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Camille Snowfall
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Message Posté Mar 16 Déc - 20:36.
All of me
I'm around for every moodi

   

   
informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Leodagan Mulciber & Camille Snowfall
   ϟ  étiologie du statut subjectif ▬  Statut du sujet. Privé
   ϟ  datation approximative du moment exact ▬ Début Septembre 2057
   ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ Soirée
   ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  Pluvieux, sombre
   ϟ  saison saisissante et palpitante ▬ S3
   ϟ  intrigue globalement intriguante ▬  aucune ?
   ϟ chatiment divin exigible ▬ Nope
   


Dernière édition par Camille Snowfall le Jeu 1 Jan - 20:32, édité 2 fois
Camille Snowfall
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Message Posté Mer 17 Déc - 1:12.
I'm around through every mood
Leodagan & Camille
Sans prévenir, tu as fui l’Angleterre pour revenir fouler ta terre natale, que pouvais-tu lui dire ? La vérité ? Quelle blague. Jamais il ne saura l’acte que tu as commit de sang-froid et sans remords. L’homme avec qui Alice vivait une histoire avant même votre mariage est mort sous tes doigts et sous ton sourire chaleureux, et tu avais réussi à dissimuler les traces de ton passage. Avant de l’assassiner, vous avez discuté : il savait qui tu étais. Il assurait l’importance que tu avais pour Alice., et qu’il ne demanderait jamais la garde de Thelma et Gisèle. Pourquoi ses mots et promesses n’ont pas été suffisants ? La raison est simple. Tu as aimé ça. Le pouvoir ne t’attire pas pourtant, mais avoir en main la vie ou la mort d’un autre est électrisant. Tu as aimé le tuer, détruire le moindre signe de ton passage, tu as aimé discuter avec lui puis lui annoncer lentement qu’il allait mourir. L’homme n’a même pas tenté de fuir, il savait que ta présence n’aurait pas été sans conséquences nocives. Tu l’as tué, mais sans preuves ils n’ont pas pu t’inculpé, seule Alice a eu suffisamment de pouvoir pour te faire disparaitre de France. Depuis, les procès sont rigoureusement établi puisqu’aucun camp ne veut laisser tomber. Alice sait pertinemment que c’est toi, mais tant que tu n’admets pas ils ne pourront rien, et tout est orchestré pour que le Veritaserum ne fonctionne pas sur toi. Pourrais-tu réellement lui dire que tu as tué un homme pour le simple fait que ta femme, dont tu étais fou amoureux, l’aimait ? Et s’il te fuyait après ça ? Tu le refuses et tu te tais, tu disparais comme un chat sauvage pour ne revenir qu’au bout d’une semaine, parfois une dizaine de jours.

Ta première destination avant même ta maison est celle de Leodagan. D’un coup de baguette, tes affaires sont arrivées chez toi, et l’épuisement te guette mais tu n’en as que faire. Il te manque comme jamais. Depuis un an, rien ne s’est passé et vous n’avez jamais reparlé de cette soirée où il avait attendu que tu rentres de ton rendez-vous, inquiet et jaloux. De vos lèvres qui avaient enfin obtenu ce qu’elles désiraient depuis des années. Tu le sais. Tu le vois. Ses yeux ne savent pas mentir, et même Anna doit s’en douter, c’est tellement évident. Ses regards sont une magie dont tu ne saurais plus te passer. Cette soirée où il a admit qu’il le voulait, tout comme toi, mais qu’il ne pouvait pas, qu’il n’en avait pas le droit. A cause de cette vermine qu’il n’a jamais aimée, à cause de ce petit ange dont tu t’occupes depuis sept ans maintenant et que tu aimes autant que ta propre fille. Tu n’as pas le droit de le mener à sa perte et à celle de Madelyn pour ton propre bonheur. Si le monde était simple, tu serais parti pour lui laisser un univers plus serein, pour ne pas l’obliger à faire un choix entre sa stabilité et toi. Mais comment s’y résoudre quand tout ton être le réclame, quand ses sourires te frôlent ? Comment s’y contraindre quand même Madelyn a découvert ce que vous vous obligez à ignorer ? En quelques jours d’absence, le manque t’as bouffé, cruel et puissant, lacération terrifiante. Alors tu frappes la porte en bois jusqu’à ce que l’enfant vienne ouvrir et te jette un regard courroucé. Elle aussi, tu l’as abandonnée pendant cette semaine, on abandonne pas ainsi cet amour traitée comme une princesse par son père. « Where were you ? I missed you, and Mum is angry. And I think Dad’s kind of sad… He missed you, Camille. » Oh, Madelyn. Cette petite fille sait tout, entièrement, elle sait tes sentiments comme ceux de son père, et ne vous en tiens pas rigueur de prendre le risque de briser son petit monde. Tu ris quand elle se jette à ton cou pour réclamer un câlin que tu lui offres de bonne grâce, et tu en profites pour sortir ton arme secrète : un cadeau. L’arme qui terrassait toutes les colères de Thelma. « Sorry princess, I had to go back to France. But I’ve something for you. » Une peluche cerf, bien entendu, c’est un petit jeu auquel tu t’autorises avec elle. Le sourire de l’enfant s’épanouit enfin et elle déchire le papier cadeau en couinant de joie. Il lui en faut peu pour être heureuse, ce serait si bon d’être encore un enfant. « Dad’s in the study room. Thank you Camille. You know, I really love you. » Je t’aime aussi, petit ange, mais les mots ne traversent pas ta gorge. Et si Anna entendait ? Ses doutes sont déjà bien suffisants ainsi.

La distance s’avale, impatient de le revoir, et tu ouvres la porte sans aucune cérémonie. Il est là. Enfin. « Leo. » Voix sourde, tu n’entends plus que les battements de ton cœur. Puis tu vois les larmes sur ses joues, et soudain, le moteur fait silence, il n’existe plus, est-ce que Leodagan pleure à cause de ton départ ? Non, pitié, non, tu ne veux pas être responsable de sa douleur, tu ne veux que le sourire sur ses lèvres. Les mots se mélangent, s’entrechoquent, impuissant face à lui. « I’m sorry. I had to go in France for Alice and Thelma. » Pour la femme qui t’a trompé sans regrets et pour la fille qui n’est pas tienne mais que tu aimes plus que tout dans le monde. Tu veux te justifier. Lui faire comprendre qu’il n’a rien à craindre, mais vous n’avez jamais parlé de ça, de vous, de vos sentiments, vous le savez pertinemment tous les deux sans avoir osé le rendre officiel du moins pour vous deux. Il réplique, cruel, et ton visage se referme, furieux. Idiot, quel idiot, comment peut-il supposer ça alors qu’il le sait ? C’est si compliqué de comprendre que tu l’aimes lui, le désires lui, et personne d’autre depuis des années ? Ta cage thoracique brûle de fureur, t’aimerais bien le frapper pour oser dire de telles inepties. « You’re such a jerk Leo. Don’t you know you’re the one that I want ? How I have to show you ? » Tu brises tes barrières, vos frontières, tes bras l’enlacent, la résistance est vaine n’est-ce pas ? Tu as besoin de le sentir contre toi, tes lèvres sont tendres contre sa tempe. « I missed you. »
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Leodagan O. Mulciber
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Message Posté Mer 17 Déc - 13:20.

camille&leodagan
(1789) ▽ J'y pense, encore, toujours, encore, et ça tourne en rond. j'y pense, autant  que le temps, nous attend . il est ma prison.   
Il t'a quitté.
Tu déglutis difficilement, sentant les larmes naître au bord de tes yeux. Encore & encore, il t'abandonne. Il ne revient pas, il ne revient jamais. L'abandon est inévitable. Il se répand dans tes veines, toxique & vorace. Il est maladie, folie & cauchemar. Il ne te laisse pas de choix, pas d'évidence. Tu es seul. Encore. Sans lui, toujours sans lui, encore sans lui. Tes mains se crispent, tes poings se serrent. Il ne peut pas te revenir. Il ne peut pas te rester. Au fond, tu as juste mal. Au fond, tu n'es qu'un enfant capricieux, un prince sans cœur. Tes désirs s'agitent, explosent ton ventre, écrasant ta raison dans un bruit étouffé, dans un bruit cruel. Tu es celui qu'on quitte. Tu n'oses pas. Tu n'oses plus tandis que ta fureur te lacère. Les griffes plongent en toi, te remuent de part en part, t'agitent & te blessent dans le froissement de tes émotions.

Un peu rêveur, un peu con, tu t'es toujours laissé porter. Tu as dit oui à tout.  Tu te tais dans le ballet de tes sacrifices. Tu crois tout cela nécessaire. Tu crois que bientôt ton tour viendra. «  Dad, are you ok ? », la voix de Madelyn sonne, agréablement, tendrement. Ses pupilles claires brillent d'une inquiétude sourde, inévitable, douloureuse. Elle ne doit pas comprendre le fléau qui t'assomme. Elle ne doit pas deviner la peur, la douce peur qui glisse, sensuelle, dérangeante, dans chaque recoins de ton être. Tes doigts s'attardent sur sa joue, caresse tendre, caresse paternelle. « I'm fine. », ta voix déraille, ta voix ne ment pas. Le manque de lui te bousille. Il te manque dans tes nuits, dans tes jours, dans tes draps. Il te manque. Un frisson se perd, dresse tes poils, fait sombrer ton cœur.

Les doigts de ta fille presse tes boucles brunes tandis que tu relèves tes yeux vers elle. «  It's ok, Dad. », la voix est douce, la voix est rassurante. Tu fais la moue ne comprenant pas sa douceur, ne comprenant pas son amour. Elle lisse, de ses doigts, les fissures, les blessures. Tu n'as plus vraiment mal quand elle est là. Tu oublies que c'est toi le père. Tu n'as pas de force. Tu n'es qu'un pantin sans fil, trop fragile. Alors pourquoi ta vision se brouille ? Pourquoi tu as pleuré ? Les yeux rougis, les cernes s'affichent, ta nervosité te rend amer. Tu attrapes le café de ta main & embrasse la joue de ton enfant. Tu as besoin de solitude. Tu as besoin de rester seul le temps de digérer, d'accepter, d'un peu moins l'aimer. Le calme des livres t'attrape. Il ne te demande pas de parler. Il ne te demande pas de sentiments. Les pages se tournent, le temps suspend ses ailes. Tu es immunisé contre l'extérieur. Tu es immunisé contre ta fatale déchéance. Tu ignores les gerbes rouge cracher par ta baguette, tu ignores tes sentiments.

«  Leo. », est-ce que tu divagues ? Tes yeux clignent & tu relèves les yeux, troublé,  fasciné. « C-Camille ? »,  le murmure est douloureux, chaotique. Tu t'interroges, tu t'inclines, tu ne sais plus. Un attentat explose dans tes entrailles, faisant sombrer ta raison. « Oh Merlin ... », les sons sortent de ta bouche sans contrôle, les larmes suivent, tombant une à une sur tes joues. Les sanglots sont incontrôlables, brutaux, erratiques. Ta poitrine se soulève, incontrôlable & tu laisses tes émotions parler. Tu laisses ta baguette faire un feu d'artifice,  miroir  de ton instabilité, de tes contradictions. Tu te soulèves, naviguant entre joie & chagrin, voyant ses yeux, sentant son parfum embaumer la pièce. Il t'est revenu. Il ne t'a pas abandonné. La colère s'empare de toi, avale ton être. Pourquoi ?

Il est désolé. Il devait te quitter. Il devait y retourner. Ta jalousie t'enlace. Ta jalousie te bousille. Tu ne supportes pas cette ex envahissante qui le vole  à tes bras. Tu ne supportes pas qu'il ait pu avoir une autre  vie avant toi. Et si il l'aimait plus que toi ? Il peut juste annoncer tes erreurs, tes douleurs. La rage explose. « Do you want her ? », ton amertume est salé, vorace. Tu es animal possessif. Tu es animal jaloux. Tu ne sais pas dire non à tes sentiments qui dépassent  toutes barrières, qui assassinent la distance. Tu ne sais pas comment l'aimer. Tu ne sais pas comment lui avouer l'évidence. Tu es idiot, tu le sais, il le sait aussi. Il te veut, il n'a jamais voulu que toi.  Ton cœur loupe un battement. « I'm just … ». Tu es paumé, horriblement paumé & tu n'arrives pas à refréner tes sanglots. Tu n'arrives pas à oublier. Tes doigts s'enfoncent dans la couverture du livre ancien. Et il referme ses bras sur toi, t'attire contre son torse. Tu respires son odeur à plein poumons, à gorge déployé puisqu'il est le seul qui compte, puisqu'il t'est revenu. « Don't leave me, again, please. », il ne doit pas te laisser, il ne doit pas t'oublier. Tu n'y survivrais pas. Tu ne peux pas y survivre. Vois l'état dans lequel tu es. Vois la douleur qui te lance le cœur. « Because I want you. », ta  langue se délie un peu, ta langue laisse glisser la vérité, ébranle ta loyauté, ébranle tes valeurs. Ton éducation tombe en ruine. Tu lui as manqué. Un soupir de soulagement te quitte & tu enfonces ton visage dans son cou, ne voulant pas qu'il voit ta faiblesse, qu'il voit l'horreur. « Me too. », le murmure s'entend à peine, le murmure se perd. Il n'est que pour lui.
(c) AMIANTE


Camille Snowfall
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Message Posté Mer 17 Déc - 13:36.
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Seule Thelma sait. Elle seule sait ce que tu ressens pour Leo, à quel point cela s’ancre en toi, s’encre dans vos lettes, tu l’aimes à la déraison et à l’abandon. Tu es prêt à attendre l’éternité qu’il puisse enfin se séparer d’Anna, qu’il accepte enfin ce qu’il ressent. Ta fille t’encourage, soulage, elle écrit des choses rassurantes et ne t’en veut pas, elle espère ton bonheur et ses propos toujours trop invasifs te font sourire, rire. Pourquoi vos déclarations ne sont qu’en poitillés, des mots ou des gestes qui s’étendent sur plusieurs années ? Leo pleure et tu le prends dans tes bras, incapable de t’y confronter. Il n’a qu’à accepter, il n’aura plus à pleurer. Tu ne partiras pas. Jamais. T’es un pauvre idiot qui reste là, à attendre. Mais enfin, il ose. « Because I want you. » Une de tes mains s’agrippe tendrement entre ses boucles alors que tu l’appuies un peu plus contre toi sous ses mots qui deviennent une tendre caresse contre ton cœur. Est-ce réellement nécessaire de te mentir, de lui mentir, encore une fois sur ce sujet ? Vous le savez depuis bien trop longtemps pour encore le cacher. Tu devrais avoir envie de l’aider, de le sauver et de l’empêcher de t’aimer comme il le fait, pour son propre bien, mais tu en es incapable, tu veux que son bonheur soit aussi le tien. « We can’t, Leo. You have Madelyn and… Anna. » Tu sais que Madelyn serait la première à être heureuse d’une histoire entre vous, mais la femme trompée refuserait toute explication. Que pourriez-vous lui fournir ? L’amour n’est pas une raison suffisante à la tromperie.

Il n’y aura rien à dire, et vos envies pourraient détruire Madelyn, cet amour qui rempli ton cœur autant que pour ta propre fille. Pourtant tes doigts descendent contre sa nuque, doux et amoureux, affamés d’avoir plus, encore plus. Tu le veux tien, et qu’il ne soit plus qu’à toi, tu possèdes déjà son cœur et prends garde à ne pas le piétiner pour qu’il ne s’effondre pas contre toi. Tu recules et le dégout te berce, tu veux le garder contre toi mais tu ne le peux, tu dois te l’interdire Camille. Il appartient à Anna, qu’il le veuille ou non, qu’il soit heureux ou non. Ces mariages arrangés sont monnaie courante parmi les sang-purs, et le divorce n’existe pas réellement dans ce milieu. Ils ne s’aiment pas, quel serait l’impact de vos amours sur elle ? Peut-être aucun, peut-être sera-t-elle d’accord avec vous. Au fond de toi, tu sais que tu as tort et qu’il n’en sera rien, qu’elle n’acceptera jamais, mais tes lèvres effleurent quand même sa tempe, sa joue, sa mâchoire, avant que tu ne recules de force, mettant quelques pas de distance entre vous. Leodagan est l’homme que tu n’auras jamais, autant que vous le vouliez tous les deux, tu t’y résoudras avec les années. Tu fais le tour de la salle d’étude, observant les dessins de Madelyn et les livres qui menacent de faire écrouler les bibliothèques si elles n’étaient pas retenues par un sort. « I had to go for something, and Thelma told me she wants to live with me next year. » Un sourire se peint sur tes lèvres quand tu te redresses pour l’observer. Ta fille va venir habiter avec toi, dix ans après ton départ. Ta fille qui exagère toujours tout, tu ne sais pas de qui elle tient. De son vrai père, peut-être. « And I have a present for you. »

Tu exagères, l’amour te perd et t’emmène loin de la raison, tu t’approches à nouveau de lui. Tes doigts déballent le cadeau et tu lui glisses la montre à gousset ornée d’un cerf à l’arrière entre les mains, une belle œuvre unique dans le monde, c’est sans doute celle-ci qui t’a retenu si longtemps en France, le temps de sa création. Si tu as trouvé la peluche de Madelyn dans le commerce, pour lui tu voulais quelque chose qui n’existe pas ailleurs, seulement pour lui. Tu deviens fou en amour, comme toujours, prêt à renversé la terre entière pour la personne élue. « Here. Take it. There’s a spell on it. As long as you want me, you can find me. You’ll only have to say my name, and it will turn into a compass. » La proximité est bien trop dangereuse et tes lèvres s’aventurent lentement vers les siennes. Tu retiens ton geste à quelques millimètres, par un dernier sursaut de conscience, et te contentes d’observer ses yeux. Il a pleuré, et il a l’air si perdu. « I want to help you, Leo. I really do, but the only way is to run away from you. And I can’t. I swear I tried my best but I don’t succeed. » Tu l’aimes bien trop pour ça, pour réussir à partir.

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Leodagan O. Mulciber
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Message Posté Mer 17 Déc - 13:51.

camille&leodagan
(1789) ▽ J'y pense, encore, toujours, encore, et ça tourne en rond. j'y pense, autant  que le temps, nous attend . il est ma prison.   
Tu t'enfonces au creux de ses bras. Tu le respires à en perdre haleine, balayant tout regret, toute retenue. Tes sens, un à un, te délaissent, t'abandonnent. Ton esprit cherche à s'envoler, à se libérer. Il hurle rébellion, raison. Raison qui se blesse, qui clame détresse, qui envoie des S.O.S. Le temps coule & défile. Tes  yeux sont rouges de tes pleurs. Tes larmes ont trop coulés. Salées, amères, elles s'évadent dans les cauchemars toxiques, dans les amours avortés, dans ta tendresse inavouables. Tu aimerais te donner du temps. Tu aimerais vous donner du temps. Apprendre ce qu'il faut apprendre pour ne pas l'aimer mal, pour ne pas le blesser. Tu as peur d'échouer. Tu as peur de n'être rien. Tu as peur qu'il comprenne que tu n'es que fêlures, blessures, douleurs. Abîmé, bousillé, imparfait, tu t'égares dans les peurs, dans les souffrances. Idiot, tu n'es pas capable de penser, de l'abandonner. Ce serait sans doute mieux. Ce serait préférable.

Amoureux, tu t'y refuses. Le feu de ton égoïsme te condamne à brûler dans l'enfer de ses yeux, à supplier pour qu'il te reste un peu plus, un peu trop. « We can't, Leo. You have Madelyn and … Anna. », ses doigts se perdent dans ta chevelure, le son de sa voix esquisse la courbe de ton cœur, dans la douceur, dans la douleur. Oui, il a raison. Tes yeux se baissent, fautif, coupable. Tu es le seul idiot à vouloir plus, toujours plus depuis que ses lèvres ont touchés les tiennes, ont apprivoisés l'amour qui syncope en toi. Il a ravivé tes émotions les plus voraces, les plus dangereuses, déréglant ta stabilité, l'ennuyeux quotidien. Ta cage s'ouvre, il est tant de sortir, il est tant de l'aimer, de le laisser t'aimer. Ton visage blotti  contre le tissu de sa chemise, avalant tout ce que tu peux avaler, tu nies l'évidence. Tu nies la fin de la passion. « But … I can't without you. I can't do this. », de ta voix étouffée, tu sais que tu ne peux pu faire semblant. Tu ne peux plus jouer, prétendre être heureux sans lui. Sans lui. L'angoisse remonte, cruelle, viscérale, lacérante. Ta gorge brûle, ta tête tourne. Tu ne peux plus le faire. Un sanglot s'étouffe & tu te mords l'intérieur de la bouche, sentant le goût ferreux de ton sang exploser, ton cœur signe sa ruine. Tant pis. Tant pis.
En vérité, tu n'es rien sans lui.

Tu n'es que tendresse, maladresse & détresse sentimentale. Un frisson t'enlace du cœur au corps, te dévore lorsque ses doigts glissent. Tu relèves les yeux, l'incompréhension te gobe tout entier, te désespère. Ton corps te lâche, découvre l'appréhension d'un désir fou, féroce, monstrueux. Un gémissement sort de tes lèvres, sous ses doigts, tandis que ton regard se voile. Tu as peur. Ton cœur t'échappe, erre dans les tréfonds de ta passion, flirte avec l'amour pure, liquide, douloureux. Ce n'est pas le filtre d'amour que tu t'es imposé, il y a sept ans pour Anna. Ce n'est pas un mensonge. C'est lui. Juste lui. Uniquement lui. Tu déglutis difficilement, tes lèvres s'entrouvrent, libérant ton souffle erratique, chaud, passionné. Tu es fou de lui. Tu le réalises à peine sous ses simples caresses, tes doigts  s'agrippent, s'enfoncent dans le tissu de sa chemise. Anna n'est qu'un mauvais souvenir. Madelyn s'enfuit de tes pensées. Il n'y a que lui, rien que lui. Ses lèvres t'effleurent, ses lèvres te tirent un couinement d'animal surpris, touché, flatté, ivre de lui. Tu te tends, tu te surprends à laisser   tes doigts presser son cou, griffer son épiderme, tirant sur sa chevelure. « I'm so sorry, I  just want you. I can't stop this. Sorry. », ta voix est douce, suppliante, désolée. Tu ne peux pas empêcher ta faiblesse de naître, de se multiplier, de se décupler. Il comprend. Il te quitte.

Ton souffle se perd. Tu frottes de tes mains ton visage, tentant  de chasser tes émotions, d'enrayer les images de vos corps entremêlés, de la passion qui esquisse sa prise sur toi. Toi, faible sorcier, tu n'as jamais autant désiré que lui. Toi, tu n'as jamais attendu que lui. Il te désarme, il t'assassine. Au nom de tes prières, de tes douleurs, tu mérites un peu de bonheur, non ? Tu dois te calmer, tu dois respirer. « I don't need present. », tu n'aimes pas les cadeaux, tu les refuses depuis tes quinze ans, refusant de célébrer ton anniversaire, refusant le moindre signe d'affection. Tu ne veux pas qu'on dépense quoique ce soit pour toi. Tu recules à ton tour, ne supportant pas l'idée de n'être qu'un enfant, ne supportant pas d'être gâté.  « Just you. It's perfect. », murmures-tu, maladroit, stupide, ne sachant pas comment retenir tes angoisses, ne sachant pas comment te rattraper. T'es juste un môme qu'on a pas appris à aimer, qu'on a usés. On te façonne, on te dessine. On ne t'a pas appris à vivre. On ne t'a pas appris à ne pas être ce que ton frère fut. Il te suffit mais tu ne peux pas empêcher ces mots, ces gestes.

Ses doigts délient le paquet devant tes yeux effrayés. Le blocage est terrible, menaçant, il te bloque le cœur & le corps. Il t'empêche d'avancer. Tu sais l'amour. Tu sais la tendresse & tu admires l'objet. « It's beautiful. », lâches-tu en douceur, apprivoisant de tes prunelles claires, les détails du métal précieux. Tu loupes un battement de ton cœur, sentant ta crainte se répandre, tout dévaster, tout annihiler. Ton souffle se perd un peu plus & tu le laisses la poser entre tes mains. Tu effleures le cerf & tu sens ton cœur se serrer un peu plus. Comment peut-il t'aimer autant ? Il pourrait avoir tellement plus. Il pourrait ne pas avoir cet enfant qui hésite, tangue & vacille. « Huh ... », le bruit quitte tes lèvres, sans retenue, l'émotion te berce, l'émotion te fait succomber. « Camille. », tu relèves les yeux, sentant  une fureur te blesser, t'érafler de part en part. «  Thank you. ». Tu  le remercies de te vouloir, de ne pas être à d'autre que  toi. Tu le remercies d'un peu d'amour, d'un peu de tendresse. Tu n'apprivoises pas tes émotions, tu les laisses te noyer.  Tu succombes, inévitablement, horriblement. Tu presses le bijou entre tes doigts, effleures l'objet avec soin, te sentant au plus prés de lui. Tu ne le vois pas s'approcher, encore, faisant glisser ta tendresse un peu plus loin. Il menace de t'embrasser. Il menace de te faire céder.

Les jambes en coton, des papillons dans le ventre, tu attends l'inévitable, frémissant, frissonnant, amoureux. Tu en as besoin de ses lèvres, de son contact, de ses caresses. Ses mots te tuent. Ses mots t'étripent, brutaux, douloureux. « You want go. », un murmure incompréhensif te terrasse, te noue les entrailles. Tu réalises, horrifié qu'il  veut te fuir. Tu recules en douceur. Tu n'as pas le droit de le retenir. Tu n'as pas le droit de l'aimer. Tu ne peux pas le faire souffrir. Tu rencontres la bibliothèque pleine de livres, te cognant durement. La panique trône en reine infernale. La panique trône en princesse des cauchemars, en monstre féroce. Ta magie bridée explose, renverse les dessins de Madelyn. « You should go faraway. ». Fuir loin de toi. Fuir loin de tes nombreuses crises de détresse. Fuir le monstre qui dort en toi, qui s'éveille, tirant sur ses chaînes, tirant sur sa laisse. Il ronge ses fers, espérant libération, espérant vengeance. Un vent puissant se soulève, ébouriffe ses cheveux. Tu te caches. « I-I lose control. Please, leave me. », la magie aspire l'air, elle est brutale, sans appel. Au fond, tu en as toujours eu peur. Au fond, tu l'as toujours refusé. Protectrice, elle ressent le danger, la menace. Elle ne supporte pas l'horreur de tes sentiments. Elle ne supporte pas la brutalité de ton cœur. « Oh Merlin, I don't care about Anna. You're the one. You are always the one, Camille. », tu craches la vérité quand la magie devient plus violente, plus toxique. Tes yeux se relèvent, mélange sourd de désir, d'amour & de colère. Il est idiot. Il ne comprend pas. Il ne comprendra, sans doute, jamais. Tes sentiments se déploient, te crèvent, t'électrisent. Tu es menace. Tu es coupable.  Tu te relèves, venant à lui. Tu n'hésites plus. Tu ne le veux plus. Tu écartes la timidité. Tu laisses ta magie ravager la pièce & tes lèvres se perdent contre les siennes. Baiser sauvage, baiser sensuel, tu meurs d'amour. Tes doigts s'agrippent à  ses cheveux, pressent son corps au tien. Ivre de lui, tes désirs te font gémir, tes désirs s'élancent & entament leur conquête, ta conquête.
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Message Posté Mer 17 Déc - 14:04.
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Leodagan & Camille
Leodagan laisse bien trop échapper ses sentiments dans cet endroit encore dangereux pour vous. Il ne peut pas sans toi. Tu ne l'ignores pas, c'était facile de le deviner, de le sentir dans cette maison qui héberge vos amours depuis trop longtemps. Même avant que vos lèvres ne s'effleurent pour la première fois, tu le savais. Dès le jour où ils t'ont engagé pour Madelyn, tu l'as senti. Pas une seule fois tu n'avais pu détourner tes yeux de lui lors de cette première rencontre, et bien que ton cœur soit encore perdu contre Alice à cette époque troublée, tu avais commencé à jouer avec le feu. Anna avait été plus consciencieuse, réclamant tes références et autres, cette femme de bonne famille qui comptait sur la meilleure éducation pour sa fille. Se doutait-elle déjà à cette époque de ce qu'il se passerait par la suite ? Incapable de condamner ce que tu ressens, tu n'as jamais pu réellement le dissimuler aux yeux des autres, et ta chaleur vis à vis de Leo et de Madelyn avait du lui mettre la puce à l'oreille. Les premières années, tu étais tout simplement attiré par lui, son air triste, ce n'était encore pas grand chose et tu aurais pu fuir à cette époque avant de tomber. Lâche, tu es resté. Lâche, tu es tombé amoureux de lui, et tu ne l'as compris que ce jour où il t'a rapporté un présent d'anniversaire, quand ses lèvres se sont posées sur ta joue.

La culpabilité t'étreint, tu es celui qui conduit aux Enfers. Leo se perdrait pour toi, il renierait sa famille sans ciller si tu lui demandais, et combien de fois as-tu failli le supplier ? Cette nuit, ce rendez-vous où il t'a attendu chez toi, ça fait bien un an peut-être, mais s'il n'avait pas refusé ta proposition vous auriez signé votre fin en quelques heures. Déboussolé, tu l'avais embrassé sans réfléchir, sans lui laisser le temps d'échapper à tes griffes, il te fait perdre toute conscience et toute envie de te transformer pour t'obliger au calme.

Le cadeau n'est là que pour compenser ta fuite de quelques jours, simplement présent pour lui dire à nouveau tout ce qu'il est pour toi. Camille, où s'est envolée ta sagesse si réputée ? Et ton calme dont tu es habituellement si fier, s'est-il aussi perdu quand tu l'as rencontré ? Tu n'es pas de ceux qui tombent pour l'amour ou la folie. Mais le sourire de Thelma lorsque tu lui as montré cette montre achetée pour lui t'a prouvé l'inverse, et ses mots assassins ont suffit. « You really love him, Dad. » Tu n'as pas pu nier. Thelma est au courant de tout, depuis le début, vos lettres quotidiennes sont les preuves de tout ce que tu caches. La demoiselle ne veut que ton bonheur, et t'encourage sans cesse. « I think you're right, but it's a mistake. I can 't make him behave like Alice. » Tu ne lui as jamais caché les agissements de sa mère, et elle les réprouve autant que toi. Bien qu'Alice soit une bonne mère, Thelma lui en veut encore pour ce qu'elle t'a fait subir, pour les mensonges. Vous n'avez jamais parlé du meurtre de son père biologique, mais tu es persuadé qu'elle sait que tu en es l'auteur.

Il ne comprend pas ce que tu veux dire. Non, tu ne veux pas le fuir. Tu veux le protéger de tes démons et des siens qui vous entourent peu à peu, jusqu'à devenir trop pesants, jusqu'à vous dévorer sans en laisser une miette. Il ne comprend pas, et sa magie libère, dévaste, fulmine, et tu soupires, impuissant face à sa propre destruction. Tu voudrais le protéger de tout ce qu'il ne maîtrise pas, et tes propres défenses s'éveillent, s'il est nécessaire de l'assommer pour l'empêcher de se casser, tu le feras sans sourciller, rapide et efficace. Le laisser ? Idiot. Fier, tu te dresses un peu plus, ferme et solide. « I'm not afraid of you. I won't leave. I'll stay here, no matters what you say. » Mais il ne laisse pas l'opportunité de le blesser, la liberté le prend entre ses bras et des mots que tu n'attendais plus se plantent contre ta peau. Le savoir et l'entendre ne font pas le même effet, et ta peau frisonne, exaltée, impatiente. Tu l'aimes. Tu ne peux pas le fuir. Tu ne veux pas le fuir. Tu t'en fous de Anna. Qu'elle aille au diable. Ses doigts t'enserrent, et tu ne les repousses pas, tes phalanges se perdent contre sa taille, glissent sous sa chemise pour l’amener contre toi, effleurant à peine quelques millimètres de peau, tu la griffes, tu la veux contre toi, tu l'aimes. Roi, il règne contre tes lèvres, est-il enfin sûr de lui ? Et toi, Camille, pousseras-tu l'obscénité jusqu'à le lui demander ? Le manque d'air t'oppresse et tu recules lentement ton visage du sien pour rester en vie quelques minutes de plus, tu veux bien mourir contre lui mais peut-être pas tout de suite. « You have to be sure, Leo. Anna will never let you go. Don't give me something you may want to take back. » les mots sont durs, mais tellement importants. Leodagan doit comprendre que tout ce monde peut foncer droit dans le mur pour se terminer en apocalypse qui vous tuera tous les deux pour de simples baisers. Tu es la voix de la raison et de la sagesse, tu compenses tes faiblesses en ne le laissant pas encore s'enfoncer trop profondément dans la tromperie et l'erreur. L'alliance qui s'amuse encore à cercler ton doigt te rappelle douloureux ton premier échec, et la douleur qui s'en est suivit. Tu aimais Alice, de tout ton cœur, là se situe la plus magnifique des différences. Anna ne l'aime pas, et lui ne l'aimera jamais. Son cœur est tien, mais sa fidélité va encore à la blonde des glaces qu'il a du épouser il y a un peu moins de dix ans. Tu n'es que l'homme qui a débarqué dans sa vie sans crier garde il y a maintenant presque six ou sept ans, qui l'a réduit en esclavage et enfermé dans une cage. Tes mains remontent sur ses joues, tendres, aimantes, à vous voir on pourrait croire à un couple vieux d'une dizaine d'années déjà, mais il n'en est rien. « I'm selfish. I do not want her to have you. I will let you do the right choice, don't think about me or her, just you, but I have to know today. I leave or I stay. » Tu sais déjà sa réponse. Il l'a donnée, scellée, en déposant ses lèvres sur les tiennes, et tu te permets un nouveau geste tendre, un simple baiser déposé chastement. Monstre ou amant, peut-être est-ce la même chose, mais tu n'en as plus rien à faire.

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Leodagan O. Mulciber
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Message Posté Mer 17 Déc - 14:20.

camille&leodagan
(1789) ▽ J'y pense, encore, toujours, encore, et ça tourne en rond. j'y pense, autant  que le temps, nous attend . il est ma prison.   
Folie amoureuse, folie douce, tu te laisses enivrer, tu te laisses manger par tes désirs. L'apocalypse te frôle. L'apocalypse t'envole. Tes chaînes ne mordent plus tes poignets. Le fer brûlant a cessé de t'arracher la chaire, de brutaliser ton cœur. Tes regrets, ta culpabilité se mordent la langue, n'osant aucun mots, n'osant aucun sons. Ils écoutent la litanie de tes émotions. Ils entendent la berceuse. Elle est douce, un peu fautive, un peu malade. Tu supplies pour un peu d'amour, pas vraiment de violence, une miette de bonheur. Ce n'est rien. C'est déjà trop. Ta magie éclate, bombe cruelle, mortelle, elle gicle sur les murs, explosive, emporte les livres, les papiers, te faisant tourner à la tempête, te faisant tourner à l'orage. Tout va bien, ne t'en fais pas. Rien ne va.

Il se dresse. Il va te faire mal. Il va t'empêcher de te détruire un peu plus, un peu trop. Il va te haïr, comme tant d'autres, comme tant de monde. Il va sûrement briser ton cœur fragile, amoureux, imbécile. « I'm not afraid of you. I won't leave. I'll stay here, no matters what you say. », tu déglutis difficilement. Tu comprends, tu sais bien. Il restera. Il te restera. Et ta langue frappe, sourde amoureuse. Il est le seul. Il restera le seul. Il t'arrache depuis si longtemps à ta tranquillité, à ton calme. Il te pousse au plus profond de toi-même, flirtant entre tes  battements de cœur frénétique &  tes désirs avares, douloureux. Tu ne peux pas résister, tu ne peux que céder. Tes lèvres se pendent aux siennes, ton corps rencontre le sien. Tu retrouves la maison, tu retrouves ses bras depuis un an. Il est le premier & le dernier. Tu sombres à cœur perdu, à raison pendue.

Il te griffe, le désir se liquéfie, empoisonne ton sang. Coupable d'amour, le gémissement se meurt dans ta gorge. Tu lui ravies sa langue, tu le goûtes,  brutal, violent, délaissant ta timidité. Tu trahis. Tu mens. Qu'importe, tu l'aimes. Tu tends vers lui, plus prés, toujours plus prés, mêlant tes doigts à ses cheveux, te murant dans le ballet sensuel qui  se joue, t'oubliant sous sa bouche. Il se glisse partout. Il est le seul. Il est l'unique. Et tu ne sais plus agir, tu ne sais plus réfléchir. Anna n'existe plus. Madelyn ne peut t'en vouloir. Tu ne peux plus te torturer. Tu ne peux plus résister. Il s'attarde, ses doigts te manquent. Tu veux plus, tellement plus.

Il recule, te laissant pantelant, te laissant déstabilisé. Il part ? Coeur à cœur, tu l'observes, interdit, sentant l'abandon se coller à toi. Il faut que tu te calmes, mais tes doigts se crispent sur sa chemise, griffes. Ta salive se bloque. Tu le retiens. Es-tu sûr de toi ? Oui, oui, il t'a plongé dans l'enfer durant ses jours où il n'était pas là. Il règne sur ton esprit. Il règne sur ton cœur. « I'm sure. », tes yeux se ferment. Tu veux y croire, tu as besoin d'y croire. Malgré Anna, malgré ta famille, tu ne peux nier l'évidence, tu ne peux nier l'amour. Tu as essayé, tu t'es écrasé. Il est trop tard, tellement tard. « My feelings, my heart, my head... », tes yeux s'ouvrent de nouveau, voilés d'amour, de désir, de peur. « There is only you. ». Il est le seul dans ton cœur, dans ton corps. « Just you. ». Il s'étend si loin sur ton territoire, il brise tes défenses, il prend tout. Tu lui donnes. Tu lui offres ta douceur, ta vie, ta tendresse. Il a tous les droits. Il peut te détruire ou t'aimer. Il peut te laisser, t'oublier.

Tu clignes des yeux en douceur lorsqu'il presse ses lèvres aux tiennes. « I will never let you go. », promesse invincible, promesse cruelle. Tu avoues, tu te désarmes. A nu, sous ses yeux, tu refuses son départ. Tes mains s'agitent. Pas de peur, pas d'horreur, juste lui, seulement lui. « I swear. », tu jures aux étoiles, au monde entier, à ton cœur. Tu ne peux aimer que lui ainsi. Tu te jures de le chérir. Tu te jures de n'être qu'à lui du bout de tes yeux jusqu'à ton cœur frémissant, frissonnant. Il n'est pas égoïste, il ne l'est pas le moins du monde. Tu fais la moue, tu fais le tour de ton âme. Il est plus important qu'elle, que toi. Tu ne le mérites sûrement pas. Tu devrais le laisser à d'autres. Ta jalousie est terrible, ta jalousie est victorieuse. Tu ne veux pas le donner. Tu ne veux pas le libérer.

« I don't belong to her, I never have. ». Il doit comprendre. Ton mariage n'est qu'obligation, raison. Ton mariage n'est que le  signe de ta faiblesse, du manque  que ton frère est. Tu as cédé pour lui, pour ta famille. Tu les as laissé user de toi. Tu les as laissé te sacrifier. « I want a divorce. ».  Tu veux, tu réclames ta liberté, ton besoin de lui. Tu en as assez. Assez d'être esclave des chiens, assez de ta loyauté, assez de ta raison. Le temps a filé, oubliant ton bonheur, menaçant ta fragilité. Tu plonges  tes yeux d'océan dans les siens. Tu ne supporteras pas l'infidélité. Tu ne supportes plus les mensonges. «  Camille, don't you know ? », tu l'interroges, le murmure se perd entre lui & toi, se meurt en douceur. « I'm yours. ». Tu es à lui, tu l'as été dés que vos yeux se sont croisés, dés qu'il est entré dans ton cœur.

La passion t'attrape, te dévore et tes lèvres s'accrochent aux siennes,  avide de lui, encore. Tu te perds dans un baiser rageur, colérique, possessif. Tu jettes la timidité au loin, la peur d'être surpris. Tu oses, tu t'égares, le souffle court, l'amour au bout des doigts. Ton corps s'abat sur  le sien,  le pousse contre la  table. Ta main passe sous sa chemise, frôle sa peau. Est-ce que tu peux ? Tu ne sais pas. Tu ne te maîtrises pas. Tu apprends le grain de sa peau, fasciné, désireux de plus, tellement plus. Un bouton cède sous tes doigts. Tu plonges ta bouche dans son cou, y déposant ta marque, dans un baiser timide. « Teach me. ».
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Camille Snowfall
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Message Posté Mer 17 Déc - 14:35.
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Leodagan & Camille
Plusieurs fois déjà tu t'es posé la question. Préfères-tu les hommes ou les femmes ? A tout prendre en considération, tu as aimé deux hommes et une seule femme, cela fait-il de toi un homme qui en aime d'autres, ou est-ce vraiment nécessaire de se poser cette question ? Il y a eu Abel, bien entendu, ce maître, celui qui t'a guidé de l'enfance à l'âge adulte. Tu ne peux justifier l'amour que tu as ressenti à son égard, si c'en était, ça pourrait être tout autre chose si tu n'avais pas décidé d'y donner ce terme. Il t'attirait, physiquement, mentalement, mais de l'attirance de jeune homme, folle et subite et surtout sans lendemain. C'est arrivé, une seule fois, l'ivresse et la chaleur d'un mois d'été a suffit à vous convaincre de vous glisser sous les draps d'un d'entre-vous, tu ne t'en rappelles pas, mais tu n'y a jamais regouté, et de ce que tu en sais, lui non plus. Peut-être qu'il s'agissait de simples blocages installés par vos éducations semblables : il est préférable pour un homme et son image de s'établir avec une femme. L'image salie, le reflet dans le miroir ne te renvoie plus qu'un monstre brisé, tu ne t'attardes plus sur ces clichés enseignés par ton entourage, c'est peut-être cette libération qui te permet d'aimer autant Leodagan. Tu es libre de l'aimer, de le désirer, de vouloir de lui à tes côtés.

Puis il y a eu Alice, présentée par celui qui avait chaviré ton cœur, ton corps, le premier. Sa cousine éloignée, ou quelque chose comme ça, en tout cas une fille de bonne famille à laquelle ses parents avaient inculqué à dire « oui ». C'est par des lettres que tout a commencé, intelligente et vivre, prompte aux plaisanteries alors que tu n'étais encore que cet universitaire qui s'exhortait au calme. Rapidement amoureux,rapidement mariés et parents, tout est allé très vite pour vous deux. Malgré ce que tu sais être ses mensonges, Alice avait tout abandonné pour venir vivre huit ans à Londres. Au fond, tu te persuades encore qu'elle t'a aimé, incapable de te défaire de ce mariage qui a détruit vos vies. Tu as tué le père de ses deux filles, son amant depuis votre rencontre, n'est-ce pas une vengeance suffisante pour toi comme pour elle ? Est-ce tes peurs qui rendent ton amour pour Leo si violent ? Si brûlant que tu en oublies les règles de sécurité de tout amant dissimulé, toi qui hait la tromperie. Si Leo cède sous tes doigts, la culpabilité menace déjà de noyer, asphyxier, enfermer ton cœur dans un étau sans clé, où se situe le pire ? Rompre tes serments et les siens pour des sentiments qui traînent dans les limbes depuis ton arrivée, ou les respecter, refuser, fuir ? Les lèvres s’entrouvrent, un peu d'air par pitié. Il veut le divorce, mais tu sais qu'Anna refusera. Que la famille de Leo refusera. Le divorce est rare dans ce milieu et les époux préfèrent jouer le rôle du couple heureux et mondain, pour ensuite vaquer à leurs vies personnelles dans l'intimité. Mais Anna n'est pas de celles qui pourraient accepter une telle reddition et pour une fois ton esprit s'accorde au sien, c'est une pièce de théâtre que tu ne pourrais pas accepter non plus.

Il te pousse, prend courage, prend ton cœur, tu te crois roi et voilà qu'il prend ta place. Sa timidité s'envole, ses doigts s'égarent et ton souffle se tarit, amoureux, impatient. Les frissons te gouvernent et ton corps se tend, le désir s'éveille, ne cesse jamais auprès de lui, et tes mains le rapprochent de toi, griffent son dos, rageurs, les lèvres contre ta nuque t'agacent et t'émerveillent. Tu veux plus, mais pas ici, pas avec Madelyn et Anna si proches, mais tu ne peux pas le repousser, ta chemise menace de céder. Tu ne veux plus lutter. Tu ne peux plus.Tes mains remontent, tes phalanges s'enfoncent dans ses cheveux, s'accrochent pour reculer son visage et réclamer un baiser, l'homme calme s'est perdu dans le dédale des envies. Tu le veux, tu veux se peau et ses lèvres, tu veux tout ça depuis trop longtemps pour oser rester ignorant, c'est le premier homme qui t'attire, et tu le désires encore plus que tu n'as jamais désiré Alice, même jeune, même sublime, même au sommet de sa perfection, non, Leo renverse tout et toi par la même occasion. Conscience qui tente « We can't here... » et qui s'étiole quand tes mains s'égarent sous sa chemise sans même la défaire, comme si tout était pressé et que vous n'aviez que quelques minutes avant la fin du monde. Tes lèvres s'enfuient dans son cou, caresses cruelles et déjà tes doigts agrippent le jean, défont la ceinture qui le maintient, décroche les boutons un à un. Être impatient qui se dévoile, ton masque fissure. En temps normal tes gestes auraient été calmes, lents, mais vos dénis durent depuis trop longtemps, et tes doigts plongent sous le tissu, effleure le second avant de poursuivre l'aventure et de frôler la peau, un soupire s'échappe contre la nuque au même instant. « I want you Leo. Only you. » Murmures vibrants, brûlants, tu parsèmes sa peau d'amour et de morsures, la tendresse n'est pas de mise et tu demandes plus, luttant contre tes envies, vous ne pouvez pas ici, vous ne pourrez pas, tu ne pourras pas alors que les deux femmes de sa vie sont encore dans cette maison. Mais tes mains sont des reines intraitables, de celles qui donnent seulement un peu pour que le sujet supplie un peu plus, elles frôlent, caressent, découvrent, et toi pauvre con amoureux, tu te délectes plutôt que de prendre le temps de verrouiller la porte

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Leodagan O. Mulciber
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Message Posté Mer 17 Déc - 14:45.

camille&leodagan
(1789) ▽ J'y pense, encore, toujours, encore, et ça tourne en rond. j'y pense, autant  que le temps, nous attend . il est ma prison.   
Le gémissement s'extirpe de tes lèvres, se perd le long des étagères chargées de livre. Il t'avale, te conquiert de ses griffes qui s'enfoncent dans ta peau, qui te laisse pantelant. La chaleur te fait écarquiller les yeux, te fait dangereusement tanguer. Tu te découvres une passion. Le désir t'enlace, te course. « Oh ... », tu te raidis, tu t'abandonnes. Contre son cou, dans un baiser doux, tu sens les papillons dans ton ventre qui s'envolent & s'affolent. L'envie de lui est brutale, violente, haletante. Elle court après toi. Elle court après ton existence fragile. Tu n'as jamais aimé. Tu n'as jamais voulu aimer. Tes désirs allaient vers les livres, les potions. Certains courent après l'amour, toi, tu cours vers les potions. Tu n'as jamais rien voulu pour toi, jusqu'à lui. Lui.

Les doigts perdus dans tes boucles, il t'écarte. Tes yeux s'écarquillent & tes lèvres se pressent aux siennes, avides. Le baiser s'acharne, te désarme. Toxique, le poison d'amour se répand dans tes veines, assiège ton âme. Bouche à bouche, cœur à cœur, tu le goûtes comme si c'était la dernière fois, comme si il était le seul. Il l'est. Il s'étend loin, se perd dans les plis de ton futur. Il est l'avenir & le présent. Tu n'as pas peur. Tu n'as plus peur. Tu le chasses du bout de ta langue, tu le mords, assassinant la timidité, renversant l'inacceptable. Ton éducation hurle à la torture. Ton sang embrasse les feux de ta passion. « We can't here... », la bouche rougie, les yeux papillonnant, tu ne comprends pas. La frayeur mord ton cœur, brutalise ta raison. « Again. », le murmure s'échappe, suppliant, doux. Tu t'accroches à sa chemise défaite, dévoilant sa peau nacrée, sa peau parfaite. Un feu t'incendie, clame passion & déraison. Il est à toi. Il n'est rien qu'à toi. Pour une seconde, pour une minute, pour une éternité, à toi, juste un peu à toi.

Ses doigts s'égarent, tracent, découvrent ventre, hanche, torse sans te mettre à nu. Le souffle erratique, tu te saoules de ces prunelles, de ces caresses. La tête renversée, tes yeux clairs deviennent orages amoureux, orages passionnés. Taillé par ses baisers, tu succombes, chutes. Qu'importe, il est là, il t'attrapera. Un soupire lent & doux t'échappe & il te défait de ton pantalon. Il te défait de ta raison d'un simple frôlement qui t'arrache un hoquet de surprise. A peine entrouverte, tu fais mourir les cris dans la puissance d'un baiser vorace, d'un baiser puissant. « Please, again. », encore un baiser, encore une caresse, un geste. Tu le supplies, tu le désires. Une dernière danse avant le chaos jeté sur ta vie, avant les espoirs détruis. Un peu d'amour, un brin de sensualité, et il t’entraîne en enfer. Tu te tends, tu frémis, tu es imbécile passionné, imbécile amoureux. Tes bras entourent sa nuque, l'approchent un peu plus, tandis que l'amour s'extirpe de ta bouche. « Make me yours. », il peut tout avoir, il peut tout prendre. Il est le premier & le dernier.

Il te possédera. Il te marquera. Sous les gestes, l'amour se crée, s'émerveille, s'agace. Passion brutale, passion violente, le temps s'envole, murmure éhonté. Tes doigts s'agitent à ton tour. Tu enrages, tu es trop lent, pas assez expérimenté, ridiculement novice dans ces jeux là. Tu n'as possédé qu'Anna sous l'amortentia. La colère fulmine, te fait inverser les positions. Tu rencontres la table, sèchement, brutalement, t'asseyant sur le bois précieux, l'attirant entre tes cuisses. Une nouvelle fois, tu défais, tu t'empares de ce qui est à toi, un soupire lourd. Les jambes en coton, les papillons se font plus brutaux, tu répètes, le rouge aux joues, « Make me yours. ». La braguette se baisse, la bombe est lancée. Le désir s'imprime, se tatoue à ta peau, incendiant ta raison, démantelant ton cœur. Tu apprends le besoin de lui. Tu comprends l'union nécessaire de vos corps. Tu frémis de plaisir, te rend fou. Le désordre s'inscrit dans ta vie, bousillant ton existence paisible. Tant pis.

« Camille. », tu soupires son prénom, doux, tendre, un peu désinvolte, un peu idiot. Tu as tellement besoin qu'il t'aime, qu'il chasse tes démons de ses doigts, qu'il avorte les guerres assassinent dans ton ventre. Il existe l'amour à combler, le désir à séduire. Tu l'enfermes dans l'étau de tes jambes, venant ravir sa bouche, unissant l'amour, le forçant à abandonner son territoire à peine marqué. « Love me. », tu le quittes, de l'inquiétude dans les yeux, les lèvres un peu tremblantes. Le sourire timide se dessine ; Est-ce que ça fait mal l'amour ?

« You, bastard ! », ton sang ne fait qu'un tour, tu relèves les yeux. Elle est là, blonde furieuse, blonde furie, drapée dans sa robe bleu. Elle est reine des glaces. Elle est reine des enfers. Oiseau vengeur, tu te glaces, tu sombres. Doucement, tu remontes les boutons, tu remets le masque en place. « Anna ... », ta voix est douce, lente. Tu essayes de l’apaiser. Tu te défais de Camille, caressant sa main. Tout ira bien, il est là. Il sera toujours là. « How dare you, blood traitor ? », sa langue siffle, sa langue t'ébranle. Elle te traître comme tant d'autres. Tu es trop doux, tu ne les nies pas. Là est ta plus cruelle erreur. « Anna, keep calm, please, we can talk. », parler, parler, tu espères. Tu as peur. Tu es le fautif, tu es le coupable. Trahison & peur se mêlent, menacent de faire exploser ta magie. «  Are you kidding me, Leodagan ? ». Tu fais non de la tête. Tu ne te moques pas. Tu veux juste qu'elle se calme. Tu veux juste qu'elle te libère. Tu n'es pas à elle. Tu n'as jamais été à elle. Alors pourquoi la faute s'insinue en toi ? Tu as mal au fond des tripes, au fond de toi. Tu n'as jamais été infidèle. Tu n'as jamais voulu l'être. « I don't want to speak with you. Never. », une sueur froide se glisse dans ton dos. Tu déglutis difficilement, en fermant les yeux. Oh Merlin, qu'avez-vous faits ?

La panique s'incruste. La panique te dévaste. Douloureuse, elle monte, grimpe et s'agite, fulgurante, vive, dégueulasse. Ta magie se détraque, la crise s'incruste, te ravage, brutale. Tu recules contre Camille. Tu le protèges. Elle va te prendre ta fille. Elle va balayer le faible bonheur que tu construis. « I hate you, Mulciber ! », sa baguette se lève, tes yeux s'agrandissent. Pas Camille. Pas lui. Tu es le seul ignorant, le seul idiot ici. Tes doigts serrent les siens. Ta baguette est folie. Ta baguette est horreur. « My daughter, my house, get out ! », elle siffle, elle est froide. Elle veut tout & toi tu n'es rien. Absolument rien. Sa baguette se lève, le couteau va plus vite. « Daddy ! », il la touche, elle s'effondre. « Leo. », rivé dans son cœur, la lame s'enfonce profondément. Elle t'observe lorsque tu tombes à genoux prés de ta fille. Elle t'observe lorsque la douleur te détruit, morceaux par morceaux. « Madelyn ... », d'un souffle, d'un cri, ta vie s'effondre. Les yeux clos, une larme s'égare. Tu les as blessés, tu les as tués.
(c) AMIANTE


Camille Snowfall
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Message Posté Mer 17 Déc - 19:09.
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Leodagan & Camille
Quand tu tentes une dernière fois de refuser ce que tu désires, il joue l'outré, en redemande encore sans prendre en compte tes mots. Lutte vaine, le seul qui pouvait te contraindre au calme devient plus courageux qu'il ne l'a jamais été, il oublie femme et fille, il n'y a que toi qui compte. Tu perds le jeu, abandonne, signe ta reddition et tes mains parcourent son corps, le découvrent. Beau, beau, beau, depuis ton arrivée tu n'as cessé de l'observer évoluer, vieillir, comme toi. Plus l'âge avance, plus les années vous marquent, et tu ne sais pas ce qui lui plaît et l'attire chez toi qui est déjà bien plus vieux que lui. Depuis ton arrivée, tes yeux ne se sont portés que sur lui, uniquement lui, personne d'autre n'a trouvé grâce à tes yeux ou même le moyen de te plaire. Combien de fois ton attention s'est-elle égarée en plein cours simplement parce qu'il venait chercher quelque chose dans la salle d'étude, ou s'intéresser à comment Madelyn et toi alliez ? Il suffisait de sa présence pour te faire perdre pied quelques instants, et seul le sourire goguenard de la petite fille te ramenait à la raison. Au diable l'attente, pourquoi avez-vous mis si longtemps ?

Tu succombes à ses soupirs et tes mains se font inquisitrices, voyageuses, tu suis les courbes de ce que tu imaginais quelques fois, après ces journées où tu le voyais trop, ou alors celles teintées d’absence où seule Anna avait envahit la salle, tu l'imaginais et maintenant tu peux confondre tes pensées et ce que tes doigts effleurent avec envie. L'envie se fait pressante, tu ne t’embarrasses pas de son haut, tu défais, roi de l'univers, tu diriges et caresses, sans violences, amant sans attentes. L'évidence se dessine, tu la devines, s'il a déjà été aimé cela remonte à de longues années. Baiser furieux et il en redemande, tu donnes, tu donnerais tout simplement pour l'entendre encore. Ton souffle se courbe, plus brusque, tu le veux ici et sans réfléchir. Il t'entoure et t'enlace, ses mots te rendent plus violent, sauvage, tes lèvres se perdent contre les siennes, contre sa peau, maîtresse, tu le mords et le marques, il est tien, et tant pis si Anna le remarque plus tard. « I want you Leo. » Oui, tu le veux, tu le désires tellement, c'en est douloureux et rien n'abrège ta peine, cette fois tu ne pourras pas le laisser s'enfuir s'il se désiste, désolé Leo mais cette fois-ci ce sera impossible.

A leur tour, les soupires te possèdent, remplaçant la conscience ou la peur, seul celui qui se rend sous tes doigts compte. Au diable ses serments et sa fidélité, au diable la morale, vos positions s'inversent et il t'enferme entre ses jambes, un grognement franchit tes lèvres et l'impatience te guette, tu le veux. Nouvelle demande que tu acceptes dans un baiser sauvage, tes doigts reprennent leur ancien domaine, à peine plus dansants qu'auparavant, ne rien brusquer, ne pas le faire reculer, tu veux sa confiance et son amour, qu''il ne craigne rien de toi. Ce jeu tu l'as oublié, en vingt ans tu n'as connu qu'Alice et le corps d'un homme est un vague souvenir bruni. Mais tes phalanges courent, maîtrisent, elles se souviennent et tout est simple. Une pression dans ton cœur s'alarme, il va se fissurer si tu ne te laisses pas aller, et les mots envahissent l'air, puissants et hachés « I love you. » Doigts plus insistants, lèvres contre son oreille, tu répètes plus bas, plus sûr de toi encore. « I love you Leo. » Ton corps se presse au sien, douloureux.  « And I want you to be all mine. » Entièrement, complètement, son corps et son être. Il te le redemande, et tes mains se placent sur ses hanches, abandonnant leur royaume sous ses vêtements, tu le colles à toi quelques secondes avant d'attaquer les premiers boutons de sa chemise, à toi, rien qu'à toi.

Vos soupirs et vos paroles couvrent le bruit de la porte qui s'ouvre et les pas d'Anna et Madelyn. Mais pas le son de sa voix qui te donne envie de jurer. Non, pas maintenant. Non. Elle vous stoppe, et il n'y a rien à dire, fautifs en enfer, vous ne méritez rien d'autre que le châtiment qui s'annonce. Leo s'éloigne, te repousse, se rhabille, qu'est-ce qu'il compte dire ou faire ? La reine siffle, rage, se dresse contre vous et l'atmosphère s’assombrit. Leo ne doit pas paniquer. S'énerver. Les conséquences seraient désastreuses et cruelles, sa magie exploserait sans raison. Ta voix s'élève, sans même te laisser l'intelligence de te rhabiller correctement aussi. « Anna, please. Madelyn is here, stay calm. » L'enfant observe sans un mot, et les deux époux continuent. Tu as envie de prendre la petite contre toi et de l'emmener loin de ce cauchemar qui se profile, mais Leo se rapproche de nouveau de toi, enlace tes doigts, tu n'es qu'une marionnette, un témoin de l'horreur, un pantin, tu ne peux agir et tu tentes simplement de l'apaiser d'une caresse sur le dos de la main. Inefficace.

Tout explose, tout va trop vite, Madelyn et Anna s'effondrent et tu ne peux rien faire pour empêcher l'inévitable. La baguette se faufile entre tes doigts, et d'un coup sec tu attaques Leo, l’assomme et le regarde s'effondrer aux côtés de sa fille, il doit te laisser le temps d'agir, de modifier, de réparer, de sauver. Tu t'agenouilles auprès de l'enfant, une main vérifiant son pouls et l'autre usant des premiers secours que tu connais. Des sorts de soin, des prières, Madelyn n'est pas morte, son souffle est court et erratique, mais elle vit, la princesse vit. La blessure se referme sous tes soins et tu la prends contre toi, petit corps frêle qui menace de se briser. Pour la seule fois de ta vie, tu renonces à tes promesses de ne jamais utiliser de moyen de transports sorciers et transplante jusqu'à Sainte Mangouste, en plein milieu de la salle d'attente. Couvert d'un sang qui n'est pas le tien, et les larmes qui roulent, tout le monde t'observe avant qu'un infirmier prenne en charge l'enfant. « What happened ? » Un mensonge, vite, tu ne peux rien avouer au risque de coûter la liberté de Leo. « I don't know. I find her like this, and I took care of the wound but she didn't wake up. Her mother is dead, and her father passed out, maybe a dark wizard. » Tu ne sais pas s'ils te croient. Tant pis. Tu fais de ton mieux, assure que le père est simplement blessé et il te laisse repartir auprès d'Anna et Leo. Tu dois agir, vite. Nouveau coup de baguette et des blessures apparaissent sur le corps de Leo, tu dois faire semblant, tout modifier. La morgue magique apparaît pour récupérer le corps de la femme, et de nouveau tu transplanes, emmenant Leodagan chez toi. La panique te guette, te lacère le corps tandis que tu te concentres sur sa mémoire. La modifier. Les deux dernières heures s'effacent de sa mémoire et tu réécris tout, seconde après seconde. Il était chez lui, avec Madelyn et Anna. Il jouait dans la salle d'études avec sa famille, quand des bruits se sont faits entendre. Des sorciers masqués, mais pas comme les Mangemorts ont fait irruption pour obtenir de l'argent ou des bijoux. Ça s'est mal fini, il a été assommé en premier, Anna ne s'est pas laissée faire, et a été tuée, le coup a ricoché sur Madelyn.

Plusieurs heures plus tard, tu es attablé sur la table de la cuisine, une cigarette entre les doigts et une tasse de café devant toi. Elle se consume sans ton aide, puis tu te rappelles de son existence et la glisse entre tes lèvres, marquant un tremblement lorsque tu relèves le bras. Perdu. Égaré. Tout s'est passé si vite. Juste après la modification de mémoire, tu es retourné à l'hôpital : Madelyn est dans le coma, hors de danger désormais mais elle ne se réveille toujours pas. Et si elle se réveille, à elle aussi il faudra modifier la mémoire pour son propre bien. La cigarette fini – la dixième depuis l'incident, tu te relèves pour t'allonger à côté de Leo, attendant que celui-ci s'éveille. Il faudra tout lui dire. Lui expliquer. Le retenir. Le sauver. T'es prêt, tu l'aimes.


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Message Posté Mer 17 Déc - 23:07.

camille&leodagan
(1789) ▽ J'y pense, encore, toujours, encore, et ça tourne en rond. j'y pense, autant  que le temps, nous attend . il est ma prison.   
Le noir. Partout, sur chaque partie, sur chaque seconde. Il court. Ta tête est lourde. Ta tête est douloureuse. La mémoire s'emmêle. La mémoire se démantèle. Tu as mal, . Ça cogne, ça recogne, ça s'entrechoque partout, à chaque instant. Tu as un peu froid aussi. C'est con d'avoir froid. Tu devrais t'inquiéter. Tu devrais regretter. Que s'est-il passé ?

Tes yeux papillonnent, s'accrochent à la lumière des lieux. Tu dérailles. Tu déconnes. Imparfait, ta sensibilité te rattrape, te fait douter. Ce n'est pas ta maison, ce n'est pas la salle d'étude. Quelque chose t'a blessé, ton corps endolori te lâche lorsque tu essayes de te redresser. « Where am i? », ta voix est pâteuse, ta voix te fait mal. Ça se bloque au fond de toi, tu tousses un peu, malade, affaibli, ridicule. Tu n'es que maladresse & faiblesse, tu t'y es habitué. Tu tiens debout malgré les vents contraires, malgré l'horreur. Ta foi est fébrile, elle menace de vaciller telle la flamme d'une chandelle. Ta nausée est cruelle. Un sentiment de dégoût t'érafle, un frisson te dévore. Les souvenirs reviennent. Banal, monstre d'ignorance, tu te souviens de ta perte de conscience, des bruits, des pas, d'un sentiment coupable de danger.

Tes yeux s'ouvrent un peu plus. Tu parcoures la pièce des yeux. Moldus, les objets moldus s'entassent, se répandent partout. Un frisson d'horreur te bousille, accélère la bile qui remonte dans ta gorge, traçant une amertume cruelle. Tu reconnais les couleurs. Tu reconnais les odeurs. Là-bas, au loin, la tête de cerf sombre t'observe. Camille. Il est parti, il t'a laissé, il t'a abandonné dans les cauchemars sans cœur, sans odeurs. C'est sa maison, son salon, son odeur. Et tu le sens, chaud, doux, collé à toi. La voix rauque sort, brisé sous un désir que tu ne contrôles pas, dont tu n'as pas le souvenir. « C-Camille, it's really you ? », tes doigts s'approchent, tracent la courbe de son visage, décrivent les plis de sa bouche. Ton souffle se perd, encore. Les larmes remontent, te brusquent. Un sanglot s'extirpe, le manque s'aggrave, le manque te rend stupide. Tu ne sais pas, tu ne dois rien savoir. Il est juste parti, il t'a laissé. Tes démons t'ont dévorés, t'ont assassinés.

Ton équilibre est fragile. Tu te serres à lui, instinctivement. Il est ta sécurité. Il est ta tendresse fautive, ton amour coupable. Tu perds le fil de ton temps. Tu perds tout dans son regard. Ton corps lui se souvient. Ton corps lui le désire. Tu bouges, sans comprendre, enfouissant ton visage dans son cou. Tu frissonnes, soupires, te plonges dans un indescriptible enfer. « Why ? », ta voix s'égare, ta bouche caresse sa peau, sans comprendre, sans deviner l'évidence. Tu es illogique, irrationnel. Il n'y a pas d'issue. Les souvenirs se mêlent, te font suffoquer, paniquer. Tu recules un peu, te roule en boule dans le canapé. « Madelyn. », ta fille, ton bébé, ta princesse. Tes mains tremblent & s'agitent dans tes boucles brunes, ta tête explose, bombe cruelle, bombe mortelle. L'inquiétude te casse, l'inquiétude te brise. « Is she all right ? », tu as peur pour ton enfant, tu as peur qu'elle se soit brisée après ta perte de conscience, après que ton courage se soit fait la malle. Fuyard & lâche, tu te dégoûtes, tu as la trouille collé & infecté au ventre. La salive se bloque, les larmes t'envahissent. Tu as peur, peur de son visage fermé, de cet oubli grandissant qui t'assaille.

Tu ne peux ni vivre sans lui, ni sans ta fille. Ton mariage s'étiole, ton mariage n'est pas d'amour. Tu t'es condamné pour les tiens. Tu t'es laissé sacrifier pour ton sang, ta loyauté, ton éducation. Tu as renoncé à l'amour en passant la bague, en t'avouant vaincu, en t'avouant insensible à ces jeux là. Il n'y avait pas Camille. Il n'avait pas pulvérisé ton cœur de ses lèvres accrochées aux tiennes, succombant au bonheur d'être un peu à lui. Ta mémoire est balayée, réinventée, mais si tu pouvais lui dire, tu l'aimerais. Passionnément. Horriblement. Tu te noierais dans tes pleurs aussi. « Tell me. I need to know. », ta voix tremble, déraille, s'effondre. Le poison se dilue dans tes veines, toxique. Tu es secoué d'un nouveau sanglot qui te détruit, qui t'arrache le reste de ta vie. « P-please. », la supplique résonne & ta poitrine se soulève signant l'horreur de ton cœur, soulevant la monstruosité de tes sentiments.

Tu veux qu'il te soulage, tu veux qu'il t'enveloppe de ses bras, de sa chaleur. Sa protection t'est vitale. Sa protection t'est indispensable. La magie remonte, s'échappe de ton cœur sous la panique, folle, incontrôlée. Elle secoue le salon, faisant s'animer la radio moldu brutalement. La musique vous enveloppe. Bach s'anime, le piano résonne. Tu décèles le prélude & la fugue. Les notes te touchent & lentement, tes doigts s'accrochent à sa chemise. « And Anna ? », un murmure doux, au fond, tu le sais déjà. Tu n'as pas vraiment oublié. Tu l'as laissé te protéger. Au final, tu restes un menteur. Tu restes stupide & loyal.Tes doigts s'attardent sur le tissu, remonte, en douceur, les plis. « I'm so weak. », la constatation s'échappe, franche, vraie, sincère. Tu es faible. Tu es enfant. Tu restes toi. « S-sorry. ». Désolé de ne pas être parfait.

Tu es désolé d'être tombé amoureux & de tout lui imposer. Tu ne le mérites pas. Il devrait te quitter, t'oublier. Et tes doigts s'accrochent un peu plus fort, griffent le tissu. Tu l'aimes, à en mourir, à en crever, à en rêver. Tu l'aimes à la déraison avec raison. « I-I don't understand. », tu ne te comprends plus, tu ne sais plus pour finalement, poser ton visage dans sa chemise. Tu dois attendre le calme. Tu dois attendre la fin, ta fin.
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Message Posté Dim 21 Déc - 17:53.
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Leodagan & Camille
Et si tes sorts ne retenaient pas sa mémoire ? Ils ne seront pas éternels, et il faudra que tu les reproduises dès qu’ils se seront affaiblis, pour ne pas laisser le temps à Leo de comprendre ce qu’il s’est réellement passé. Effrayé. Oui, tu l’es, tu as peur de ses réactions et des blessures que pourraient provoquer une telle découverte. Quitte à lui mentir toute ta vie, tu le protègeras de tout ce qui est à ta portée. Epuisé, tu n’as pas pu lui implanter des souvenirs désagréables, et puis il fallait une mémoire que les enquêteurs ne pourraient pas soupçonner, quelque chose qui aurait pu réellement arriver dans ce monde funambule. S’il en souffre, c’est un moindre mal, tu préfères ça à l’horreur de la vérité. Toi seul le sauras, et c’est déjà suffisant. Culpabilité, culpabilité. Sentiment qui s’infiltre discrètement, et tu ne la découvre que lorsqu’elle enserre ta gorge, te paralyse, t’assassine. Si tu n’étais pas parti, si tu n’étais pas revenu, si tu avais lutté… tant de si pour peu d’alternatives. Vos silences vous menaient au mur, et il n’y avait que trois solutions : le divorce, ton départ ou la mort. Le destin a fait son choix, et tu dois faire avec en serrant les dents, toi qui a peur de perdre le pouvoir de tes choix, toi qui fuis le destin. Mêlé à un second meurtre, tu joues avec le feu Camille, mais pouvais-tu réellement l’abandonner ? Tout pour lui, et même ta liberté si difficilement acquise. La prison est préférable à sa perte, ou est-ce seulement tes pensées maintenant que tu n’as plus le choix ? Ta colère se noie dans la tasse sombre et tu l’abandonnes pour te lover contre lui, profitant d’un apaisement rare.

Puis il s’éveille contre toi, tu le sens, et tout ton corps se tend, en alerte, prêt à réagir à la moindre secousse. Ta baguette à portée de mains s’il se rappelle de quelque chose, ou si une blessure que tu as infligée se rouvre malgré tes soins. Silence, attente, patience. Puis ses doigts te frôlent, un sanglot s’élève et tu serres les dents, il ne se souvient de rien. De ton retour, de son cadeau, de vos baisers et vos mains, de tes déclarations. Puis lui, tu n’es que l’homme qui a disparu quelques jours et chez qui il se réveille après une agression. Rapidement, ta main effleure sa tempe, sa joue, et tu soupires doucement pour le calmer. « It’s alright Leo, I’m here. » Comme si tu pouvais tout sauver, le sauver. Comme un enfant craintif contre toi, il ne comprend rien de ce qui s’est déroulé autour de lui, et tes bras se referment autour de lui, tu aimerais tant l’empêcher de vivre ça. Ne pas devoir lui annoncer ce qu’il se passe. Anna, Madelyn. Garder ça secret, et que lui reste en paix. Et déjà il t’interroge, supplie pour des réponses, mais tu gardes le silence, il doit parvenir à se calmer avant toute chose. Tes mains sont des caresses apaisantes dans son dos, contre ses cheveux, et tu le rapproches encore de toi, qu’il comprenne que tu ne l’abandonneras pas. Ses pleurs te laminent, Leo s’il te plait calme-toi, je ne peux rien te dire si tu es dans cet état.

Tu sens sa vague de magie s’échapper lentement, frapper ton poste de musique et tu resserres encore tes bras sous la mélodie. « Please Leo. » Un simple murmure tendre, tu veux juste qu’il s’apaise quelques secondes avant l’orage. Puis il semble se rappeler, du faux du moins, et il s’écœure. Tu désapprouves dans un grondement, « You are not weak. » Ses doigts agrippent, et enfin, il se tait. S’apaise. C’est à ton tour d’entrer en scène n’est-ce pas ? « Someone broke into your house, and hit you first, I took care of it but it seemed pretty bad, you passed out. » Ta langue se replie, amère, habitué des mensonges mais pas de si grande envergure. Tu lui embrasses la tempe avant d’enfoncer ton visage dans tes cheveux, appuyant légèrement sa tête contre ta nuque. Il est temps. « When I came back, Anna was dead. I’m sorry Leo. » Un baiser sur son crâne, c’est peu par rapport à ce que tu viens d’annoncer mais la perte d’Anna ne t’émeut pas. La suite sera plus difficile, mais tu te racles la gorge. Comme un idiot, tes yeux brillent, la petite princesse…et si elle ne s’en sortait pas ? « I took Madelyn to Ste Mangouste. She is alright, but she didn’t wake up for now. » Les mots s’accrochent dans ta gorge, t’empêchent de déglutir. Tu voudrais tellement le protéger, l’emmener loin des ténèbres, mais il doit les affronter maintenant. Mais pas seul, tu es et seras là. Toujours. Tu lui as fais comprendre tout à l’heure, les mots sont sortis seuls mais il ne peut s’en souvenir, tu as tout effacé, même ton retour. En un clignement de cils, tu vous fais transplaner sur ton lit sous un tissu gris-bleuté, entouré de coussins en soie, confortable. Tes jambes s’enroulent avec les siennes en quelques secondes et tes bras le serrent davantage contre toi. Egoïste, peut-être. Il est à toi, seulement tien, tu refuses de l’accorder à quelqu’un d’autre et tu aurais été à lui faire croire à un départ volontaire d’Anna si seulement le corps n’avait pas été récupéré par les autorités. Dans les affaires de meurtres, il ne faut pas trop en dissimuler, sinon Leo serait suspecté. Tu l’es déjà, tu le sais, toi le professeur qui ne connaissait que trop bien les lieux, qui avait un mobile certes encore inconnu, mais il suffira de quelques tours habiles pour te faire avouer ton amour. Un geste, et une musique pénètre faiblement la maison, rassurante, tendre. « I’m right here. I won’t let you. I’m sorry for not being here. I-I…» Tu pourrais lui dire. Je t’aime, ce n’est pas compliqué. Mais ta langue fourche et tes lèvres se perdent dans ses cheveux quelques secondes avant de continuer. « We can go see her. »

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Message Posté Lun 22 Déc - 1:40.

camille&leodagan
(1789) ▽ J'y pense, encore, toujours, encore, et ça tourne en rond. j'y pense, autant  que le temps, nous attend . il est ma prison.   
Il est là & tu t'accroches, tu t'écorches. Le cœur en vrac, les nerfs en pelote, tu es désorienté, perdu, faible, tellement faible. Ta conscience est lâche, ton cœur est stupide, abruti. Tes sens ne devinent pas l'évidence, ne comprennent pas ta perte. Pourquoi t'es tu laissé faire ? L'abandon devrait te sembler monstrueux. L'abandon devrait te rendre féroce, sauvage. Il n'en est rien. Blotti dans ses bras, tu laisses la panique te dévorer, ta magie s'envole, s'échappe, ricoche & t'écrase. Un nœud dans ta gorge, ton angoisse s'éprend de tes larmes, se noie dans ses gestes. Il le répète. Il est là. Il ne te laissera pas.

Ses bras se resserre, ta bouche se perd dans son cou, hume son parfum. Ta poitrine se soulève, tu te perds encore & encore. « Please Leo. »  , il te supplie pour un peu de calme, pour un peu de tendresse dans ton cœur. Tu n'y arrives pas. Tu es orage. Tu es maladresse. Tu sais que quelque chose ne va pas. Tu sais que quelque chose dérape.  Tu es manque de tendresse. « I-I can't. », ton souffle se brise, tu ne maîtrises rien, tu n'as jamais rien maîtrisé, ton cœur t'échappe, ta magie souffle, puissance conquérante, violente, dérangeante. Elle agresse & se repaît de tes détresses, de tes démons. De ses doigts pourtant, il chasse tout, il t'apaise. Il est capable de tirer le meilleur de toi, de bannir le pire, de laisser l'amour te balayer. Tu l'aimes. Un souffle & il désapprouve, te calmant, te faisant fléchir. Si faible, tellement faible, horriblement faible.

 « Someone broke into your house, and hit you first, I took care of it but it seemed pretty bad, you passed out. » , il ne ment pas. Ton corps endolori te rappelle l'évidence, écrase les doutes. Tu as été blessé, tu as été réduit au silence, père incapable, mari ridicule. Tu n'es bon en rien, tu excelles dans la maladresse. Tout en douceur, tout en paix, tu n'exploses que par des crises de magie. Tu n'es pas vraiment le genre d'idéal qu'on attend. Tu n'es pas vraiment un de tes frères. Tu te tais sur tes blessures, tu laisses le temps te panser, la douleur t'oublier. « Yes. It does hurt a little. », ta langue est lourde, pâteuse. Tu t'agites un peu, tu reprends pied pour lui, parce qu'il t'est nécessaire, puisqu'il est là. Son absence t'a étiolé, affaibli. Tu comprends, tu ne veux pas être loin de lui. Tu ne veux plus être loin, alors doucement, tu l'entoures de tes bras. Éloigné de la vérité, tu laisses ses mensonges te bercer. Tu le laisses te protéger. Inconscient, aveugle, tu ne devines pas les dangers qu'il court, les dangers qui se tiennent à ses pieds. Tout ça pour toi. Uniquement pour toi.

Le baiser provoque un frisson & tu ronronnes un peu. Il t'a tellement manqué. Un soupire se libère quand il enfouit son nez dans tes boucles. Tu sens son souffle, sa chaleur, son odeur. Tu es en sécurité, tu es toi, ici. Tu t'accroches à sa chemise, attendant ses mots, attendant le malheur. « When I came back, Anna was dead. I’m sorry Leo. », tes yeux se closent, la boule se forme. Anna est morte. Ton mariage n'est que raison. Ton couple, une histoire d'alliance destinée à assurer la pureté de ta lignée, à faire grandir un prestige inexistant. La bile remonte, tu suffoques. Il embrasse ton front.  Tu ne peux plus. Tu te brises. Ton père ne va être que fureur glacée, qu'horreur cauchemardesque. Tu vas le décevoir encore & encore. « I-I failed. », le sanglot remonte. La comédie devait être assurée, conservée. Il était nécessaire de jouer le jeu. « Father ... », un gémissement s'extirpe, la douleur remonte.  Tu vas le payer, tu vas tellement le payer.  Ultime déception, ultime horreur. Tu le sais, tu as déjà signé ta fin. La peur prend place, la peur t'avale. Tu n'avais qu'un rôle à jouer. Tes yeux se perdent dans ceux de Camille, il ne doit rien savoir, il ne peut pas savoir. Les lèvres sont appuyés contre ta peau provoque un frisson. Bientôt ton père te détruira, bientôt, il faudra le quitter.

« I took Madelyn to Ste Mangouste. She is alright, but she didn’t wake up for now. » , tes pupilles se voilent, se troublent. Ta princesse. Ta faute, tout est de ta faute. Les larmes coulent, silencieuses, brutales. Ta colère te mange. Tu es lâche, imbécile & stupide. Tu es celui qu'on aurait dû tuer. Tu es celui qu'on aurait dû plonger dans le coma. Pas ta fille. Pas ta femme. Pas ton univers. Ton monde sombre, tombe en morceaux. Tes cheveux s'ébouriffent sous un vent magique, toxique, colérique. Tu as besoin de le laisser. Tu as besoin de le protéger. « I-I have to go. I can't control myself. », la vérité est lâchée, la vérité est cruelle. Ton père taira la violence de ton corps dans les sorts qui t'entraveront, dans la magie qui détruira, annihilera tout sur son passage. « I need to see her. I failed to protect her. », simple murmure, simple chagrin, tu as échoué & tu échoueras encore.

Encore & encore, tes erreurs se répéteront. Encore & encore, ta magie te terrassera. Encore & encore, tu ne seras qu'une déception. Tu as besoin de le savoir protégé. Tu as besoin de savoir ton unique amour hors de ta portée, hors de ta dangerosité. Le décor tangue, vacille. Il a transplané, la chaleur des draps t'enserre, te réchauffe. Un frisson s'égare, un frisson se meurt, il t'attrape & te colle à lui. Tu gémis. Il est brûlant. Il est avide de te garder. Tu l'aimes. Tu n'as pas peur de ses mains habiles contre toi, de ses doigts qui s'accrochent à tes vêtements, tu te tords. Ton être se courbe. Il faut partir. Il faut l'en empêcher. Ses jambes s'emmêlent, te retiennent prisonniers, te font esclave de ce lit. Il y a un an, ici, vous auriez cédé dans la chaire, dans l'amour, dans la passion. Tu l'aurais laissé te ravager. Tu l'aurais laissé te faire infidèle. Les larmes explosent.  Il est là. Tu l'aimes. Tu l'aimes tellement, horriblement, plus que de raison. La musique vous entoure, vous enroule. Tu écarquilles les yeux, tu ne comprends, tu ne comprends plus. Ton cœur se déchire entre amour de lui & colère de toi, le chagrin de ta fille n'est pas très loin. Anna s'est évadée dans une peur sourde, scotchée à toi. « I’m right here. I won’t let you. I’m sorry for not being here. I-I…» , tu ne comprends pas, tu ne sais pas & tu te tends à lui, avide de sa voix, de ses mots. Il te manque, tu as besoin de lui, tu as tellement besoin de lui.

Il se perd dans tes boucles & tu frissonnes, un peu sonné, un peu secoué. La crise est proche. La crise va te détruire. La magie est partout. La magie est monstrueuse.  « We can go see her. », tu n'es pas sûr de le supporter, tu n'es pas sûr d'assumer cette détresse qui te mange le cœur. « I'm not sure. », tes yeux se ferment, tes lèvres remuent contre son cou, protégé. « I feel i'm going to break to see her. », tes pupilles voilés d'une amertume coupable, vorace se posent sur les siennes. Tu l'aimes. Tu l'aimes douloureusement. Alors, tu te redresses un peu, tu t'accroches un peu, timide, doux, con. Il t'a tellement manqué. Il t'a horriblement manqué.

Tes lèvres caressent son front, dévalent sa trempe, dessinent sa joue, soupirent sur la commissure de ses lèvres pour les effleurer d'un baiser doux, un peu lent. Erreur après erreur, tu l'aimes. Tu l'aimes d'avantage encore lorsque tu t'échappes de l'autre coté du lit, lorsque tu te roules en boule. « I'm sorry. I don't know what takes me. », tu mens un peu. Au fond, tu sais ton amour, tu sais ta tendresse. Tu sais qu'Anna de son corps froid n'aura jamais ta douceur. Tu sais qu'Anna n'est qu'une goutte d'eau dans ton univers. Les draps te cachent, cachent les larmes. Tu n'aurais pas dû. Tu ne sais pas comment le protéger. Tu ne sais pas comment t'oublier. « I love you. », ta voix est un peu étouffée, un peu coupable, un peu ridicule. Tu le confesses, un peu sonné, un peu abruti. « I love you more and more. », tu l'aimes un peu plus chaque jour, un peu plus brutalement, un peu plus follement. Tu ne sais pas t'en défaire. Tu ne sais pas l'oublier. « And, in all this story, it's my only throught. », les sanglots redoublent, te noient, te secouent. Qu'as-tu fait de vous ? Qu'as-tu fait de lui ? Des hommes heureux, des hommes malheureux.
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Message Posté Jeu 25 Déc - 11:25.
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Leodagan & Camille
Sa magie ravage tout autour de vous, elle ne demande encore que la petite étincelle pour tout exploser. La panique le prend, le serre, il se sent faible et lâche et ton cœur meurt cent fois à cette vision. Oh non, Leo, si je pouvais te laisser entrevoir la vérité, si je pouvais laisser ta conscience avaler tes actes tu préférerais tout finir maintenant. Les mots se coincent dans ta gorge, et tu ne sais plus quoi dire pour le réconforter, c'est inutile tu le sais bien Camille. « It's not your fault. » Maigre consolation de la part de celui qui lui a effacé la mémoire n'est-ce pas ? Tu aurais pu trouver d'autres souvenirs moins dangereux, moins tristes, mais quand bien même ils auraient été inutiles : Anna est morte et Madelyn est dans un état plus qu'incertain. Une fausse vérité cruelle et froide vaut mieux qu'un mensonge emprunt de douceur qui s'éveille sur la mort. Il a peur, il panique, il s'en veut et toi impuissant tu ne peux que laisser tes mains courir sur sa peau. Terrifié à l'idée de son père, et toi pauvre idiot tu ne comprends pas. Pourquoi a-t-il peur de son père alors que sa femme vient de mourir ? L'idée germe peu à peu dans ton esprit, à force de côtoyer des moldus tu en oublies ces idéaux de sang-purs ou mêlé, de ceux qui tiennent tant à garder leur sang exempt de toute trace moldue. Ces pauvres idiots qui croient encore qu'un tel objectif est possible. Le père – la famille même – de Leo fait parti de cette génération, de cette catégorie de la société sorcière au nom de laquelle tu te donnes tant de mal pour les fuir. Toi le né-moldu, tu as toutes les peines du monde à te faire respecter par tes confrères dits « purs », à imposer tes idées, ou même simplement te faire entendre, tu n'as jamais rencontré un autre Mulciber que celui qui se prélasse dans tes bras et tu imagines aisément la réaction du père au final. Il voudra le remarier avec une sorcière bien née sans prendre en compte les envies de son fils. Et s'il le fait, s'il trouve une nouvelle prétendante, comment réagiras-tu Camille ? L'idée te le fait serrer un peu plus fort contre ta peau, et la fin est certaine : tu le demanderas, ou tu tueras ceux qui osent l'approcher et le blesser. Rien n'est plus sûr : Leo sera tien, et il n'échappera plus jamais à ton emprise.  

Ses lèvres sont légères sur ta peau, et tu te surprend à soupirer avec douceur quant elles se posent sur le coin des tiennes. Aujourd'hui, et même sans compter ce que tu lui as fais oublier, c'est la première fois que vous êtes si proches, si tendres. Et bien sûr, il fuit, le froid s'abat contre ta poitrine alors qu'il se retourne en s'excusant. « Eyh, Leo... Why are you worrying ? » Comme s'il devait s'excuser de t'embrasser, de t'aimer. Tu ne veux pas qu'il se referme, qu'il s'obsède dans cette idée et tu t'apprêtes à te tourner vers lui. « I love you. » Surpris, tu hausses les sourcils. Une réminiscence de ces quelques heures effacées, déjà ? Ou un mot prononcé sous la tristesse qui lui serre le cœur, la panique qui laisse sa magie faire vrombir la pièce ? Tes bras viennent le rejoindre, l'entourer, tu plaques son dos contre torse et pose quelques instants ton visage contre ses boucles, perdu. Et si c'était simplement vrai ? S'il le pensait réellement, rendu plus courageux ou plus demandeur par sa perte ? Ça sonne mauvais, ces mots alors qu'Anna vient tout juste de rendre l'âme, de débarrasser votre histoire du seul obstacle qui te semblait insurmontable.Certes, elle est morte trompée mais qu'importe. Tout sonne sale, faux, terrible, ils vous damneront quelque part dans les Enfers pour ces actes, tu es vil Camille, tu l'entraînes vers des ailleurs et des espoirs dont il n'avait pas besoin. Sans toi, Anna ne serait pas morte. Elle ne vous aurait pas surprit à de tels actes, elle n'aurait pas porté de menaces à son égard. Madelyn n'aurait pas été blessée, elle serait toujours pleine de vie et souriante, à veiller sur le bonheur de son père comme un ange gardien. Leo ne serait pas responsable de ce qui va le hanter toute sa vie, à chacun de ses cauchemars. Tu es le seul responsable. Ce n'est ni Anna qui vous a surprit, ni Leo qui ne maîtrise pas sa magie. Tu aurais dû fuir, refuser, abandonner ton cœur quelque part dans cette maison et ne jamais le récupérer. Pourtant tes doigts agiles se glissent sous la chemise – une des tiennes, celle de Leo était couverte de sang, et viennent se déposer au niveau de son cœur. Et puis, « I love you, Leo. » Ses sanglots t'affectent et tu l'emprisonnes encore plus contre toi, une brève étreinte avant de le faire tourner doucement vers toi, et d'effleurer ses lèvres avec les tiennes, sans aucune pression. « I'm here, and I love you. I'll always be there for you. » Une des tes mains vient essuyer ses joues, se courbant pour effacer les larmes qui les parsèment. « I am sorry for your loss. » Au fond, pas réellement. Les caresses sur sa joue ne cessent pas, tu n'oses pas faire un seul autre geste tant que sa magie ne s'apaise pas alors tu n'utilises que ce que tu sais sans danger. « It's okay if you can't go there. We'll stay here, and I'll go later to check on her, alright ? » Si un danger ou un changement s'annonce, tu seras prévenu de toute façon, c'est une décision prise avec le médecin principal de l'unité de soin de Madelyn : pour le moment, Leo ne sera pas assez solide pour prendre en charge tout cela seul. Il ne le sera sans doute jamais, tu n'es pas aveuglé au point de ne pas comprendre qu'il n'aurait pas supporté d'être seul dans ce cas. Une petite voix mauvaise te rappelle, cruelle, que si tu n'avais pas été présent Anna serait toujours en vie, qu'il n'aurait eu aucun de ces problèmes qui viennent de lui, vous, tomber dessus. « You won't go back to your house for now, you'll stay with me. I have plenty of rooms - » et la tienne, tout particulièrement mais tu  ne peux pas te permettre de le dire. Pas dans ce contexte, ni même à ce moment précis. Ni jamais. Tu laisseras l'idée sous entendue, qu'il vienne s'imposer dans ton lit s'il le désire, tu ne lui diras pas de peur qu'il se braque ou te prenne pour un  « And I have to check on your wounds. It's kind of bad. » Ton œuvre. Tu regrettes de l'avoir blessé si durement, bien que ce ne soit que dans le but de l'aider, de le sauver. Pendant quelques nouvelles secondes tu te tais, et la pulsion se fait maître, un baiser sur les lèvres de Leo accompagné d'un chuchotement brûlant. « I love you. » Tellement, tellement. Je suis désolé de t'aimer autant. Les lèvres poursuivent leur chemin contre sa peau, sur la jonction de sa nuque, sur sa gorge, avant que tes pulsions ne te rattrapent, avant que tu en désires plus et que tu t'arrêtes pour ne pas perdre le contrôle de ton cœur ou de ton corps.

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Message Posté Jeu 1 Jan - 20:18.

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(1789) ▽ J'y pense, encore, toujours, encore, et ça tourne en rond. j'y pense, autant  que le temps, nous attend . il est ma prison.   
Tu sais la perte. Tu sais son horreur. La douleur va te détruire. La douleur va te maudire de ton atroce faiblesse, de ta faible raison. Lâche, tu demeures victime de tes erreurs, victime de tes tendresses. Le souffle perdu dans les draps, tu frissonnes, tu l'aimes. Tu le penses un peu trop. Il tourne en rond & se décline en mille nuances dans ton esprit. Il est le début & la fin. Il est tien. Un peu simplement, un peu ridiculement, tu l'imprimes dans les plis de tes fantasmes. L'évidence est muette. L'évidence est certaine. L'amour pulse, se déverse. L'amour gronde. Il enfle, te ravage & te détruit. Tu l'aimes. Tes lèvres se sont perdues sur les siennes, tes lèvres se sont pressées sur sa peau, avides, tremblantes, aimantes. Tu lui as dévoilé l'inévitable. Ce n'est pas Anna dans sa mort qui te donne des ailes. Ce n'est pas la détresse dans lequel te plonge ton enfant. C'est lui, juste lui.

Soucieux, troublé, démuni, tu ne peux t'éloigner, tu ne peux l'éviter. Tes sentiments sont trop forts. Tes sentiments s’accélèrent.Un gémissement te trahit quand il t'entoure, quand il se referme sur toi. Il t'a dit que ce n'était pas ta faute. Il t'a demandé pourquoi tu t'inquiète. Tu as peur qu'il t'abandonne.Tu as peur qu'il te laisse. Tu as peur de ne pas être assez bien. Tu te cambres, collant ton dos à son torse, te murant dans sa chaleur, dans son amour.  Il ne parle plus. Il te respire. Il te sent. Ta crainte se creuse. Ta crainte te tue. Tu ne veux pas vraiment qu'il répond. Tu ne veux pas qu'il accepte ou refuse. « I love you, Leo. » , le murmure s'aggrave, se grave dans ton cœur, brutalisant tes entrailles. Il t'aime. Tout s'arrête. Tout se suspend.  Il sent ton cœur s'agiter. Il sent ta peau bruler. Ton souffle se meurt. L'étreinte est plus forte, plus féroce. Quel enfer pour lui, pour toi, pour vous ? Tes lèvres touchent les siennes, il te retourne, il te tient, il te captive. Un soupire contre sa bouche, tes larmes se tarissent, tes larmes s'effacent. Malade d'amour, tu sombres à cœur perdu, à cœur vaillant. Il t'aime.

Il sera là. Il ne bougera pas. Il te laissera l'aimer. Ses doigts écartent tes pleurs, écartent ta détresse. Il est désolé. Tu n'en crois pas un mot. Anna n'est rien. Ombre passagère, ombre légère, elle s'évapore dans les brumes de ton âme. Elle n'est pas l'amour de ta vie. Elle n'est que la mère de ta fille. Caresses & tendresses te réchauffent, te tirent de ta mélancolie, laissent aller l'horreur. Il n'y a que lui. Ta magie s'endort. Ta magie s'écrase.  Elle s'avoue vaincu. Ses chaînes l'entourent, ses chaînes la font prisonnières.  La bête se tait. La bête s'incline. « It's okay if you can't go there. We'll stay here, and I'll go later to check on her, alright ? » , tu enfouis ton nez dans sa chemise, le respirant à plein poumons, faisant oui de la tête. Tremblant, tu le laisses gérer. Tu le laisses en roi, souverain de ton univers, de tes maladresses. Madelyn, ta fille, ton enfant, blottie dans ses blessures, reflet sourd de ta lâcheté.  Tu as échoué. Tu as perdu.

La chaleur t'entoure. La chaleur ne te retient plus. Il est ton essentiel. La chute est vertigineuse. Qu'importe, il est là. Il te rattrape. Il conjure les démons. Tu es un mauvais père. Tu l'aimes à en mourir. Par cœur, tu avais appris ton rôle. Tu as couru après le vent. Tu ne le mérites pas, tu ne les mérites pas. Ta salive se bloque dans ta gorge. « You won't go back to your house for now, you'll stay with me. I have plenty of rooms - » , ses mots se suspendent, ses mots s'avortent, refusant de te dire ses désirs. Il se tait. Et tu oses, prince insoumis. « In your bed … », tu rougis, t'enfonces un peu plus entre ses bras & avales ta salive, le cœur en vrac. « Can I stay in your bed ? », le murmure se perd, le murmure n'est que pour lui dans la pénombre de la chambre. Tu t'accroches à lui. Tu veux juste être avec lui, contre lui, à lui. Tu veux tout, absolument tout.

 « And I have to check on your wounds. It's kind of bad. » , un frémissement t'attrape. Tu refuses, tu ne veux pas, tu ne veux plus. Tu t'écartes un peu, futile, fragile, imbécile. Pulvérisé sur l'autel de ta violence, tu es redevenu poussière. Tu plonges tes prunelles dans les siennes, interdites, voilés. Ton corps se noie dans la douleur, fusionne avec la douceur. Il ne te laisse pas, il te rattrape. Ses lèvres s'écrasent. Sa bouche se perd contre la tienne. Un murmure, la passion t’anéantit, « I love you. ». Un frisson s'égare, se meurt. Les pulsions t'assassinent. Les pulsions explosent. Il t'achève du bout de ses lèvres, morceaux de peau après morceaux de peau. Tes prunelles s'ouvrent, l'incompréhension te dévore, t'étripe. Tu vas te briser, tu vas te détruire. Tes mains ébouriffent ses cheveux, récupèrent ce qui te revient de droit. Et puis, doucement, inévitablement, il te laisse. Il te délaisse, il s'écarte. Avachi dans ta solitude, le souffle coupé, court, tu passes ta main sur ton visage. Tu ne peux pas. Tu veux plus, tellement plus.
Encore plus.

Le feu s'agite. Tu te guides à lui, tes doigts longent les boutons de sa chemise. « I love you too. », ta voix déraille, explose, rauque, assiégé par un désir féroce d'amour, assoiffé par le goût de sa peau. Tes lèvres emprisonnent les siennes, encore & encore. Le baiser se fait violent, se fait tourment. Agressif, tu le mords, tu le dévores.  Tes lèvres se perdent & tu conquiers sa bouche, sa langue. Il est à toi, uniquement à toi. Profondément, doucement, amoureusement, tu le marques. Ta bouche chute, embrase sa peau, mord son cou. « I. Love. You. », tu martèles  les mots, tu martèles ton cœur. Au bord du vide, tu sombres. Tes doigts défont boutons après boutons. Beau, sa beauté te frappe, t'attrape. Monstre d'amour, monstre de passion, tu te découvres dans les affres de ta débâcle amoureuse.  Tu exiges, tu grondes pour de la liberté, pour un peu de tendresse. Ton ivresse est coupable. Ton ivresse est horrible. Ton corps se déporte sur le sien. Il s'enfonce dans le matelas. Tu es à califourchon sur lui. « I just want you. », coupable, tu es coupable.  Tu traces son torse du bout de tes doigts, du bout de tes lèvres. Lentement, tu murmures, douloureux, ton cœur est lourd, ton cœur est grave. Tes doigts chutent encore, se guident à l'intérieur de son pantalon, au-dessus du dernier rempart, tendrement, tremblants, frissonnant. « Don't you want me ? », tu rougis, tu as la peur au ventre. Tu as la peur au cœur. Tu as la peur au corps. Léger comme une plume, tu perds la raison du bout de ton pouce. Léger comme l'amour, ton regard s'effondre, vacille sur le sien. Tu l'aimes. Un peu. Beaucoup. A la folie. Passionnément.
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Message Posté Sam 3 Jan - 12:16.
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« Can I stay in your bed ? » Le désir ravage et tu extirpes un sourire du fond de ta poitrine. Il sait ce que ça vaut, il sait ce à quoi vous attendre. Au fil des années, vos touchés sont devenus plus violents, plus risqués, dès que tes doigts se posent sur lui tu désires plus, tellement plus. Dormir avec lui, c'est la certitude d'une brûlure quotidienne, dévorante. Mais tu ne peux pas le refuser, tu le veux autant que lui, sans doute plus. Tu es amoureux de lui. Un hochement de tête et tes mains le caressent avec douceur. « You can. I want it. » Tu ne peux dire plus sans ricocher sur des mots d'amour, lui cracher tout ce que tu ressens à la figure. C'est compliqué d'être aussi amoureux, on en perd le sens des mots et la retenue, toi qui sais si bien tout cacher habituellement tu ne peux pas lutter contre lui. Il t'envahit, et tu le laisses faire avec délices, tu redemandes de ton esclavage et tu l'apprécies avec des soupirs. Mais les mots claquent sans que tu n'y penses. Tu l'aimes trop. Trop mal, trop fort, trop bien, toujours trop, tu le veux à toi, entièrement à toi, et tu abandonnes tes remparts pour le garder. Qu'il l'entende, qu'il le comprenne, tu l'aimes. Et tu espères qu'il reste calme, qu'il ne joue pas avec le feu. Qu'il profite de votre havre pour se réparer, lentement. Mais il refuse tout en bloc et s'approprie ton corps, amoureux. Ses doigts caressent, dessinent, déshabillent, il devient maître et s'enhardit pour ton plus grand plaisir. Des baisers ravageurs, ravagés, il devient fou comme toi. Il veut tout, tout de suite, et tu lui accordes, tu ne fais rien pour l'en empêcher. Son assise te pénètre, t'étouffe et tes mains se posent avec douceur sur ses cuisses, tu l'aimes tellement.

Sa caresse te tire un râle, tant attendue, tant voulue, et tes doigts entourent le poignet coupable alors que tu murmures « Are you sure ? » Mais à la vérité, tu t'en fous. Tu le sais : il est sûr de lui, et tu es sûr de le vouloir affreusement, horriblement, honteusement. Ton corps le réclame sans subtilité, la brûlure envahit ton corps. Il se tend, quémande, supplique silencieuse qui fait vibrer ta peau. Tu redresses le haut de ton corps pour le coller au sien, une main défaisant sa chemise, avec lenteur, l'autre au creux de son dos. Tu baises la peau de sa nuque avant de remonter contre ses lèvres. « I want you so badly Leo. » La chemise tombe sur ses épaules et tu la jettes au loin, tissu inutile, tes mains l'empoignent férocement et tu inverses vos positions, l'enfonce dans le matelas sans délicatesse. Tu mords le lobe, murmures  « I want you. » Le contexte ne s'y pose pas, mais à quoi bon te perdre dans tes réflexions ? Vous le voulez tous les deux, et vous avez attendu trop longtemps. Depuis cette nuit où il t'attendait dans ton appartement, à espérer que tu ne ramènes pas une femme pour la soirée, où tu l'as embrassé, t'as craqué, impuissant face à ces vagues qui prenaient possession de toi, de ton esprit, de toute ta force. Tes doigts caressent son torse nu, amoureux, et tes lèvres commencent à glisser avec lenteur le long de sa peau. Mâchoire, nuque, épaule. Soupirs. Tes baisers s'échouent contre sa poitrine, et tes mains descendent, fusent, deviennent maitresses de son pantalon qu'elles défont. Rapide, peut-être trop, mais tu te redresses pour pouvoir le débarrasser du jean, le jeter au loin avec ta chemise qui suit le même mouvement. Le corps jeune a disparu, laissant place à un abimé par la nature, l'âge, et les transformations que tu t'imposes dans l'espoir de garder le calme. Vieilli, imparfait, l'homme sous tes mains est déjà bien plus jeune que toi, et tu as peur de déplaire, de le faire fuir. Peur idiote, futile, imbécile que tu es, tu le sais. Avec lenteur, désir, tes phalanges remontent sur ses cuisses, sur son corps, s'échouent contre sa mâchoire pour l'attraper, lui forcer un baiser violent. « I love you. » Tu ne sais qu'exprimer ton désir, ton amour, rien d'autre n'arrive à émerger de l'ébullition.
 
 
 

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Message Posté Dim 4 Jan - 2:24.

camille&leodagan
(1789) ▽ J'y pense, encore, toujours, encore, et ça tourne en rond. j'y pense, autant  que le temps, nous attend . il est ma prison.   
Enchaîné à ses bras, enchaîné à son lit, tu t'abandonnes. Passion & amour se pressent, règnent, disposent.  Il accepte, tu cèdes, vague insouciante, violente. Tes envies se délacent, s'enlacent. Elles vont & viennent, courent sur ta peau, embrases ta raison. Trop vite, tout va trop vite, bien trop vite. Folie, tout n'est que folie. Hélas, tu laisses, ici, les regrets. Tu laisses entre ses doigts ton cœur. Bercé par les « Je t'aime. », tu es sien. Entièrement sien. Tu sens ses mains sur tes cuisses, provoquant un frisson d'allégresse, un frisson de plaisir. Si faible, tellement faible, tempête de désir s'abat, détruit, ravage. Victime de tes amours, un frisson te lèche, t'épouse. Qu'importe.

Tes doigts le font prisonnier, esclave de tes pulsions assassines. Tu le touches. Tu t'enfonces plus loin, encore plus loin, toujours plus loin. Un râle s'extirpe, vrille tes oreilles, explose dans ton cœur. Il t'entoure. Il t'empêche de se mouvoir. Tu t'étonnes, baisses les yeux. Ton inexpérience te ravage, te morcelle. Tu ne connais rien à ces jeux. Tu ne connais rien à cet amour. « Are you sure ? » , un murmure, tes boucles tombent dans tes yeux, brillent dans une tendresse lente, douce. Tu perds un peu pied. Tu perds un peu plus ton cœur. Il n'attend pas, il ne t'attend pas, il se redresse, il te repousse sur ses jambes. Son torse se colle au tien. Tu admires. Tu désires. Tu veux plus, tellement plus, encore plus. Tu hoches la tête, tu t'avoues vaincu, battu.

Ta peau s'expose, se met à nue. Un soupir te frôle, un soupir t'affole. Ses lèvres chutent, embrassent ta peau, dévalent tes envies. Tu esquisses les feux de ta passion. Il remonte, se mure dans les battements lascif de ton myocarde, caressant tes lippes. Tout contre toi, à toi. Il te veut, il te veut tellement. Tes doigts se pressent dans ses cheveux,  les ébouriffant, griffant un peu sa peau. Un gémissement s'échappe de ta gorge, brûlant, acide, ta chemise valse. Le froid  mord, cruel, imbécile, futile. Féroce, ton corps retombe sur le matelas. Tes yeux s'écarquillent, se rivent aux siens. Il te domine, il te fait sien. Ses dents s'enfoncent, tu couines, animal blessé, animal brûlant. Tes jambes s'écartent, l’accueillent. « I want you. », tu frôles la syncope,  tu frôles le désir. Tu  ne peux pas, tu ne peux plus. Les caprices de ton cœur ne peuvent plus être retenu. Tu t’agresse, tu t'effondres. Ton amour te brûle. Ton amour t'oppresse, t'étouffe. Maintenant, tout de suite, tu veux, tu exiges. « C-Camille ... », un murmure brûlant,  tu te perds, tu veux lui dire. Tu veux lui jeter ta passion au visage. De pudeur en impudence, tu te meurs au creux de ses lèvres. Tu te mords dans le creux de ta bouche, te cambrant sous ses lèvres, sous ses doigts. Soupirs après soupirs, ses lèvres roulent, font ta conquête. Tu vacilles, ses mains te défont de ton pantalon, l'envoient valser. Tu le fixes. Beau, tellement beau. Tes mains glissent sur sa peau, parcourent les marques. Tu le vénères de tes caresses, de tes soupirs, de tes enfers. Tu bannis tous de tes murmures. Tu bannis tous tes serments. Amoureux, tu sais ces choses là. Lenteur, maîtrise, il se fait maître, il se fait doux. Ses doigts s'allongent. Ses doigts s'amourachent, t'arrachent à ta tranquillité.  La lueur de ton regard s'embrase, ravage sa peau. « Y-You are perfect. », les sons s'élancent, volent, virevoltent. Tellement parfait. Tu devrais partir. Tu devrais le laisser, l'oublier. Incapable, ta résistance s'effondre. Tu l'aimes trop. Tu l'aimes passionnément. Ses lèvres se pressent aux tiennes, forcent, révoquent, invoquent. Un soupir, tu lui laisses tout, absolument tout. Ta langue flirte avec la sienne, glissent dans un ballet sensuel. Tu te colles à lui, réclamant  fusion, te donnant entièrement. Tu es à lui.

Il t'aime.   Ton cœur loupe un battement.
Tant pis. Tu le sais. Tu le sens.
Tu. Es. Sien.

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Message Posté Mar 13 Jan - 3:35.
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Leodagan & Camille


Avec douceur. Avec lenteur. Vous avez tout le reste de votre vie, il n'y a pas besoin de se presser. Tu peux tout découvrir, tout lui faire découvrir, en prenant le temps nécessaire. Il n'est pas le premier, mais certainement le dernier et tu ne veux rien gâcher. Il est trop, il est tout, tu l'admets volontiers, tu te perdrais pour lui, tu tuerais pour lui. Tu tueras pour lui, tu ne le sais pas encore, mais l'occasion se présentera et tu n'hésiteras pas. Un simple geste pour débarrasser sa vie d'une souffrance sans nom, et ce sera fait, aussi facilement que ça. Ce n'est pas le moment, cette journée est allée trop loin pour vous laissez le droit de le faire mais vous vous l'arrogez et tant pis pour la moral. Vous êtes légitimes, le désir prend place depuis sept ans. Sept ans que vous ne devez pas vous frôler sous peine de vouloir plus. Sept ans que tu l'observes en te demandant si un jour il sera à toi. Aujourd'hui, il l'est. Ce soir, il le devient réellement, le tien, à personne d'autre et surtout plus à une femme qui ne l'aurait jamais aimé. Il mérite tant, plus qu'il ne le sait lui même, et tu lui donneras tout ce que tu pourras. C'est pour ça que tu n'hésites pas, que tes lèvres courent sur sa peau, sur son torse, sur son ventre, contre ses cuisses, les gestes viennent seuls et tu ne te poses pas de question. Il émet un rejet que tu n'écoutes pas, tu joues de lui, de tes mains, de tes lèvres, tu ne laisses pas une seconde sans le toucher. Tu compenses ces années sans en avoir le droit, tu ne te lasseras jamais de lui, de son corps, de son goût, de son odeur, tu ne pourras passer une journée loin de lui désormais. Avant, la distance t'arrachait le cœur sans compassion, maintenant ce serait tout simplement te conduire à la mort sans pitié.
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Message Posté Jeu 15 Jan - 0:38.

camille&leodagan
(1789) ▽ J'y pense, encore, toujours, encore, et ça tourne en rond. j'y pense, autant  que le temps, nous attend . il est ma prison.   


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Camille Snowfall
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♦ Nota Bene
: recherches de liens en tout genre.
: vos relations principales ici
: ce que vous avez sur vous en ce moment même.



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Message Posté Sam 24 Jan - 3:40.
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