VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
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T&T - Sisters don't need words.
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Cadeyrn S. Turner
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Message Posté Mar 14 Aoû - 23:08.



tyler & thalia.
sisters don't need words. They have perfected a language that can undermine any tale you're telling.

★ noms des participants: Tyler & Thalia Hamilton
★ statut du sujet: Privé - flashback
★ date: Trois jours après l'anniversaire raté de Tyler
★ heure: Minuit passé
★ météo: Il fait chaud
★ saison: Saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Prologue
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Prologue
★ intervention de dominus: Non
★ récompenses: Peut-être, j'en sais rien T&T - Sisters don't need words. 156261





Cadeyrn S. Turner
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Message Posté Mar 14 Aoû - 23:16.
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C'est fou comme nous sommes minuscules. Vu du ciel, nous ne sommes pas plus gros que des fourmis. Alors comment imaginer qu'un seul sorcier puisse tout changer ? Comment un seul homme arrive-t-il à détruire une civilisation ? Mr X a détruit ma vie. Ses fidèles ont détruit ma vie. Le père d'Enora a détruit ma vie. Ces quelques sorciers ont eu un impact désastreux pour des milliers d'innocents. Des milliers de vies de perdues, pour seulement quelques dizaines de pourritures. Lorsque je survole la ville de Londres sur mon Éclair de Feu et que je me rends compte de ce qu'ils ont fait subir à la capitale, je ne peux que ressentir encore plus de haine à leur égard. Je n'irai à aucun de leurs procès. Je ne ferai pas cet effort. Le vent dans le dos, je m'élève, toujours plus haut, jusqu'à ne plus pouvoir. Je veux atteindre la limite, m'éloigner le plus possible de cette vie que je refuse. Cette vie que je regrette. Cette vie que je rejette. Là-haut, j'oublie tout. Je ne suis plus Tyler. Je peux oublier toutes ces émotions et ces sensations qui m'agressent et me rendent agressif à mon tour. Je peux oublier ma culpabilité. Je peux oublier cette petite sœur à qui je suis incapable de parler depuis la Troisième Tâche. J'ai l'impression d'avoir faillit à mes responsabilités. J'ai l'impression de l'avoir abandonnée, tout comme j'ai abandonné Enora. Je me souviens de tout comme si c'était arrivé la veille. Ces souvenirs. Ces images. Thalia que je ne peux empêcher de combattre. Thalia qui se bat. Thalia qui se vide de son sang... Thalia la petite sœur que je n'ai pas su protéger. Je n'aurais jamais dû la retrouver. Je n'aurais jamais dû l'arracher à sa famille. Après tout, le meilleur des mensonges est peut-être préférable à la plus terrible des vérités. Thalia est une Hamilton. Elle a appris à vivre dans l'ombre. Elle a appris à se méfier de tout. J'aurais dû la laisser à Beauxbâtons et penser à elle avant de penser à moi. Parce qu'au fond, je le sais. Je cherchais seulement quelqu'un avec qui partager ma douleur. Quelqu'un sans qui je ne pouvais me sentir totalement moi. Quelqu'un avec qui je pourrai partager une complicité. Quelqu'un avec qui je pourrai être heureux.

Mais ai-je seulement pensé aux conséquences sur ma petite sœur... ce passé si douloureux avec lequel elle est désormais obligée de vivre. J'ai bouleversé son existence. Qu'elle l'ait voulu ou non, elle serait aujourd'hui l'heureuse maman d'un adorable petit bébé. De quel droit lui ai-je enlevé ce privilège ? De quel droit ai-je pu la priver de ce bonheur ? Mon balai perd de l'altitude. Je n'ai pas réussi à vider mon esprit comme je le voulais. Mais la balade est terminée, et ce soir, c'est à Thalia que je pense. A son avenir. Elle a tellement pris d'importance dans ma vie, dans mes pensées, que je ne suis pas arrivé à m'en défaire et à tout oublier. Je me sens coupable. Lâche. Égoïste. Et le plus bizarre, c'est que je suis heureux dans ce dégoût de moi-même. Je suis heureux de l'avoir retrouvée. Et je le referais si c'était à refaire.

Il est minuit passé lorsque je rentre à la maison. Je fais le moins de bruit possible, January et William dorment. Je range mon Éclair de Feu dans le placard sous l'escalier et commence à monter les marches à pas de loup. Il manquerait plus qu'une January tombée du lit pour finir ma journée... je continue de monter jusqu'au deuxième étage, où se trouve ma chambre, en face de celle de Thalia. Je m'apprête à rentrer dans la mienne et à m'affaler dans mon lit lorsque je remarque de la lumière sous la porte de la chambre de ma petite sœur.

Je me sens idiot. J'ai envie d'ouvrir et débarquer dans son intimité en furie. J'ai envie de lui crier que je suis désolé et la serrer dans mes bras. J'ai tellement de choses à lui dire que je suis incapable de bouger. Incapable de frapper à la porte. Incapable de savoir ce que je veux lui dire. Et pourtant, je reste immobile. Je ne rentre pas dans ma chambre. Je dois lui parler. Alors je m'approche de sa porte... et je m'assois contre le mur. Je rabats mes jambes contre moi comme Thalia l'avait fait le jour de mon anniversaire. Peut-être un moyen de me rapprocher d'elle. Cette sœur que je ne connais pas tant que ça, finalement.

Je ne sais pas ce que j'attends. Plusieurs minutes s'écoulent, je reste immobile, dans le couloir silencieux. Je guette le moindre bruit, le moindre signe qui m'indiquerait que Thalia s'est couchée et que je devrais faire de même. Mais elle est éveillée. Je peux entendre son souffle. Peut-être est-elle en train d'écrire une lettre, peut-être lit-elle un livre. Que sais-je. J'écoute son silence. Mais tout à coup, des frissons me parcourent le corps. Comme si quelqu'un s'était assis de l'autre côté de la porte. « Thalia ».

Je prends une grande inspiration. « I'm sorry. » Nous ne sommes pas prêts de nous coucher.
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Message Posté Ven 17 Aoû - 20:36.




Like a father to impress ;
Like a mother's mourning dress
If you ever make a mess, I'll do anything for you.
Il était tard. Il faisait nuit. Elle avait allumé des bougies dans ce qui était supposée être sa chambre. Elle n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée que cette maison était la sienne. Après tout, elle ne connaissait pas les gens qui l'entouraient. Elle ne connaissait pas ses propres frères. Il lui arrivait même de penser qu'elle ne se connaissait pas elle même. Si elle avait su tout ce qui allait arriver, elle n'aurait jamais abandonné celui qu'elle aimait. Elle ne serait probablement pas tomber enceinte. Elle n'aurait peut-être même pas tenté de comprendre ce qu'était le monde moldu. Elle aurait été la bonne petite fille dont ses parents avaient toujours rêvé. Mais en fin de compte, à quoi toute cette mascarade aurait servi ? Elle se sentait seule. Terriblement seule. Elle ne savait plus quoi dire ou même penser. Elle ne savait pas si elle devait avancer ou faire marche arrière. Elle avait peur. Terriblement peur. Parce que sa vie ne ressemblait plus à rien. Parce qu'elle était là. Au beau milieu d'un champ de bataille après la guerre. Il ne restait plus rien. Plus personne. Juste elle, et quelques survivants à qui elle ne peut rien dire. Tout simplement parce qu'elle ne les reconnait pas. Elle ne les connait pas.

Elle s'est allongée sur son lit, à fixer le plafond en repensant à sa vie. A tout ce qui lui est arrivé. A essayer de comprendre. De trouver des détails qui auraient pu lui annoncer quoi que ce soit. Trouver un sens. Mais rien. Jamais rien ne vient pour lui dire qu'un jour, elle verrait sa vie comme un enfer. Elle ferme les yeux par moment. Elle revoit les moments passés avec lui. Les retrouvailles avec Tyler. Le retour de William. Jamais rien ne s'était déroulé comme elle aurait pu le penser. Elle attend que le temps passe. Que quelque chose arrive. Elle n'a plus que ça à faire. Attendre. Penser. A quoi rime sa vie ? A rien. Et elle en est consciente. Elle voudrait partir. Tout abandonner. Mais elle n'y arrive pas. Elle avait faillit partir. Quitter sa nouvelle famille. Elle avait commencé à préparer ses valises. Mais au diner. Se retrouver face à Tyler et January. Elle n'avait pu se résoudre à les laisser là. Parce qu'au fond d'elle. Elle les connaissait. C'était sa famille. Et elle en était persuadée. Elle était seule. Certes. Mais avec eux. Et même si elle n'arrivait pas à leur dire. Même si elle n'arrivait pas à leur montrer. Quoi qu'il se passerait. Elle serait là pour eux. Avec eux. Parce qu'ils n'ont pas forcément besoin de se parler pour le savoir. Parce qu'il suffit d'un geste, d'un sourire.

Elle se tourne sur le côté, les mains placées sous sa tête. Sur le mur d'en face, il y a quelques photos qu'elle avait accroché dans sa chambre à Beauxbâtons. Malgré tout ce qu'elle pouvait penser. L'académie ne lui manquait pas le moins du monde. Elle avait fuit. Elle avait été lâche. Elle avait coupé tout contact avec les élèves qu'elle y connaissait, mais ne se sentait pas plus coupable que ça. Elle ne pouvait cependant pas se cacher qu'elle angoissait à l'idée de les croiser dans les rues londoniennes. Mais elle saurait faire face. Elle en était persuadée. Même ses parents ne lui manquaient pas. La seule personne à qui elle pensait toujours avec regret était toujours la même depuis qu'elle avait appris sa grossesse. Et elle était certaine que, jamais, cette sensation ne pourrait s'effacer, ni même s'éloigner. Parce qu'elle l'aimait vraiment. Qu'ils avaient fait un enfant ensemble. Et que malgré la perte, la douleur était toujours trop présente pour s'estomper.

Elle fini par se relever pour aller à son bureau. Elle décrochait les quelques photos de son mur pour n'en laisser qu'une seule. Celle qu'elle chérissait plus que tout le reste aujourd'hui. La toute première qu'elle avait pris avec Tyler. Elle n'était pas la plus réussi, mais leurs sourires étaient les plus sincères. Elle sourit en contemplant l'image, avant de repenser à l'anniversaire. Elle ouvre alors un tiroir pour en sortir une petite boite, avant de retourner s'assoir sur son lit. Elle hésite un instant avant de l'ouvrir. A l'intérieur, un bracelet, une sorte de gourmette. Elle laisse la boite à côté d'elle pour regarder l'objet. Elle soupire. C'est à cet instant qu'elle entend des pas. C'est Tyler. Elle en est intimement convaincu. Son visage est tourné vers la porte. Elle ne bouge plus. Si elle l'avait pu, elle se serait même arrêté de respirer. Une ombre passe sous la porte. Elle soupire à nouveau, mais l'ombre revient. Il est là. Derrière la porte, et elle peut entendre le dos de son frère frotter sur le mur de sa chambre pour qu'il puisse s'assoir sur le sol. Elle attend sur son lit. Ne faisant toujours aucun mouvement, si ce n'est pour faire bouger sa tête afin de regarder la gourmette qu'elle tient entre ses doigts. C'est lorsqu'il prononce son prénom. Doucement. Qu'elle fini par s'approcher et s'assoir à son tour contre le mur. « I'm sorry. »

Son coeur se serre. Ses mains aussi. Pourquoi devrait-il être désolé ? Il lui a offert ce dont elle avait besoin. Il lui a montré la vérité. Il l'a fait sortir d'un enfer. Elle était peut-être dans un autre, ou peut-être dans les limbes, mais elle était avec lui. Pour elle, tout ce qui comptait à présent était de le voir sourire. Parce qu'elle avait compris tout ce qu'il avait enduré et tout ce qu'il avait fait pour pouvoir la retrouver. Au même titre que William. Et elle s'en voulait terriblement. Parce qu'elle n'avait pas su, pas vu, et qu'elle n'avait rien pu faire pour les empêcher de souffrir à sa place. Elle se mord la lèvre. Comme pour éviter de parler. Mais elle réfléchit. Fait-elle les bons choix, les bonnes choses ? Elle n'en saura jamais rien. Alors elle se lève et se dresse face à la porte. Elle avance doucement sa main vers la poignée. Puis la tourne. La lumière des bougies pénètre le couloir pour illuminé le visage de Tyler. Thalia lui sourit, légèrement. Elle est heureusement de le voir là. Elle laisse la porte ouverte et vient de placer de l'autre côté de Tyler. Là, elle pose sa tête sur l'épaule de son frère. Pendant quelques secondes, elle ne dit rien. Tout simplement parce qu'elle ne sait pas quoi lui répondre. Ce n'est pas à lui de s'excuser. Elle le sait. Mais elle ne sait pas comment le dire. Alors elle attend. Encore.

Elle relève la tête, abaisse son regard vers le bracelet qu'elle tient toujours dans ses mains. « It's not your fault. At all. » Elle tourne la tête vers Tyler. « I mean ... If everything happened, it's for a good reason. We're together now, and it's all that matters. » Un sourire en coin. Elle lui tend le bracelet. « It's your birthday present. I couldn't give it to you because of ... you know. » Le retour de William. Et de Solomonia. Elle n'avait aucune idée de qui pouvait bien être cette dernière et elle s'en fichait royalement. Pour ce qui est de William. Elle ne savait pas vraiment comment prendre la nouvelle. Elle était sincèrement heureuse de son retour. Mais apprendre à le connaitre ... Elle ne ressentait pas ce qu'elle avait pu ressentir avec Tyler. Il n'y avait pas cette même connexion. Avec Tyler, elle avait su. Directement. Comme un coup de foudre, mais fraternel. Comme s'ils étaient fait pour se retrouver un jour. « I hope you like it. » Elle n'avait rien fait graver sur la face de la gourmette, parce qu'elle préférait qu'il choisisse. Mais sur l'envers, elle y avait fait gravé trois lettres. TTH. Tyler, Thalia, Hamilton. Elle n'avait pas changé de nom. Voulait le faire. Mais se sentait déjà une Hamilton. C'était peut-être pour ça, également, qu'elle n'arrivait pas à se lier de la même façon à William. Parce qu'il n'était pas un Hamilton. Pas comme eux. Il était un Jefferson. Il avait gardé son nom. Son attache à son ancienne vie. Alors qu'elle faisait tout pour pouvoir quitter la sienne.

« How do you feel ? » Simple question. Mais elle n'attendait pas une simple réponse. Elle voulait savoir, réellement, comment il se sentait. Il avait beau avoir crié et dit bon nombre de choses lors de son repas d'anniversaire. Thalia savait qu'il n'avait pas tout dit. Elle voulait savoir ce qu'il pensait de tout ça. De leur retrouvailles, du retour de son frère, de sa meilleure amie, d'Enora ... Ou même de la Confrérie et de la perte du bébé. Elle voulait qu'il ne lui épargne aucun détail. Parce qu'elle ne voulait plus qu'il se taise. Elle voulait tout entendre. Tout. Parce que quoi qu'il dise. Elle serait toujours là.
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