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◮ Le fil d'Ariane {Alabaster/Zéphyr}
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Dominus Tenebrae
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Message Posté Jeu 28 Juil - 12:37.
le fil d'ariane

careful what you wish for


description du coffre ◮ On dit que la curiosité est un vilain défaut. Vérifions ça au pied de la lettre, voulez-vous ? Vous êtes tous les deux entré dans la banque désaffectée dans le même but. Trouver de l'or. Curiosité cupide, coup de folie, ou mission. Seulement, à la place, vous avez trouvé un tout autre monde. En poussant la porte de ce coffre, vous êtes entrés dans un dédale sans fin. L'air qui s'infiltre dans vos sinus est emprunt des vapeurs toxiques de la fontaine qui laisse couler son eau au centre du labyrinthe. Sans même en avoir conscience, vous vous engouffrez dans le labyrinthe... A vos risques et périls. Hallucinations partagées. Un grognement que vous entendez tous les deux. Et son ombre devant vous ne laisse rien présager de bon. Retournez vous, et vous verrez un troll qui se lance à votre poursuite. La mort vous pourchasse, à vous de vous entraider pour trouver le chemin de la sortie. Mais vous vous doutez bien que ça ne sera pas si facile... Enfermés dans une folie morbide, le labyrinthe est trompeur. Les murs changent d'orientation tous les quart d'heure...

◮ L'ordre de passage est indiqué par le titre.Alabaster sera le premier à poster, suivi par Zéphyr.Si l'ordre ne vous convient pas, vous pouvez vous arranger entre vous pour le changer.

◮ Dominus interviendra lorsqu'il le jugera utile.





le fil d'ariane




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Message Posté Ven 5 Aoû - 13:28.

Les couloirs derrière lui étaient silencieux, vides de toute présence. C'était assez impressionant la première fois qu'on y rentrait, cette banque qui jadis était si belle, si protégée. Et dorénavant, il n'y avait plus que les traces de la révolte des gobelins dans ces lieux. Certaines pièces étaient sombres, dépourvues de portes et n'était plus qu'un cul de sac noir et vide. Gringott's n'était plus comme avant, cela attristait Seoc qui voyait encore une chose du monde sorcier disparaitre peu à peu. Le Ministère lui ne pouvait rien y faire. Comment ais-je pu accepter cette mission?.
Le Département des Accidents Magiques avait connu il y'a quelques jours une grosse intervention dans le nord d'Edinburg, un sorcier adulte qui s'en était pris à deux enfants et on ne sait pas très bien qui avait réussi à faire exploser une partie du port, et transformer quelques moldus en divers objets mais les dégâts étaient conséquents et avaient demandé l'immobilisation de tous les employés du département. Comme à leur habitude, Seoc et ses collègues étaient intervenus dans les minutes qui suivirent l'alerte et tout était rentré dans l'ordre, lui offrant une journée riche en sortilèges d'Amnésie pour son plus grand bonheur.
Seulement voilà, il semblerait qu'un sorcier était passé en même temps qu'eux et avait ramassé un gobelet d'or sur le sol, s'empressant de le transporter dans le coffre de son oncle, ici, à Gringott's. A cause d'un homme stupide, impulsif et avide d'argent, Alabaster se retrouvait dans ces couloirs sombres, à devoir retrouver le pauvre moldu, enfermé depuis deux jours dans l'objet. Il grognait de rage, c'était lui qu'on avait envoyé et pas un employé de la Brigade des réparations des accidents de sorcellerie. L'excuse pitoyable qu'avait trouvé le délégué était qu'ils étaient tous partis en mission et ne reviendraient pas avant le soir. Eh bien d'après lui, ce moldu pouvait encore attendre quelques heures.

Une fois arrivé devant le coffre 847, il jeta un regard sur les alentours, voulant s'assurer que rien ne le surprendrait et qu'une quelconque forme de magie noire ne lui tomberait pas dessus dès qu'il pénétrerait dans la salle. Un instant plus tard, la porte fut explosée en son centre, se fissurant un peu sur la hauteur. Décidément, cette banque n'était vraiment plus ce qu'elle était.
L'Oubliator s'engouffra dans la percée, brisant quelques pan de bois et se déchirant un pan de sa manche. Il était hors de question de traîner dans le coin, l'histoire de ce lieu le dégoutait, savoir que des sorciers avaient perdus la vie alors qu'ils venaient récupérer leur or et que les gobelins, en pleine révolution se vengèrent sur eux, était une vision qu'il n'aimait pas du tout. Il avait l'impression de snetir la tristesse des morts.
Devant lui, il faisait très sombre, une odeur de souffre lui parvint au nez et il tendit sa baguette.

    « Lumos. »

C'était étrange, ses amis en auraient même ris, il n'était pas nécessaire de prononcer la formule, son niveau était bien plus avancé, depuis ses 15 ans il arrivait à exécuter les sortilèges informulés même si il se plaisait à lancer le sortilège d'Amnésie à haute voix. Ce n'était pas un problème de concentration non, il aimait juste le faire. Ici c'était différent, c'était pour se rassurer, car même si rares étaient les fois où la peur s'emparait de lui - si ce n'est des idées cachées du ministère ou des actes récents de l'Organisation- il s'avoua que cet endroit n'était pas le plus rassurant du monde. Il y'avait quelque chose ici. Une présence? Un maléfice? Une histoire?
Son faible rayon de lumière n'éclairait pas plus loin qu'un mètre devant lui et il avança doucement, tournant légèrement sur place, assez lentement pour ne pas oublier d'où il venait.

    « Ce n'est pas le coffre 847 ça. »

Il hésita un instant encore puis couru en arrière, rebroussant ses pas vers la porte. La porte? Mais où était-elle? Il avait bien retenu ses gestes, c'était ici qu'elle devait être. Sans perdre son calme, Seoc glissa contre le mur qu'il avait rencontré, espérant toucher de son bras tendu le bois et le métal qu'il venait de percer. Au fur et à mesure des centimètres parcourus, il n'aperçut aucune lumière, aucune odeur. Rien. Il recommença dans le sens inverse et n'y trouva pas plus de résultats. Un piège. Peut-être que la banque était-elle toujours aussi bien gardée finalement. Ou alors il s'était trompé en lisant le numéro du coffre. Mais non, il avait bien vu, c'était 847, pas autre chose. Un peu confus, il se laissa glisser sur le sol, se refusant à paniquer. Son coude heurta un bout de bois et il l'attrapa, l'examinant un instant avant d'y mettre le feu. C'était un peu primaire et sauvage comme manière de s'illuminer, mais ainsi, il avait sa baguette prête à le défendre et il avait l'impression de mieux voir. Un instant, il se crut comme Indiana Jones, ce personnage qu'il avait tant regardé aux côtés de sa maman moldue et de son grand frère.

Ses yeux commencèrent à s'habituer à la pénombre, lui révélant par ici un angle, par là un morceau de mur sur le sol. il était persuadé que la porte avait disparue dès l'instant où il était passé de l'autre côté, et sa seule solution était de trouver une autre sortie. Mais laquelle? Comment?
Le passage devint un peu plus étroit, il sentait qu'il ne pouvait plus se retourner aussi facilement ou tendre le bras sur le côté sans heurter un mur. Ils était froids. et couvert de poussière aussi.
Voilà déjà cinq minutes que Seoc marchait, et lorsqu'il arriva à une intersection il comprit.

    « Merde, un labyrinthe. »

il ne s'était pas attendu à ça. Ne voulant pas tenter le diable il rebroussa chemin, reconnaissant la pierre sous ses doigts. Sa tête commençait à lui faire mal, il trébucha et tomba, son flambeau roulant plus loin. Il réfléchissait trop, il essayait de retenir trop de choses dans son chemin.
Se relevant péniblement, il récupéra le feu et s'appuya contre le mur. Maintenant il ne savait même plus, son esprit était embrumé. Qu'est-ce qu'il lui arrivait?
Et sa gorge qui lui brûlait.
Il avait les yeux fatigués, il n'y comprenait rien. Je hais ça ! Seoc se redressa, fixant le noir devant lui. Il devait avancer. C'était stupide, suicidaire, mais il le devait. Sans en prendre totalement conscience il s'engouffra dans le labyrinthe.

Voilà déjà un quart d'heure que l'Oubliator se perdait dans le dédale de murs et d'angles, abandonnant un peu plus tôt la volonté de retenir sa phrase" droite, gauche,gauche,droite,tout droit deux mètres, droite, droite, gauche,..." qui grandissait de plus en plus. Il s'écrasa contre un mur, le visage en sueur, couvert de poussière et de terre. Il n'en pouvait plus. Ça ne devait pas être un simple labyrinthe, il devait y avoir de la logique, une légende sur lui qui lui donnerait la réponse.
Pendant qu'il farfouillait dans sa mémoire, qu'il examina chaque livre qu'il avait ouvert durant sa scolarité, il entendit quelque chose bouger derrière lui, un craquement. Tiens, mais qu'est ce qui ce passe encore?
Un craquement plus tard, Seoc vit le mur en face se détacher, se rapprocher de lui près à l'écraser et se retourner pour prendre la perpendiculaire de son ancien emplacement. Seoc suffoqua un instant, songeant qu'il aurait pu mourir broyé et comme pour lui faire remarquer que ce n'était que le début, le mur sur lequel il s'appuyait se retourna lui aussi, formant un barrage devant le chemin d'où venait l'homme. Il fut projeté plus loin contre un autre mur qui à son tour, se réveilla. Alabaster se releva et couru à toute allure, évitant les murs qui tournoyaient, qui avançaient ou apparaissaient brutalement. A plusieurs reprises il failli se retrouver coincé ou éjecter, mais il était agile et rapide. Les grondements des murs rendait son mal de crâne encore plus féroce et lorsque cela cessa enfin, il se tenait toujours la tête entre les mains.
Le silence.
Ce qu'il faisait du bien, même si il n'annonçait rien de bon, Seoc l'appréciait.
Il estimait à vingt minutes son parcours dans la salle, cela signifiait qu'il était midi à la surface et que ses collègues ne se rendraient pas compte de son absence avant un moment. Il devait donc avancer seul et trouver un moyen de s'en sortir. Ses yeux y voyaient plus clairs, lui apportant un réel soutient tandis que sa tête s'alourdissait. Soudain, il fit quelque chose filer sur le côté. Un serpent peint sur le mur venait de glisser sous ses doigts. Il avançait très vite et avec élégance mais semblait attendre que Seoc le rejoigne. Pensant qu'il s'agissait d'un indice, d'une piste, l'Oubliator le suivi, se perdant dans l'espoir qu'on le sauvait. C'est à cause de cette confiance aveugle qu'il ne vit pas qu'on l'emmenait vers un sifflement plus grand que celui du reptile sur le mur. Deux yeux jaune le fixait, un serpent version taille géante lui barrait la route. C'est raté pour la sortie.

Seoc esquiva de justesse les crocs emplis de venin qui s'étaient jetés sur lui. Mais le serpent ne semblait pas content car il se tourna vers lui pour lui fondre à dessus une nouvelle fois. Seoc l'éjecta avec un sortilège d'expulsion et -certainement parce qu'il ne contrôlait plus son esprit- se jeta sur le monstre, liant ses bras de part et autre du corps ondulé. Il pensait être plus en sécurité et moins facile à toucher. A peine était-il dessus qu'il s'aperçut non pas englober une peau lisse et visqueuse mais de la chair, un squelette et du sang qui lui coulait sur les mains. Il lâcha prise dans un hurlement et regarda le corps mort en décomposition qui se tenait debout devant lui. Il pouvait encore reconnaitre les lambeaux de vêtements et les traits de son frère. C'est quoi ce bordel? Jack. il lui murmurait quelque chose, en tendant les bras vers lui, comme désespéré. Mais ses paroles n'avaient aucun sens. Il lui en voulait, il lui disait que c'était de sa faute si il était mort. Un frisson parcouru l'échine de Seoc qui se disait bien être victime d'un maléfice de magie noire. Il fixa encore le corps putride et nauséabond de son aîné. Il semblait si réel, si présent. Mais ça ne pouvait être qu'une illusion ; Jack avait été incinéré.
Alabaster se releva et frappa au visage ce qui semblait être un cauchemars. Il tomba, à bout de forces et sentit qu'on attrapait son bras. Il voulut se débattre mais à la place d'un serpent ou d'un mort, il eut en face de lui le visage d'une jeune femme.
Elle était trop belle pour être vraie, mais elle semblait elle aussi un peu désemparée, un filet de sang coulant de sa lèvre, là où Seoc venait de frapper son frère. Il chercha ses mots, essaya de comprendre si c'était encore une machination de son esprit ou si c'était vrai. Il perdait le fil des événements, il oublia qu'il venait de traverser un labyrinthe qui changeaient de forme, qu'une odeur de souffre l'empêchait de bien respirer. Seulement, cette illusion -si elle en était une- ne semblait pas vouloir l'attaquer mais au contraire tentait de le calmer, d'immobiliser ses tremblements.

    « Vous êtes qui vous?. »crachat-il,apeuré et méfiant




Dernière édition par Alabaster S. Caulfield le Dim 28 Aoû - 12:41, édité 7 fois
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Message Posté Mer 10 Aoû - 18:38.
    Zéphyr grimpa les marches qui menaient à la célèbre banque sorcière, Gringotts, vestige un passé riche et victorieux du monde sorcier. Les révoltes des Gobelins avaient laissés ce lieu dans un état d'abandon et de ruines inimaginable. L’endroit autrefois si beau, si grand, si lumineux, si prestigieux ne ressemblait plus à rien. Les comptoirs étaient déserts, la banque vide de monde. Dégradant… véritablement dégradant… Et le précédent ministère qui préférait organiser des Tournois et lancer en pâture des gamins innocents plutôt que de faire face. PI-TO-YABLE. La jeune femme espérait vivement que le nouveau ministre, élu un mois auparavant, changerait les choses, lui ; et assumerait ses responsabilités. Mais Zéphyr ne venait pas ici dans le but de faire sa petite révolution, elle avait ses convictions pour elle, et surtout d’autres chats à fouetter. Non, elle venait pour son travail, car être chasseuse de primes ne voulait pas dire qu’on passait sa vie à courir après des personnes perdues, disparues, ou d’en taper d'autres pour retrouver les premières. Non, on pouvait partir en quête de n'importe quoi -surtout n'importe quoi. Et présentement, elle partait à la recherche d'un collier de famille, potentiellement dangereux, perdu par la mère, retrouvé par la grand-mère et reperdu par la petite fille. Bref, rien de bien intéressant en somme. Sauf qu'il fallait pouvoir s'introduire dans les coffres des unes et des autres. Et ça, c'était une autre paire de manches. Elle avait planifié ça durant des jours avec Lukas, qui lui avait apporté une aide plus qu'appréciable en la matière.

    Tous ses sens en éveil, ses pas produisaient un bruit très discret. Au placard les talons de prostituées pour cette mission, ainsi que les mini shorts outrageant. Elle avait préféré un pantalon tout ce qu'il y avait de plus basique. Sa baguette à la main, la jeune femme s'enfonça dans les sous-sols de la célèbre banque et arriva devant le premier coffre dans lequel elle devait pénétrer. Celui-ci était décoré d’un joli trou là où aurait dû se trouver la porte. Quelqu’un de peu délicat était déjà passé avant elle, mais au moins, ça lui évitait la peine de devoir forcer l’entrée. Zéphyr invoqua la formule pour éclaire le bout de sa baguette d’un sortilège informulé et avança dans le coffre en question. A peine entrée, la chasseuse de prime entendit le bruit caractéristique d’un mur qui coulisse et la porte fut scellée. C’était quoi ce putain de sort encore ? Un maléfice pour protéger le coffre ? Poussant un soupire mécontent, elle ne rebroussa pas pour autant. Ca puait ici, terriblement même. Avant d’avancer plus en avant, par expérience, la jeune femme s’accorda le temps d’attendre que ses yeux s’habituent à la semi obscurité. Elle lâcha un juron sonore en s’apercevant du pétrin dans lequel elle était : la façon dont les murs tournaient un peu plus loin, les murs, la porte qui se referme : le coffre était ensorcelé et devait prendre la forme d’un labyrinthe pour se protéger des intrus. Ben voyons… ! Agitant sa baguette, elle marmonna un formule et une gerbe d’étincelles s’éleva dans les airs. Non de Dieu, c’était quoi cette blague ? Impossible de voir où elles explosèrent, tant ce qui aurait du être un plafond semblait haut. Retenant un autre juron, Zéphyr agita de nouveau sa baguette et laissa une trace lumineuse flottant dans les airs, marquant ainsi l’endroit où l’entrée était supposée être. Le témoin ne resterait pas indéfiniment, elle le savait, mais ça lui donnerait au moins un point de repère.

    Reprenant sa mission, Zéphyr s’avança dans le coffre maléfique. Elle failli hurler lorsque les murs bougèrent dans un ensemble bien coordonné, mais terriblement dangereux. C’était quoi ça ?. Sûrement pas le coffre où elle aurait dû se trouver, elle était mandatée pour entrer dans ce coffre, bordel de merde, et si les propriétaires avaient omis de lui parler de ce danger, et si elle s’en sortait, la facture serait sacrément salée ! Marmonnant contre ça, ces murs qui bougeaient tous seuls, cette odeur de souffre affreuse, Zéphyr avançait, sans prendre conscience que peu à peu, son esprit perdait le fil de la réalité.

    Lorsqu’on l’attaqua, Zéphyr dut se maîtriser pour ne pas tuer l’homme qui s’en prenait à elle, visiblement il n’avait pas toute sa tête. Ses yeux roulaient dans ses orbites et il fallut à la jeune femme toutes ses compétences en combat pour éviter que les deux ne se blessent gravement. Elle ne put éviter le coup de poings violent que l’homme lui assena avant qu’il ne reprenne peu à peu pied dans la réalité. L’impression que sa lèvre gonflait se fit sentir instantanément, et elle essuya le filet de sans qui coulait de sa lèvre. Il ne l’avait pas loupé, ce salaud. Pourtant, son souffle rapide ainsi que ses tremblements convainquirent la jeune femme qu’il n’avait pas toute sa tête. D’un geste vif, elle lui arracha sa baguette des mains –c’était dangereux ces petites choses là et tenta d’aider l’homme à se calmer. Elle ne savait pas trop comment s’y prendre. Alors elle lui donna deux claques violentes (au moins, il saurait pourquoi il pleurait.)

    « Vous êtes qui vous?. ». « Une femme qui essaie de ne pas se faire tuer par un fou hystérique. On m'appelle aussi Zéphyr Shâd. Et c'est mademoiselle, pas madame. ». Zéphyr aida l'homme à se relever, sans lui rendre sa baguette. Elle voulait être sûre qu'il soit redevenu en parti lui même. Bon dieu, mais qu'est ce qu'ils fouttaient là ?
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Message Posté Dim 28 Aoû - 13:21.

Ses yeux lui piquaient atrocement. Il avait l'impression d'avoir la gorge en feu et que les quelques larmes qui coulaient étaient ses dernières sources d'eau dans son corps. Ce court combat contre d'abord un serpent puis le zombie de son frère jouait avec son mal de crâne. Ses jambes pouvaient encore le supporter, ses mains obéissaient avec rapidité mais il n'était plus très certain que ses mouvements soient décidés avec sagesse par son cerveau. Je ne sais même plus me contrôler.
En guise de réponse il reçut deux chocs sur la joue qui le surprirent tellement qu'il ne fit pas attention à la vive chaleur et douleur de son visage. La jeune femme voulait le ramener à la raison, peut-être qu'elle avait encore conscience des choses, elle. Il était toujours un peu déboussolé mais se concentra pour observer d'abord les lieux, histoire d'avoir un repère et de savoir au moins où ils étaient.
Le labyrinthe les entourait toujours, il n'y avait pas de traces de corps de serpent ou de zombie en sang -preuve qu'il était bien fou- et il faisait toujours aussi sombre, sa torche brûlant à un mètre de lui. Bon, qu'est-ce qui s'est passé? Il se remémora alors le cours des évènements de cette dernière heure. La porte qui avait disparue, les murs qui bougeaient, le poison dans l'air, le serpent sur le mur, le combat avec le monstre, Jack, la jeune femme et... Sa baguette ! Un instant il tâtonna autour de lui et la trouva finalement dans les mains de l'inconnue. Il venait tout juste de lui poser une question et il espérait savoir qui elle était et pourquoi elle lui avait prit sa baguette.

    « Une femme qui essaie de ne pas se faire tuer par un fou hystérique. On m'appelle aussi Zéphyr Shâd. Et c'est mademoiselle, pas madame. »
    « Navré pour le coup de poing, je croyais que vous étiez un monstre. » souffla-t-il en espérant faire appel à sa probable folie passagère pour qu'elle ne le pense pas cinglé

Il se releva en s'appuyant contre le mur et vit au passage un filet de sang qui perlait sur la lèvre de la jeune femme. Seoc grimaça et lui glissa un désolé presque inaudible. Le poison dans l'air devait être redoutable à longue durée, on pourrait tuer ses proches ou causer sa propre perte sans se rendre compte, rien avoir avec une drogue de jeunot, et il se dit que son patron allait vraiment l'entendre quand il retournerait au bureau. Si il arrive à sortir d'ici.
Il adressa un regard empli de calme vers cette inconnue du nom de Zéphyr et tenta de lui prouver qu'il était de nouveau bien conscient. C'est vrai que ça allait mieux mais pas pour très longtemps. C'était un cul de sac et d'après ses calculs, les murs ne tarderons pas à bouger à nouveau. Où ils restaient sur place et attendait un miracle, où ils prenaient le risque de s'enfoncer plus loin dans le labyrinthe. Peut-être le but est-il de traverser tout les obstacles pour trouver la sortie...
Alabaster respira un grand coup et regretta aussitôt quand il sentit son cerveau taper contre les parois de son crâne. Il fallait se concentrer et sortir de cet endroit. Maintenant qu'il était tombé sur Zéphyr, ils allaient sans doute rester ensemble et de toute façon, Seoc ne se sentirait pas bien d'aller de son côté, que ce soit par inquiétude pour elle si il arrive à trouver la sortie et pas elle, ou même qu'ils puissent s'agresser mutuellement au détour d'un chemin.

    « Je vous présente encore une fois mes sincères excuses pour la lèvre. Vous n'êtes pas blessée ailleurs? Et comment avez vous atterrit ici? »

Il n'y avait pas pensé. Si elle était là, ce n'était pas pour faire une promenade. Il était étrange qu'ils y soient au même moment mais finalement, cela importait peu. Elle avait peut-être vu d'autres choses que lui dans ce labyrinthe et il valait mieux savoir ce qui les attendait.
Soudain, il entendit un grognement pas très loin, sans doute de l'autre côté de leur mur et une odeur nauséabonde l'accompagnait. Je suis fou ou c'est réel? Mais cette fois-ci, il interdit la panique le submerger. Le sol tremblait un peu, les vibrations lui remontaient dans la jambe. D'un geste automatique de sa main, il chercha sa baguette accrochée à son pantalon mais il se rappela que c'est Zéphyr qui l'avait.

    « Excusez-moi mais, pouvez-vous me rendre ma baguette s'il vous plait? » demanda-t-il toujours la main sur le petit étui spécial employés du Département des Catastrophes des Accidents Magiques de son pantalon « Je vous promets que je ne vous ferrais rien . »

Le grognement de l'autre côté semblait avoir entendu ses paroles ou flairer leur présence et il jeta un regard mêlé d'interrogation et de confiance à la jeune femme. Tant pis, même si elle ne la connaissait pas, elle devait être dans la même situation que lui. Ça ne l'enchantait jamais de devoir faire équipe avec quelqu'un mais là, c'était dans un autre contexte que le travail, ici, il n'y avait pas de Moldus pleurnichards ou de sorciers voulant défier le ministère. Ici, il y avait un gaz hallucinogène, des murs qui vous écrasent et une créature pas loin d'eux.

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Message Posté Sam 3 Sep - 16:18.
    « Navré pour le coup de poing, je croyais que vous étiez un monstre. » Hn. Celui-là ne faisait pas dans le tact et la délicatesse. Décidant de ne pas se vexer -elle préférait qu'un inconnu lui dise qu'elle était un monstre plutôt que Werner lui dise qu'elle était bandante en robe de soirée ou en tenue de pute- elle ne répondit rien et haussa les épaules. L'homme en face d'elle semblait vraiment mal en point et Zéphyra jura en russe comme quoi elle n'avait pas le temps de jouer les putains de nounous pour aurors en formation pas fouttu de suivre les ordres qu'on leur donnait et que bordel de merde, elle avait une mission à finir et en sortant vivante si possible. Elle planta son regard dans celui de l'homme, les bras croisés sur sa poitrine, sa propre baguette dans la main gauche et celle du type dans la droite.

    « Pas grave pour la lèvre, j'ai déjà vécu pire franchement, être défigurée ne pourra que me faire ressembler encore plus à un monstre. Mais pour la prochaine fois, petit mémo : pas touche à mes cheveux, ou je vous tue », dit-elle d'un ton mortellement sérieux. On ne rigolait pas avec les cheveux et encore moins avec les siens, dont elle prenait un soin tout particulier. Même Werner avait pigé le truc et seuls les types qui voulaient mourir plus vite y touchaient.

    Névrosée.

    Ce qu'elle faisait ici ? Actuellement, elle perdait son temps dans un putain de coffre maléfique à tailler bavette avec un type qui perdait ses moyens à la moindre petite fumée toxique. Grommellement à nouveau, elle préféra de rien répondre, elle serait malaimable, -ce qui soyons franc n'était pas du tout un trait de son caractère, ainsi que sa manie de jurer à tout bout de champ et d'insulter tout ce qui bougeait. Et encore, elle faisait des efforts en société.

    La jeune femme poussa un soupir et sorti un paquet de cigarette. Elle en alluma une du bout de la baguette et en proposa une au type. Aaaah, de l'air, respirer ! Dieu que ça faisait du bien. Crachant la fumée en l'air, Zéphyr se décontracta immédiatement. Que c'était bon, bordel, de fumer ! Si les sorciers préféraient souvent les cigarette sorcières pour des raisons de santé ou de goûts, Zéphyr, elle, prenait tout ce qui lui tombait sur la main, au diable son cancer des poumons. Il fallait bien mourir de quelque chose un jour, non ?

    Une odeur putride assez intenable et un grognement la tirèrent de ses pensées. Bon, c'était quoi ce délire encore ? MAIS BODEL ON PEUT PAS BOSSER TRANQUILLE ? Le sol tremblait à intervalles réguliers, comme si des pas d'une bête faisait trembler le sol. Zéphyr se tourna vers l'origine du grognement, tous ses sens en alertes. Ca ne sentait pas bn -c'était le cas de le dire- ça sentait la situation de merder et dangereuse à plein nez. Et ça la faisait chier. Sa main serra sa baguette. L'autre lui demanda la sienne, elle lui tendit, suspicieuse. QU'il tente n'importe quoi contre elle, elle reviendrait d'entre les morts pour lui arracher elle-même la tête.

    Le bruit de la créature s'approchait dangereusement, l'odeur aussi. Rah mais bordel, on pouvait lui rappeler pourquoi elle n'avait pas choisi le boulot de secrétaire ? Ou je sais pas moi, de postière, ou alors de marchande de fleurs ? Hein ? Zéphyr, marchandes de fleurs sur le chemin de travers, ça en jetait, nan ? Non, c'était pour la liberté de faire ce qu'elle voulait, quand elle voulait, de n'être attachée à rien ni personne – ou presque - et surtout de pouvoir faire ce qu'elle voulait, choisir ses conditions. Pour rien au monde elle ne cesserait d'être chasseuse de primes, même pour tout l'or du monde.

    « Euh... Toi ! On bouge, genre maintenant, je sais pas ce qu'il y a derrière ce fouttu mur ni ce que ce fouttu coffre nous réserve, mais j'aime pas ça et je suis pas réputée pour ma patience extrême. Donc on bouge, maintenant. » Sans attendre la réaction ou même une réponse de l'homme, elle fit demi tour, de façon à mettre le plus de distance possible entre le truc derrière le mur et elle. Le grognement se fit encore plus intense et les murs choisirent cet instant présent pour changer encore une fois de place. Par elle ne savait qu'elle opération de Merlin, du Saint-Esprit, de son ange gardien ou de son karma qui se portait nettement mieux quand Werner n'était pas dans les parages, Zéphyr ne se fit pas écraser entre les murs. Par contre, la créature qui leur faisait face lui arracha une grimace de dégoût.

    Un cérbère immense se tenait devant eux, ses trois têtes massives toutes dents dehors -dents qu'il semblait posséder en surnombre. Des yeux rouges et luisants de malfaisance se pointèrent sur les deux humains qui faisait face au monstre. La créature devait bien mesurer six mètres. Autour d'elle, son aura maléfique aurait fait hurler n'importe qui. Zéphyr lança une longue bordée de jurons bien sonores. La bête semblait blessée à certains endroits, des plaies béantes et sanguinolentes s'étalaient sur son corps et ce qui en coulait ne semblait pas être que du sang. Zéphyr eut d'un coup la nausée. Son sang ne fit qu'un tour, on ne pouvait rien contre ce genre de bestiole. Elle pointa sa baguette vers les murs et lança plusieurs bombarada. Ca n'empêcherait pas la créature d'avancer, mais pourrait la retarder et surtout, lors des prochains changement de place des murs, il y aurait un bug dans le circuit. « Vous avez une idée, là, comme ça ? Parce que moi non. »
    Rassurant.
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Message Posté Lun 12 Sep - 2:39.

Sa main était toujours posée contre le mur qui tremblait et Seoc tendait déjà l'oreille pour essayer de distinguer la nature de la créature derrière. Il valait toujours mieux connaître son ennemi et il n'aurait jamais la même réaction entre une Acromentula ou un Morlurk, ce fameux dragon des sables. Dans la première situation, ce serait sans trop de difficulté qu'il aurait repousser et anéanti l’araignée. Dans la deuxième par contre, il se tenterait plus à battre le record de course d'un léopard. Il était courageux, même si c'était toujours avec prudence et réflexion qu'il agissait mais pas cinglé non plus, il n'avait pas très envie de sentir ses tripes se répandre par terre à cause de son imprudence. En tout cas, ça sent vraiment mauvais. Et comme pour répondre à l’indécision de l'Oubliator, la jeune femme lui dit rapidement qu'il valait mieux s'en aller, enfin, ses mots glissèrent dans le cerveau de Seoc comme des nuages de fumées qu'on ne comprend pas, trop légères pour signifier quelque chose. C'est lorsqu’il la vit partir en courant qu'il lui emboîta le pas, manquant de se prendre un angle de mur qui lui aurait valu une belle entaille sanglante.
Après s'être félicité dix secondes durant de son beau réflexe, son orgueil en prit un coup lorsque un mur qui changeait de place le frappa en plein fouet et l'envoya valser quelques mètres plus loin. Malgré la confusion, il retrouva quelques instant plus tard Zéphyr qui avançait toujours. C'était étrange comme elle semblait assurée et moins perturbée que lui. Ou alors elle est vraiment incroyable pour avoir un tel cran. Comme si un aura de confiance l'enveloppait. Seoc grogna un peu à cette pensée et maudit le poison qui lui faisait perdre son habituel clame. Un liquide chaud coula sur l'arrête de son nez et il trouva une plaie profonde au dessus de son sourcil, la douleur plus vive lorsqu’il se rendit compte de l'importance de cette blessure. Gardant un gémissement d'enfant au fond de lui -au près d'une dame on garde le contrôle un minimum même si vous paraissez drogué au point de voir des champignons verts avec des yeux et une bouche-, il agrippa encore plus fort sa baguette et rehaussa un badge, un foutu laisser-passer de son département dont l’aiguille traversait sa veste poussiéreuse et sa chair. Le chef va vraiment m'entendre ! Derrière lui les murs semblèrent se calmer, livrant des chemins inconnus et qui devaient regorger à présent de monstres différents au bout de chacun d'eux. Mais pour l'instant, ils étaient plus proches d'un monstre qu'ils ne le pensaient.

L'odeur avait encore pris Alabaster de nausées. Beaucoup plus forte et mêlée de différentes substances dont il s’évitait la représentation. Mais, si il n'y avait eu que l'odeur d'inquiétant... Seoc a toujours été persuadé que regarder son ennemi, observer ses yeux et ses réactions était une source rapide d'informations sur sa manière de se mouvoir, de penser, de réagir. C'est donc après avoir rassembler ses esprit en un millième de seconde qu'il se permit de scruter les yeux de la bête devant lui. Son cœur rata un battement lorsqu’il distingua non pas une mais trois têtes. Il faisait assez sombre mais les dent acérées scintillaient, ancrées dans de puissantes mâchoires qui n'auraient eu aucun mal à en broyer dix comme Seoc et Zéphyr. Sa compagne de mauvaise fortune réagit très rapidement et lui lança un Bombarda. On y arrivera jamais. Il se força encore une fois à garder son calme mais il sentait vraiment que sa tête était lourde, ses doigts n'agrippaient pas avec assez de force sa baguette, il la sentait glisser de ses doigts

    « Vous avez une idée, là, comme ça ? Parce que moi non. »

Non. Il n'avait pas d'idée. Il se sentait piégé. Rapidement il revoyait ses sorts, refusant que la panique le prenne. Dans le monde Moldu, sa défunte mère lui avait faire découvrir certaines richesses -d'après ses souvenirs d'enfance s'en sont- dont un aventurier courageux et téméraire avec un chapeau. Alors qu'il préférait se concentrer à comprendre les gens de loin, il ne pouvait nier que son idole le faisait baver d'envie à un jour se retrouver dans une situation semblable. Oui, mais les rêves d'enfants ne prennent pas en compte la réalité, la conscience et le danger, qui ici s’appelle cerbère. Seoc arrêta alors de chercher dans sa tête un sort qui ne serait de toute manière pas suffisant pour tenir hors-circuit le monstre et encore moins ne pas le mettre en rage contre eux. Il fit alors ce qu'il savait faire de mieux.
C'était son travail de tous les jours, il avait même commencé très tôt dans son enfance à le pratiquer. Certes, là il devait se concentrer pour parvenir à toucher les trois têtes suffisamment fort mais au final, le but n'était pas d'effacer complètement ses souvenirs mais de tenir le monstre loin d'eux un maximum de temps. Le sortilège d'Amnésie venait de partir, lancé avec le même automatisme que lorsqu’on fait les lacets de ses chaussures, peut-être avec plus de force cette fois-ci. Il prit en plein fouet le monstre qui perdit l'équilibre un instant.

    « Je sais, ce n'est peut-être pas le sort adéquat mais au moins il sera sonné un instant. » dit-il à voix basse sans regarder Zéphyr, persuadé qu'un regard incrédule le fixait « Peut être qu'il nous oubliera aussi. »

Effectivement devant lui le monstre tentait de reprendre conscience de où il était après le choc qui devait encore vibrer dans sa tête. Ses yeux toujours emplis de rage et de violence ne semblaient juste pas se souvenir que près de lui il y avait ses ennemis. Le plus intelligent à faire était de partir avant qu'il ne les sente, amnésique à long, court terme ou pas du tout, il les flairerait rapidement. Sans attendre Seoc fit signe à Zéphyr et repris la fuite, passant près du monstre pour prendre un chemin du labyrinthe qui s'enfonçait vers une partie qu'ils n'avaient -en toute logique- pas encore visiter. Son sang lui brûlait la tête et son crâne ne devait pas être douloureux que à cause du gaz mais aussi à cause du mur. L'Oubliator sentit alors de nouvelles vibrations faire trembler ses jambes. Le monstre devait les avoir sentis. Un bon thé ! Un bon thé, un toast, de la confiture et un bouquin. Il tentait de se focaliser sur quelque chose de motivant plutôt que laisser une chance à la peur le gagner à l'approche du bruit des énormes pattes qui s’abattaient sur le même sol que le sien. Il fallait courir, ne pas s'arrêter et ne pas espérer pouvoir combattre le cerbère. Et ces murs qui les obligeaient à prendre une direction vers un danger qui pouvait être pire. Mais oui c'est ça ! Il fallait forcer les choses, ce n'était pas seulement pour embrouiller les repères que ses murs bougeaient, ça devait être plus complexe. Derrière, en rompant le chemin déjà tracé, il y avait sans doute des solutions, d'autres possibilité d'y arriver, d'arriver à cette sortie en laquelle il se forçait à croire. Et puis tant pis si ce n'était pas le cas, mais il fallait agir. Les murs ne bougeraient pas avant dix minutes, c'était l'occasion.

    « Vous aimez faire exploser des trucs ? » hurla-t-il à Zéphyr

Ce n'était peut-être pas le moment de poser des questions pour faire connaissance ni même tenter une once d'humour, surtout que la jeune femme devait déjà le prendre pour un fou avec ses réactions dues au gaz. Mais il préférait avoir aussi son idée, être certain que le poison ne le faisait pas prendre des décisions stupides.

    « Non parce que, je suis certain qu'il y'a d'autres chemins que ceux que les murs nous offrent. Forçons un passage et traversons toujours droit ! »

Il suffoquait quand ils pénétrèrent dans deux couloirs emplis d'une fumée verdâtre. Ils pouvaient aller à droite ou tout droit, mais voilà déjà un moment qu'il avait abandonner son idée de repère mental. De toute façon on va rester bloqués si on continue à obéir à ce dédale. Il fixa Zéphyr, attendant juste une opinion de sa part. Sans trop savoir pourquoi, il était persuadée qu'elle savait se débrouiller et qu'elle gardait même mieux son sang-froid que lui. Mais elle semblait aussi capable de le laisser en plant là si elle n'aimait pas la tournure des événements à ses côtés...


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Message Posté Mar 4 Oct - 0:16.
    L'homme, Alabaster, utilisa un sort auquel Zéphyr n'aurait pas pensé dans une telle situation. Elle posa un regard un mi-surpris mi-épatée sur lui, qui faisait enfin preuve... preuve de quelque chose. Il réagissait enfin, arrêtait d'être passif, se bougeait. C'était pas trop d'eau, parce que Zéphyr avait beau être qui elle était, elle séchait là. Elle se garderait bien de raconter ça à Lukas, qui n'hésiterait pas à se fouttre ouvertement d'elle en lui proposant trois mille solutions différentes d'un ton qui frise l'irrespect et la nonchalance qui la ferait encore une fois hurler. Elle adorait son mentor, fallait pas croire mais il avait cette façon de voir des solutions où elle n'en percevait aucune, et Zéphyr ne supportait pas avoir tort. Alors elle hurlait, devant un Lukas impassible. Ensuite, ils fumaient un cigare à deux et étaient de nouveaux potes. Enfin bref, Lukas n'était pas là pour l'aider et l'initiative d'Alabaster restait la meilleure venue. Et puis il fallait bien avouer que le sort semblait bien faire effet.

    « On s'en fout que ce soit adéquat ou pas, ça fonctionne, alors on va pas rester là à se toucher, on bouge. Et j'espère bien que ce truc va nous oublier un moment. ».

    Très classe Zéphyr, très distingué. Mais à cet instant précis, Zéphyr se fichait de l'image qu'elle donnait elle même et laissait sa vulgarité naturelle s'exprimer ; chacun gère son stress comme il peut. La chasseuse de prime fumait comme un pompiers et jurait comme un charretier. On est féminine comme on peut, aussi.

    Elle n'accorda qu'un bref regard à la créature chancelante et tourna les talons. Ca puait trop par ici, c'était nauséabond. Si ça trouvait, elle allait perdre ses cheveux à cause de l'odeur, ou alors ils allaient pourrir et devenir blancs ou quelque chose comme ça, et Merlin savait que les cheveux pour la femme, c'était plus que sacré. Le reste, le danger, tout ça... bof, une bagatelle.

    « Vous aimez faire exploser des trucs ? Non parce que, je suis certain qu'il y'a d'autres chemins que ceux que les murs nous offrent. Forçons un passage et traversons toujours droit ! »

    Zéphyr lança un regard oblique à Alabaster. Mais qu'est ce qui lui prenait d'un coup ? Il avait des idées et des bonnes en plus ! Genre, il lui avait fallu autant de temps pour s'illuminer, lui ? Zéphyr grommeler pour la forme, mais hocha la tête. Elle leva sa baguette, marmonna un sort et sa balise, posée à l'entrée s'eleva dans les airs pour indiquer la place de la sortie salvatrice. Bon. Zéphyr n'aimait pas particulièrement les méthodes peu délicates, ahem, mais quitte à passer pour quelqu'un qui manquait de grâce et de distinction, hein... Un peu plus, un peu moins. Profitant de l'état incertain de la créature, Zéphyr se soumit au sortilège de désillusion, qui la rendrait invisible assez de temps pour se créer une sortie sans se faire bouffer trop vite. Elle en profita pour le lancer à son compagnon d'infortune du jour, histoire qu'elle n'ait pas à justifier un mort en plus ; elle avait suffisamment à faire avec la justice pour se rajouter du boulot en plus et en ajouter Eve par la même occasion. Merde à la fin !

    Et mettant en application l'idée d'Alabaster, elle l'accompagna dans sa destruction délicate de murs fous à coups de bombarda, suivant la trace de la balise pour se diriger. Comment en aussi peu de temps ils avaient pu parcourir une aussi grande distance ?! Ah. Ouais. Les murs bougent. LA BONNE BLAGUE ! Derrière eux, le cerbère ne semblait pas les suivre. Elle ne vérifia pas, mais la puanteur s'éloignait ou plus exactement, ils s'éloignaient de la puanteur. Après un temps qu'elle ne put déterminer, passer à éviter des murs de plus en plus fous de voir leur logique bouleversée, ils parvinrent à remonter la piste jusqu'à ce qui aurait dû être l'entée. A la place se trouvait un mur.

    Échangeant un regard avec l'homme qui l'accompagnait, Zéphyr haussa les épaules et lança le dernier bombarda, celui qui allait les sauver. La lumière de Gringotts leur parvint alors.

    Zéphyr s'engouffra sans demander son reste dans l'ouverture et regagna le parvis de la banque. Sortit une cigarette. Lâcha une bordée de jurons. Putain, la lumière du jour lui avait manqué. Même si c'était cette saloperie de lumière grisâtre londonnienne, juste bonne à donner des migraines.

    « Je vous invite à prendre le thé ? »

[BOUAH. Désolée pour cette fin taillée à la serpette, mais je ne voyais pas le bout du RP sinon xD]
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