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What else ? [PM] - Pio feat Boromir
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Boromir K. Andropov
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Message Posté Jeu 18 Juil - 19:04.



What else ?
Hey ! What did you expect ?


★ noms des participants: Pio Da Braccio et Boromir K. Andropov
★ statut du sujet: Private
★ date: 19 janvier
★ heure: Début d'après-midi (soit environs 15 heures)
★ météo: Grand soleil, mais pourtant il fait froid
★ saison: saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x05 Défervescence
★ numéro et titre de l'intrigue en cours:   2x05 Défervescence
★ intervention de dominus:   Non merci
★ récompenses:   Non  




Boromir K. Andropov
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Message Posté Sam 20 Juil - 18:57.
«  Un café !  », lança Boromir à la serveuse rondelette qui fronça le nez en l'entendant lui parler sur ce ton, et surtout sans ajouter la moindre once de politesse à sa demande -qui ressemblait ici plutôt à un ordre. Elle lui jeta un regard noir, puis hocha la tête. Elle fit demi tour et s'éloigna d'un pas vif, comme si elle cherchait tout à coup à trouver un endroit où elle se trouverait loin, très loin de préférence, de son client. Il fallait dire que Boromir n'était pas des plus appréciables ce jour-là. Enfin... C'était un peu le cas tout le temps, mais on pouvait admettre que sa matinée désormais passée ne lui permettait pas d'être de bonne humeur. Oui. Cela avait été un début de journée bien fatiguant, bien agaçant. Chaque patient qu'il avait soigné lui avait semblé plus ennuyeux, chaque cas plus banal et chaque ordre reçu des plus déplaisants. Alors il avait beau essayer de se détendre après une soirée, une nuit et une matinée de travail, mais il ne parvenait pas à semer cette saleté de fatigue qui l'empêchait de profiter de cet instant de calme, le tout juste avant de pouvoir rentrer dormir, bien au chaud dans son canapé-lit -note : aussi appelé clic-clac, invention très utile des moldus, permettant de transformer à volonté un sofa en couchette pour deux personnes.

«  Bon ! Ce café putain ! Vous avez besoin de prendre un portoloin pour aller me chercher ce café de merde ? »

Il avait lâché cela d'un coup. D'accord. Il sentait son sang qui bouillait, il avait tout à coup très chaud -et il se trouvait pourtant en plein hiver !-, sa gorge le brûlait et il sentait ses mains s'agiter. Cette boisson moldue qu'il attendait depuis maintenant une petite dizaine de minutes mettait bien trop à arriver devant lui à son goût. Car aujourd'hui, il n'avait définitivement pas envie d'attendre. Alors il se contrefichait du regard outré ou étonné des autres clients, qui commençaient déjà à se plaindre du soit-disant "vacarme" que Boromir provoquait. Ce dernier fut apaisé en voyant revenir la vieille femme aux formes plutôt... développées, chargées d'une petite assiette ronde sur laquelle était disposée une tasse fumante. Elle la posa devant le jeune interne à l'hôpital Ste Mangouste en soufflant d'un air agacé :

« Ça va ! Ça va ! Me voilà ! Pas la peine de s'énerver, mon p'tit monsieur. »

Sa remarque fit l'effet d'une bombe sur Boromir qui tenta de retenir la colère et la rage qu'il éprouvait si soudainement contre cette vielle femme. Il l'aurait étranglé si il l'avait pu. Car d'abord, il n'était pas énervé. Enfin... Pas du moins avant que cette abrutie ne vienne ramener sa fraise et raconte de telles conneries ! Non, il n'avait pas été énervé mais il l'était désormais, et il sentait que sa tête allait exploser si il ne le démontrait pas. Et puis... Depuis quand "mon p'tit monsieur" était une façon convenable de désigner quelqu'un ? Est-ce qu'il rêvait ou cette femme se foutait de lui ?

L'ancien élève de l'institut Durmstrang respira lentement et afficha un sourire sarcastique plein de dents en lançant d'une voix joyeuse :

«   Je vous remercie.  »

Il laissa la serveuse repartir et, ne pu se retenir de donner un coup dans sa table, faisant ainsi tomber un cendrier innocent qui reposait bien gentiment sur la table. Les personnes qui avaient repris leurs petits bavardages recommençaient à s'intéresser à ce qui se passait du côté de Boromir. Le tout, bien entendu, était fait en ajout d'un petit commentaire en marque de désapprobation. Le jeune homme soupira et tenta de faire l'impasse sur tout cela. Ces gens, tous plus énervants les uns que les autres qui n'avaient définitivement pas une vie suffisamment intéressante, et qui préféraient donc s'occuper de celle des autres. Le jeune homme aspira bruyamment une gorgée de sa boisson chaude à l'odeur enivrante et respira un grand coup. Puis, il attrapa à nouveau sa tasse par la poignée et finit d'une traite son contenu. Le médicomage conclut en appelant une fois de plu la serveuse :

« Bon, c'est aujourd'hui ou demain que je te file ton fric ? »
Pió da Braccio
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Message Posté Dim 28 Juil - 20:50.


J'avais besoin d'un café. Un vrai café je veux dire, pas le jus de chaussette que je trouvais dans les distributeurs de boissons ni le truc bourré de caféine de Werner, parfait pour redonner de l'énergie mais pas excessivement savoureux. Il me fallait un café et ça tombait vraiment bien car le contact que je devais rencontrer avait choisit un établissement dont le café était buvable. Je n'aime pas le café britannique. Je le trouve rarement passable. Mais celui la convenait assez. Toutefois pour aller le ... savourer ... en compagnie de mon contact, il fallait procéder a quelques ajustements. Il m'était difficile de me promener dans Londres sous ma véritable identité ces derniers temps voyez vous. L'une des très ennuyeuses conséquences quand vous dites ces quatre vérités a un Ministre corrompu et paranoïaque a l'antenne. Oops. En même temps, s'il n'était pas capable d'entendre quelques critiques, qu'est ce qu'il foutait en politique, je vous le demande. Etait ce de ma faute s'il se prenait le melon en pensant être le sauveur de l'univers ? Ce type est un vrai malade mental je vous dis. Enfin, revenons a nos moutons. Je devais voir ce contact afin de pouvoir bénéficier de quelques jours dans une planque, quelque part sur la rive sud. Après ces quelques jours, je ne savais pas trop. Je trouverai bien. Il le fallait depuis que Mister Freeze du Ministère avait décidé que les opposants a ses idées devaient croupir au fond d'une oubliette. Toujours était il que je devais rencontrer un type, et pour ne pas me faire attraper bêtement, j'avais opté pour le polynectar ... avec un cheveux de moldu pour éviter que la personne dont j'usurpais l'apparence ne soit lui même sur la liste noire du Ministère, ou n'entre précisément dans le bar au moment où j'y étais. On n'est jamais trop prudent.

Une fois passée la gène de se retrouver dans un corps qui n'est pas le sien, et après avoir passées quelques minutes a effacer toute trace d'accent italien de ma voix, le rendu était très satisfaisant. Je n'avais plus qu'a me rendre sur place, ce que je fis rapidement. Ensuite, la réunion avec le contact fut très rapide, et formulée a voix basse. Pas la peine de vous encombrer de détails a ce propos. De toutes façons, ça n'était pas ce qu'il me fallait. Tant pis, il me faudrait aller toquer a la porte de quelqu'un d'autre ce soir. Je craignais toujours que l'appartement de mon frère soit sous surveillance, mais tant pis, je commençais a manquer de possibilités. Sous une autre apparence, j'arriverai surement a passer inaperçu. Il me resterait assez de polynectar avec le poil du moldu après tout. Après la discussion, mon contact avait décampé rapidement, et j'étais resté pour prendre un autre café. C'était, en effet, une occurrence trop rare d'en trouver un corrects ces temps ci. Autant profiter de l'occasion. Ce faisant, j'observai le jeune homme assis a une table proche. Son attitude était déplorable, d'autant plus qu'il n'avait apparemment aucune raison de l'être. D'ailleurs, si vous voulez mon avis, parler de cette façon a quelqu'un n'a jamais vraiment raison d'être. Je ne disais rien au début, attendant de voir ce qu'il se passait, mais a un moment, trop c'était trop. Et, lorsque je le vis, en plus de cela, jeter des regards noirs autour de lui aux autres clients comme s'ils étaient responsables, le déclic se fit dans ma tête. M'éclaircissant la voix, je me lançais.

Toi mon garçon, un bon coup de pied au cul te ferait pas de mal. Tu crois que c'est pas assez dur comme ça en ce moment sans en rajouter ?

Bras croisés sur la poitrine, je le toisais des yeux bruns du type dont j'avais pris l'apparence. Et dire que l'on me qualifiait parfois de diva. Je t'en foutrais de la diva. J'ai peut être parfois des gouts de luxe, mais jamais je ne me serais permis de m'adresser comme ça a qui que ce soit, employé ou pas. J'ai quand même un minimum d'éducation, moi. Pas comme le petit morveux, qui avait bien de la chance que j'apprécie trop mon café pour le lui coller sur la tête.

Boromir K. Andropov
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Message Posté Mer 31 Juil - 14:38.
La mine déconfite, la vieille dame potelée avait fini par s'approcher. Ses lèvres s'agitaient vivement, s'ouvrant pour laisser jaillir de l'orifice buccal de la serveuse des grognements incompréhensibles. Lorsqu'elle eut atteint la table de Boromir, elle annonça lentement, en détachant bien chaque syllabe, le prix de la tasse de café. Puis, elle compta les quelques sous déposés près d'elle. Satisfaite de la somme reçue, elle finit par hocher la tête et par se détourner vers d'autres clients, récupérant son bon vieux sourire crispé, la mine cependant inchangée. Il semblait que le jeune interne en médicomagie venait de l’importuner fortement. Ce dernier détacha son regard de la serveuse et dirigea son attention vers sa petite tasse à moitié vide. Oui, à moitié vide. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait plus vu les choses du bon côté. Son pessimisme était persistant et il ne parvenait pas à oublier les événements désagréables. C'était certainement ce qui l'avait rendu si colérique. Des amis qui, en son sens, le délaissaient, une vie maussade et répétitive.... Rien d'excitant dans un monde qui offrait pourtant tant de possibilités. A chaque fois qu'il y réfléchissait, il avait l'impression d'avoir complètement raté son existence.

Pris dans ces pensées, il avait continué de boire à lentes gorgées sa boisson chaude. Le calme le recouvrait peu à peu. Il fut cependant réveillé par une voix forte et masculine qui semblait l'interpeller :

« Toi mon garçon, un bon coup de pied au cul te ferait pas de mal. Tu crois que c'est pas assez dur comme ça en ce moment sans en rajouter ? »

Étrangement, Boromir mit quelques instants à comprendre ce que cette personne -il n'avait pas encore identifié qui était celui qui lui parlait- venait de lui dire. Puis, lentement, les quelques mots firent le tour de son cerveau et le jeune homme finit par y trouver un sens. Et évidemment, cela ne lui fit pas vraiment plaisir. L'ancien élève de l'institut Durmstrang tourna la tête, à la recherche de cet homme qui l'avait ouvertement provoqué. Cela ne fut pas chose aisée, puisque la quasi-totalité des regards étaient désormais rivés dans sa direction. Les autres s'intéressaient à un homme, tout proche de Boromir à l'air hautain. Il tenait ses bras croisés et toisait le médicomage en affichant un sourire sournois. C'était donc lui, il n'y avait plus aucun doute. Le jeune homme russe resta d'abord silencieux, laissant planer dans la salle un calme digne d'une de ces églises moldues dont il avait déjà entendu parler à maintes reprises. Puis, une fois qu'il eut réorganisé ses idées dans son esprit, il commença :

« Je ne me rappelle pas vous avoir sonné, vous ! »

Introduction simple, mais en général efficace face aux moins téméraires. Pour avoir participé à bien plus de joutes verbales qu'il ne pouvait les compter sur ses doigts, Boromir jugeait être suffisamment bon pour faire taire bon nombres d'adversaires. C'est pourquoi il était à peu près certain de ce qu'il disait. Il avait même songé une fois dans un délire personnel à rédiger un livre sur les différentes étapes par lesquelles passer afin de finir ses opposants à l'aide de simples mots bien utilisés et placés aux bons endroits. D'ailleurs, suivait désormais la vierge effarouchée, qui généralement n'avait pas véritablement d'effet, si ce n'est d'amuser le médicomage à inventer de nouvelles misères au monde :

« Où est donc passée la liberté d'expression dans cette pauvre nation ! Un client n'a-t-il donc plus le temps d'exprimer son mécontentement ? »

Boromir ne put s'empêcher de sourire après avoir lancé son exclamation. Il jouait si mal la comédie que cela en était risible, mais il adorait tout de même se mettre dans la peau du vieillard exaspéré devant les générations actuelles. Il aurait pu s'éterniser des heures à hurler contre tous les démons et les vauriens de la Terre mais autant écourter toute cette histoire. Il commençait à avoir envie de rentrer. Il releva donc une faille -enfin, un minuscule détail comme il aimait les trouver et les pointer du doigt afin de mettre les autres mal à l'aise- dans ce que venait de lui dire cet homme :

« Et "mon garçon" n'est certainement pas le nom le mieux approprié pour me désigner, vous en conviendrez étant donné que je paraît avoir un âge semblable au votre... »

C'était d'ailleurs bien vrai. Je ne lui aurais pas donné vingt-huit ans.
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Message Posté Mer 31 Juil - 19:14.


Je me rappelle pas vous avoir sonné vous.

J'émis un faible grognement, quasiment inaudible, en levant les yeux au ciel. Typique. Si c'était tout ce qu'il pouvait faire. Mais, non, malheureusement, il n'en avait pas finit. La plupart du temps, les petits malins s'arrêtaient après avoir entendu mon petit reproche. En effet, les petits coqs de cette sorte ne faisaient leur numéro que si on leur laissait le camp libre. Or, la plupart du temps, le plus gros coq du village, c'est moi, pas eux. Je reconnaissais volontiers a celui ci d'avoir un peu plus de cran. Mais il n'en restait pas moins qu'il tapait sur le système de tout le monde. Et il osait parler de liberté d'expression. Il ne savait pas ce que c'était la liberté d'expression. Lui, il n'était pas viré de son travail et traqué dans toute la capitale pour avoir osé mettre la population en garde contre le Ministre de la magie. Toutefois, je le laissais continuer son petit spectacle tout seul, un sourire en coin. Je sortais un paquet de cigarettes de ma poche, et l'allumais avec le bout de ma baguette, nonchalant, en l'ignorant superbement pendant qu'il pérorait. Mon but était clairement de lui montrait que son discours n'avait aucune prise sur moi. Je faillis relever le regard a un moment, lorsqu'il souleva le fait que je n'étais pas plus vieux que lui. Je dus me remettre en mémoire que le moldu dont j'avais pris l'apparence ne devait pas avoir plus de ... quoi ... 27 ans ? Certes, je n'avais pas l'air plus vieux que lui. Pour le coup, il avait raison ... au moins en partie. Pensif, je me grattais le menton en le regardant avec un semblant d'ennui.

Ca va, t'as finit ton one man show ? Tu veux pas des applaudissements tant qu'on y est ?

Je laissais échapper un soupir, secouant la cendre de la cigarette, avant de continuer.

Parce que c'est juste ça non ? Tu t'ennuies donc tu casses les couilles de tout le monde.

Pause, sourire, recalage au fond de ma chaise. S'il voulait faire sa diva, je pouvais très bien le faire aussi. On ne devient pas l'un des animateurs radio les plus écoutés en ne forçant pas un minimum sa drama queen intérieure.

Tu parles de liberté d'expression, ce qui est louable. Mais ta liberté d'expression a toi, c'est d'insulter les autres. Il y a des gens, dehors, peut être pas si loin de nous, qui risquent leur vie et celles de leurs proches parce qu'ils ont voulu émettre un avis négatif sur des personnes ... disons haut placées. Alors ta liberté d'expression a toi, elle vaut pas un pet de lapin.

Je laissais s'envoler quelques volutes vers le plafond, dont je contemplait l'évasion avec neurasthénie. Il fut un temps où, en effet, il y avait de la liberté d'expression dans ce pays, de la liberté d'opinion aussi. Mais a présent, elle avait été supprimée, et quiconque n'était pas d'accord avec l'opinion majoritaire façonnée par les fonctionnaires devenait un criminel. Même Foreston quand il avait fait fouiller mon appartement après une mauvaise blague de ma part a l'antenne n'aurait jamais lâchée sa meute de limiers  avec l'ordre manifeste de battre et tuer si besoin. Ce pays était tombé bien bas si la jeunesse croyait que la liberté d'expression, c'était d'insulter d'honnêtes travailleurs qui avaient tout autant la peur du lendemain, de la mort, de la prison. Accabler les autres n'apporte pas la paix.

Je restais silencieux suite a ma tirade, n'ayant aucune illusion sur le fait que ça n'arrêterait pas le jeune homme dans sa rébellion contre le monde. Car, sous ses airs hautains et sa tête a claques, je restais convaincu qu'il était en fait tout aussi malheureux que les autres. Toutefois, comprendre cette détresse et comment elle le conduisait a emmerder le monde ne voulait pas dire que c'était excusable. Et mon discours paternaliste n'y ferait peut être pas beaucoup d'effet. Mais, au moins, cela avait été dit. Peut être plus tard, avant que ça ne soit trop tard, il se souviendrait de cette conversation et se rappellerait qu'il y a une autre voie. Je l'espérait pour lui en tout cas ... et pour les nerfs des autres aussi.

Boromir K. Andropov
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Message Posté Jeu 22 Aoû - 12:40.
La colère. La colère, ce n'est pas une émotion qui se pointe d'un coup avant de disparaître comme elle est venue. La colère c'est comme un grondement sourd capable de s'emparer progressivement de l'être humain. Une explosion qui fait rejaillir tous les maux de la Terre à notre esprit. Chacun a sa propre façon de s'énerver. Soit on est plus fort que ce grondement qui nous ronge, soit on le laisse prendre le contrôle sur notre raison. La colère est un moyen de défoulement dans les pires moments de notre vie. Tout comme certains préfèrent pleurer, d'autres se plaisent plutôt à hurler. Ce n'est qu'une question de choix.

« Ça va, t'as finit ton one man show ? Tu veux pas des applaudissements tant qu'on y est ? Parce que c'est juste ça non ? Tu t'ennuies donc tu casses les couilles de tout le monde. »

L'homme marqua une pause en le regardant droit dans les yeux avec un petit sourire agaçant. Après avoir un peu remué dans sa chaise, il continua sur sa lancée, contrant habilement ce que venait de s'exclamer Boromir au sujet de la liberté d'expression. Il semblait avoir à peine écouté le médicomage pendant sa réplique, préférant adopter une attitude intéressée que le jeune homme avait décidé d'ignorer.

« Des applaudissements... »

Le jeune interne rendit son sourire à l'inconnu, réfléchissant intensément. Il n'avait pas beaucoup d'idées pour ce qui allait désormais dire. Par habitude, soit il s'en allait, soit il pétait les plombs et devenait violent, soit il improvisait. Mais aujourd'hui c'était différent, il le sentait. Tout ce discours que venait de tenir l'emmerdeur de première qui se trouvait face à lui le démontrait bel et bien. Cet homme n'était pas net. Avançant sa chaise vers son vis-à-vis, Boromir choisit de jouer là-dessus :

« Oh. Ce que vous dîtes là m'intéresse, tiens donc. Vous avez l'air plutôt politiquement orienté... Si je ne m'abuse ? »

Le ton dans sa voix avait changé, devenu plus doux sans pour autant perdre sa pointe de sournoiserie. Le jeune homme ne savait en vérité pas vraiment ce qu'il cherchait en posant cette question à un parfait inconnu. Lui-même était complètement perdu entre une adoration pour son travail et une crainte de la guerre... Il ne savait jamais qui croire dans les histoires politiques alors il avait décidé de jouer au mouton, suivant bêtement le gros du troupeau dans tous ses choix. Il avait décidé de faire l'impasse sur tout ça, de ne plus y penser. Mais maintenant que cet homme balançait que la liberté d'expression avait disparue dans le pays il ne pouvait que recommencer à penser. A penser qu'il s'était peut-être trompé, à penser qu'il ne comprenait rien à ce putain de monde magique dans lequel on ne pouvait pas vivre un mois sans que tout ne s'écroule... Il allait sembler pathétique à poser ce genre de questions en pleine joutes verbales... Peut-être même s'avouait-il ainsi vaincu sans même avoir véritablement essayé de combattre. Peu importe. Son cœur s'était accéléré dés que les mots de l'inconnu avaient effleuré son esprit. Il était trop intrigué pour revenir sa question.

« Vous disiez donc ? La liberté d'expression ? Vous avez l'air dans savoir des choses, monsieur le puits de sciences ? »
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Message Posté Sam 31 Aoû - 21:54.

Tiens tiens ... léger changement d'atmosphère. Manifestement, j'avais visé un point de bascule dans l'esprit du jeune homme en face de moi. Plus doux, quoique toujours subtilement teinté de malice, son ton s'était baissé, presque songeur. Il avait l'air de se poser quelques questions, comme s'il entrevoyait une chose qu'il ne s'était pas encore décidé a atteindre. Une chose qui, pourtant, était a portée de main. Et peut être avais je la possibilité de l'aider a trouver la juste voie. Je réfléchis a ce qu'il venait de formuler. Politiquement orienté ... ça n'était pas peu dire.

C'est une façon de dire les choses, en effet.

Je croisais les bras. Il fallait être extrêmement prudent. D'abord, car rien ne me disait qu'il n'était pas une sorte d'espion, d'agent provocateur qui s'insinuait dans la société pour repérer qui pensait quoi. Je ne pensais pas que c'était le cas, mais il ne coute rien de prendre des précautions, c'était même le contraire. Ensuite, il fallait que je sélectionne mes arguments soigneusement si je voulais qu'ils soient audibles. La majorité de la population avait décidée de suivre l'avis du Ministre après tout ... par lâcheté ou conviction que tout irait mieux. Je ne pouvais pas me permettre de laisser croire que les résistants étaient ses brutes provocatrices et malfaisantes que l'on nous accusait précisément d'être. Il fallait que je montre que, des deux factions, nous étions la plus ouverte et la plus démocratique. Enfin, et peut être était ce la le plus important, je devais rester prudent pour ne pas devenir ce que je reprochais au Ministère : intolérant et totalitaire. Au nom de quoi mon avis, ma conviction, était plus importante que celle des autres. Le fait que beaucoup croient au discours majoritaire n'en faisait pas des mauvais ni des imbéciles. Je ne devais pas perdre de vue ce point essentiel, et je ne devais pas devenir méprisant a mon tour. Je pris une profonde inspiration, essayant de déterminer par où commencer.

Je ne suis pas un puits de science. Je ne prétend pas avoir la science infuse ... j'ai même pas fait d'études. Mais j'ai vécu, j'ai pris des coups, je me suis relevé, je me suis battu pour ce que je croyait juste, et je crois que, a défaut d'être devenu plus intelligent, ça m'a donné l'occasion de me poser des questions.

La était la partie la plus difficile a négocier. Inclure l'interlocuteur dans son discours pour l'intéresser directement a l'explication. Il parait que c'est un des premiers "trucs" enseignés en communication a la fac de Londres. Moi, j'avais pas eu besoin de diplôme pour le comprendre.

Tu vois ... tu as l'air intelligent. C'est dommage que tu sois tellement en colère. Quelque chose te travaille, t'oppresse. Tu ne mets peut être pas un nom dessus, mais est ce que je me trompe ?

Je lui souriais avec douceur.

J'ai été comme ça très longtemps. J'étais en colère, mais je préférais y céder plutôt que de me demander pourquoi je l'étais, et comment faire pour la transformer en quelque chose de positif. Les circonstances m'ont poussées a évoluer.

Je repensais a l'organisation secrète, a Matvei, aux longs mois passés a tenter de démêler les fils inextricables des événements. Les jours passés a espérer avoir plus de temps, et moins de coups durs a parer. Les nuits passées a réprimer la nausée en se demandant si, au final, on a pris la bonne décision ... si toutefois il en existe une. Je secouais la tête, chassant la rêverie du passé.

En ce qui concerne les circonstances actuelles ... j'aurais tendance a dire qu'il ne faut jamais croire aveuglément tout ce que l'on voit et entend. Cela m'inclue aussi, qui sait. Il faut rester alerte, et faire la part des choses. Personne n'est foncièrement bon ou mauvais ... quiconque essayera de te persuader du contraire est un menteur. Il ne m'appartient pas de distribuer les bons ou les mauvais points, juste d'encourager les autres a ne pas s'arrêter a la première version qu'on leur donne.

Cryptique, je reprenais la tasse que j'avais abandonnée plus tôt et continuait d'en boire le contenu, tout en faisant de mon mieux pour ne pas envoyer la cendre de ma cigarette voler aux quatre vents.
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Message Posté Sam 5 Oct - 16:03.
Boromir observait attentivement l'homme qui lui faisait face. Lui-même semblait pensif. Il avait la mine de l'homme qui farfouillait dans son esprit avec calme. Un peu tout comme pour le jeune interne à l'hôpital Ste Mangouste, qui, pour sa part, réfléchissait avec grande difficulté dans son esprit trop occupé par les multiples choses qui le préoccupaient, et qui semblaient ne préoccuper personne d'autre. D'ailleurs, là était bien là le problème. Si la résistance avait représenté plus qu'une part infiniment petite de la part de la population magique mondiale, il aurait pu se dire que sa réflexion était correcte, et ses hypothèses plausibles. Mais... La grande majorité de la population ne semblait pas s'inquiéter, ni même s’interroger quant-à la situation, ce qui le perturbait. Cela prouvait qu'il avait d'autant plus de chances de se tromper en suivant les opposants au ministère. Car, il avait beau s'être toujours attaché à l'idée de suivre monsieur et madame tout le monde, il fallait dire que le gros du troupeau avait souvent raison. Et donc, il venait de trouver cet homme... Cet homme qui avait fait s'accélérer les battements de son cœur. Cet homme qui, soudain, lui avait montré involontairement que d'autres que lui pensaient, se questionnaient, se mécontentaient. Cet homme qui lui tendait comme une main, lui indiquant la bonne voie à suivre. Et après tant de difficultés, il paraissait si aisé de la saisir...

Il avait parlé, longtemps. Boromir avait patiemment écouté, le laissant prononcer de nombreux mots qu'il aurait par habitude pris pour autant d'insultes. Il avait entendu. Tout ce qu'il avait dit regorgeait de sens, et c'était merveilleux. Car cette homme semblait comme lui, hésitant. Mais surtout, il savait, il affirmait que les choses devaient changer. Et c'était plus rassurant à savoir que n'importe quoi d'autre au monde.

« Je pourrais vous faire tuer, simplement pour avoir tenu ces propos, le savez-vous ? »

Boromir avait lâché ces quelques mots d'un ton mal assuré. Cet homme aux propos si intéressants soient-ils, était peut-être trop intéressant pour ne pas receler une face cachée. Comme il l'avait dit, tout le monde était capable de mentir, personne n'était ni gentil, ni méchant. Comment disaient les moldus, déjà ? On n'est pas au pays des grosnours ? Un truc de ce genre là, en tout cas. Boromir pouvait donc en conclure que l'inconnu lui-même avait des chances d'être une mauvaise personne. Peut-être essayait-il de le diriger dans la mauvaise direction...

Le jeune homme tourna la tête, regardant aux alentours. Les curieux s'étaient peu à peu désintéressés d'eux, voyant que la tension qui régnait s'était calmée. Il ne pourrait pas vivre sans faire confiance à quelqu'un, il ne pourrait pas vivre seul, c'était certain. Depuis le départ de January, depuis que sa famille n'était plus qu'un souvenirs ancien -enfin, pas tant que ça quand même-, depuis qu'il n'avait plus vraiment d'amis... Lui ne trouvait plus qu'à se morfondre, à pleurer silencieusement sur son sort pendant que d'autres répondaient, ou du moins tentaient d'y parvenir, aux questions qu'il se posait.

Alors il fit le choix de partager ce qu'il avait sur le cœur, quoi que cela ne lui coûte. Cela pesait trop lourd pour sa propre petite personne.

« Je... Je vous crois. Les événements récents sont tels que j'ai de plus en plus de mal à suivre le ministère dans tous ses choix. »

Boromir inspira profondément. Il ne s'était pas trop mouillé quand même, malgré tout le désir qu'il avait de lâcher tout ce qu'il pensait. Mais c'eut été impossible de dire clairement qu'il avait des doutes sur la tête de l'Angleterre magique. Sa vie entière reposait sur eux... Il était à leur service, en tant que médicomage, alors l'ensemble de ces rêves s'effondrerait si il venait à être pourchassé comme l'était actuellement son ancienne meilleure amie. D'ailleurs, il était persuadé que cette dernière n'aurait aucune chance de retrouver un jour son statut d'infirmière. Alors il était hors de question de faire une croix comme ça, sur un coup de tête, sur son emploi rêvé et son avenir tout tracé. Non, c'était impossible...

«Vos... Ce que vous pensez... Comment vous vivez avec ça dans l'esprit...? »

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♦ Nota Bene
: Euuuu ... aucune idée
: Vera ; Niels ; January ; Cassandre
: Jesaisplus



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Message Posté Sam 12 Oct - 18:25.

Il avait l'air de réfléchir a cela, et au reste. Tant mieux, il avait du plomb dans l'aile malgré sa colère et ses manières agressives. J'avais vu juste, il était capable de faire la part des choses et de penser plus loin que ce qu'on voulait lui faire croire. Il avait peut être juste besoin qu'on lui confirme que d'autres versions de l'histoire existaient. Souvent, c'est juste une question de point de vue. Certes, ce que faisait le Ministre était malsain, et je ne savais même pas encore a ce moment la a quel point c'était vrai, mais de son point de vue, du point de vue de ses suiveurs, traqueurs, communiquant, ils faisaient ce qui étaient juste ... pour le "greater good". Ca n'en diminuait pas la portée monstrueuse de ses actions, ça ne les justifiaient pas, mais il fallait bien commencer par comprendre cela si on voulait correctement combattre ses idées. Je revins au présent avec la question du jeune homme.

Je pourrais vous faire tuer, simplement pour avoir tenu ces propos, le savez-vous ?
Je suis parfaitement conscient de ma situation, oui.


J'esquissais un sourire. Dans ma position actuelle, c'était une constante que je ne pouvais mettre de côté. Je ne dis rien de plus. Il n'y avait rien de plus a dire de toutes façons. S'il voulait me dénoncer, il n'avait qu'a le faire. Le temps qu'un traqueur soit interpelé, j'aurais eu le temps de m'enfuir. Et s'il voulait y croire, alors je devais le laisser se faire sa propre idée. Je terminais ma tasse et la reposais sur sa soucoupe, surveillant attentivement les expressions sur le visage de mon interlocuteur, mais sans faire de commentaire. Je me contentais de pencher la tête sur le côté en souriant quand il me confirma ce que j'avais pensé, qu'il était enclin a me croire, qu'il se posait déjà la question. Je n'allais pas crier victoire, applaudir, ou lui taper dans le dos en disant "bravo fiston". Déjà, car cela attirerait trop l'attention, et ensuite car il n'y avait pas de quoi se réjouir de quoi que ce soit dans de telles circonstances. Une autre personne prête a prendre les armes ? On n'applaudit pas le taureau s'avançant dans l'arène ... ou en tout cas on ne devrait pas. Le jeune homme poursuivit sa réflexion.

Vos... Ce que vous pensez... Comment vous vivez avec ça dans l'esprit...?

Une question pertinente. Comment vivre avec l'impression que le monde vous en veut, qu'il est emplit d'ignominies façonnées par la main de ceux qui sont censés garantir votre sécurité. Pourquoi vit on en société, pourquoi forme t on une démocratie, si ce n'est pour s'assurer une sécurité et un confort contre les dangers de la nature et la malveillance de ses voisins ? Dès lors que l'Etat est corrompu, vers qui se tourner ? Est ce qu'on fait tout péter pour revenir a l'état de nature ? Le loup rode alentours en attendant que nous soyons faibles, et il attaque a ce moment la. Le problème étant que le loup n'est pas seulement extérieur. Il est aussi en nous. Je fermais les yeux, lentement, et quand je les rouvrais, je souriais de nouveau, posément.

Je vis avec car je sais qu'il faut que quelqu'un se lève et dise stop. Je ne parle pas d'un individu tout seul, un champion, mais de conscience collective. On se repose trop sur nos super héros, on attend que quelqu'un nous mâche le travail. La vérité c'est qu'on a tous un rôle a jouer, aussi infime soit il. C'est a nous de nous lever.

J'avais conscience que ça semblait obscur, et donc j'allais au point important avec un mouvement d'épaule.

On doit arrêter d'attendre la réponse, on doit aller la trouver soi même, faire ses expériences, éprouver ses idées. J'en veux pas aux personnes qui croient a la bienveillance du Ministère, j'en veux a ceux qui ne cherchent pas plus loin que le bout de leur nez.

J'avais parlé tranquillement, d'une voix contenue, mais j'étais quand même en colère. Je secouais la tête, écrasant ma cigarette. Quelque part dans ma tête, un voyant rouge me disait que j'avais trop tardé dans le coin. Il me restait des trucs a faire, et il n'était pas sur de rester trop longtemps au même en droit. Le jeu en valait la chandelle toutefois. Je me levais, laissant la monnaie pour mes cafés, et fis un signe de tête dans la direction du jeune homme.

Je ne peux pas rester plus longtemps, mais ce fut un plaisir de parler. Il t'appartient de faire ce que tu crois juste a présent.

Sur ces paroles, je sortais du café, m'enfonçant dans la foule des londoniens faisant leurs courses.

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