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Le sexe est une des formes primaires du pouvoir. - E. Sabato. [ Athénaïs & Dagon ][PM]
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Message Posté Jeu 8 Déc - 22:41.
Le sexe est une des formes primaires du pouvoir.




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Athénaïs Lansdale & Dagon Lucian Basini.
DATE : Jour de la publication de l'article sur Athénaïs.
HEURE : Aux alentours de 22h.
METEO : Ciel sombre et clair.
Intrigue 009 : Puissance.
Intrigue 008 : Emeutes.
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non merci Le sexe est une des formes primaires du pouvoir. - E. Sabato. [ Athénaïs & Dagon ][PM] 156512

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Message Posté Mer 18 Jan - 22:38.


    Je tournais en rond dans les ruelles sales de Londres, l'esprit ailleurs depuis déjà plusieurs heures. Je ne faisais que marcher, boire, boire, marcher, rester quelques minutes assis, je grognais puis je repartais.

    Reagan était morte et je venais à peine de l'apprendre, quelques heures plus tôt, alors que je partais en permission. Morte, enterrée, loin. La petite héroïne qui m'avait toujours impressionné nous a quitté et pour une raison inconnue, incompréhensible et inacceptable, je n'arrivais pas à m'enlever de la tête son sourire et ses jolis yeux. Je devais me rendre à l'évidence, elle n'était pas aussi forte que prévu, elle avait succombé, et j'étais ... Déçu. Encore un humain emporté par la mort. Si faibles. J'étais également énervé, contre elle, contre moi, contre tout, amas de haine inexplicable qui me rongeait de l'intérieur, me laissant perdu, vulnérable.

    La bouteille de whisky dans ma main ne me satisfaisait plus, et le verre froid dans ma main m'encombrait inutilement. Je sentis le roulement d'un grondement monter dans ma gorge et mes muscles se tendre alors que je regardais le liquide ambré qui semblait me narguer, tentait de m'attirer encore.
    J'avais déjà trop bu, et je le savais aux sursauts de mon estomac, à la bile qui remontait mon oesophage en le brûlant, à mes mouvements légèrement plus incertains que d'habitude.

    La pleine lune de la veille m'avait laissé fatigué et l'esprit fragile, violent et affamé. L'enfermement m'étais de plus en plus difficile, ce sentiment que 'larmée contrôlait tout, chacun de mes faits et gestes, ce qui en soit n'était pas faux. Mais plus le temps passait, et plus je me brisais, doucement mes surement, à cause de ces chaînes coriaces qui me tenaient lié à des monstres. Qu'importe ce que la populace pourrait dire, j'avais peut-être l'instinct du tueur, du monstre, je ne me servais pas impunément des autres. Je n'avais pas besoin de forcer, torturer, tenir en laisse des êtres dont la volonté devait importer. Certes, tuer n'était pas forcément une solution plus sympathique, mais je la trouvais encore plus humaine.
    Moi, humain. Je ris à cette pensée, et retournai soudain à ma contemplation de la ruelle.

    La nuit était déjà tombée sur Londres, avec ses odeurs si particulières, et ses sons reconnaissables entre tous. Un homme grommelait en titubant, se prenant les pieds dans sa robe miteuse, le coeur au bord des lèvres. L'odeur rance de sa transpiration me fit rouler des yeux avant que je ne retienne ma respiration, et je soufflai fortement, toussant au passage. Malgré mes humeurs, la vie suivait son cours, aussi pitoyable et puante soit-elle.

    Repoussant violemment la main de l'ivrogne alors qu'il tentait de s'accrocher à moi, je songeai à abréger ses souffrances, et mon dégoût, en le tuant nettement, mais la crasse qui le couvrait me dissuada de toute tentative d'approche, et je ne voulais plus perdre mon temps en choses futiles.
    Reagan était morte, Moira disparue, sans donner de nouvelles, et moi, je perdais mon temps dans une ruelle sale et malodorante au lieu de songer au lieu où devait se trouver la petite louve qui venait fournir les rangs de ma meute.

    Me passant une main lasse sur le visage, je sentis la renaissance de ma barbe sur mes joues à la peau tannée, et souris légèrement avant de rejoindre l'avenue. Les lumières, les bruits, tout envahissait ma tête, cognant impitoyablement contre les parois de mon crâne, me rappelant à quel point la nuit avait été rude, impitoyable, autant pour chacun de mes muscles que pour mon moral. L'alcool n'aidant pas, je laissais échapper un grognement et voulu m'asseoir devant un bar, afin de voir le monde autrement que comme s'il tanguait sans cesse. Malheureusement, mon plan fut un échec.

    Un échec cuisant, douloureux, qui me secoua violement. Un échec qui se traduisit par une longue chevelure rousse, fournie et flamboyante sous les réverbères. Sa propriétaire était tout bonnement magnifique, une beauté pâle et froide à tomber par terre, le genre de femme qui vous a, vous jette et vous écrase, sans pitié. Elle avait une bouche si appétissante et ... Une paire de crocs renversante. Un vampire. Une femme vampire, resplendissante dans ses vêtements noirs qui relevaient tout juste chacune de ses formes, voluptueuses et sans défauts. La ligne de son visage, de ses hanches, de sa poitrine, tout semblait parfait, sans aucun défaut, comme dans un rêve, ou plutôt un fantasme, le genre de chose dont on ne pense qu'aux moments où l'esprit vagabonde sans but.

    Je repris mes esprits, la tenant fermement dans mes bras. Elle -ou plutôt nous - nous étions fonçé dedans et je l'avais rattrapée in extremis, la plaquant à mon torse par reflexe, les mains au creux de ses reins. Son corps fin entre mes bras me sembla si fragile que je lachais prise rapidement, de peur de le briser. Son cou blanc, immaculé, était comme le reste de sa peau, composé d'un parfum naturel ennivrant, perturbant chacun de mes sens, me laissant pantois. Et elle avait cette prestance, cette énergie incroyable qui tient aux belles femmes, ces femmes d'affaires puissantes, qui emportent tout sur leur passage, les ouragans qui retournent votre vie soudainement pour la quitter d'un coup par la suite.

    Cette femme me fit l'effet de cette sorte d'ouragan. C'était la première fois que je rencontrais un vampire, et aussi ridicule cela pu-t-il être pour moi, je sentis à cet instant mon corps et mon âme vibrer ensemble pour cette beauté sauvage. Le loup-garou en moi, aussi puissant et répugné était-il, n'arrivait pas à dégager de mon esprit l'idée de toucher à nouveau cette peau d'albâtre, la caresser, la mordre légèrement, de la gouter. J'avais faim, faim d'une toute autre chose que de viande. J'avais une faim d'elle, une envie irrépressible.
    Grognant de mécontentement, je fronçai soudain les sourcils et me reculais violemment. Aucune femme ne pouvait me faire chavirer, et cette vampirette ne serait pas la première. Aussi irrésistible soit-elle.

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