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[DEFI] « I want a bath of golds. » feat. Elena J. Grimaldi.
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Sam 19 Nov - 13:57.
Avarice ; Cupidité ; Avidité.




STATUT DU SUJET : Privé.
NOM DES PARTICIPANTS : Elena J. Grimaldi & Beth "Nemesis" Rosebury.
DATE : Début Avril ; Avant la rencontre Eltan/Beth.
HEURE : Vers la fin de la journée.
METEO : Il fait frais, mais plutôt beau.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : INTRIGUE GLOBALE OO8 : puissance.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : INTRIGUE OO7 : destruction, horreur & manipulation.
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Oh bah si t'as envie de nous faire coucou Dodo, t'es autorisé :D.

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Message Posté Sam 19 Nov - 14:09.
Les choses étaient étranges, ces derniers temps. Je me sentais étrange. Je l'étais. Tout se passait trop... Bien. L'optimisme était ma plus grande qualité, pourtant, en ce moment je ne pouvais m'empêcher d'émettre quelques réserves. Pensive, j'avançais dans l'une des innombrables ruelles de Londres, sans réel but. Je devais me rendre au Red Lantern un peu plus tôt que mon service habituel, mais je n'en avais pas envie. J'étais las. Il ne se passait pas grand chose dans ma vie, ces temps-ci. Même pas quelques aventures... Je restais inconsolable. Et je n'avais envie de rien. Je passais devant quelques passants et quelques marchands sans les remarquer, les yeux vides et dans le vague. Pourtant, un éclat attira mon regard éteint, l'illuminant de sa lumière fugace et éphémère. Je tournais alors le visage vers la personne, assise par terre en tailleur, au visage décrépit qui détenait l'objet qui semblait m'appeler. J'avais d'ailleurs beaucoup de difficulté à me concentrer sur cette vieille dame toute ridée aux allures de sorcière de Contes Moldus. « Bonjour, jolie jeune fille. » Elle tendit sa main griffue vers moi, mais je ne le vis qu'à peine. Je la serrais légèrement, ayant bien trop peur de la casser. « Bonjour, oui. » Je marquais une pause, mon regard ne se détachant pas de l'objet de mes convoitises. Il s'agissait d'une pierre rectangulaire et hexagonale qui luisait d'un éclat doré. Je me penchais légèrement vers l'objet et l'effleurais, avant que la vieille dame n'attrape ma main d'une poigne de fer. « C'n'est pas à vendre, jeune fille ! N'touchez pas ! Vous n'l'avez pas touché, n'est-ce pas ? Hein ? » Je déglutis, me sentant encore plus troublée qu'auparavant. « Non non... Passez une bonne journée. Au revoir. » Le mensonge avait été facile. Trop. Je continuais mon chemin, essayant d'oublier ce léger incident.

Quelques heures passèrent, alors que je me trouvais au Red Lantern à faire ce pourquoi l'on me payait. J'avais déjà oublié ce qu'il s'était passé, malgré mon poignet légèrement douloureux. Elle n'avait pas lésiné sur sa force... Pourtant, quelque chose clochait. Je sentais encore le contact étrange de la pierre. Contre mes doigts. Et depuis que j'étais arrivée, je ne pensais plus qu'à l'argent. Au fait d'en gagner plus, d'en avoir plus. De ne pas donner ce que j'avais. Moi, Beth Rosebury, qui étais connue pour son sens du sacrifice et de sa gentillesse, qui était charitable et qui avais le coeur sur la main ! Après la fin de mon spectacle, je me rendis dans le bureau de mon patron. Je toquais à la porte et un « Entrez. » agacé me parvint. Je poussais la porte et pénétrais dans l'antre. « Bonjour. Je sais que je n'ai pas fini mon "service" mais il faut que... Que je rentre chez moi. Je me sens mal et j'ai des soucis familiaux. » Il m'analysa quelques instants, perplexe, avant d'acquiescer d'un signe de tête, ajoutant d'une voix légèrement bourrue un « Que ça n'arrive pas trop souvent ! » J'hochais également la tête avant de prendre la poudre d'escampette. Je n'aimais pas mentir, mais c'était étonnement facile aujourd'hui. Je n'avais aucun problème, il le savait aussi bien que moi, j'en étais persuadée. Simplement... Il fallait que je me rende chez Gringott's. Il fallait que je vérifie que tout mon argent était bien en sécurité, qu'il ne risquait rien. J'étais tout à coup très... Avare. Et inquiète. Ca ne me ressemblait pas... Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Je croisais quelques mendiants sur la route. Des gens à qui j'avais l'habitude de donner un peu de mes pourboires. Mais là, je leur jetais un regard dédaigneux et gardais ma bourse jalousement contre moi. Pourtant, une question trottait dans ma tête, perverse et sinueuse : Et si j'étais atteinte par l'un des sept pêchés capitaux ? Cependant, mon esprit balaya cette hypothèse. Impossible !

J'arrivais finalement à Gringott's et me rendais rapidement jusqu'au gobelin chargé de nous aider. « Je voudrais accéder à mon compte, vous pris-je. » Ses yeux globuleux se posèrent sur moi, encore plus dédaigneux que celui que j'avais pu lancer. Sa main, dotée de longs ongles triangulaires, se posa sur le comptoir, s'approchant de moi. « Mot de passe ? » Je le foudroyais du regard. Je haussais les épaules. « Ce n'est pas important ! Ouvrez mon coffre. » Il afficha une moue perplexe avant de réitérer, jouant avec mes nerfs. « J'ai bien peur d'être obligé de vous le demander. A moins que vous ne vouliez me donner votre baguette et que l'on vérifie ainsi ? » Je soupirais et lui donnais, pas très jouasse. Il hocha la tête, hêla un autre gobelin tout aussi fourbe et vil, petit et moche, mesquin et tous les termes qui allaient avec, qui me pria de le suivre. Je n'allais pas me faire désirer. Je montais avec lui dans l'une des "charrettes" prévues à cet effet et attendis, l'estomac noué, en proie à une avarice presque paranoïaque. Nous arrivâmes au bout d'un moment qui me parut très long et il ouvrit la lourde porte avec une lenteur toute aussi énervante. Je pénétrais alors dans mon coffre et vérifiais. Le gobelin se tourna vers moi, qui étais bien trop occupée à compter chaque pièce, à recompter, pour être bien sûr que rien n'avait disparu, et dit de sa voix monocorde, fade : « Mademoiselle... Vous êtes pire qu'un gobelin ! Nous avons vos comptes. Depuis la dernière fois où vous êtes venue, rien n'a bougé. Ne vous inquiétez pas, votre argent est en sécurité à Gringott's. » Je le fusillais du regard. Foutaises, balivernes, à mes yeux. Les gobelins étaient avares - plus que moi - et surtout connus pour être très intéressés. Je m'étais souvent demandée comment l'on pouvait leur donner une tâche aussi importante ! Il ne fallait pas s'étonner qu'il y avait une crise, si nous confiions notre or à ces choses corruptibles.

Néanmoins, je n'ajoutais rien et continuais. Au bout de trois longues heures, je fus sûre et certaine de ne pas avoir été volée. Mais alors, une idée encore plus saugrenue effleura mon esprit : Il fallait que je sois encore plus riche. Non parce qu'au final, je ne roulais pas sur l'or. Il fallait que mon compte soit renfloué... Et aussi rempli que celui d'Elena. Mais je ne savais pas bien comment faire, à dire vrai... J'avais toujours tenté de gagner de l'argent, et si le Red Lantern ne payait vraiment pas mal, il n'était quand même pas beaucoup plus élevé que le SMIG. C'était quand même beaucoup plus que les prostituées que l'on voyait dans les films moldus, cela dit. Je ne me plaignais pas. Mais il fallait que ça change ! Je n'en avais pas assez. Je me rendis dans les ruelles londoniennes, mon cerveau ne cessant de bouillonner pour trouver l'idée du siècle qui me rendrait milliardaire. Autant dire qu'elle ne vint pas facilement. Et qu'elle ne vint pas du tout, même. Je me baladais, sans réels but. J'avais pensé un moment à reprendre des études, mais ça n'irait pas assez vite. Mes yeux, sans que je ne puisse les contrôler, balayaient les rues à la recherche d'une pièce perdue, d'argent. Mon esprit n'était embrumé que de ça. Il ne pensait qu'à ça. J'étais persuadée que l'on pouvait voir la cupidité dans mon regard, et mon besoin presque viscéral d''en amasser plus. De l'Or... J'en voulais. Puis me revint en tête la phrase du gobelin... Pire qu'eux ! Il ne manquait plus que ça. J'étais atterrée qu'il ait pu me comparer à leur sous-espèce. J'étais d'ailleurs mille fois (au moins) plus jolie que ces petites choses informes ! Il n'y avait aucun doute : Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais changé du tout au tout. Et l'idée même de vouloir y remédier me semblait saugrenue. L'argent était la seule chose importante, dans la vie. Telle était ma nouvelle devise, à présent. Je continuais donc de me balader, refusant catégoriquement d'entrer dans un magasin. Il ne fallait pas que je perde un centime !

[DEFI] « I want a bath of golds. » feat. Elena J. Grimaldi.

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