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"I think that God in creating Man somewhat overestimated his ability" ◘ JULES&HUNTER
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Dim 29 Avr - 16:36.


A thing is not necessarily true because a man dies for it.
"I think that God in creating Man somewhat overestimated his ability"

★ noms des participants: Jules & Hunter
★ statut du sujet: privé
★ date: Mi-Juillet.
★ heure: Fin d'après-midi.
★ météo: Un temps très pluvieux.
★ saison: Saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 01
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 009
★ intervention de dominus: Non
★ récompenses: Pas encore "I think that God in creating Man somewhat overestimated his ability" ◘ JULES&HUNTER 399914







Dernière édition par Hunter C. McCornic le Mar 1 Mai - 15:20, édité 1 fois
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Message Posté Dim 29 Avr - 16:56.



« Hey gamin ... ». On entendait renifler, puis le môme grognait tout en détournant le visage. De ses yeux rougies et trempés de larmes, il tremblait presque. Déjà à cet âge il se montrait bien trop fière pour tolérer qu'on ne le regarde pleurer, l'idée même que certains puissent savoir qu'il en était capable le rebuter. « Mr McCornic ? ». Le gosse emmitouflé dans sa robe de sorcier, dont l'insigne de la maison des rouges et ornait brillait aux rayons du soleil, passait un coup de manche sur ses paupières en espérant que cela effacerait les larmes. Néanmoins, ses yeux rougis ne pouvaient que le trahir. « Oui ... ». Grommelait-t-il sans pour autant faire face au garçon dans son dos. Fesses collées sur son banc et dos appuyé contre le mur. « Tu ... ». Dents serrés, il refusait d'en parler comme il refusait d'y croire, c'était tout simplement impossible. « Laissez-moi. ». Répondait-il d'un ton mauvais. Hunter avait comme tout le monde ses pires faiblesses, s'il y avait bien quelque qu'il détestait par-dessus tout. C'était la mort. « Je suis désolé pour … Ton grand-père, Hunter. Sincèrement. ». Et qu’une main n’apparaisse devant ses yeux, portant une flasque. « T’es un peu jeune, évite de mettre autre chose que du jus de citrouille dedans mais …C’était la sienne. Il aurait sûrement voulu que la possède. J’ai oublié de lui redonner après … Enfin … Tu vois quoi. ». D’une main tremblante l’enfant attrapait la flasque elle était en argent, un argent pur. Mais ce qui le fascinait réellement, c’était la gravure plaquée dessus. Deux grandes ailes de Dragon. Levant enfin la tête pour voir son interlocuteur, Hunter réalisait qu’il s’agissait d’un collègue de son grand-père. Lui aussi, était éleveur de Dragon … Le gamin quant à lui, se contenta de fixer cette flasque tandis que ses dernières larmes dansaient jusqu'à ses lèvres. A la fois si salé et si amer.




… Et en ce jour funeste, nous accompagnons un homme qui fut bon et miséricordieux … ». La pluie battait de son plein et l’orage grondait, le ciel lui s’était assombri comme s’il avait dévoré le jour et l’herbe devenait boueuse. Hunter, de son côté n’écoutait pas grand-chose du discours, il se contentait de fixer le fossé vide qui attendait le cercueil, aussi vide que lui. Il était vide. « Hunter ... ». Ce n’était pas la voix de la vielle à côté de lui qu’il entendait, c’était celle de Zac. « Hunter, voulez-vous dire un mot ? ». Il n’était pas rare qu’on demande à un collègue de prononcer de dernières paroles, d’après ce qu’on lui avait dit. Lui n’en connaissait pas plus car, il n’avait jamais participé à l’enterrement d’un éleveur de Dragon. Le pauvre Zachiary, déjà bien vieux avait refusé de prendre sa retraite. Il était mort au combat comme on dit. Brûlé vif après un accident. « J’ai tout dit à Zachiary. ». Répondait-il en s’emmurant un peu plus, faisant demi-tour et poussant la foule en deuil. Il entendait les voix de ceux qui s’indignaient un peu, il sentait les regards tristes de certains. Mais lui s’en fichait complètement, il était mort et on ne pouvait pas le ramener. S’enfonçant un peu plus dans le cimetière, Hunter sentait ses forces le quitter petit à petit, ses yeux piquer.Puis les larmes couraient le long de ses joues, lavées par la pluie. Il soufflait, se moquant bien d'être trempé jusqu'aux os, mettant ses mains sur hanches tout en courbant le dos, levant la tête en l'air tout en fermant les yeux avec force. Il tournait en rond, faisait les cent pas le plus loin possible de toute vie, restant près des pierres tombales et des morts. Il n'entendait pas le cri d'un homme qui interpellait une femme, de même qu'il ne la voyait pas lui foncer dessus alors qu'il tournait le dos, trébuchant un peu avec elle. Les yeux trop embués par l'eau et les larmes, Hunter ne parvenait pas à distinguer immédiatement celle qu'il relevait maladroitement, tout en se raclant la gorge. « Vous allez bien ? C'est pas un temps pour courir ... ». L'attrapant par les bras avec douceur, l'homme fixait un moment avec hébétude la fille vêtue d'une robe un peu trop légère pour un temps tel que celui-ci. « Vous ... Vous allez tomber malade, vous courez où comme ça ? ... Pardon, c'est ... Laissez-tomber. ». Tout en la tirant un peu sous un arbre, là où la pluie battait moins fort. A croire qu'il n'avait toujours pas reconnue la fille qu'il avait croisée un jour dans un bar.






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Message Posté Dim 6 Mai - 12:05.
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Ca crève en toi, mais le dire serait presque blasphémer. On ne parle pas de sa propre mort à un enterrement. On ne parle pas de toutes les cellules qui s’essoufflent en nous, alors que le cadavre d’une personne est étendu dans un cercueil. On ne parle pas de soi, on se contente de parler du défunt. Et dans le fond, ce moment où l’égocentrisme disparaît quelque peu, au profit de l’empathie, n’est que bénéfique pour notre esprit. Seulement, toi, Jules, tu n’as jamais vu les morts comme les autres personnes. Fascination passablement macabre, tu te consoles à retrouver leurs fantômes, leurs esprits, l’ombres spirituelles après leurs trépas. Tu te consoles à retrouver un peu de Sarah en eux. Tu te consoles à les imaginer en face toi, un sourire apaisé sur leur visage. Tu te consoles à te rapprocher d’elle, de cet entre-deux illusoire que tu t’obliges à créer, à inventer. Que tu t’obliges à subir, pour ne jamais avoir à dire « adieu » à celle que tu aimes au point que ton cœur en explose chaque jour. Sarah est ce soutien douloureux qui te permet d’avancer dans la vie. De ne pas perdre pied. De ne pas tomber dans une forme de dépression qui ne te correspond pas. Sarah est ton appui mais, à peine perdu, tu t’effondres. Reculer pour mieux sauter. Toi, tu recules….tellement, que la chute sera passablement douloureuse. Irrévocablement cruelle. Presque mortelle.

Tu déposes sur tes épaules la douce robe noire que tu destines aux enterrements. Marqué sur le journal, un fameux Zachiary, il ne t’a pas fallu plus amples informations pour te décider à y aller. Hâtivement préparée, encore ton visage éméché de tes souvenirs, de tes réveils, ton cœur écrasé par les mains de Sarah chaleureuses et fragiles autour de lui. Ton visage encore éméché de tes réveils poignants, où ta main cherche ta jumelle, ta sœur, ton toi. Ton visage encore éméché, de tes réveils qui détruisent toujours un peu plus la longue cicatrice qui parcourt ton être. Tu te consumes Jules. Tu te consumes et personne n’arrête la terrible ascension qui mènera à ton brasier. Personne sauf peut-être Sarah. Cette même Sarah qui allume les braises.

Tu écoutes les paroles. Tu restes silencieuse. Discrète au fond, la pluie battant contre ton corps trop nu, trop peu couvert, tu attends de découvrir le visage du défunt, qu’il vienne à toi. Qu’il vienne à Sarah. Qu’il vienne à vous. Qu’il imagine ce monde où les gens se soutiennent, se prennent la main, s’aiment. Ce monde qui est refusé à ta tendre Sarah, elle pourtant si enclin à y mener les gens que tu vois aux enterrements. Elle pourtant si douce, leur prenant tendrement la main…en les rassurant sur le futur, sur l’avenir. Leur expliquant que ce n’est que le début d’un incroyable voyage, d’une délicate escapade, d’une reposante vie. Leur expliquant que le bonheur ne s’en va jamais de notre âme. Au contraire, une fois le corps apaisé des maux de la vie, nos voluptueux 21 grammes se gorgent d’un apaisement façonné dans nos souvenirs, dans notre joie, dans notre amour. Dans l’explosion de nos sentiments. C’est alors, que tu la vois. Muette ombre, tranquillement posée près du cercueil, ses beaux cheveux blonds contre ses épaules dénudées. Cette candeur sur le visage, elle attrape la main de cet homme âgé, paisible, reposé. Ils se contemplent, esprits liés par leur mort. Patriarche pour cette fille morte trop jeune, il passe une main dans la chevelure de ta Sarah, comme pour l’amener au paisible murmure des morts. Mais, aussi touchant que soit le geste, elle tourne la tête vers toi, te désignant d’un mouvement. Tu laisses un sourire sur tes lèvres, sentant le regard des deux esprits sur toi. Il te rend l’étirement enfantin de tes lèvres, son visage strié de rides élégantes, témoignant de son passé, de cette vie où son cœur battait à tout rompre. Sarah elle te contemple, une profonde tristesse logée à la commissure de ses lèvres, à la perle de ses yeux. Finalement, ils se retrouvent de nouveau, dans leur univers impénétrable, s’échangeant des mots invisibles à l’ouïe et à la vue. Des mots qui se passent de lettres. Des mots qui se passent du commun des mortels. Et alors, que tu sens que l’homme au bel âge s’éloigne définitivement cet entre-deux où Sarah est astreinte, une main brute se pose sur ton épaule…

« Mademoiselle…je ne sais pas si vous connaissez tous les morts de Londres, mais voilà déjà la quatrième fois que je vous vois…alors ne me faîtes pas… » Tu supprimes tes illusions, ta tendre Sarah, l’homme, et tu t’éloignes en courant, t’enfonçant dans le cimetière. Inutile de dire combien tu te sens honteuse. Combien tu te sens malheureuse aussi. Tu n’as même pu pousser le fantasme jusqu’à sentir les mains de Sarah près des tiennes, votre union à son paroxysme. Rien…juste l’effacement de tes imaginaires adieux. Et la brisure qui s’engouffre en toi est profonde. Tu ne peux retenir l’increvable gouffre que tu sens en toi. Alors que tes pensées s’entrechoquent, faiblesse de ton esprit façonné sur des névroses et la maladie, tu ne remarques pas l’homme en face toi…et votre rencontre fût-elle violente, elle te ramena à cette réalité que tu fuis.

Tu tombes sur le sol, tes mollets raclant le sable boueux, les particules frottant contre ta peau douloureusement. Ce moment où tes yeux se sont fermés violemment, te bloquant l’accès vers la réalité, l’endomorphine luttant contre cette future souffrance. Ce moment où tu te souviens que tu es tombée plus d’une fois, mais surtout que tu aurais voulu ne jamais te réveiller ce jour-là. Tu aurais voulu tomber dans le même sommeil mais rien n’y a fait. Tu es restée bien vivante, laissant Sarah parmi les morts.

« Vous allez bien ? C'est pas un temps pour courir ... » Tu ouvres les yeux, t’arrachant du sol. Tu contemples tes mains, pleines de boues. Tes genoux sont un peu écorchés, tes mollets bien plus. Ta robe est fichue, ton visage est rempli d’eau. Tu n’as plus le visage d’une femme ou d’une enfant. Tu as le visage désespéré, le bonheur échappé de tes traits. Ignorant la personne en face de toi, tu attrapes les pans de ta robe entre tes doigts longilignes et l’oraison funèbre de cette journée, se termine facilement en réalisant combien tu as réussi à émécher tout ce qui t’entoure. Les adieux illusoires, la course folle, ta dignité et même ta robe.

« Elle ne sera pas contente, à ça non. C’est ça…je bargoune, je bargoune (cela veut dire, "je parle" dans le langage de Jules xD), puis je me retrouve pas dans la bonne situation. Et là, je cours, je cours et je tombe pas sur le bon truc. Ma robe est fichue, mais elle sera surement pas joyeuse. Comment je vais me payer la robe ? Je suis un peu perdue. Je suis un peu bête. Je crois que je suis définitivement tout comme les autres. Pas normalement fichue. » Langage digne de ta maladie, de ton autisme, tu supprimes l’homme en face de toi, te plongeant dans ton monde, brisant les barrières du correct, détruisant les conventions. Tu continues de fixer ta robe, un peu gênée par cette situation déplorable.

« Vous ... Vous allez tomber malade, vous courez où comme ça ? ... Pardon, c'est ... Laissez-tomber. » Tu sors enfin de ta torpeur, dès l’instant où il prononce ces paroles et qu’il te ramène sous un arbre, désireux de te protéger de la pluie. Et la réalité te frappe, violente et cruelle. Ses mains calleuses sur toi…tu te rappelles de lui. Un léger frisson qui parcourt ton échine. Tu te souviens parfaitement la brutalité de ses paroles, de ce désir sous-jacent qui bloque ton être. Tu hais ces hommes qui essayent d’accrocher tes hanches, cette sexualité puissante dans leurs muscles. Tu les hais. Pourtant lui, ne faisait pas encore parti de cette classe. Simplement, la rudesse qu’il dégage, te ramène à celle des autres. Mais, en contraste avec cette image sans doute surfaite de lui, tu vois ses larmes. Cette faiblesse, cette douleur. Et tu en oublies tes réticences.

« Vous allez bien ? » Tu le contemples, tes yeux verts brûlants de cette tendresse qui s’inscrit sur tes traits. Tu le contemples, oubliant presque ta plaie qui suinte en toi, le souvenir de Sarah trop vif et puissant.
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