuer s'il se faisait enlever ou attaquer par ces enfoirés de membres de l'Organisation pendant son maudit discours. Avdotia était d'une humeur noire, elle avait des envies de meurtres et passait ses nerfs sur des victimes toutes désignées. Au moins, elle rentrait de l'argent, ce qui était déjà bien.
Merlin, pourquoi Matvei avait-il été élu Ministre de la Magie ? Par le caleçon de Grindelwald, il avait vraiment de la chance qu'elle soit là, elle pouvait vous l'assurer. Mais pour l'instant, malgré son agressivité extérieure, elle était tétanisée à l'idée de voir Matvei risquer encore une fois sa vie en faisant simplement son boulot. Il savait pertinemment qu'il faisait un truc qui allait lui attirer des emmerdes. Il savait que l'Organisation l'avait dans le pif et cherchait plus que tout à le défaire. Pour le moment, elle était affectée plus que d'habitude pour deux raisons : ce discours de malheur… et l'enlèvement de Kurt Armyanski, soit son filleul, soit le gosse qu'elle avait juré de protéger aussi. Elle avait envoyé une lettre aux Armyanski dès qu'elle avait su, et l'Auror M. Armyanski avait eut des mots assez durs à son égard. Comme si elle pouvait être à deux endroits à la fois ! Allo, la Terre, la Magie c'est génial mais le don d'ubiquité n'est pas super simple à obtenir !

Ce que les gens pouvaient être stupides lorsqu'ils étaient désespérés.
Prenez par exemple Matvei.
Avdotia était en train de le regarder sortir de l'endroit où ils étaient apparus tous les deux. Elle avait pu observer la détérioration physique de son ami depuis l'attaque du Ministère et croyez-moi, tout ceci ne la réjouissait guère. Elle avançait à ses côtés, discrète : une robe noire et sobre lui servait de vêtement. Elle était loin, la robe rouge sang du gala de charité… Merlin, la vie pouvait vraiment jouer des tours très souvent. Saleté.
Mais je disais de prendre par exemple Matvei.

Il savait que faire ce discours allait forcément lui attirer des ennuis. Il pouvait parier son bras que l'Organisation n'allait pas le laisser tranquille plus longtemps. Elle l'avait mis en garde et lui avait rappelé que sa tête était toujours mise à prix (et même que le prix avait augmenté -cinq ans à attendre la mort d'un homme rend la demande plus forte… et les histoires d'offre et de demande n'ont rien à faire ici, fermons cette parenthèse). Rien à faire, il y allait. C'était son devoir. Il ne pouvait pas rester dans son bureau, assis à ne rien faire, à attendre que ça passe. Il devait réagir, redonner espoir aux sorciers et sorcières du Monde Magique… En gros, il devait encore risquer sa peau.
Les citoyens sont des ingrats, quand même.

Elle le regardait avec attention, et regardait aussi tous les alentours. Il ne serait pas dit qu'une erreur d'inattention de sa part lui vaudrait la disparition de Matioucha. Matioucha qui cherchait dans son regard quelqu'encouragement. Qu'elle ne put que lui donner. Que voulez-vous, autant le soutenir dans les pires tourments, c'était bien ce qu'elle lui devait. Cet homme qui, à quelques pas en avant d'elle, venait de faire taire l'intégralité de l'atrium et avait entamé son discours de sa voix basse et grave, l'avait un jour sauvée du labyrinthe extérieur de Dürmstrang. Cet homme qui s'efforçait de trouver les mots justes pour rassurer ses concitoyens avait mérité son titre de Ministre… Mais pas les risques qu'il encourait. Elle l'écoutait, scrutait les alentours, les mouvements de foule possibles, revenait vers lui lorsqu'elle sentait et entendait un léger signe de soutien nécessaire. Elle le connaissait comme si elle l'avait fait, c'était son meilleur ami, son frère, et elle ne le laisserait pas tomber. Oh non. Jamais. Elle savait ce qu'il pensait, il savait ce qu'elle redoutait, mais ils se soutenaient mutuellement, se renforçaient… Oui, ils étaient très mal barrés, dans une situation pire que celle des Gobelins du Kamchatka lorsqu'ils avaient fait la guerre aux Trolls des montagnes. On est bien d'accord. Mais ils ne baisseraient pas les bras, ils se battraient comme il fallait, et ils vaincraient cette Organisation de scroutts.
Sa baguette était dans sa manche, Avdotia attendait (et craignait) le moment où il faudrait l'en sortir, la faire glisser contre son avant-bras et l'utiliser. Pas parce qu'elle craignait la réaction de la baguette, mais parce qu'elle redoutait la prévisible attaque de l'Organisation.

Des applaudissements commencèrent à suivre ce discours tandis qu'Avdotia ne daignait joindre ses mains. Non. Non, elle n'applaudirait pas. Ça aurait été donner une chance à ces cracmols de l'Organisation d'attaquer Matvei. Plutôt crever.
Un mouvement dans la foule amassée devant le Ministre, dans cet atrium trop rempli pour être sécurisé. Une personne fend la foule, s'avance. Une personne masquée.
La baguette d'Avdotia glisse le long de son avant-bras et vient se stabiliser dans sa main droite. Un mouvement offensif de la part du masque, et elle ne se retiendra plus. Elle observe. Elle écoute. Elle redoute la suite.

« Les dictateurs romains avaient fort bien compris comment agir. »

Le mot fait mouche, l'insulte résonne. Merlin, ce masqué a signé son arrêt de mort. Avdotia, qui a fait un pas en avant pour se rapprocher de Matvei, ne laisse pas voir qu'elle a dégainé, elle semble calme, apaisée. Ses yeux gris sont durs… Et l'autre profite de sa tribune pour provoquer.

« Et vous ? Ministre depuis un mois, qu'avez-vous fait ? Je conçois que vous avez dû ramasser les pots cassés de votre prédécesseur, mais honnêtement, depuis un mois ? Rien. Si ce n'est festoyer en Russie, boustifaille. »

Non Avdotia, non, tu ne lui colleras pas un sort et tu ne rugiras pas qu'on l'arrête. C'est Matvei qui est testé. C'est à Matvei de répondre. C'est à Matvei de faire taire cet importun au sein même de l'Atrium du Ministère. Retiens-toi, sois sur tes gardes. S'il y en a un, il peut y en avoir d'autres. Méfie-toi. Redoute le pire, mais sans le laisser voir.
Le visage de la brune reste impassible, elle s'est rapprochée de Matvei pour pouvoir, si besoin est, le choper par le bras et transplaner aussi sec. Oui, elle envisage la fuite. La fuite pour sauver Matvei. Alors que son sang bout en elle et lui somme de pétrifier ce masque. Elle attend, mais combien de temps encore ?
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Message Posté Ven 19 Aoû - 10:57.
Cafdan avait passé une semaine des plus pourrie au ministère, le boulot s'accumulait avec cette fichue organisation. Pas un jour ne se passait sans qu'elle n'agisse. Dernière attaque en date celle de Poudlard, l'école de sorcellerie. Lorsque le directeur du département des Accidents et Catastrophes Magiques l'avait appris il n'avait pas pu s’empêcher d'envoyer un hiboux à son neveu, certes ils n'étaient pas en de bons terme mais Cafdan voulait avoir de ses nouvelles, histoire d'être rassuré. Pendant toute une nuit, le directeur avait attendu patiemment que son neveu lui réponde, c'est dans les alentours de deux heures du matin qu'un hibou se posa sur le rebord de la fenêtre de la chambre. Il tenait une lettre avec une écriture fine "Mon oncle". Le coeur de Cafdan se serra, malgré les relations difficiles que Cafdan entretenait avec son frère, son neveu lui avait répondu. Après lecture et relecture, le sorcier se rasseyait dans son lit, alors c'était vrai, un des élèves avait été enlevé par ces monstres. Cafdan prit une bonne respiration avant de s'allonger dans son lit et de regarder le plafond. Avec le temps il s'était endormi.

Le soleil n'était pas encore levé lorsqu'il sorti du lit, il n'avait pas beaucoup dormi, mais suffisamment pour tenir une journée de travail. Comme tous les matins il s'asseyait dans le fauteuil en cuir du salon pour boire un café moldus. Il se lava et pris le chemin du ministère. Lorsqu'il entra dans l'atrium, il y avait déjà une foule impressionnante amassée. Inquiet le sorcier regarda sa montre, non il était bien arrivé comme d'habitude. Pas de retard. Le silence se fit dans l'atrium, Cafdan s'approcha un peu en poussant certains des employés du ministère, il se retrouva à côté d'un autre directeur de département. Ce dernier l'informa que le ministre allait parler. Sans plus attendre des bruits de chaussures se firent entendre et le ministre apparu dans l'immense pièce. Le discours qu'il fit ne révélait ni plus ni moins que la vérité. Pour une fois, rien n'était caché aux sorciers. Une fois le silence rétabli, une voix féminine résonna. Cafdan n'en croyait pas ses oreilles, il fit glisser sa baguette le long de son bras avec un air mauvais. Ce n'était pas croyable un des membre de cette organisation était dans la salle et ce membre n'avait pas peur de parler devant tant de monde. Personne n'avait l'intention d'agir, laissant un nouveau blanc s’installer. Les sorciers avait l'air d'attendre une réponse du ministre. Cafdan n'avait qu'une envie collé un sortilège dans la tronche de cette femme qui ne manquait pas de culot.
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Message Posté Ven 19 Aoû - 21:43.


    Le stress était à son comble. Allis Seward n’avait pas vraiment dormis depuis plusieurs semaines. Entre le petit Samson dont elle s’occupait et les évènements récents du Monde Magique, il était impossible pour elle de dormir sur ses deux oreilles. Mais ce n’était pas un problème, quelques gouttes d’une potion magique que les moldus appelaient café, et le tour était joué. Oui, Allis carburait au café.
    « Tu as compris, hein ? Les couches sont dans la commode, si jamais y’a besoin, tu lui remets un autre body, tu mets bien du 2 mois hein, les autres sont trop petits, et tu n’oublie pas de lui faire boire son biberon, un toutes les 4 heures à peu près, le lait ! Tu sais où est le lait ? Tu sais comment faire le biberon hein ? Et n’oublie pas de… »
    « Allis, arrête, calme toi un peu, je sais faire, je te rappelle que je t’ai élevé seul . »
    « Oui, mais.. »
    « Je sais. Fais moi confiance, je ne bougerais pas de la maison, je n’ouvre à personne, et je sais où est le lait. »
    « D’accord.. Tu es sûr que…. »
    « Oui. Allez, file. Tu dois être présente à ce discours. »
    « Oui papa. Prends bien soin de toi et de Samson. »
    « Et toi ne te fais pas tuer. Samson a besoin d’une mère. »
    Un dernier regard, un sourire, puis Allis prit la poudre de cheminette et atterris au Ministère. La foule était déjà présente dans l’atrium, mais Allis arrive à se faire un chemin jusqu’à être assez proche du Ministre. Car Matvei est déjà présent, et il s’apprête à faire son discours. Elle s’arrête, placée derrière quelqu’un pour ne pas qu’il la remarque trop. Elle est là, mais elle n’ose pas se montrer, elle ne veut pas le déconcentrer. Elle le regarde bien et elle voit qu’il n’as pas vraiment envie d’être là, qu’il aimerait juste hurler. Il prends la parole et sa voix ferme résonne dans l’atrium. Allis ferme les yeux en l’écoutant attentivement, le cœur battant. Ses paroles sont réfléchies, posées, honnêtes.
    Elle ne devrait pas être là, elle le savait. Matvei lui-même venait de dire que les Aurors étaient dans les écoles. Mais Allis n’y était pas. Elle y avait été, un court instant, mais elle était rentrée. Son cœur l’avait appelé, sa place était ici ce matin. Pas ailleurs.
    La voix du Ministre se tut, et Allis rouvrit les yeux. Le silence se fit. Un silence gênant, oppressant, pesant. Un silence qu’Allis n’aimait pas. Saisissant sa baguette dans sa main droite, elle écouta le moindre bruit autour d’elle.. Jusqu’à entendre des pas. Des pas léger, calme. Et soudain, des applaudissements. Un, deux, trois, quatre coups. Puis un silence, et une voix se fit entendre. Une voix étrange. D’un regard, Allis balaye la foule, cherchant d’où vient cette voix, mais elle ne trouve pas.
    « Étonnant de voir que quelqu'un dans ce fichu ministère est capable d'enfin ouvrir les yeux et dire la vérité. Étonnant de voir, que quelqu'un ici ose enfin affirmer quelques vérités. Brillant, vraiment. Votre prédécesseur n'en a jamais été capable et a préféré abrutir ses citoyens et d'endormir leur conscience. Étonnant de voir enfin comme tout le monde préfère oublier que tout va mal et reporter son attention sur ses trois pauvres gamins qui affrontent la mort pour vous divertir. Donnez leur des jeux et du pains ! Les dictateurs romains avait fort bien compris comment agir. »
    Allis regarde tout autour d’elle, elle se faufile dans la foule doucement, tranquillement, à la recherche de lèvres qui bougent, et, soudain, elle voit un masque. C’était cette personne, cette silhouette qui parlait et qui provoquait le Ministre. Allis n’écoute même pas les paroles, elle se contente de fixer ce masque. Elle est proche, il n’y a que quelques personnes entre elles. Avec rapidité, elle pourrait l’attaquer à main nue, mais la rousse ne bougeait pas.
    « Et vous ? Ministre depuis un mois, qu'avez-vous fait ? Je conçois que vous avez dû ramasser les pots cassés de votre prédécesseur, mais honnêtement, depuis un mois ? Rien. Si ce n'est festoyer en Russie, boustfailler. »
    De la provocation pure et dure. Matvei trimait depuis un mois, il n’avait pas une seconde pour lui, et il était assommé de tous les côtés par des sorciers qui en demandaient toujours plus, et critiqué par d’autres qui ne désiraient que sa place. Rares étaient les personnes qui, au sein même du Ministère était pour le Ministre. A se demander, au final, qui avait voté pour lui.
    Le silence régnait, tout le monde attendait sans doute une réponse du Ministre. Et peut-être qu’Allis aurait du, elle aussi, attendre une réponse du Ministre, mais non. Elle en avait décidé autrement. Elle voulait que cette personne qui se cachait sous ce masque, que toute l’Organisation, que tout le monde comprenne que Matvei Sejdic n’était pas seul, et qu’il y avait des gens derrière lui. Des gens qui, comme Matvei l’avait dit, resteraient debout, le visage découvert, prêts. Alors elle prit la parole, d’une voix claire et forte à la fois, fixant le masque .
    « Et vous, inconnu qui se cache derrière un masque, qu’avez-vous fait pour le Monde Magique ? Vous avez détruit, tué, attaqué, … Tout ça en restant bien caché derrière votre masque. Vous êtes là pour quoi ? Vous comptez encore nous attaquer ? Vous voulez tenter de tuer le Ministre peut-être ? Ou juste vous amusez à nous provoquer ? …Oui, vous êtes là juste pour vous amusez. Tels des enfants qui se croient fort, vous prenez la parole devant tout le monde en vous adressant au Ministre. Oooh, c’est mignooon ! L’Organisation est pleine d’enfants qui veulent qu’on les écouuuuteee ! Et puis, vous faîtes comme si vous preniez des risques, parce que quand même, vous venez jusque devant le Ministre et tout, olala, ouais, que c’est dangereuuux ! Et le plus amusant, c‘est que c‘est vraiment dangereux pour vous, parce qu‘il faudra passer sur le corps de pas mal de personnes ici présentes pour atteindre le Ministre ! Alors, franchement, woooow, quel courage vous avez ! Pfiou ! Incroyable ! Je suis impressionnée face à tant de courage ! …Ou pas. En fait, il faut être bien faible pour se cacher derrière un masque. »
    Allis commençait à raconter n’importe quoi, riant toute seule, dans ce grand calme, alors qu’une tension particulière régnait. Elle sentait les gens s’inquiéter, se questionner, et elle savait que des baguettes magiques glissaient dans les mains de leur propriétaire, elle savait que d’autres membres de l’Organisation étaient présents dans la salle, elle savait que si cela dérapait, les coups partiraient vite. Mais est-ce qu’il y aurait vraiment un combat aujourd’hui ? Pas sûr.
    « Alors, on vous écoute, parlez, jsuis sûre qu’on vas bien rigoler ! Puis dites à vos copains et copines de se montrer, qu‘on se fasse une bouffe tous ensemble. Ou un petit dej, vus l’heure. Je prendrais des pancakes moi. Avec du thé. Et du chocolat. »
    Allis fit un grand sourire au masque, ne la quittant pas des yeux et s’étant un peu rapproché. Elle avait juste envie d’en finir, de stupéfixer cette personne, de lui enlever son masque et de l’envoyer en prison, puis de faire de même avec les autres. Ils ne méritaient pas la mort, ils méritaient la souffrance pour tout ce qu’ils avaient fait.
    « Oh et, j'en oublie la politesse. Mon nom est Allis Seward, auror, 26 ans, enchantée ! Et vous, vous êtes ? Je veux dire, à part un masque, vous êtes qui ? »


Dernière édition par Allis Seward le Mer 7 Sep - 16:07, édité 1 fois
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Message Posté Ven 19 Aoû - 23:40.
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19.2S6.1 regarde attentivement les réactions de chacun. Visiblement, son discours fait mouche, provoque, gène, dérange. Un sourire s'étale de plus en plus derrière son masque. Pourtant, 19.2S6.1 ne quitte pas le ministre du regard. Peu lui importe les autres larves du ministère. Juste celui qui les dirige compte. Celui qui prend les décisions depuis un mois. 19.2S6.1 veut l'entendre parler, l'entendre dire ce qu'il va faire pour changer ce monde, pour aider ses concitoyens, pour honorer ses promesses.19.2S6.1 ira jusqu'au combat pour ça s'il le faut, mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui n'est pas un jour qui sera dédié à la violence et aux combats. Et 19.2S6.1 sait que contre la moitié du ministère, les membres masqués n'auront aucune chance, si puissants soient-ils. 19.2S6.1 a conscience de sa force, mais aussi de celles des autres, 19.2S6.1 sait que ceux qui composent cette organisation que tout le monde semble détester sont faillibles et non invincibles.

19.2S6.1 voit le mouvement rapide et pourtant discret de la brune qui se trouve près du ministre. Les gens commencent à s'énerver. De honte ? La honte de voir sa merde, d'avoir fermé les yeux, la honte de voir ses propres torts étalés à la lumière de tous, la honte collective de ce ministère qui a failli ? 19.2S6.1 aurait pu rire, mais ce n'est pas drôle. Non, en réalité, c'est même très triste de voir que les gens place leur confiance entre d'autres et que ces derniers se permettent de la bafouer ainsi. Les gens oublient souvent le poids et la force des mots. 19.2S6.1 sens que la tension augmente d'un grand à mesure que le silence s'impose. Chacun semble attendre la réponse du ministre, et à vrai dire, 19.2S6.1 l'attend aussi. Avec une impatience grandissante.

C'est pourquoi la voix féminine qui prit la parole irrite 19.2S6.1 au plus haut point. Qui c'est, celle-là ? Pour qui se prend-elle, cette péronnelle ? Ahurissant, franchement ahurissant de voir que les personnes peu concernées prennent toujours la parole. Discours vide de sens. 19.2S6.1 éclate de rire cette fois, un rire sincère et pourtant puissant. Et c'est tout ce que tu peux donner, petite fille ? Une bête provocation qui ne rime à rien, qui ne fait rien avancer. Les yeux de expriment tout le mépris qu'ils peuvent à travers le masque. Il faut beaucoup de contrôle à 19.2S6.1 pour ne pas sortir sa baguette et de faire taire cette idiote. Les autres ont eu la décence de se taire, pourquoi pas elle ? 19.2S6.1 contracte sa mâchoire derrière son masque et respire un bon coup avant de reprendre le contrôle de ses émotions.

« Ce masque est là pour représenter tous ces gens qui meurent chaque jour. Des anonymes, comme nous, qui meurent de pauvreté, de faim, de soif, de manque d'attention. De l'attention que vous !, vous membres du ministère avaient promis ! Nous avons le courage d'assumer nos actes et nos propos. ]Nous avons le courage de vouloir faire changer les choses. Nous avons le courage d'agir ! Nous ne nous cachons pas derrière des mots vains, derrière des postes et un pouvoir futiles. Que je sache, Monsieur Foreston n'a rien fait sinon vous endormir avec ce Tournoi ! Et toi, toi petite sotte ! Qu'as-tu fais ? Concrètement ? Regarde-moi droit dans les yeux et ose me dire que tu as essayé, ne serait-ce qu'essayé de changer les choses ! ». Le ton de 19.2S6.1 se fait incisif, tranchant. Le regard de 19.2S6.1 défie cette femme trop bavarde. « Qui a dit ici que nous voulions la mort du Ministre ? C'était Foreston l'incompétent. Sejdic n'a qu'un mois de mandat derrière lui. Mais il est vrai qu'après un mois, on aurait pu espérer quelques infimes promesses se réaliser. »

19.2S6.1 fulmine réellement. Par chance, son masque cache la moindre expression faciale, et 19.2S6.1 est content de n'offrir aucune victoire, si infime soit-elle, en montrant à tous ses sentiments, à ces gens. Puis, 19.2S6.1 se tourne à nouveau vers le Ministre, et met ses mains bien en évidence : vides. Qui, ici, qui a des envies de violence ? Hum ?!


Dernière édition par 19.2S6.1 le Mar 23 Aoû - 15:23, édité 2 fois
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Message Posté Sam 20 Aoû - 18:35.


Quelle journée, quelle dure journée s'annonçait. Millsworthy était souvent sujet aux insomnies, trop de choses tournant dans sa tête. Des idées, des réflexions philosophiques. Autant de choses qui occupaient ses pensées et en chassaient le sommeil du juste. Enfin, juste, il fallait le dire vite pour un dealer. De fait, il passait le plus clair de ses nuits à travailler, écrire, songer aux moyens d'éloigner les aurors. Et souvent, il écoutait la radio en même temps. Voila pourquoi il avait surprit le flash info de 4 heures du matin, prononcé par la voix grave de Niels Werner -qui fumait décidément beaucoup trop et c'était tant mieux pour João-. Les écoles attaquées par l'Organisation secrète. Millsworthy pensa à Poudlard. Malgré ses premières années difficiles là bas, marquées par son asperger, c'était aussi là qu'il avait apprit à communiquer, à se faire comprendre des autres. C'est là qu'il avait reçu le plus de soutien. Jamais il n'aurait put oublier cela. L'idée que cet endroit, et les deux autres qui avaient la même fonction malgré leur différence, était attaqué le rendait très triste. Pour les champions par contre, il s'en moquait un peu. Certes ce sont des jeunes, mais souvent les jeunes d cet âge sont assez matures pour faire leurs choix en connaissance de cause. Et ils avaient choisit de participer, même en sachant les risques. Tant pis pour eux. João était pragmatique, et malheureusement, la vaisselle cassée fait partie de la vie.

Millsworthy réfléchit un moment. Le Ministre de la magie allait faire un discours. Il avait bien envie d'y assister, ne serait ce que pour voir ce qu'il s'y passait. Montrer son soutien au Ministère, peu pour lui. Après tout, certains de ses membres lui courraient après. Enfin, courraient après Augury plutôt. Mais il était curieux de savoir ce qui allait subvenir. L'Organisation résisterait elle à aller narguer le Ministère sur son propre terrain ? Surement pas. Et ça promettait d'être instructif. Aussi, après avoir revêtu une tenue décente - pantalon de costume, chemise blanche, chaussure cirée, blazer-, il transplana. Il s'était déjà rasé, mais son teint rendu cireux par l'insomnie annulait tout l'effet de propreté. Bon, dans la mesure où il n'allait pas à un défilé de mode, mais plutôt à un discours où la morgue et le sérieux étaient de mise... on pouvait dire que ce n'était pas si grave. C'était même mieux d'afficher un visage un peu fatigué. Il atterrit dans une rue proche du Ministère, et fit le reste du chemin à pied, prenant la grande cabine rouge qui était l'entrée visiteurs du Ministère. Pourquoi ne pas prendre la poudre de cheminette me direz vous ? Excellant question, je vous félicite. Et bien Millsworthy, comme beaucoup de gens aux activités peu nettes, est un peu paranoïaque. Son appartement Londonien n'était donc pas relié au réseau de cheminette.

Il fit quelques pas dans l'atrium, et s’arrêta près d'un mur, s'adossant à celui ci. C'est de ce point de vue là qu'il suivit le discours prononcé par le Ministre, Matvei Sejdic, le visage fatigué lui aussi. João se doutait que son métier était dur. Mais comme pour les champions, Sejdic avait choisit son destin lui même. Qu'il ne compte pas sur Millsworthy pour le plaindre. L'anglo - portugais suivit ensuite le petit manège du membre de l'Organisation qui s'était glissé dans la foule, sous son masque. Il haussa un sourcil, cherchant des yeux la source de la voix. Où était ce personnage sinistre. Il ne trouva pas, mais la rousse auror qui le poursuivait souvent, elle, semblait avoir comprit. Depuis son point de vue reculé, il vit sa crinière se fendre un passage dans la foule, pour atteindre l'individu et s’arrêter devant lui. Elle se mit à lui parler, clairement et avec force. Elle avait beau lui pourrir la vie, Augury admirait son courage. Ou sa folie, tout dépendait du point de vue. L'individu répondit à l'auror, des choses idiotes. Des choses sur eux qui assumaient leurs actes, sur le Ministère qui laissait les gens mourir. Millsworthy aurait aimé se tenir en dehors de tout ça, mais il était agacé par cette personne, qui qu'elle soit, et les inepties qu'elle prononçait.

Lentement, sans violence, le dealer commença à parler. Son débit était lent, sa diction était chaotique. Cadeaux de l'asperger. Mais son ton était quand même assuré, et son accent aristocratique. Il ne quitta pas sa place en retrait, mais il parla d'une voix nette et tranchante.

    - Pardon ? Vous assumez vos positions ? Vous assumez vraiment ? En vous cachant sous un masque... grande façon d'assumer. Vous n'assumez pas, vous vous cachez. Vous êtes lâche. Vous tuez des gens, vous les enlevez. Et vous osez dire que vous vous battez pour les innocents. Vous êtes une clique de frustrés, agissant pour vous défouler et vous griser du pouvoir. Vous ne portez aucun intérêt aux gens.


Des gens se retournaient pour le regarder, un appareil cliqueta. Le fils d'un chef de service à Ste Mangouste et de la correspondante d'un grand quotidien qui prend position en public, ça peut servir. João en doutait, mais bon. Millsworthy resta stoïque, essayant de lire sous le masque qu'il n’apercevait que de loin.

    - Quand on se bat pour se défouler, on a au moins la dignité de ne pas faire croire que c'est pour le bien collectif. On ne fais pas semblant d'être un père courage se battant pour la veuve et l'orphelin. Ça, monsieur, ou madame, c'est le minimum de l’honnêteté. Vous, vous n'êtes pas honnête. Pauvre idiot, vous êtes juste ridicule, tellement pitoyable... Avec vos masques de guignols. Retirez les si vous voulez vraiment être digne.


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Message Posté Mer 24 Aoû - 0:08.
▬ discours du ministre. 0matricule3a

La fatigue faisait divaguer l'esprit de 19.Y0U.2, la nuit avait été éprouvante, mouvementée, pleine de rebondissement. 19.Y0U.2 n'oubliera jamais cette nuit pendant laquelle il a affronté tant de personnes et tant de chose. Certes la fatigue était présente mais pour rien au monde il n'aurait raté le discours tant attendu de ce cher ministre de la magie. Qu'allait-il dire? Ça allait être jouissif, surtout depuis que les journaux avaient posté les attaques des écoles et la disparition de tous leurs champions. 19.Y0U.2 était là parce qu'il en avait envie, parce qu'il voulait qu'on entende leurs revendications, qu'on ouvre les yeux aux gens. Comment allaient-ils comprendre qu'il y avait d'énormes changements à opérer sur ce monde avant qu'il ne soie équitable? Pourquoi ne voulaient-ils pas ouvrir les yeux et voir qu'en dehors de leurs fêtes et leur stupide Tournoi, dehors il y en avaient qui souffraient de leur système, dans tous les cas, ça ne s'arrêtera pas là, pas comme ça. L'Organisation devenait de plus en plus forte de jour en jour, ils allaient bientôt toucher à leur but: la fin du Tournoi. Tous les membres avaient beaucoup donné et tous méritaient ce qu'ils étaient venu chercher.

A la fin du discours du ministre, tout le monde resta silencieux avant que, puissant, 19.2S6.1 fasse entendre ses pensées. Tout ce qu'il disait était vrai, dans le monde politique d'aujourd'hui, rares étaient ceux qui disaient la vérité et il fallait au moins donner ce mérite à Mr Sejdic. Mais la vérité n'était pas suffisante, ce qu'il faisait n'était pas assez radical, tout devait changer. Tout de suite. Les paroles de 19.2S6.1 ont été accueillies d'un silence pesant de vérité, on aurait dit que le temps s'était arrêté, personne ne respirait, personne ne bougeait. Puis une rousse s'avança, seule, c'est elle qui osa tenir tête à l'inconnu que 19.2S6.1 était à ses yeux. Ses mots étaient pleins de rage, de moqueries, de reproches. La comparaison à des enfants, mais au fond, qui sommes-nous réellement? Des citoyens qui n'ont pas été entendus, aujourd'hui, nous nous faisons entendre. 19.2S6.1 répondit à cette intervention par des réponses, encore une fois, ce n'était que de la vérité. Puis enfin, vint cet homme debout près de 19.Y0U.2, à l'apparence négligée, il avait l'air fatigué, des poches pendaient clairement sous ses yeux foudroyants ce qui n'empêchait pas sa voix d'être claire et tranchante. Des reproches, encore une fois.

Cétait une fois de trop, 19.Y0U.2, la baguette cachée sous sa cape, prête à agir au besoin, se tourna d'un coup vers cet inconnu au visage découvert et aux paroles si légères. Après cela, 19.Y0U.2 était presque tenté de retirer son masque, montrer qu'il n'y avait rien à cacher en dessous, que tous, comme lui, agissaient cachés pour pouvoir agir au nom de tous. Mais non, il était trop tôt, tout ce qu'il pouvait faire, c'était défendre ses opinions, parce qu'il n'y avait pas de parti, s'il y en avait eu un, ce serait seulement le parti des sorciers.

    -Bien sûr que c'est le minimum, mais, voyez-vous, nous ne sommes ni des enfants ni des personnes sans pitié, tout ce que nous voulons c'est vous ouvrir les yeux et vous montrer tout ce qui ne fonctionne pas dans le Monde Magique. Nous ne voulions pas, du moins je ne voulais pas, qu'il y ait blessés ou dégâts mais vous nous forcez un peu la main avec vos opinions anti-Organisation. Si vous vous seriez laissez faire, tout aurait été autrement, ce que nous faisons, nous le faisons à cause, et pour les sorciers. Mettez vous à notre place, qui nous a entendu quand nous étions pacifiques? Même les moldus connaissent la liberté d'opinion, alors vous tous, avez vous oublié ce que c'est? Sûrement pas... Alors êtes vous simplement sot? Peut-être. Dans tous les cas, ouvrez les yeux.


19.Y0U.2 commençait à être exténué, la nuit précédente en plus de ce discours, c'était beaucoup pour une seule personne, mais sa présence était obligatoire. Le plus important était de ses faire entendre... et de ne pas se faire prendre.
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Message Posté Mer 24 Aoû - 3:03.
« Celui-ci est prêt pour passer devant le Magenmagot. » Le prisonnier, garrotté, surnageait à quelques centimètres du sol. son arrestation était survenu lors de nouveaux débordements dans la capitale. La garde passée fut des plus mouvementées pour la brigade de police magique. Ce n'était pas pour autant que l'astreinte du tireur d'élite de baguette magique Epstein se terminait. Dans la matinée le ministre, Matvei Sejdic, devait prononcer un discours dont le but était d’informer la population londonienne ou quelque chose dans le genre. Enfin c'est ce qu'il avait comprit de l'écriture de mouche et du chiffon qui avait servit der note de service. Le département de la justice magique, qui comprenait la brigade de police magique et le bureau des aurors grouillait. Le branle-bas de combat sonnait. Certains aurors avaient pour ordre de se rendre à Poudlard en renfort, d'autres restaient afin d'épauler les policiers en fonction dans la forteresse magique. Tout et tous devaient être prêt et en position avant l'arrivée du ministre en personne. Du haut d'un bureau inoccupé, Nathanael prit place. De son perchoir il avait une vue imprenable sur l'atrium. Le moindre geste suspect et il interviendrait. Son regard se perdait sur chaque sorcier présent. Des cernes se dessinaient sur son visage. Il était marqué par la fatigue comme bon nombre de ses collègues. « Quelle idée de faire cela le matin. » Il marmonnait dans sa barbe. Non mais il était vrai que la matinée ne s’avérait pas le bon moment pour un telle intervention. Lorsque l'on toqua à la porte, il comprit que la relève venait à sa rescousse. A cet instant, Duncan était libre de tout mouvement, il pouvait se promener dans le ministère vide pour cette occasion, mais non, il préférait de loin assister au discours de l'homme le plus puissant d'Angleterre, politiquement parlant. Un nouveau débordement n'était pas à exclure. Les mains dans les profondeurs de ses poches, l'index titillant l'arme magique, le sorcier se faufilait dans le dédale d'employés du ministère et de curieux venus assister en nombre à la prise de parole du ministre.

Aux aguets, le policier se posa contre l'une des colonnes qui architecturaient la place souterraine. Soudain... Calme plat dans l'atrium. Matvei Sejdic, l'air plus qu'épuisé, venait de transplaner au milieu d'une horde de paparazzis, plus présent en cas de nouveaux heurts que pour entendre un discours sur la situation plus que préoccupante. De vrais rapaces. Les journalistes s'en donnaient à cœur joie, une photo par -ci, une autre par là. Les flash illuminaient la grande salle de leur jets bleutés. Un orage de cliquetis raisonnait dans le Hall. Dun` voyait déjà les grands titres du lendemain. Le suspens, une chose que le ministre ne devait pas beaucoup aimer, il débuta son discours et le clôtura aussi vite. Discours marqué de de temps morts. Quelques phrases sur les intentions du ministère, les actions de l'organisation secrète. La seule bonne chose que Nathan` retirait, c'était la ferme intention de Sejdic d'éradiquer cette bande de planqués. Alors que les gens en attendaient un peu plus, une nouvelle vague de calme recouvra la salle. Des chuchotements. Des visages attendris par l'intervention de Matvei. Les yeux du fonctionnaire décortiquait la salle à la recherche de potentiels membres de l'organisme terroriste. Il examinait chaque visage, chaque mimique, chaque particularité des badauds présent. Pour photographier une scène et la retenir, Duncan était un expert, d'où son poste au ministère. Une tête masquée retenait particulièrement son attention. Sur la défensive, prêt à riposter en cas de nécessité, Epstein se redressa. Il tendis une oreille réceptionniste. Il glissa discrètement son arme magique dans la manche de son gilet et avança dans la foule. Marre d'entendre ses opportuns s'exprimer et raconter leur sornette devant une assemblée complètement passive. Cette secte voulait sans doute donner un bon coup dans la fourmilière en participant à cette évènement. Bravo! Il avait surement réussi. S'arrêterait-il seulement à une joute verbale. Une femme rousse, qu'il avait déjà pu croiser au département de justice magique et un homme qu'il ne connaissait pas du tout venaient porter secours à la démocratie. Un second membre de l'OS, sortit de l'ombre, venant défendre les intérêts aussi incompréhensible soient-ils de leur secte. Bien sûr que c'est le minimum, mais, voyez-vous, nous ne sommes ni des enfants ni des personnes sans pitié, tout ce que nous voulons c'est vous ouvrir les yeux et vous montrer tout ce qui ne fonctionne pas dans le Monde Magique.[...] Dans tous les cas, ouvrez les yeux. Nathanael pressa le pas, écartant les personnes délicatement de son chemin.

Les visages cachés des deux rigolos étaient maintenant à porté. Désormais il ne pouvait plus allez plus loin. Les spectateurs formaient un mur infranchissable autour des quatre sorciers qui portait l'attention de tous. Un sourire narquois aux lèvres, Nathan` s'adressa au second intervenant. Dans un élan d'ironie, le policier frappa dans ses mains, ses applaudissements eurent le même impacte sur le calme environnant. «Vous pourriez vous lancer dans la politique. Des paroles soignés, mais des opinions divergentes et incompréhensibles. Alors comme ça vous commettez ses actes barbares au nom de la défense de l'intérêt commun? Au nom de ceux qui meurent pour survivre? Une si noble cause que vous avez entacher par le sang qui vous avez fait couler. Mes sincères félicitations. Mais ne pensez-vous pas qu'il y ait autres moyens que la violence pure et gratuite qu'il soit temps de tout arrêter? il marqua un blanc N'empêche que vous faites une magnifique grappe d'imbéciles. Commencer par ôter vos masques et peut-être qu'après cela le monde magique daignera vous écouter. Ne soyer pas aussi lâches ! Ou alors avez-vous peur de montrer le vrai visage de cette foutaise que peut représenter l'Organisation, ses adhérents et sa doctrine? » Son débit avait été lent, sa diction presque parfaite si la colère n'avait pas ébranlé sa voix à quelques reprises. Il marquait sa position, son désaccord aux opinions de l'OS. L'envie d'en découdre lui venait à l'esprit, mais attaquer sans raison formelle, sans qu'il n'y ait d'intention de violence de leur part, non cela ne ferait que salir le blason du ministère. Le garçon croisa ses bras sur torse et toisa les deux crétins qui se dressaient devant lui.
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Message Posté Mer 24 Aoû - 6:25.
La foule était réunie ce matin dans l'atrium. Bruyant, intrigués, paniqués. Et moi, je n'avais pour option que de suivre le mouvement, sachant très bien que je n'avais aucun moyen de me rendre à mon bureau sans y faire face. Le Ministre ferait un discours. Apparemment, je n'avais pas été la première informée, puisque l'endroit était bombé de sorciers de toutes sortes. C'était compréhensible après tout, la panique était de mise. Les écoles avaient été attaquées, et le mystère planait sur le tout le monde sorcier. Et là, les gens s'étaient regroupés pour assister... assister à quoi ? À un discours qui dirait ce que tous savaient déjà, seulement, sorti de la bouche de l'"homme de pouvoir" à qui on faisait confiance ? Se prouver que tout cela était bien vrai, que les attaques avaient bien eue lieu même si on savait que c'était le cas. Des visages importants, célèbres, d'autres pratiquement invisibles étaient présents. Dont moi.
J'étais là, à écouter le discours. Simple. Puis, un homme, - une femme ? - masqué vint interrompre le tout. Vraiment, à entendre tout ce qui se disait en ce jour au Ministère, il était difficile de choisir son camps. De connaitre l'avis de tous et de savoir qui disait vrai, qui était le bien, et qui était le mal. Parce que dans la vie, il y a impérativement le bien contre le mal. Jamais de gris. Que de noir contre du blanc. C'est ce que l'humain a depuis toujours établit. Une règle à suivre. Et là, on était aveuglé. On cherchait le mal à la surface comme l'homme l'a toujours fait. D'un côté, les tueurs. De l'autre, la victime qui se débattait. Il était bien plus facile d'avoir confiance en celui qui promettait la paix, ou du moins, la résistance. Et je comprenais parfaitement. Je n'étais pas bien différente d'eux, après tout. Sinon je ne m'aurais pas stoppé pour écouter le discours. Sinon je serais là, derrière un masque, à tenter autant de bien comme de mal à faire valoir mes idées.
Pour l'instant, ils n'étaient que deux, et pourtant, ils étaient bien convainquant. Ils étaient plus que convaincants, même. Jusqu'à ce que les citoyens décident de s'interposer, ne s'attardant pas à ce qu'ils disaient, mais plutôt à ce qu'ils avaient précédemment fait. C'était officiel, les sorciers étaient bouchés des deux oreilles. Ils faisaient les sourds, et c'en était pathétique. Pathétique, mais surtout rageant. Humiliant de voir comment se comportait le peuple. Ils ne valaient pas mieux que les membres de l'Organisation qui avaient tués les championnes. De toute manière, le "mieux" est relatif, et donc indéfinissable.
Lorsque le jeune Epstein prit la parole suite au deuxième membre de l'organisation, je n'en pouvais plus de retenir ce poids que j'avais sur le cœur. Étaient-ils si stupide, ou n'était-ce qu'une image qu'ils projetaient ? Inexpressive, je me tournai vers lui, puis vers la foule, bien sûr sans avoir oublié de m'être avancée. Sans pour autant monter sur l'estrade, je pris la parole, haut et fort, mais également calme.
    « Avez-vous écouté ne serait-ce qu'un mot de ce qu'ils ont dit ? À ce qu'on peut voir, non. Vous attendez quoi alors, qu'ils nous tuent tous ? Oui, leurs manières ont été violentes, barbares à un certain point. Oui ils ont tué, et alors ? Des milliers de personnes meurent tous les jours à travers le monde. Des gens que l'on pourrait empêcher de mourir de soif ou de faim d'un seul coup de baguette, et à qui pourtant, on ne porte aucune attention. Pourquoi ? Parce qu'ils ne sont pas célèbres, parce qu'ils sont moldus. Plutôt que de vous acharner sur le fait qu'ils portent des masques, pensez à leurs buts. En portant ces masques, ils ne se cachent pas, au contraire. Ils se dévoilent. Sans ces masques, ils ne seraient que comme vous et moi. Un visage parmi tant d'autre. Invisible, inconnu. Et lorsqu'on veut faire changer les choses, passer un messages alors qu'on est considéré comme un rien, comme un simple clone de la société, c'est impossible. Parce que de nos jours, tout le monde est centré sur soi. On ne porte aucune attention aux autres tant qu'ils ne nous sont pas utiles... Ou qu'ils ne bouleversent pas notre petite vie confortable. Ils ont fait des erreurs, ils ont mal agis, mais au moins, on les a remarqué. Venez donc me dire que vous n'avez jamais fait d'erreurs ! Pour une fois, ils se font entendre. Et maintenant, il resterait à les écouter. Une fois qu'ils auront dit ce qu'ils avaient à dire, vous pourrez les juger. Vous pourrez penser ce que vous voulez de ces soit disant criminels. Mais avant, écoutez-les ! Et réfléchissez. Je ne dis pas que je suis d'accord avec eux, ni même avec ce qu'ils ont fait. Il faudrait simplement s'arrêter, ne serait-ce qu'un instant. Et ensuite, nous pourrons nous plaindre si le tout ne fait pas notre affaire. En restant là à les insulter, nous sommes qu'égoïstes, parce qu'ils ont, d'une manière, empêché à nous tous de rester là sans rien faire, les yeux fermés, face à cette crise, face à cet argent mal dépensé dans ce tournoi. Je marquai une courte pose, jetant un bref coup d'œil au Ministre. Mais je veux tout de même vous remercier, monsieur Sejdic, pour votre honnêteté. Et je peux aussi assurer à tous, à l'Organisation aussi, que le nouveau Ministre tente vraiment de changer les choses. Simplement, on ne le remarque pas, lui non plus. Parce que nous sommes tous trop occupés à se plaindre. Vous dites défendre le Ministère, mais aussitôt qu'il fait un mauvais pas, vous le boudez. Où elle est la logique dans tout ça ? Nul part. Le peuple n'est qu'hypocrisie. Je l'ai dit et je le redis. Taisez-vous enfin et tendez l'oreille. Ouvrez votre esprit et écoutez, bordel ! »

Sur ce, je tournai le talon et repris ma place dans la foule. Ou n'étais-je pas en chemin vers mon bureau, pour laisser tous ses gens derrière ? Aucune idée. Je m'étais certainement fait bon nombre d'ennemis à cet instant, qui, avouons-le, était en quelque sorte malaisé. En quelque sorte, je m'étais opposé au peuple qui croyait au Ministère, et d'un autre côté, je m'étais fait amie avec ceux qui, secrètement, croyaient en l'Organisation. Mais de voir que personne ne prenait le temps de se taire et de simplement écouter les revendications m'agaçait plus que tout. Si eux n'avaient pas le droit à leur opinion, alors personne n'en avait droit, et c'était ce que je voulais qu'ils comprennent.


Dernière édition par Sora E. Ravensdale le Mer 9 Mai - 0:03, édité 2 fois
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Message Posté Mer 24 Aoû - 12:20.
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19.C4R.1 était relativement en forme, malgré les évènements de la nuit, il n'avait pas dormi une minute et ses habits étaient encore poussiéreux. Derrière son masque ses traits étaient marqués par une nuit blanche mouvementée, mais 19.C4R.1 avait beaucoup de chance, son corps était toujours prêt à combattre et à réaliser cette nouvelle mission.
Après Durmstrang, où 19.C4R.1 avait détruit l'arène en compagnie de deux autres membres de l'Organisation, il devait se rendre immédiatement à Londres pour jouer les éléments perturbateurs lors du discours du Ministre. Même si détruire l'un des symboles de Durmstrang avait été plaisant pour 19.C4R.1, se rendre à ce discours serait une tâche bien moins fatigante pour lui.
Le chef l'avait prévenu à la dernière minute et le discours devait avoir commencé depuis quelques minutes maintenant.
Quand il s'engouffra dans le Ministère de la Magie, 19.C4R.1 n'avait pas peur de se faire découvrir, après tout cette intrusion était un pari très risqué et à la moindre erreur Azkaban pouvait lui ouvrir ses portes. Cependant, malgré cette petite inquiétude, 19.C4R.1 marchait confiant au milieu de la foule, hypnotisée par ce qu'il se passait dans la salle. Deux de ses compagnons venaient de prendre la parole. Le premier comme le deuxième subirent les remarques acerbes de l'assemblée présente. Pourtant, une femme que 19.C4R.1 ne connaissait pas encore prît la parole, pour faire un discours digne d'un Ministre. Personne ne la coupa, même si ses mots avantagés quelques peu l'Organisation. Après le monologue, la femme retourna dans les rangs et 19.C4R.1 attira l'attention sur sa personne.

« Et un point pour celle qui vient de prendre la parole. » 19.C4R.1 s'avança parmi la foule et rejoignît les autres membres de l'Organisation et leur adressa quelques mots à haute voix. « Excusez-moi pour mon retard Durmstrang est vraiment fatigante, quand il s'agît de détruire son arène. » 19.C4R.1 se tourna vers la femme qui avait pris la parole juste avant son arrivée et lui dit: « Vous devriez être Ministre de la Magie ma chère, vous avez une très bonne vision des choses et vous au moins vous n'avez pas des œillères devant vos yeux. Seijdic, prenez exemple sur cette femme, même si vous êtes honnête, elle est bien plus censée que vous. Je vais maintenant reprendre les mots que l'un de mes compagnons a prononcé. Nous ne voulions pas de toutes ces victimes, mais bien sûr, vous nous forcez toujours la main pour qu'on vous attaque et après c'est nous qui passons pour des brutes. Vous pouvez nous prendre pour des petits rigolos qui se feront bientôt prendre et bien prenez nous pour cela, vous aurez de bien belles surprise dans un futur proche. »

19.C4R.1 regarda ses compagnons à travers son masque, il se demandait bien ce qu'il pourrait se passer par la suite. A son arrivée, il avait pu constater d'un regard que les Aurors étaient présents dans la salle pour protéger leur Ministre. Les défenseurs du Monde Sorcier allaient-ils attaquer ? Si ils le faisaient, ils prouveraient que l'Organisation n'était pas fautive en ce qui concernait les combats et les paroles que 19.C4R.1 avait prononcé auparavant aurait une bien belle illustration.
19.C4R.1 attendait aussi d'autres réactions des sorciers, que feraient-ils ? Après tout les illusions de cette nouvelle élection commençait à être ébranlées une par une et Seijdic, même après un mois au poste de Ministre, commençait à perdre sa crédibilité.
Oui, 19.C4R.1 était impatient de voir la suite des évènements, puisqu'il le savait, en ce moment même, alors qu'il se trouvait dans la fausse aux lions, entouraient par des fauves colériques, il n'était plus le maître de son destin.
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Message Posté Jeu 25 Aoû - 7:35.
    Le Ministre ne savait pas ce dont il devait être le plus fâché, à l'heure actuelle : que les trois écoles aient été attaquées, que les trois champions aient été enlevés à son nez et à sa barbe, que Deschanel vienne tout juste d'arriver dans l'atrium avec son petit air de ne pas y toucher et son sourire hautain, que des membres de l'Organisation se soient glissés dans la foule sans que personne n'ait rien vu ou que tout le monde se permette de leur répondre alors qu'il n'avait même pas eu le temps de réagir.
    Un peu de tout cela, finalement.
    Pas le temps de dire un traître mot suite à l'intervention du premier membre de l'Organisation que tout s'était enchaîné. Les mots se formaient dans l'esprit de Sejdic, mais il n'avait jamais la moindre occasion de placer une broque. Les gens se répondaient, s'insultaient avec une politesse injurieuse, se manifestaient tous comme un seul homme. Oui, il était content de voir qu'on le soutenait, qu'il avait des soldats à ses côtés, des gens pour faire la « guerre » avec lui. Ceci dit, s'ils étaient ses soldats et lui le général... il lui faudrait bien parler. Il allait une nouvelle fois avoir le rôle de potiche muette.

    Ça lui allait bien.

    L'homme fit un pas vers l'arrière, échangeant un regard avec sa soeur. Il la savait sur le qui-vive, mais aussi capable de le laisser parler. Chose qui ne servait à rien, actuellement. Allis parlait. Allis. Allis, fière et droite comme un roc, sa chevelure rousse et folle autour de son visage parfait. Allis, dont les mots ne feraient que jeter de l'huile sur le feu. Il aimait cette femme pour tout ce qu'elle était, mais ce moment n'était pas réservé au sentimentalisme et son intervention n'allait pas aider sa cause.
    Matvei porta sa main à ses tempes et se les massa tranquillement, écoutant chaque mot prononcé par la personne masquée. Ses paroles résonnaient en lui et il en faisait le tri rapidement, tout en tentant de reconnaître cette voix. Ce n'est pas contre lui que les mots frappent : c'est contre Foreston, qui malgré sa démission, en prend toujours sur ses larges épaules. Contre le Tournoi, évidemment, qu'il ne peut arrêter malgré tout son bon vouloir. Contre le peu d'action qu'il a pu faire depuis son élection, chose somme toute normale quand on considère qu'il a été élu il y a de cela un mois. Dans toute cette marée de problèmes, peu avaient remarqués l'aide apportée à Beauxbâtons pour la réfection de leur école, la publicité des différents métiers non-spécialisés offerts aux pays, la collaboration des médias internationaux plus forte. Et l'autre qui se mettait de la partie ! « Vous nous forcez un peu la main avec vos opinions anti-Organisation », ah oui, ça lui faisait une belle jambe, ça aussi. Des gens qu'il ne connaissait pas prenaient la parole et s'enflammaient, faisant monter des applaudissements sourds de la foule, ainsi qu'une colère dont il n'aurait su dire la cible exacte. Lui ? L'Organisation ? Les deux ?

    Le Russe revint à son poste, mais une autre intervention l'empêcha de prendre la parole. De Mrs Ravensdale, cette fois. Une opinion claire et sonnante, qui résonna dans ses oreilles. De qui prenait-elle la défense ? Il n'aurait su le dire clairement, mais ses mots ne furent pas sans résonance. Un autre visage masqué, plus narquois dans son ton. Dürmstrang. Sa main vint chercher l'épaule d'Avdotia. Non, il ne fallait pas qu'elle saute sur cet homme pour lui arracher la tête à mains nues. Ce serait fort peu diplomatique, même s'il venait d'avouer qu'il venait de détruire l'arène de duel de leur ancienne école. La voix se tut.

    « Je crrois qu'à mon prrochain discourrs, je vais instaurrer un tourr de parrole. »

    Sa voix avait été agacée, un peu sèche. On ne perd pas les bonnes habitudes.

    « Je rremerrcie tous ceux qui ont prris la parrole, spécialement Mrs Rravensdale et son prropos apporrtant un nouveau point au débat. Sans cynisme aucun. Un regard rapide vers la direction ou`la femme avait disparue. Toutefois, c'est aux perrsonnes ici masquées que je m'adrresse. Nous n'avons pas souvent l'occasion de nous rrencontrrer. »

    L'homme se détacha de son piédestal et descendit les marches de l'estrade. Avdotia allait le tuer. L'étriper. L'égorger. Le mordre. Tout ceci en même temps. Mais il se devait de le faire. Il descendit donc et s'avança dans la foule jusqu'à se poster devant la première personne qui avait parlé, personne toujours cachée sous son masque. Qui était-ce ? Le savait-il ? Homme, femme, adolescent ? Pas un geste pour découvrir son visage, ceci dit. Ce n'était pas à lui de le faire. D'aussi près, tous pouvaient voir son visage pâles aux traits tirés, ses yeux d'un bleu quasi transparent d'être clair, mais surtout la fureur tranquille qui les animait. Il était un extrémiste patent, mais surtout, en ce moment, il en avait assez. Assez de tout. Il n,avait pas peur de ces hommes et femmes masqués. Sa voix était posée, mais claire. Même sans amplification, sans micro, il était facile de l'entendre, dans le silence de l'atrium.

    « Je suis là. Prroposez, maintenant. Prroposez-moi l'accorrrd qui rréglerra la guerrrre gobeline en courrs. Et puisque nous y sommes, prroposez-moi des façons de rréinvestirr le peu d'arrgent à notrre disposition, que le diplôme en sorrcio-économie qui orrne mon burreau ne me soit pas complètement inutile. Il écarta les bras, avant de les laisser retomber le long de son corps mince. Allez-y : je suis toute ouïe. »

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Message Posté Sam 27 Aoû - 17:24.


Tout s'enchaina tellement vite. D'abord cette voix lugubre au milieu de la foule, dont je n'aurais sut dire si elle était féminine ou masculine. C'était une voix trafiquée, sans aucun doute. Une voix qui me faisait froid dans le dos. Je vis ma belle Allis fendre la foule, sa crinière rousse apparaissant de temps en temps, de sortes que je puisse suivre son mouvement des yeux. Elle parla directement au masque, que je n'arrivais à situer que parce qu'elle se tenait devant. C'est ça que font ses gens là, se cacher au milieu des autres, comme des couards. Un bref échange se déroula entre les deux. Mon cœur se serrait comme une éponge que l'on tord dans tous les sens pour en faire sortir l'eau. Je voulais m'élancer à sa suite et la protéger. Mais je chassais cette envie idiote. D'abord, Allis était auror, et moi un simple animateur radio. Elle était bien plus compétente que moi pour se protéger, et m'avoir dans les pattes serait pire. Je devais mettre mon orgueil de mâle en veilleuse et la laisser faire son boulot. Ensuite, quand bien même j'aimais Seward jusqu'à la mort -et je m'en rendais d'avantages compte au fur et à mesure que les semaines avançaient-, ce n'était certainement pas elle la cible première des encagoulés. La cible, ça serait Matvei. Donc, j’allais rester sagement dans mon coin derrière Avdotia, prêt à foncer au moindre mouvement suspect vers là où Matvei se trouvait. Oooh le courage des grands héros italiens. Et dire que mon père disait de moi que je n'avais aucun courage. Considérant l'endroit où nous nous trouvions mon géniteur et moi, lui dans une prison italienne pour corruption aggravée, et moi derrière le Ministre pour tenter modestement de l'aider, je crois pouvoir dire que j'emmerde ce vieux cinglé.

Après l'échange entre Allis et le masque, un homme s'avança pour parler et haranguer le masque. Oh non, dites moi que c'est pas vrai ! Millsworthy Wilkes qui se pointe pour défier l'Organisation. Et moi qui pensait qu'il en faisait partie. Je devais l'avoir mal jugé. C'est certainement l'un de mes pire défauts, juger sur une impression et ne plus en démordre. Un second masque avança pour prendre la parole, continuant sur leur lancée pleine d'inepties. Puis un autre homme s'avança pour lui répondre. Se lancer en politique. Très drôle mon petit mais justement, ces gens là ne veulent pas faire de politique. Ils veulent tout casser et se défouler, pas faire avancer les choses. Combien d'entre eux avaient vraiment des convictions ? Trop peu. Combien voulaient juste se sentir puissants ? Presque tous. Je grinçais des dents en me rendant compte que je pesais exactement la même chose que Millsworthy à propos d'eux. Je détestais cette évidence là. Puis une autre personne prit la parole. Une femme du nom de Ravensdale il me semble. J'étais là aussi d’accord avec une partie de ce qu'elle disait. Oui, le Ministère avait inventé ce tournois pour planquer l'affaire des gobelins sous le tapis et détourner l'attention. Oui, L'argent était mal dépensé. Par contre, un point me chagrinait. NON, on ne peut pas dire que c'est pas grave si des gens ont été tués. Ces gens là madame avaient une vie, des amis, une famille. ces gens là méritent autre chose que "oh bah tant pis, ils sont morts, et alors". De la belle connerie. Connerie comme en dit ensuite un troisième masque. P0utain mais ils venaient d'où ceux là? Durmstrang pour le dernier. Je vis Matvei retenir Avdotia. je ne savais pas pourquoi spécifiquement, mais ils avaient été à Durmstrang. Voir son ancienne école attaquée est dur. Poudlard avait été le plus beau cadeau du ciel pour moi. je comprenais la colère de Tokarieva.

C'est là que Matvei prit la parole dans l'espoir d'obtenir un semblant d'ordre. Il prononça quelques mots, descendit de l'estrade, et s'avança un peu. je vis les aurors chargés de sa sécurité devenir plus tendus. Mais moi, j'appréciais ce que je voyais. descendre du piédestal, réduire la distance physiquement en même temps qu'on la réduit dans ses paroles. Du grand art, très grand. J'appréciais beaucoup la méthode, que je savais en plus inconsciente et non calculée. Moi, je la voyais parce que la communication est mon métier. Mais lui, il le faisait certainement sans y penser, ce qui rendait ça encore plus beau. je vous ai déjà dit à quel point ce type m'impressionne ? Euh oui... je l'ai surement déjà dit. La main tendue vers l'Organisation, la proposition de paix. La voila, enfin. Voila ce que Foreston n'avait pas voulu faire et qui se faisait enfin. Je restais muet, encore, retenant un peu mon souffle. Là, c'était le moment de voir si je me trompais. Le moment de voir si l'Organisation était vraiment ce qu'elle prétendait être, c'est à dire un groupe de gens voulant améliorer les conditions de la population. Ou alors, si j'avais raison, et qu'ils refusaient cette main tendue, cela voulait dire qu'ils étaient bien des brutes à la recherche de pouvoir et de destruction.

Je n'aime pas avoir tord, ça c'est un fait. Mais là, pour une fois dans ma vie, j'avais plus que tout envie d'avoir eut tord.


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Message Posté Sam 24 Sep - 1:38.
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Durant tous les échanges, 19.2S6.1n'a pas quitté le ministre du regard, observant la moindre des ses réactions, la moindre mimique, son regard qui suit la rousse qui parle, son air fatigué, les mains qui se serrent brièvement entre la femme qui se tient à ses côtés et lui, son air excédé aussi. A vrai dire, 19.2S6.1se sent aussi agacé, agacement qui se traduit par d'innombrables tics, notamment une mâchoire crispée sous son masque, qui se serre et desserre rapidement ; ce geste de la main, l'index qui frottait nerveusement le pouce, ... Ce n'est pas à cette foule que 19.2S6.1s'adresse, mais bel et bien au ministre si ces abrutis finis ne l'ont pas compris. On fait toujours mieux de s'adresser à Dieu qu'à ses saints. Et pourtant, certaines personnes ont un discours sensé et clair. Mais 19.2S6.1 ne réagit pas, d'autres le font à sa place.

« Je voudrais souligner un point. Oui, nous avons fait couler du sang. Je ne dirai pas que nous sommes désolés, que nous regrettons, bien qu'en réalité, certains le soient. Je ne dirai pas que ce n'était pas voulu. Mais avant que tout cela n'arrive, qui a prit la peine de nous écouter ? Qui a prit la peine de prêter attention à notre discours ? Nous n'avons pas la prétention de trouver des solutions miracles, mais celle d'ouvrir la conscience des gens. Nous avons été pris pour une bande de guignols. Il est dommage de voir que pour donner du poids aux mots, il faut aussi en donner un plus lourd aux actes. Nos buts sont d'ouvrir la conscience des gens, de leur faire ouvrir les yeux sur ce paradoxe immense : les caisses sont vides et on organise un Tournoi coûteux pour nous ruiner encore plus vite en nous distrayant ».

19.2S6.1accroche le regard du ministre, marquant un temps avant de reprendre la parole. Lui aussi parle d'une voix assurée, lui aussi a confiance en ses paroles. Et il semble aussi ouvert au dialogue, point non négligeable. 19.2S6.1prend l'occasion que lui offre le ministre pour s'exprimer. Une ouverture au dialogue n'est pas quelque chose qui se refuse ainsi.

« Nous ne prétendons pas avoir de solutions miracles, comme je l'ai déjà dit. Mais la plus logique est de prendre l'argent où il se trouve : la mafia ou les grandes richesses qui composent notre élite. Si les premiers ne seront sûrement pas disposés à faire don de leur fond, vous avez le pouvoir de lever un impôt pour les seconds. Je crois savoir qu'un gala est organisé à l'hôpital Sainte Mangouste prochainement. Pourquoi ne pas glisser aux personnes présentes que de sauver l'économie est une bonne action autant que celle de faire un don pour les mourrants de la dragoncelle. Vous pourriez suspendre certains laboratoires de recherches dont le financement coûte une fortune. Mais, monsieur le ministre, je pense que votre diplôme de sorcio-économie vous a permis d'arriver aux mêmes conclusions que moi. »

19.2S6.1hoche la tête respectueusement, embrase du regard la foule une dernière fois. 19.2S6.1a dit ce qu'il devait dire, 19.2S6.1est satisfait de ce temps de parole qui leur a été accordé. Le dialogue n'a pas été aussi productif que voulu, mais au moins, pour une fois, ils ont pu exposer leurs buts. 19.2S6 sait qu'on leur trouvera tous les chefs d'inculpations possibles et imaginable pour camoufler le biens fondés de certains le leur propos, qu'on mettre l'accent sur leurs actes horribles avant de pointer la véracité de leur propos. Mais peut-être quelques personnes auront tout de même été touché ou se sentiront concernés par leur propos.

19.2S6.1Disparaît dans un bruit sonore, un claquement typique du transplanage. Oui, on dira de 19.2S6.1qu'il a agit lâchement, qu'il a fuit ou n'importe qu'elle autre idiotie. Mais 19.2S6.1sait où se trouve la raison, qu'importe l'avis des autres.
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