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NOW OR NEVER ━ ALISTAIR & IVY SILVERPYRE [PM]
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Jeu 31 Mai - 22:49.


it's time to pray. time to fall. and get back on our feet.
it's time to learn. time to love. and we'll be together for ever.

★ noms des participants: Ivy, Victoria, Grayson & Alistair Silverpyre.
★ statut du sujet: Privé.
★ date: 31 août 2056.
★ heure: entre 22 heures et minuit.
★ météo: Il y a de l'orage, mais il ne pleut pas.
★ saison: 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Prélude.
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Prélude.
★ intervention de dominus: Non.
★ récompenses: Non.






Oui on fait pleins de rps et alors ? NOW OR NEVER ━ ALISTAIR & IVY SILVERPYRE [PM]  156512
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Message Posté Jeu 31 Mai - 23:42.
Now or never.
« Wherever you're going I wanna go. Wherever you're heading, can you let me know ? I don't mind catching up. I'm on my way. Just can't take the thought of you miles away. And I know you're going somewhere to make a better life. I hope that you find it on the first try. And even though it kills me that you have to go, I know it'll be sadder if you never hit the road. So farewell ! Somebody is gonna miss you. Farewell. Somebody is gonna wish that you were here. That somebody is me. I will write to tell you what's going on but you won't miss nothing but the same old song. If you don't mind catching up, I'll spend the day telling you stories about a land far away but I know. And I'm gon' try to hold it all in. Try to hold back my tears so it don't make you stay here. I'mma try to be a big girl now 'cause I don't wanna be the reason you don't leave. Farewell. Somebody is gonna wish that you were here. That somebody is me » ━ Rihanna - Farewell.

Victoria accompagnait les médicomages jusqu'à Sainte Mangouste. Elle avait fait signe à son mari de rentrer au manoir et de ne pas trop tarder dans les environs, surtout avec cette infirmière qui posait tout un tas de questions. Elle était restée la mère en deuil, celle qui venait de perdre son enfant sans comprendre. Elle avait gardé la main de sa fille dans la sienne durant tout le trajet. Elle serait là, coûte que coûte, malgré tout ce qui avait pu se passer entre elles durant trop d'années. Malgré tout ce qu'elle avait pu faire. Elle serait là.

Dès qu'ils arrivèrent à l'hôpital, Victoria eut un regain d'énergie. Comme un déclic pour lui dire qu'elle devait avancer, et rapidement. Elle convainc les médecins qu'elle avait déjà contacté les pompes funèbres et qu'on l'attendait chez elle. Venant d'une autre personne, cette précipitation aurait pu paraitre suspicieuse, mais venant de Victoria Silverpyre, tout semblait normal. Tout le monde savait à quel point elle était organisée et qu'elle s'occupait de tout dans les moindres détails. Ca se vérifiait encore ici, mais cette organisation était tout aussi suspicieuse que n'importe quelle autre.

Arrivée devant le manoir, c'est face à un troupeau de journalistes sorciers qu'elle se retrouvait. Ils étaient là pour Eric, non pour Ivy, mais ils allaient très vite changer de sujet. Un meurtre et une arrestation dans la même journée, beaucoup, encore une fois, auraient pu penser que toute cette histoire était un coup monté. Ce qu'elle était. Mais les premières suspicions s'étaient portées sur l'implication du frère de Victoria, dans la mort de sa fille. Un imprévu qui servait finalement le plan à merveille. Victoria continuait de jouer. Elle en avait l'habitude. Mais elle devait à tout prix faire rentrer sa fille à l'intérieur, à l'abri des regards, car elle allait se réveiller dans les minutes à venir.


Un mal de crâne hallucinant. C'est la première chose qu'Ivy avait ressentit après avoir ressuscité. Elle plissa les yeux, toujours fermés, fronça les sourcils et monta difficilement sa main gauche à son front. Ca lui faisait un mal de chien. Elle en avait envie de vomir. Elle se tourna le plus lentement possible sur le côté et se mit à tousser péniblement avant de se laisser retomber lourdement sur le canapé sur lequel elle se trouvait. Elle tentait de reprendre ses esprits. De dissiper les maux de tête. Elle souffla finalement un bon coup et se décidait à ouvrir les yeux. Elle observait la pièce. Son père était installé sur l'un des fauteuils du salon, à moitié endormi. Elle ne pouvait voir sa mère nulle part. Alistair était sur un autre canapé. Avec Benjamin. Elle riait intérieurement. Il avait donc mit le cousin dans la confidence. C'était peut-être mieux ainsi.

Elle se redressait difficilement, tentant de s'assoir. C'était fait. Elle ne pouvait plus reculer. Elle tournait la tête vers son frère, un léger sourire aux lèvres, pour le rassurer certainement. « Combien de temps ? » Victoria répondit directement. Ne laissant la parole à personne. Sa réaction parut étrange à Ivy, d'autant plus qu'elle avait surgit de nulle part. « Plus d'une heure. » Sa voix était enrouée. Avait-elle pleuré ? Peu importe. Elle avait besoin de marcher. Ses jambes étaient toutes engourdies. Elle poussait sur ses bras pour se lever, non sans mal. Victoria lui conseilla de rester assise, mais elle n'écouta pas. Comme d'habitude. Elle manqua évidemment de tomber, rattraper de justesse par Benjamin qui s'était levé, sentant le coup venir. Elle le remercia d'un sourire des plus sincères, avant qu'il ne la laisse se débrouiller par elle-même. Elle se dirigeait directement dans la cuisine pour aller prendre un verre d'eau et revenir avec dans le salon. Elle s'appuyait sur l'accoudoir et se agissait comme si rien ne s'était passé.

Elle venait de mourir. Mais rien ne semblait l'atteindre. Elle ne mesurait pas encore ce qu'il venait de se passer. Victoria disparut pendant quelques minutes. Le temps pour Ivy d'aller réveiller son père d'un léger coup de pied. « Rise and shine sleepy head. » Grayson se réveilla en sursaut. Son effet avait marcher. Elle riait aux éclats à présent. En réalité. Elle se sentait bien. Légère. Libre. Enfin libre. Elle retrouvait sa famille. Elle avait décroché, en partie, de la drogue. Elle se débarrassait de la mafia. Elle pouvait tout recommencer à zéro sans que personne ne vienne mettre en doute ce qu'elle faisait. Personne, sauf Alistair. Elle sentait bien que cette situation le dérangeait. Victoria revint avec une boite dans les mains. « Je me suis dit que tu voudrais ... » Ivy sautillait, et se jetait sur la boite de teinture noire que sa mère avait été acheter. Elle allait, étrangement, redevenir elle-même.


Il devait être minuit lorsqu'elle décidait d'aller dans le jardin. Elle était de nouveau brune. Son père avait modifié quelques petits traits de son visage. Les parents étaient à présent couchés. Benjamin aussi. Mais elle n'arrivait pas à se résoudre à aller dormir. Elle était trop excitée. Et elle avait besoin de parler avec son frère. D'entendre ce qu'il avait à dire. par chance, il ne dormait pas non plus. Il était juste là où elle pensait le trouver. Elle s'assit sur le sol de la terrasse, les pieds dans l'herbe. Elle observait la lune, les étoiles, en se disant que bientôt elle ne serait plus là. Elle serait à Poudlard. Et qu'Ivy n'existerait plus, pour de bon. « Qu'est-ce que tu penses de tout ça ? » demanda-t-elle à Alistair. Rompant le silence ambiant.
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Message Posté Ven 1 Juin - 0:43.
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I won't stay but I can't leave
some twisted sens of loyalty



C’était la troisième fois qu’il voyait sa sœur partir. C’était la troisième fois qu’il ne pouvait rien faire d’autre que la regarder. Il avait tenté de se persuader que tout ça n’était qu’une mascarade. Un semblant de mort. Mais la douleur était là. La peine, aussi. Il ne pouvait pas bouger. Il était en état de choc. Alors il laissait les autres le contrôler, encore. L’infirmière le fit s’asseoir. Il ne la regardait même pas. Ses yeux étaient fixés sur la porte. Il hochait la tête, parfois. Il répondait par automatisme à ses questions. Mais il n’entendait rien. Le silence complet. Il revoyait sa sœur, mourir sous ses yeux. La souffrance du poison qui s’injectait doucement dans ses veines. Le venin qui atteignait son cœur. Son étreinte qui se relâchait doucement. Les yeux plein de vie, et plein de morts la seconde d’après. Les images passaient en boucle dans sa tête. Son crâne allait exploser. L’infirmière essuya une larme qui coulait sur sa joue. Ca le fit sursauter. Il sortit de sa léthargie. Il la regarda, l’air presque offensé.

« Je suis désolée… C’est juste que ça me fait de la peine de vous voir comme ça… »

Il lui adressa un mince sourire. Il tourna la tête. Son père était dans un état similaire. Le regard complètement vide. Est-ce qu’il s’en voulait ? Après tout, tout ça, c’était de sa faute. Alistair n’aurait pas su dire. Il posa sa main sur son épaule. L’infirmière leur posa quelques questions. Après avoir ausculté chacun d’entre eux, elle leur déconseilla de transplaner. Et, en regardant son père, Alistair se dit qu’elle n’était pas de si mauvais conseil. Il avait une mine affreuse. Il était pale. Les traits tirés. Anéanti. Soit c’était un putain de bon acteur. Soit il était vraiment triste. Encore une fois, Alistair n’aurait pas pu dire lequel était vrai. Il savait que son père était moins calculateur que sa mère. Mais il savait aussi qu’il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre. Il préféra quitter l’appartement rapidement. Il n’avait aucune envie de rester dans cet endroit morbide. Son père et lui prirent l’ascenseur pour se retrouver dans le chemin de traverse. Ils marchaient en silence. Pendant tout le trajet, fait en taxi magique volant, ils n’échangèrent pas un mot. Alistair fixait le paysage. Bizarrement, le monde continuait de tourner alors même que le sien s’était arrêté de vivre. Il regardait la grande roue de Londres, sa ronde infernale. Il regardait les voitures, les phares animés. Il regardait les voyageurs en balai. Les voitures volantes. Les motos du ciel. Il sentit la main de son père sur la sienne. Il tourna la tête vers lui. Mais Grayson ne le regardait pas. C’était déjà assez dur pour lui de montrer son affection. Alistair posa son autre main par-dessus. Pour lui dire que tout irait bien. Il avait rarement vu son père aussi inquiet. Puis il se remit à contempler le paysage. Londres nocturne. La tête dans les étoiles. Le petit prince qui regardait le monde qui s’afférait à ses pieds, comme si rien ne s’était jamais passé. Ou presque.

« Par la barbe de… »

La voiture s’était arrêtée. Devant le manoir, une montagne de journalistes. Alistair fronça les sourcils. Il ne comprenait pas. Sa mère les avait-elle déjà contactés ? Il interrogea son père du regard.

« Tu étais avec moi, tu sais que j’ai rien à voir avec ça. »

Son ton était coléreux. Il était énervé. Lui aussi devait soupçonner Victoria. Alistair soupira. Famille de fous.

« Quoi qu’il arrive, ne répond pas à leurs questions. On rentre à la maison, et c’est tout. Pas de conférence de presse ce soir, c’est hors de question. »

Alistair acquiesça. Lorsqu’il ouvrit la portière de la voiture, le monde sembla s’arrêter. Des flashs s’abattaient sur son visage. Ils l’aveuglaient. Il mit sa main devant ses yeux. Il entendant son nom. Puis celui d’Eric. Puis celui d’Ivy. C’était pour le viol qu’ils étaient là. Pas pour la mort. Du moins, c’était ce qu’il comprit. Il essayait de se frayer un passage dans la masse de reporters, mais c’était difficile. Il avait envie de leur répondre de le laisser tranquille, mais il les connaissait trop pour savoir que chacun de ses mots serait détourné. Une fois à l’intérieur, il poussa un soupir de soulagement. Il attendit son père avant de se diriger dans le salon. Il interrogea sa mère du regard. Elle secoua la tête. Elle ne s’était toujours pas réveillée. Victoria se jeta dans les bras de son mari. Alistair haussa les sourcils. Sur le coup, il avait eu envie de rire. Un rire nerveux. Il n’avait jamais vu ses parents aussi proches que dans la mort. Que dans cette mort. Parfois, les catastrophes détruisent les familles. Elles les font éclater en mille morceaux. Des souvenirs perdus. Brisés. Mais parfois, elles réunissent ceux qui s’étaient éloignés. Alistair rejoignit son cousin sur le canapé. Ils restèrent quelques instants, à regarder Ivy dans son sommeil funèbre. Elle avait l’air si tranquille. Comme si elle avait enfin trouvé la paix. Ils restèrent quelques instants sans rien dire. Sans rien faire. Grayson, qui s’était assis sur un des fauteuils en velours du salon, commençait à s’endormir.

« Tu me dois toujours une partie d’échec… A moins que tu ne préfères déclarer forfait. Ce que je comprendrais, vu ton…niveau. »

Alistair se tourna vers Benjamin, en riant. Il était penché en avant. Ses coudes sur ses cuisses. Le regard vers le sol. Il ne restait plus qu’à attendre. Attendre que le poison s’évapore. Attendre qu’elle revienne à la vie. C’était ça le pire. L’attente. Ne pas savoir de quoi serait faites les prochaines minutes, les prochaines heures. Attendre que quelque chose se passe. Quelque chose qu’il ne pouvait pas contrôler. Quelque chose qu’il ne voulait pas contrôler. Il ne voulait pas rester ici. Il ne pouvait pas rester. C’était trop dur, de la regarder, à moitié morte. D’espérer un mouvement. De scruter la moindre partie de son corps. De guetter une respiration, un son. Mais il ne pouvait pas partir. Il était là quand elle avait choisi de mourir. Il devait être là quand elle choisirait de revivre. Une sorte de loyauté étrange qu’il n’expliquait pas mais qui les unissait à la vie à la mort. Cette journée en était la preuve.

Et soudain, elle était là. Elle revenait à elle, peu à peu. Benjamin donna un coup de coude à son cousin qui releva la tête. Sa sœur se réveillait. Alors pourquoi est-ce qu’il n’était pas soulagé ? Pourquoi est-ce qu’il se sentait coupable ? Il détestait ça. Ce sentiment qu’une épée de Damoclès pendait au-dessus de sa tête. Elle essaya de se relever, malgré l’avis de Victoria. Benjamin la rattrapa de justesse. Elle était heureuse. Et lui, il trouvait ça bizarre. Mais il sourit. Il ne voulait pas la blesser. Il ne voulait pas la fatiguer. Et puis tout le monde retourna à ses occupations. Comme si rien ne s’était passé. Comme si Ivy n’avait pas été morte pendant plus d’une heure. Comme si rien n’avait changé. Benjamin partit se coucher en même temps que les parents Silverpyre. Alistair, lui, alla se chercher un bouteille de bierrauberre et alla s’asseoir dehors, sur le banc de pierre. Le lierre qui grimpait aux murs ne le dit plus sourire. Il lui rappelait le corps d’Ivy, morte. Le visage de son père, choqué. Et tout ce qu’il avait ressenti, après. L’espace d’une minute. Son désespoir. Sa haine. Sa colère. Et, par-dessus tout, sa culpabilité. Il avait volé la vie de sa sœur. Ils avaient volé sa vie. Et à présent, elle devait tout changer, tout refaire, juste pour les protéger. Il ne comprenait pas pourquoi elle avait fait ça. Il ne comprenait pas pourquoi elle avait accepté de mourir. Alors il regardait le ciel. Les étoiles, qui s’entremêlaient. Il essayait de comprendre. D’y voir un schéma, un dessin, une image. Il regardait la lune, qui éclairait doucement le jardin.

Des bruits de pas. Il tourna la tête. Ivy. Ou Jordan. Il ne savait plus comment il devait l’appeler. Il ne savait plus comment il devait la considérer. Il ne lui sourit pas. Il reporta son regard sur le ciel. Un silence.

« Qu'est-ce que tu penses de tout ça ? »

Il ne répondit pas tout de suite. Certainement parce qu’il ne connaissait pas la réponse. Il but une gorgée de bière. Son regard fixé sur le ciel qui semblait infini. L’horizon n’avait pas de fin. Le manoir surplombait la ville. On voyait tout. De Big Ben au Tower Bridge. La cathédrale Saint Paul. La grande roue. Le monde extérieur. Celui où tout paraissait plus simple. Toujours sans la regarder, il commença sa réponse.

« J’ai l’impression que ça va jamais finir. Qu’à chaque fois que quelque chose commence à aller bien, quelque chose vient tout détruire. »

Il se tourna vers sa sœur. Elle était brune à présent. Son visage avait un peu changé. Tout avait changé, à vrai dire. Elle n’était plus sa sœur. Du moins, plus pour les autres. Ivy était morte. Morte et enterrée. Assassinat, suicide, il ne savait pas ce que les autres retiendrait. Lui, tout ce qu’il retenait c’était que la vie était pleine de surprises. Et que, bien souvent, elles étaient plus mauvaises que bonnes.

« Mais j’suis content que tu sois de retour parmi nous, soeurette. »

Ils étaient coincés là. Dans une sorte de relation qu’ils n’avaient pas choisi. Ils voulaient partir, mais ils ne le pouvaient pas. Fuir n’avait jamais été la solution, Ivy en était la preuve. Mais ils ne pouvaient pas rester non plus. Pas sans mettre leur vie en danger. Un espèce d’entre deux entre la vie et la mort. Il but une autre gorgée de sa bièraubeurre.



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Message Posté Ven 1 Juin - 3:02.
Now or never.
« Wherever you're going I wanna go. Wherever you're heading, can you let me know ? I don't mind catching up. I'm on my way. Just can't take the thought of you miles away. And I know you're going somewhere to make a better life. I hope that you find it on the first try. And even though it kills me that you have to go, I know it'll be sadder if you never hit the road. So farewell ! Somebody is gonna miss you. Farewell. Somebody is gonna wish that you were here. That somebody is me. I will write to tell you what's going on but you won't miss nothing but the same old song. If you don't mind catching up, I'll spend the day telling you stories about a land far away but I know. And I'm gon' try to hold it all in. Try to hold back my tears so it don't make you stay here. I'mma try to be a big girl now 'cause I don't wanna be the reason you don't leave. Farewell. Somebody is gonna wish that you were here. That somebody is me » ━ Rihanna - Farewell.

Elle retrouvait son frère à l'extérieur. L'atmosphère était douce après l'orage qui avait grondé une bonne partie de la soirée. Elle était installée les pieds dans l'herbe, le plus tranquillement du monde. Les bras en arrière, les mains posées à plat sur le sol. Comme si plus rien n'avait d'emprise sur elle. Elle était libérée. Elle décidait cependant de briser le silence et le calme apparent. Parce qu'elle savait que quelque chose n'allait pas. « Qu'est-ce que tu penses de tout ça ? » S'il l'avait souhaité, il aurait pu ne pas répondre. Il y avait cette chose. Ce lien. Qu'Ivy avait toujours ressentit, comme trop fort pour elle. Trop important pour le laisser tomber. Mourir. Elle avait toujours voulu défendre ce lien. Cette sorte de connexion entre eux, qui la rendait vivante. Aujourd'hui, c'était bien plus important que ça. Parce qu'elle s'était rendue compte que sans lui, elle mourrait. A petit feu. Ce soir elle était morte pour de bon. Mais pour mieux revivre. Et si ça n'avait pas été pour lui. S'il n'avait pas été à ses côtés. Jamais elle ne l'aurait fait.

« J’ai l’impression que ça va jamais finir. Qu’à chaque fois que quelque chose commence à aller bien, quelque chose vient tout détruire. » Elle se redressait, mais baissait la tête. Elle jouait à présent avec ses doigts. Elle se sentait coupable. Lorsqu'il reprit la parole, elle relevait la tête. Observant le visage de son frère dans la lumière blafarde de la lune. « Mais j’suis content que tu sois de retour parmi nous, soeurette. » Elle se relevait pour aller s'installer à côté de son frère. Elle avait une moue bêtement heureuse. Elle le poussait d'un coup d'épaule avant de répondre en le regardant. « Y aura toujours un moment où les choses iront mal. C'est inévitable. Pour tout le monde. Mais j'ai plaisir à croire que les soucis nous laisserons tranquilles pendant un p'tit moment au moins. » Elle souriait. Parce qu'elle était heureuse. Parce qu'elle était avec lui. Et qu'elle y croyait réellement. Elle voulait qu'il le pense aussi. Elle tournait finalement la tête vers le ciel avant d'ajouter. « Si c'était pas pour toi, j'aurais jamais pu faire ce que j'ai fais ce soir. » Elle posait sa main sur celle de son frère. Comme pour appuyer ses paroles. « Je sais qu'on t'a rien épargné ces derniers temps. Entre l'Organisation, Eric, les dettes de papa. Ca. » Elle retournait son visage vers Alistair. « Mais ça va s'arranger. Cette fois j'en suis certaine. »

Elle se relevait, lâchant la main de son frère pour joindre les siennes. Les coudes sur les genoux. Son regard alternait entre le ciel, l'horizon et son frère, lui faisant tourner la tête de temps à autre à mesure qu'elle parlait. « J'ai cassé ma baguette avant que vous arriviez. » Pause, regard à Alistair avec un large sourire. « Tu viendras avec moi chez Ollivanders pour m'en racheter une j'espère ! » Elle laissait percer un léger éclat de rire avant de se retourner. « Jordan. Jordan MacNeil. » Questionnement de nouveau vers son frère. « Ca va faire bizarre pendant un p'tit moment mais ça va passer hein ? » Et elle reprenait sa position initiale. On pouvait lire l'excitation et l'inquiétude autant dans ses paroles que dans sa voix et son regard. Elle ne savait pas du tout comment gérer les choses. La suite. Son avenir. Mais elle était sûre d'une chose, c'est qu'elle protégerait Alistair quoi qu'il arrive.

Elle se reculait pour s'assoir au fond du banc avant de poser sa tête sur l'épaule de son frère. « On va s'en sortir. » C'était une question.
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Message Posté Dim 29 Juil - 16:09.
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I won't stay but I can't leave
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« Y aura toujours un moment où les choses iront mal. C'est inévitable. Pour tout le monde. Mais j'ai plaisir à croire que les soucis nous laisserons tranquilles pendant un p'tit moment au moins. »
« Naaah … J’imagine que tu dis vrai… »

Il n’y croyait qu’à demi-mot. Depuis qu’il était né, les ennuis s’étaient succédé dans la famille. Disparition de Mélody, meurtres à l’anglaise, viols et compagnie. Il ne reconnaissait plus sa famille. Ou du moins, cette illusion qu’il avait créé, et qu’ils avaient créé, eux aussi, d’un monde parfaitement lisse. On dit que l’ordre ne peut exister sans le chaos, tout comme la lumière, sans l’obscurité. Et on a sûrement raison. Il existe un équilibre. Un équilibre à ne pas dépasser. Entre la lumière et les ténèbres, en chacun d’entre nous. Peut-être que les Silverpyre s’amusaient à dépasser les limites, juste pour le plaisir d’être ensemble dans le même bateau. Il soupira. Elle avait raison. Rien n’avait été épargné à Alistair. Pas même la guerre. Pas même la liberté. Il avait vu le monde se déchirer sous ses yeux. Il avait vu les trahisons, les sourires, les horreurs. Mais par-dessus tout, il avait vu toutes ces illusions, ces faux semblants. Durant toute sa vie, il en avait été la victime et l’auteur. Il en faisait partie, mais en même temps, il refusait d’en être. Il faisait semblant d’être heureux, tout en rajoutant un peu d’alcool dans ses verres, alors même qu’il s’était promis de ne plus jamais boire. Il se perdait dans ses pensées. Il se perdait dans sa famille. Une vie pleine de doutes. Que devait-il croire ? Les beaux mensonges ? Ou la vérité affreuse. Il pouvait bien s’en aller. Quitter la maison. S’installer à Poudlard pour un an. Mais il ne pouvait pas quitter son corps. Il ne pouvait pas quitter son esprit. Tous les souvenirs seraient là. Tous les mensonges, les illusions, les mirages aussi.


Et puis il comprit. Il comprit qu’à présent, c’était ça, sa vie. Des histoires. Des secrets. Et qu’il avait beau les renier, ça resterait toujours là, une part de lui. Qu’il ne pourrait rien y changer. Parce qu’on ne choisit pas sa famille, non. Mais on choisit la façon de réagir. On choisit comment les aimer. On choisit notre position dans la famille. Est-ce qu’il serait le fils qui les renie ? Ou le frère qui les aidera ? Il ne le savait pas encore. Ce n’était pas aussi facile. Trop de choses s’étaient passées en trop de temps. Et du temps, il en avait besoin. Au fond, il avait mal. Parce que tout ça, c’était de sa faute. Il aurait pu dire non. Il aurait pu les en empêcher. Mais ce qui est fait est fait. Et ça l’est pour toujours.

« Tu viendras avec moi chez Ollivanders pour m'en racheter une j'espère ! »

Alistair grimaça. Il détestait de magasin, et par-dessus tout le vieux gérant qui l’avait toujours terrifié. Mais il se mit à la place de sa sœur. Elle changeait d’identité. Une partie d’elle était morte. Et elle devait se reconstruire à partir de rien. Néant. Il la regarda en souriant.

« Biensûr que je viendrai avec toi… »

Le monde est rempli de monstres. D’êtres profondément malsains. Et même s’il en avait appris beaucoup sur sa famille en peu de temps, il se rendait compte qu’ils n’étaient pas aussi horribles qu’ils en avaient l’air. Parce qu’au fond, tout ce qu’ils avaient toujours cherché à faire, c’était de se protéger, tous ensemble. La vie est dure. Elle est peut-être plus supportable quand on se prend des claques ensemble. Il en était sûr, même. Alors qu’Ivy fantasmait sur son nouveau nom, Alistair fit mine de sourire. Il avait peur du changement. Il avait peur de l’incertitude. De tout ce qu’il ne savait pas. Elle se rassit à côté de lui. Il regardait toujours le ciel. Et la vie calme de Londres.

« On va s'en sortir. »

C’était là. A ce moment-là qu’il sentit qu’il n’était pas le seul à traverser ça. Que c’était quelque chose qu’ils traversaient tous ensemble. Avec la même inquiétude. Peut-être que c’était ça, au fond, la famille. Un groupe de gens tous plus paumés les uns que les autres, qui vivaient dans la même maison. Il se rendit compte à quel point il avait pu se montrer égoïste. Et il s’en voulut, un peu. Il passa son bras autour d’elle, pour la réconforter. Pour lui dire qu’il était là. Il ne la laisserait pas tomber. Ils avaient vécu trop de choses ensemble pour que tout s’en aille avec un nom.

« Parfois, quand j’ai peur de faire quelque chose – incroyable n’est-ce pas ? – je repense à ce que Mamie nous disait tout le temps. Je sais pas si tu t’en rappelles, mais ça donnait quelque chose comme ça : Si les choses se passent, c’est qu’il y a une raison. On sait jamais ce qu’il va se passer avant que ça se passe. Et tant mieux, sinon ça nous gâcherait la surprise. Alors on n’a plus qu’à attendre. On verra quand ça viendra. »

Il leva la tête vers le ciel. C’était bête, mais il aurait juré qu’elle était là, en ce moment même, à les regarder. Est-ce qu’elle était fière ? Oh, elle aurait sûrement râlé un temps. Puis elle se serait habituée, comme toujours. Et il allait faire de même. Il porta sa bouteille vers le ciel et trinqua.

« A grand mère, et à Ivy ! Qu'elles reposent en paix. »

Le passé, c'est le passé. Et même s'il n'était pas glorieux, il fallait avancer. Une nouvelle vie s'offrait à eux. C'était peut-être l'occasion de se racheter. C'était peut-être l'occasion de tout empirer. Ils relâchaient tout. Plus rien n'était calculé. L'avenir n'était pas leur problème. Pas pour l'instant, du moins.
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