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Le portrait de Phillip Graymalkin. [PM : Pip ♥]
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Dim 20 Nov - 14:43.
Le portrait de Phillip Graymalkin



STATUT DU SUJET : privé.
NOM DES PARTICIPANTS : Phillip Graymalkin & Katerina Jilkova.
DATE : Début Mai.
HEURE : Début d'après-midi.
METEO : Plutôt ensoleillé, à en juger par la lumière à l'extérieur de la pièce.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : INTRIGUE GLOBALE OO9 ; résistance
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : INTRIGUE OO8 ; émeutes
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non, merci.

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Message Posté Dim 20 Nov - 15:24.
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    Trônant comme une déesse sur ta chaise, tu tiens dans tes mains un carnet duquel tu ne peux détacher ton attention. Le regard vide, tu réfléchies à diverses choses : des détails, des indices qui pourraient rendre ta description plus attrayante. Le manque d'inspiration, cela est trop plus gros problème. Écrire est ta passion, mais parfois, tu as bien du mal à trouver les mots pour exprimer ce que tu souhaites faire transparaître à tes futurs lecteurs. Tu as honte de mettre autant de temps à rédiger tes textes, pensant que ceux qui apprécient tes œuvres attendent ta prochaine publication avec impatience. Tu as entamé la rédaction de ton nouveau livre depuis bientôt cinq mois et tu te morfonds en constatant qu'une seule page est pour l'instant sortit de ton imagination. Tu tournes la tête et observes un second carnet posé sur ta large table. Celui-ci semble bien plus fournis que celui que tu tiens dans tes mains, c'est pourquoi tu t'en empares, espérant que tu constateras que ton travail n'est pas si désastreux en fin de compte. Tu tournes les pages rapidement, celles-ci remplies de légères descriptions, d'anecdotes, de croquis représentant une seule et même personne dont tu tairas le nom. Seule toi connaît l'existence de ces écrits et tu te demandes si le fait de les publier ne te mettrait pas en péril. Tu fermes légèrement les yeux et te décide qu'il est temps d'aller prendre l'air, l'atmosphère de la pièce dans laquelle tu te trouves commençant à t'étouffer. Tu te recoiffes soigneusement et enfiles un gilet, au cas où il fasse plus froid que tu ne le pensais. Tu passes la porte de ta villa et constates que tu as oublié tes écrits. Tu cours à l'intérieur pour les prendre et fais le chemin inverse, te dirigeant à l'extérieur de la bâtisse.

    Souriante, tu décides d'aller à un café que tu fréquentes depuis quelques mois. L'ambiance et plutôt calme et celui-ci te permet en quelque sorte de te ressourcer. Peut-être ce lui te donnera-t-il un peu d'inspiration et te permettra enfin de pouvoir rédiger quelques mots ? Tu ne sais pas, mais peu importe. Tu marches, adoptant ta démarche habituelle, constatant sans grand étonnement tous les regards qui se retournent sur ton passage. Tu lances à ces personnes ton sourire hautain que tu apprécies tant et continues ta route sans jamais faire un pas pouvant ralentir ton allure, la faisant paraître négligée et médiocre aux yeux des autres. Lorsqu'enfin tu arrives devant le café, tu prends quelques secondes pour reprendre tes esprits, dans le but d'entrer avec des idées complètement fraîches dans ce lieu. Tu pousses la porte sans grande difficulté : tu as appris à bien vérifier s'il faut pousser ou tirer la porte, car tu détestes te tromper. Tu entres, souriante tout en passant une main dans tes cheveux pour y remettre de l'ordre.

    Immédiatement, tu repères la table à laquelle tu t'assois habituellement. Tu ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que tu viens ici, tu n'arrives à t'asseoir qu'à cette table, sinon tu te sens mal et tu as l'impression d'avoir manqué à ton devoir. Tu souris en remarquant que tu as des manies plutôt étranges, mais tu es habituée à ce genre de réactions de ta part et cela ne te choque plus. En t'asseyant, tu reprends ton notes et les déposes sur la table, les disposant minutieusement pour mieux t'y retrouver. Habilement, tu t'empares de quelques feuilles et tu décides de relire tout ce que tu as écrit jusqu'ici. Un sourire victorieux se dessine parfois sur tes lèvres, lorsque tu remarques à quel point ton style d'écriture est délicieux. Tu n'oses l'avouer, mais tu comprends totalement pour quelle raison tes lecteurs apprécient tes œuvres : c'est tellement évident ! Une fois ta besogne accomplie, tu fermes les yeux, tentant d'imaginer ton protagoniste pour mieux cerner le contexte de ce que tu souhaites rédiger. Grâce aux longs moment pendant lesquels tu l'as observé, tu connais à présent toutes ses manières, tous ses tics. Tu pourrais écrire sur sa manière de parler pendant des heures tant tu étais attentive à chaque mot qu'il prononçait. Tu n'aurais pas de mal à décrire son style vestimentaire, ayant contemplé chacune de ses tenues lorsque tu le croisais. Tu n'as jamais compris pourquoi, mais toutes ses apparitions t'ont toujours passionnés. À vrai dire, tu n'as jamais su comment et quand cette sorte de fascination a débuté, mais tu n'arrives plus à retirer cet homme de ton esprit. Tu lui trouve quelque chose de très intéressant, mais tu ne saurais en définir la source. Tu ne lui as jamais réellement adressé la parole et tu ne sais même pas s'il connaît ton existence. Mais tu t'en fiches, tu te contentes de prendre des notes, des pages et des pages de notes à son sujet. S'il l'apprenait, il te prendrait sûrement pour une psychopathe obsessionnelle et ce serait plutôt légitime. Néanmoins, tu remettrais la faute sur lui, prônant qu'il n'avait qu'a pas être aussi fascinant. Franchement, quiconque verrait cet homme serait pris d'une sensation étrange, tu en étais certaine !

    Tu n'arrives à te couper dans tes réflexions. Néanmoins, la soif commence à te tiraille, c'est pourquoi tu te décides enfin d'aller commander. Laissant sur la table toutes tes notes, tu te diriges vers le comptoir pour demander un café. Tu ne sais pas encore que tu viens de faire une grave erreur, mais j'attends avec impatience que tu l'apprennes, Katerina.
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Message Posté Lun 16 Jan - 21:57.
« N'oublie pas de prendre ton costume au pressing. Et ne t'inquiètes pas trop, chéri ! »

Tu grommelles avant de sortir de l'immeuble. Le pressing et l'inquiétude. Comme si tout ça était compatible, enfin ! Et puis elle... Tu ne sais pas comment elle peut ne pas s'inquiéter une seule seconde. Comment elle peut autant avoir confiance en la situation. En ce Ministère. Tu retiens un faible juron, et donne un coup de pied dans une poubelle, faisant ainsi s'envoler deux pigeons, qui prenaient sûrement là leur déjeuner. Tu les regardes s'envoler un instant avant de reprendre ta route. Tu as des choses à faire aujourd'hui. Des choses concernant la mafia. Des choses si dérangeantes même, que tu dois t'en occuper toi-même. Mais c'est tant mieux. Tu es dans l'humeur idéale pour traiter avec des malfrats sans valeurs ni vertu.
Mais naturellement, tu recommences à t'inquiéter. Pour eux, tes enfants. A en croire le calendrier affiché sur ton frigo ce matin, le moi de Mai avait commencé. Le moi de la troisième tâche. Le mois où les élèves de tout pays seraient retenus contre leur gré au Quartier Général de cette fichue organisation. Mais plus important encore, le mois où tes enfants, Logan et Eden, la chair de ta chair, risquent tout. Tu as souvent pensé à Logan ces dernier temps. Tu sais comment il est. Et depuis que la rumeur d'une rébellion s'est mise en place, tu es persuadé qu'il en fait partie. Et pour ça, il risque très gros. Tu aurais bien aimé que lui ou ta fille vous écrive, pour vous tenir au courant de leurs conditions de vies, de l'avancement du Tournoi, ou même pour te dire ce qu'ils avaient mangé à midi. Tu voulais les entendre. Savoir qu'ils étaient encore en vie. Même si tu te doutais bien que jamais au grand jamais ces triples bouses de masqués n'oseraient jamais s'en prendre à des enfants portant le nom de Graymalkin, où y étant reliés d'une manière ou d'une autre. Parce que si, par le moindre petit hasard, tu apprenais qu'on avait toujours le plus petit cheveux de la tête de tes enfants, ou même ceux de ta sœur, alors là, l'avertissement de ton père que personne de la Mafia ne devrait prendre part à cette guerre serait totalement oublié. Toi, Phillip Graylamalkin, allais te mettre particulièrement en colère si l'on s'en prenait à ta famille, d'une manière ou d'une autre. Cette pensée te rassure un peu cependant. Ton nom est bien connu parmi tout les malfrats de Londres, et il te parait extrêmement probable que beaucoup d'entre eux fassent partie de ce groupe. Ils sauront qu'il ne faut pas toucher aux Graymalkin, pour sûr.
C'est donc le cœur un peu plus léger que tu arrives dans un café que tu fréquentes souvent, lorsque tu as besoin de travailler. Pour une raison qui t'échappes, tu n'as pas l'impression d'y être épié, ce qui est plutôt rare à Londres. Le son de la cloche collée à la porte d'entrée t'es familier, tout comme la disposition des tables et les serveurs. Rapidement, tu commandes un café noir, et vas t'asseoir sur une table, à première vue libre. Tu déposes ton verre sur la table, à une distance assez élevée de tes dossiers, et commence à tourner les pages, en fronçant les sourcils. Le cas qui t'intéresse s'appelle Josh Valmitrov, anglo-russe de 35 ans, malfrat de bas étage. Ce cher Monsieur Valmitrov semble avoir complètement disparu dans la nature après avoir emprunté une somme considérable à la Mafia, ce qui est, reconnaissons le, plutôt dérangeant. Depuis cette nuit là, ce bon monsieur n'est tout simplement plus retourné dans son logement précaire, n'est plus allé se rincer l’œil au Red Lantern, n'a plus rien vendu dans les rues de Londres, rien, nada. On le soupçonne d'être retourné en Russie. Mais toi, tu te demande si, en vue de ces anciennes fréquentations, il ne s'est pas rallié au mouvement pro-Organisation qui court vos rues, et ne s'est pas directement rué en France. Ce qui aurait été plutôt dangereux, compte tenu de son dernier investissement. Sans vraiment regarder, tu tends la main vers ton gobelet, mais attrape à la place, un petit cahier qui te semble bien rempli.
Qu'est ce que... ?
Etonné, tu lèves la tête et remarque que tes sens ne t'ont en effet pas trompé. Si tu ne te trompe pas, tu penses bien que ce cahier n'est rien de plus qu'un carnet d'écriture. Un de ceux où les écrivains gardent leurs notes, en vues de prochains romans, ou autres idioties dont ta femme raffole. Toi, dans l'autre main, tu n'as jamais raffolé des romans. Tu préfères largement l'action, le réel. Mais bon, ce n'est que ton avis. Si tu connais tout ça, c'est parce qu'à la Mafia, tu croises souvent cette russe, qui est aussi écrivaine... Jikova, tu crois qu'elle s'appelle. Oui, et en fait, tu crois même que son carnet à elle, celui sur lequel elle griffonne des tonnes et des tonnes de mots pendant les réunions, ressemble assez étrangement à celui ci. Tu fronces les sourcils à nouveau.
Bon Pip, un petit coup d’œil ne peut pas faire de mal, pas vrai ?
Des mots, des centaines de mots, des milliers de mots même, d'une jolie écriture penchées, qui remplissent des pages et des pages. Des centaines de pages. Au début, tu as du mal à décrypter cette écriture nouvelle, mais au fur et à mesure des pages, la chose devient de plus en plus claire. On dirait bien des anecdotes. Des passages, particulièrement anodins, sur un homme. Des passages qui, pour une raison qui t'es assez inconnue, font échos à certains souvenirs. Pourtant, il est assez peu probable que tu ais déjà lu le carnet de cette blonde, non ? Oui, tu en es certain, c'est la première fois.
Tu reposes le carnet, bois une gorgée de ton café, et croise les bras, avant que la réalité ne te rentre dedans. Cette folle a écrit sur toi.
Bon sang de bordel de merde.
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Message Posté Lun 6 Fév - 18:42.
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    Ornant tes lèvres de ton plus beau sourire, tu dévores littéralement le serveur des yeux tout en commandant la boisson qui étancherait enfin ta soif. Tes nombreuses nuits passées à écrire ou à cogiter par rapport à tes futures intrigues ont rendues le café indispensable pour toi et tu ne peux imaginer vivre une seule journée sans en boire quelques tasses. Tu poses tes coudes contre les comptoir, mettant intentionnellement tes atouts en avant. Tu ne cracherais pas sur la possibilité de coupler ton café et cet autre mets fort appétissant. Il ne semble pas porter la moindre attention à ton égard, si l'on oublie ce regard indiscret sur tes attributs, mais ce n'est pas suffisant pour te combler. Tu hausses un sourcil et t'empares de ton café, vexée. Tu passes ta main libre dans tes cheveux bouclés et effacent les plis s'étant dessinés sur ta robe noire. Lorsque tes yeux se posent sur la table à laquelle tu étais précédemment assises, tu sursautes et ta tasse t'échappe. Tu la vois alors se briser en frappant violemment le sol, tâchant le sol du liquide noir. Quelle imbécile ! Tu mordilles ta lèvre inférieure et secoue tes mains mouillées. Tu t'estimes heureuse de ne pas avoir tachée ta robe, ce qui aurait été un drame bien plus important. Les serveurs s'activent autour de toi et tu n'y portes pas attention, prenant ta revanche sur ce petit impertinent qui ne t'a même pas adressé un regard tout à l'heure. Tu marches sur la porcelaine cassée et tu retournes au bar pour commander un autre café. Tu tentes d'oublier cette présence qui t'a tourné en ridicules quelques minutes auparavant, mais tu sens que ta main tremble malgré toi. Et s'il était tombé sur ton carnet ? Et s'il l'avait lu ? Que faisait-il à ta table ? Tu souffles légèrement, tentant d'apaiser cette appréhension qui monte progressivement en toi. Tu sens tes jambes trembler à leur tour et tu fais tout pour calmer ce geste qui trahirait ta confiance habituelle. Mais tu as peur, même si tu ne l'avoueras jamais. Tu sais que Graymalkin est très haut placé dans la mafia et que ces écrits pourraient avoir des conséquences. Quelle idiote !

    Tu n'adresses même pas un merci lorsque l'homme te tend ta nouvelle tasse. Tu l'attrapes et tu restes quelques secondes à fixer le mur en face de toi. Tu fermes les yeux, tentant de te convaincre qu'il ne t'arrivera rien. Ta main serre le récipient avec une force déconcertante tandis que tu rouvres les yeux. Tu ouvres tes lèvres en un sourire, tentant d'être la plus sincère possible, puis tu te retournes, feintant une confiance que tu n'as pas. Tu adoptes la démarche qui t'es propre et tu commences à avancer vers l'homme. Serais-tu en train de te jeter dans la gueule du prédateur, Katerina ? Tu n'en as pas la moindre idée. Malgré le temps que tu as passé à étudier cet individu, tu ne sais pas comment il pourrait réagir face à cet affront. Tu déposes ta boisson sur la table et t'assoies face à lui, te servant de toute la force dont tu disposes pour planter ton regard dans le siens, sans flancher et sans montrer la moindre émotion.
      « Phillip Graymalkin... Tu devais vraiment avoir envie de me voir pour décider de t'asseoir à ma table, je me trompe ? »

    Tu ris légèrement, regrettant d'ores déjà le ton méprisant de tes paroles. Tu réagis toujours de cette façon lorsque tu as l'impression de n'avoir aucune issue pour te sortir de ce genre de situation. Tu mordilles l'intérieur de ta joue tout en continuant de le regarder fixement. Comme c'est étrange de te retrouver en face de ton futur personnage en sachant que tu n'as rédigé que le prologue de ton roman... S'il savait... Ton pied commence à frapper le sol. Quelques secondes se sont écoulées depuis que tu as prononcé ces quelques mots et tu te sens coupable. Tu souris à nouveau et réfléchis à une manière de corriger le tir. Parler du travail ? Quelle idée... De sa famille ? Encore moins. De son physique alléchant ? Tu serais capable de te frapper rien que pour avoir pensé à cette éventualité.
      « Qu'est-ce qui t’amène par ici, mon lapin ? N'as-tu pas une femme dont tu dois t'occuper ? »

    Si tu souhaitais dévier ton précédent tir, c'était peine perdue. Tes paroles semblent encore plus déplacées que celles qui t'avaient fait douter juste avant. Peu importe, il te connaît. Du moins tu l'espères. Il est vrai qu'il n'est certainement pas en train de gribouiller des choses sur un carnet à ton propos lorsqu'il est en ta présence... Non, définitivement, tu risques gros en agissant de la sorte. Tu fermes légèrement les yeux et avales une gorgée de café, posant ton autre main contre ton carnet, rassurée de le sentir à ta portée.

    Quelle idée de laisser tes notes traîner, aussi... Tu reposes ton café et poses élégamment ton menton contre ton poing, attendant sa réaction. Attendant ta sentence.

    Je t'avais prévenu, Katerina. Ton idiotie te perdra.
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Message Posté Sam 11 Fév - 6:14.
Tu regardes le petit cahier que tu tiens dans ta main, et le repose soudainement comme s'il t'avait brûlé. La sensation t'interloque. Tu ne t'es jamais senti de la sorte.
Putain, mais c'est quoi cette folle ? Tu es interloqué, c'est clair. Quelle personne saine d'esprit oserait espionner une personne au point de connaître le moindre de ses faits et gestes, d'en faire un personnage de bouquin ? Et puis surtout, qui oserait te prendre toi comme sujet bordel de bouse ? La personne était forcement suicidaire, oui, ça devait être ça. Jilkova était suicidaire, et souhaitait que tu abrèges ses souffrances. Comme si ça n'aurait pas été plus simple de juste demander, tiens ! Tu l'aurais soulagée avec grand plaisir, bien que tu n'ai rien contre elle, à première vue. Après tout, elle n'avait pas l'air méchante, elle collaborait avec la Mafia, ton père lui faisait assez confiance, elle n'essayait pas de briser ton mariage... Oui, ça aurait pu aller. Normalement. Mais voilà, elle était folle, et aujourd'hui, c'était plus qu'indéniable. Tu aurais dû être un peu impressionné par son habileté à rendre chaque détail vivant, à te transformer en un personne proprement captivant, à te connaître presque mieux que toi-même mais tu étais juste irrité. Pas même flatté d'être le sujet d'une écrivaine « à succès » comme ils disaient, non. Tu la trouvais folle à lier. Ou peut-être que c'était toi qui ne tournait pas très rond après tout. Peu t'importait. Tu étais son sujet, merde ! Et puis, n'était-elle pas supposée demander la permission pour ce genre de truc ? Tu devrais aller voir Aridane. Elle est avocate après tout, elle pourra tout te dire sur le droit à l'image et tout ce chariabia de politiciens.
Tu es perdu dans tes pensées. Tu n'entends ni la tasse qui se brise, pas moins que tu n'aperçois la blonde souriante qui s'assoit en face de toi. Jusqu'à ce qu'elle parle, te surprenant.

« Phillip Graymalkin... Tu devais vraiment avoir envie de me voir pour décider de t'asseoir à ma table, je me trompe ? »

Tu serres les dents en entendant ses paroles. Pourquoi tu es venu dans ce café déjà ? Ah oui, parce qu'il était calme. Et bien, mon cher Pip, il va falloir que tu revoies tes critères à la hausse. La prochaine fois, avant d'arpenter un lieu public, assures-toi qu'aucune vermine n'y a élu domicile, au moins.
Tu ne sais même pas quoi lui répondre tellement tu t'échauffes vite. Elle n'aurait pas pu plus mal commencer cette conversation, si conversation c'était. Oui Jilkova, je rêvais justement de prendre un café avec une psychopathe, c'était mon rêve le plus cher, merci de l'avoir réalisé, je t'enverrais une carte à Noël ? Tu es acide. Tu l'es toujours avec les personnes qui ne méritent pas ton attention. Tu as autre chose à faire, nom d'une gargouille ! Comme si le cas Valmitrov allait se régler tout seul !
Tu regarde la blonde avec une rage contenue. Non, Pip, elle ne mérite même pas que tu lui répondes. Que ta mère ailles au diable avec les formules de politesse qu'elle aurait voulu t'entendre déblatérer ! Tu ne va pas saluer cette blondasse.
Tu la regarde rire. On dirait un troll. Elle se mordille l'intérieur de la joue, et la ressemblance te frappe encore un peu plus. Et elle sourit, encore. Si tu attends une réponse de ma part, tu ferais mieux de passer d'ores et déjà à autre chose Jilkova. Elle te semble anxieuse cependant. Stressée. Comme si... elle ne savait pas comment se comporter. Tu la toises, et un rictus t'échappes lorsque tu penses avoir compris l'étendue de la situation. Alors comme ça, tu peux écrire des pages sur moi et ne pas savoir quoi me dire en face à face Jilkova ? C'est intéressant. Sa phrase suivant, pourtant, fait renaître ta rage un peu endormie.

« Qu'est-ce qui t’amène par ici, mon lapin ? N'as-tu pas une femme dont tu dois t'occuper ? »

Tu te glace, littéralement. D'abord, elle t'appelle « mon lapin », soit. Mais qu'elle te parle de Jennifer, là, par contre... Tu la regarde, mâchant tes mots, pendant qu'elle ferme les yeux, comme si elle voulait reprendre ses paroles, les avaler. Je te les ferais bien avaler moi, tes mots. Tu la voies avaler une gorgée de café, et étendre la main sur son carnet, tandis que tu cherches tes mots, ou plutôt, tu cherches comme t'exprimer sans lui hurler à la figure.

« La prochaine fois que tu m'appelles « mon lapin », je te jures que je te fais avaler ton carnet par des orifices que tu ne connaissais même pas. »

Ta voix te surprends toi-même. Elle est posée, aucune ton n'est plus haut qu'un autre, pourtant, elle est glaciale, plus que ce à quoi tu as l'habitude, et une lourde menace y flotte. Oh oui, tu le jure, si elle te compare une nouvelle fois à un animal de ferme, les jours certaines de ses parties sont comptés.
Tu te rends compte que tes poings sont fermés hermétiquement, si fort que tes jointures sont d'un blanc étonnant. Tu les relâches, non sans un effort particulier, et attrape ta tasse de café, de laquelle tu bois une gorgée, comme si Jilkova et toi étiez de bons vieux amis en train de rattraper le temps perdu. Dans tes rêves. Le jour ou toi et Jilkova vous serez amis, il gèlera en enfer. Tu reposes ta tasse si brutalement que du café éclabousse la table. Tu n'y prête pas une grande attention. Ton regard reste sur Jilkova. Jilkova qui semble de plus en plus mal à l'aise dans la réalité, face à sujet de prédilection. Quelle blague ! Tu te penches vers elle, posant ton menton sur tes mains, l'air cynique.

« Si j'étais toi, ça serait quelque chose que j'écrirais dans ton petit carnet. Phillip Graymalkin déteste qu'on le compare à des animaux de la ferme. Surtout ceux qui sont petits et mignons. tu dis, en jetant un vague coup d'oeil à son carnet. »


Tu ne sais même pas pourquoi tu reste assis ici, en face d'elle. Ca serait beaucoup plus simple de tout simplement partir, et aller bosser, mais tu n'en as aucune envie. Simplement parce que Phillip Graymalkin a toujours le dernier mot.
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Message Posté Dim 12 Fév - 22:49.
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    Tu tords la lèvre d'un côté, puis de l'autre, feintant de retirer un morceau de dieu sait quoi qui se serait coincé entre tes dents. Ce qui allait certainement paraître très étranges, étant donné que tes dents sont toujours en incroyable état et qu'aucun gâteau n'est posé à côté de toi. Mais tu ne peux retenir ce geste, masquant ta gêne quant à ce que tu venais de lui dire. S'il y avait bien quelque chose qu'il aurait été préférable que l'on t'apprenne, c'était le coup du je tourne sept fois la langue dans ma bouche avant de parler. Non parce que, décidément, tu n'avais pas encore appris à réfléchir à tes paroles et tu allais très certainement le payer sous peu. Si tu ne le payais pas immédiatement, en fait. Le silence qui s'est installé entre vous deux commence à te peser et tu fuis du regard, craignant de croiser une hargne ou une haine qui naîtrait dans le siens. Sa réaction ne te trompe pas, même s'il garde un calme qui t'étonnes. Un calme qui est d'autant plus énigmatique que tu pensais fermement que tu allais recevoir un poing dans la figure. Ce n'était pas rare, dans le métier, tu aurais pu encaisser. Mais qu'il parle d'une façon si posée, mais si glaciale en même temps, tu avais du mal. Si tu n'avais pas peur des représailles, tu t'emparerais certainement de ton carnet pour y annoter quelques éléments que tu venais tout juste de découvrir, mais tu t'abstiens, tu ne voudrais pas le perturber plus qu'il ne l'est déjà. Puis tu veux te préserver. Il est le fils de ton patron, tout de même. T'attirer les foudres de Graymalkin père serait comme avoir Dieu à dos. En imaginant que Dieu existe, bien sûr. Alors tu retires tes yeux de ce carnet et tu l'affrontes, attendant sa prochaine réplique. Attendant le prochain couteau qu'il te lancerait. Mais tu es habile, tu sauras probablement l'éviter. Reste à voir ce qu'il a en réserve et, si tu en crois tes écrits, cela risque de ne pas être très flatteur. Le coup des orifices, c'était déjà fort. Tu déglutis.

    Ses paroles ne t'étonnent pas. Décidément, la comparaison à un lapin n'était pas la meilleure que tu aurais pu effectuer. Tu opteras pour un porcinet, la prochaine fois. Ah, non ? Pas un animal de la ferme ? Pas un mignon ? Dommage. Parce qu'il fallait avouer que si l'on oubliait ses paroles cassantes et son regard fort désagréable, il était plutôt mignon, Graymalkin. Tu tuerais bien sa femme pour lui voler sa place, si tu le pouvais. Mais à présent, c'était quelque peu raté pour rêver à une relation positive avec ce garçon. Mais ce n'était pas grave, tu avais l'habitude de t'attirer des ennuis de ce genre et tu ne manquais pas d'ennemis ! Tu savais comment réagir, par conséquent. Mais Phillip avait quelque chose de plus... Quelque chose de plus menaçant que tu n'arrivais pas à saisir. Quelque chose d'effrayant... Sa grand-mère, peut-être... ? Tu ne savais vraiment pas.

    Serrant ta tasse entre tes mains, tu le regardes et tu restes silencieuse. Tu n'as pas aimé ses paroles, mais est-ce responsable de le lui faire savoir ? Serais-ce intelligent de ta part de le provoquer plus que tu ne l'as déjà fait ? Tu ne veux pas t'attirer d'ennuis, mais tu n'aimes pas que l'on te parle de cette façon. Surtout lorsqu'il est question d'un homme... Puis, pousser le conflit un peu plus loin ne t'aiderait-il pas à étoffer ton personnage ? Tu te tâtes, mais tu ne le quittes pas des yeux. Tu reposes ta tasse contre la table en un mouvement sec. Tu lui lances un nouveau sourire et tu certaines qu'il l'irritera.

      « Oui, je pense qu'en fait, je vais noter ce détail. Qui sait, je pourrais peut-être m'en servir, pendant le chapitre où mon protagoniste fera l'amour à cette blonde que je n'ai toujours pas inventé... »


    Tu ponctues ta phrase par un léger soupire et tu attrapes ton carnet, l'ouvrant à la dernière page. Tu t'empares de ton stylo rouge et tu écris mot pour mot ce que l'homme t'a dit quelques secondes auparavant. Tu encadres par la suite ces quelques mots pour le titiller un peu plus et tu relèves les yeux en sa direction.

      « Tu as vraiment de bonnes idées, Graymalkin. Un charmant physique et en plus de ça, tu n'es pas bête. J'aime ça, j'aime beaucoup ça. Mais je ne vais pas faire comme si je ne le savais pas, c'est écrit aux environs de la cinquantième page de mon petit carnet. »


    Cette fois, tu sais que tu as fait une réelle erreur. Si tu souhaitais au départ éviter l'affrontement, tu venais de t'y plonger entièrement. Mais est-ce que tu le regrettais ? Non, pas vraiment. Tout ce que tu remarquais, de toute façon, excepté sa rage contenue, c'était sa beauté. Oh oui... Et énerver un bellâtre comme celui-ci, ça n'avait pas de prix ! Tu avales une nouvelle gorgée de ton café et tu reposes ton menton contre tes mains, plongeant tes yeux dans les siens. Une expression angélique collée sur le visage, faisant contraste avec les idées qui traversent ton esprit. Pourquoi était-il marié, celui-là, franchement ? Parce que s'il n'avait pas eu de femme, tu étais certaine que cette entrevue se serait terminée différemment. Il fallait sérieusement reconsidérer l'option tuer Madame Graymalkin. Tu ferais une bien meilleure conjointe pour cet homme et tu donnerais n'importe quoi pour lui préparer de bons petits plats, pourvu qu'il t'offre son corps autant que tu le voulais...

    Ton personnage était définitivement le meilleur.
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Message Posté Jeu 12 Avr - 2:20.
« Oui, je pense qu'en fait, je vais noter ce détail. Qui sait, je pourrais peut-être m'en servir, pendant le chapitre où mon protagoniste fera l'amour à cette blonde que je n'ai toujours pas inventé... »

L’espace d’un instant, l’envie de coller dans le visage de la russe ton poing t’envahit. L’espace d’un instant seulement, tu imagines la sensation qu’aurait le contact de tes jointures avec son nez si fin. Tu imagines le sang qui coule en ruisseau sur son visage blanc, collant à ses cheveux si blonds, tu imagines son cri de douleur. Et tu t’en délectes. Mais tu imagines seulement, sachant très bien les répercussions que cet acte –pourtant pas démesuré- pourraient avoir. D’abord, il y avait des témoins, beaucoup de témoins, ce qui te rendrait bien plus dure la tâche d’abandonner son corps aux rats dans une ruelle sombre. Ensuite, il y avait bien la voix de ta mère, qui te répétait de ne pas frapper une femme si tu pouvais l’éviter. Et bien sûr, il y avait ton père.
Tu ne savais pas vraiment ce que cette femme faisait dans la Mafia, mais si ton père l’y avait acceptée, si elle y était encore, c’était bien qu’elle était utile. Et pour cette raison plus que pour les autres, tu ne pouvais pas te permettre d’assouvir tes fantasmes.
Et plus sa phrase résonnait dans ton esprit, plus tu la saisissais. Parlait-elle vraiment, comme tu le pensais, d’une quelconque relation entre toi et elle ? Non, impossible. Personne ne peut être assez fou pour sortir une phrase comme ça, même pas elle.
Tu la vois écrire à la virgule près ce que tu viens de lui annoncer dans son carnet et l’encadrer, et tu sens ses mains se refermer sur la table. C’est ce qu’elle dit ensuite qui te déstabilise plus que cela ne t’énerve.
Est-ce que cette blonde suicidaire est vraiment en train de te draguer ou est ce que tu hallucines ? Tu espères presque que tu hallucines là, tant l’horreur de la chose te frappe. Toi et elle… ensemble ? Une vraie abomination.
Jilkova a vraiment besoin de se faire interner. Et au plus vite. Azkaban serait un endroit idéal tu penses.
En y réfléchissant bien, la situation est aussi drôle qu’elle est rageante. Mais tu n’es pas vraiment connu pour être un homme qui aime rire, pas vrai ? Non, tu n’es pas devenu le Jokey en faisant des blagues aux hommes auxquels tu voulais soutirer des informations. Les petites racailles ne te reconnaissent pas parce que tu fais des blagues particulièrement salaces. Tu n’es pas Capitaine de la Mafia parce que ton père aime ton sens de l’humour. Non, loin de tout ça, tout le monde le sait parfaitement bien. Sauf Jilkova apparemment.

Tu n’aimes pas la façon dont elle te regarde, comme si tu étais une friandise qu’elle se ferait un plaisir de dévorer à son quatre heures. Tu n’aimes pas son sourire en coin, tu n’aimes pas ses cheveux blonds, tu n’aimes pas ses yeux, tu n’aimes pas ses mains. Tu n’aimes pas votre proximité. Et pourtant, tu ne veux pas partir, pas tant que tu n’as pas eu le dernier mot de l’histoire. Pas tant que tu n’as pas gagné cette bataille. Pas tant que cette folle ne s’est pas avouée vaincue.
Tu n’avais pas oublié la façon dont elle s’était trouvée déconcertée au début de votre semblant de conversation. Si elle n’était pas aussi à l’aise avec toi dans la réalité que dans son carnet, tu comptais bien t’en servir pour la faire tomber. Alors, tu approchas ton visage du sien, si proche que tu pouvais sentir son parfum. Son odeur te déstabilisa un instant, te rappelant celle de ta femme, mais tu te ressaisis et la regardas dans les yeux, imperturbable.

« Arrête ton char Jilkova. Si tu écris encore la moindre petite chose sur moi, ma famille, ou mes amis dans ton foutu carnet, je te jure que trouver l’intrigue de ton roman de gare sera le dernier de tes soucis. Tu le regretteras. »

Tu te recules d’elle tant votre proximité te dérange. Tu as un peu haussé le ton, et remarque que certaines personnes autour de vous se sont retournées, intriguées. Tu leurs lance un regard noir, et elles retournent à leurs occupations. Une des remarques de la blondes te revient à l’esprit.

« Et saches que je ne couche jamais avec des blondes. »

Tu aurais pu te passer de le lui préciser, certes, mais l’envie avait été trop forte. Si elle pensait vraiment avoir ne serait-ce que l’ombre d’un espoir avec toi, tu tenais à le réduire en miette de tes propres mains. Ce serait une joie sans limites.
Tu bois une nouvelle gorgée de café, décidé à ne pas lâcher prise.
Le dossier Valmitrov t’es complètement sorti de l’esprit tant cette femme te rendait dingue.
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Message Posté Mar 31 Juil - 4:04.
Toisant l'homme du regard, Bonnie ne pouvait cesser d'animer son esprit d'images malsaines, imaginant chaque recoin du corps qui se trouvait en face d'elle. Ses yeux vagabondaient sur sa nuque, pour descendre jusqu'à son torse couvert par cette chemise inutile, qui laissait néanmoins apparaître vulgairement quelques traits de ses muscles. Elle descendait toujours plus et aurait souhaité se lever pour continuer son examen, mais elle ne pouvait pas se le permettre. Replongeant ses prunelles pervenches dans celles de son collègue, elle tenta d'ignorer la hargne qui l'animait et se contenta de sourire, pleine d'hypocrisie. Puis elle regarda son carnet, radieuse, n'ayant pour envie que de rentrer chez elle pour écrire, sachant qu'elle pourrait user du matériel qu'elle avait récolté aujourd'hui. Jilkova savait son insolence agaçante, mais elle ne pouvait se retenir, même à l'égard de l'un de ses supérieurs. Elle était consciente de ce qu'elle risquait, mais elle n'avait qu'une motivation : retirer chaque vêtement de cet homme et l'avoir pour elle seule. Fatiguée de la facilité, elle s'attaquait à présent à quelque chose de plus important et de plus coriace, mais au fond, elle ne pouvait se tromper : il finirait par craquer. L'insistance de son regard était inaltérable et la demoiselle ne se privait pas de la faire remarquer à son comparse. Elle dirigea sans aucune discrétion le talon de son escarpin jusqu'à sa jambe, riant d'avance à la façon dont il allait réagir. Comme c'était délicieux, de jouer avec lui, pensait-elle.
« Arrête ton char Jilkova. Si tu écris encore la moindre petite chose sur moi, ma famille, ou mes amis dans ton foutu carnet, je te jure que trouver l’intrigue de ton roman de gare sera le dernier de tes soucis. Tu le regretteras. »
Trop tard. Elle haussa les épaules, ne dissimulant pas l'ironie de son geste. Le regret était une notion qui avait été remarquablement effacée de son esprit, surtout lorsqu'un beefsteak d'une telle qualité s'agitait juste devant son nez. La sorcière oublia presque immédiatement ces quelques paroles et se recentra sur sa contemplation. Elle s'imaginait déjà dans un paradis orgastique où il lui appartiendrait, où elle se réveillerait chaque matin dans ses bras, déposant quelques baisers sur son visage avant qu'il ne parte lui préparer son déjeuner. Elle savait pertinemment que s'il craquait, une passion extatique s'emparerait de leurs corps et alors ils s'aimeraient à jamais, c'était ainsi que c'était écrit. Elle couperait la tête de sa grognasse et s'installerait à sa place et tout serait parfait. Ne cessant de se rapprocher, elle intensifia le mouvement de son pied contre son Jockey, arrêtant de sourire pour adopter une expression des plus sérieuses. Puis il se recula et soutira une expression de déception chez la mafieuse qui reposa son pied par terre.
« Et saches que je ne couche jamais avec des blondes. »
Elle ne put s'empêcher de pouffer, mimant par la suite un fou rire inexistant. Qu'était-il en train de raconter ? Peut-être lui, ne couchait pas avec des blondes, mais une blonde coucherait avec lui. Son habituel sourire en coin vint orner ses lèvres d'un éclat de sarcasme. S'il croyait ses paroles vaseuses blessantes, ses pensées étaient erronées. Katerina posa ses mains sur la table et se rapprocha à nouveau de lui, et dit, presque en murmurant :
    « C'est parce que tu ne m'as jamais essayé, lapin. Puis, se reculant à nouveau, elle continua, à pleine voix. Personnellement, je peux déjà imaginer tes mains sur mon corps, faisant délicatement glisser ma robe, pour se poser ensuite sur mes cuisses... Tes lèvres sur ma poitrine, mon corps sur le tiens... Oui... Je vois parfaitement l'idée. »

Un nouveau sourire et elle défit gaiement son chignon, faisant tomber ses cheveux en un mouvement gracieux. Puis, plantant ses iris dans celles de Phillip, elle déboutonna soigneusement quelques boutons de son chemisier, laissant apparaître son soutien-gorge noir. Un nouveau bouton pour dévoiler sa poitrine et elle envoya son pied avec violence dans l'entrejambe de son collègue. Un nouveau sourire et elle reprit ses affaires et se levant, elle conclut :
    « Je vois parfaitement l'idée... Mais ça sera pour plus tard. »

Satisfaite, elle passa la porte du café avec gaieté et retourna à son appartement et elle s'empara immédiatement de sa plume. Elle se repassa les images de cette entrevue riche en tendresse et ne put s'empêcher de rire, animée par la hâte d'une nouvelle rencontre. Peu importe si ses avances n'avaient pour l'instant pas fonctionné, bientôt, il serait à elle. Elle étoffa quelque peu la description du protagoniste et referma sa pochette sur les centaines de feuilles brouillons qu'elle avait déjà rédigés. Bientôt, il serait à elle.

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