surnomination actuelle et aggravante ▬   Lily, c'était son nom quand elle était encore une simple employée au Red Lantern. Un surnom aux consonances familières, tout comme ses cuisses dans lesquelles on venait se réfugier. Lily, c'était son nom de femme, de maitresse, de putain. Mais au fil des années, au fil des amants, l'accessible Lily est devenue la froide Lilith. Ce nom, c'est celui d'un démon de luxure, régnant sur les enfers comme elle règle sur son bordel, l'odeur du vice dans son sillage.
taux de renommée magique ▬   Londonienne insignifiante, résidente des embrumes influente et souveraine éminente de son bordel malfamé, Lilith n'existe qu'au travers de ses murs et des lumières tamisées.
animal de compagnie ▬   Une bonne demi douzaine de danseuses, n'est ce pas suffisant à s'occuper ?
temps perdu & loirsirs  ▬    Le temps perdu, Lilith ne connait pas. Le temps, c'est cette chose qui lui glisse entre les doigts, qui lui file entre les mains, qui s'étire chaque jour un peu plus, tout comme ses rides qui ne cessent de la transformer.
amortentia ▬   Dolce, Leanor l'a aimé comme aucun autre homme. Pourtant, tout ce qu'elle savait de lui, c'était des brides, des soupires, des confidences qu'il laissait échapper dans la tiédeur de ses draps. Des draps dans lesquels ils couchaient, autrefois.
épouvantard ultime ▬   Une femme vieille comme le monde, ses rides comme des crevasses, ses escarres comme une cuirasse. Et son regard, ses traits, son visage, ses yeux, sous ce monceau de peau flasque.
boule de crystal ▬   Dans dix ans, Leanor sera attablée à ce même comptoir, à se pavaner devant les mêmes habitués et à surveiller les mêmes numéros. Seules les crevasses de son visage seront les témoins silencieux de cet vie gaspillée.
patronus avancé ▬   Elle le revoit encore, le désir dans ses yeux, la force de ses bras, la chaleur de ses cuisses. Son souffle saccadé, son pouls déréglé, ses cheveux en bataille. Le matelas défoncé, les murs encore humide, la toiture défoncé. Elle le revoit encore, son inconnu d'une nuit, son client au bouquet de violette. Elle les revoit encore, ses premières nuits avec Dolce.
science du grigri ▬    Lilith possède une bouteille d'essence de violette, dont elle ne se sépare jamais. C'est cette odeur qui l'enveloppe, qui guide ses pas et trahie sa présence. Un parfum populaire, celui des prolétaires, des petits gens. Un parfum qu'elle ne ne quitterait pourtant pour rien au monde, car il était le premier cadeau que Dolce lui ait fait, du temps où elle n'était rien, et où tu voulais tout. Le cadeau était modeste, mais l'intention sincère, et qu'importe le flacon puisqu'il lui offrit l'ivresse.
le monde sorcier ▬    Les sorciers de Lilith ne sont ni braves, ni admirables, ni même recommandables. Son monde à elle se limite aux recoins tortueux de l'allée des embrumes, aux looseurs, aux paumés, aux habitués qui viennent la visiter. Au fond, l'actualité sorcière ne l'intéresse pas tant. La seule politique qui l'ait jamais vraiment intéressée, c'est celle que Dolce lui dictait. La politique de la rue. Celle de la mafia. Mais enfin, qu'importe les grands qui nous gouvernent : lorsqu'ils auront fini de jouer aux petits soldats, ils viendront à leur tour pousser la porte du Red Lantern pour jouer aux petites poupées.
le monde moldu ▬    Leanor aime les hommes, follement, démesurément. Elle les aime pour leur fougue, leurs fragilités, leurs fantasmes tordus et leurs attentions inattendu. Ce qu'elle veut vraiment au fond, c'est être désirée par les hommes, qu'ils soient ou non sorciers.
les dragées de bertie crochue ▬   Les dragées à la violette dégagent ce gout doucereux dans lequel Leanor aime se repaître. Bien différent des dragées au cérumen de gobelin qui la font hurler, et s'époumoner.
parrainage ▬   J'ai un petit parrain, mais c'est un Poudlardsien. Ca ne l’empêche pas de déchirer ta maman le Big Ben.